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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN


Philippe Top-Force

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 https://www.lefigaro.fr/societes/naval-group-se-met-en-ordre-de-bataille-pour-produire-plus-vite-20250409

Le leader européen du naval de défense étudie une nouvelle hausse de production afin d’être en capacité de livrer trois frégates par an, contre deux en 2025.

Ce sera une première pour Naval Group. En 2025, le leader européen du naval de défense prévoit de livrer deux bateaux de surface de premier rang, démontrant ainsi que la transformation, engagée en 2022, de son chantier de Lorient (Morbihan) afin de produire plus et plus vite, a porté ses fruits. Ainsi, l’Amiral Ronarc’h, la première frégate de défense et d’intervention (FDI), doit être livrée à la marine nationale après l’été. Et une deuxième FDI à la Grèce, en décembre 2025.

Cette accélération industrielle, engagée depuis le début de la guerre en Ukraine, s’inscrit dans le cadre du plan « C20-F-30 », dont l’objectif est de construire une corvette en 20 mois et une FDI en 30 mois, contre 24 et 36 mois respectivement auparavant… et 64 mois pour la première frégate multimission (FREMM) dans les années 1990. Il aura donc fallu trois ans pour doubler la cadence de production de ces bateaux sophistiqués, reconnaissables à leur étrave inversée, numérisés et lourdement armés. Et mettre à la mer une frégate tous les six mois. Le carnet de commandes de Lorient comporte en effet quatre autres FDI à livrer pour la « Royale » et deux autres frégates pour la Grèce. Leur livraison doit s’étaler jusqu’en 2028, à raison de deux FDI par an.

Naval Group ne compte pas en rester là. Le constructeur travaille à une nouvelle hausse de cadence afin de porter ses capacités à trois FDI par an. L’objectif étant que la frégate ne passe plus que quatre mois, au lieu de six, dans la grande « forme » de construction de Lorient, après avoir été pré-armée et sa coque assemblée. À cet effet, le groupe a déjà réhabilité et remis en service une installation inutilisée (le bassin numéro deux de Lorient) et lancé une consultation auprès de plus de 400 sous-traitants, qui fournissent plus de 50 % de la valeur ajoutée des FDI. « Pour un Thales, par exemple, qui fournit quatre radars par FDI, il faudra augmenter ses livraisons de huit à douze radars par an », illustre un spécialiste du domaine.

Naval Group veut être prêt à répondre aux nouvelles commandes qui s’annoncent dans le cadre du réarmement mondial. L’Europe est confrontée à la menace venue de l’Est (Russie surarmée à ses frontières) et celle de l’Ouest (lâchage par les États-Unis). Le Proche et le Moyen-Orient sont déstabilisés par la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, tandis que les tensions s’exacerbent en mer de Chine.

La « bataille de Norvège »

Entre 20 et 25 nouvelles commandes de frégates de type FDI devraient être signées prochainement, dont cinq en Norvège, cinq au Danemark, trois a minima en Suède, cinq en Arabie saoudite et cinq en Indonésie. Autant de prospects pour le constructeur français, qui espère aussi que la Grèce transforme en commande ferme l’option prise sur une quatrième FDI. Sans oublier le renforcement de la marine nationale. Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, a évoqué un besoin portant sur trois FDI supplémentaires afin de porter à 18 le nombre de frégates de premier rang, pour la période post-2030.

La Norvège devrait être la première à commander. Oslo, qui a lancé un premier appel à manifestation, doit, très prochainement, publier une « short-list » de deux constructeurs. Naval Group est sur les rangs avec la FDI, dont les caractéristiques répondent aux besoins norvégiens portant sur des frégates compactes, dotées de capacité de lutte anti-sous-marine et de défense antiaérienne, déjà achetées par d’autres pays, et capables d’embarquer entre 16 à 32 missiles. Des bateaux qu’Oslo veut recevoir à partir de la fin de cette décennie et dont l’acquisition doit être assortie d’un partenariat stratégique.

Modifié par CANDIDE
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il y a 2 minutes, Born to sail a dit :

cinq au Danemark, trois a minima en Suède, cinq en Arabie saoudite et cinq en Indonésie.

tant mieux si ces contrats sont réalisés, mais quand même très surpris de les découvrir dans la presse...

Pour l'instant, il s'agit de prospects. L'appel d'offre Norvégien est en cours. Concernant le Danemark le besoin est récent et lié à leur plan de réarmement : https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-danemark-annonce-un-important-plan-d-investissement-naval-de-defense - "Près de 25 bâtiments vont être commandés et de grosses unités, de type frégates, devraient rapidement suivre."

 

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il y a 24 minutes, CANDIDE a dit :

Pour l'instant, il s'agit de prospects. L'appel d'offre Norvégien est en cours. Concernant le Danemark le besoin est récent et lié à leur plan de réarmement : https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-danemark-annonce-un-important-plan-d-investissement-naval-de-defense - "Près de 25 bâtiments vont être commandés et de grosses unités, de type frégates, devraient rapidement suivre."

 

Il y a une source pour la Suède ?

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Ca sera utile au moment du renouvellement des Frégates Outre-Mer pour pouvoir continuer de livrer 2 FDI par an  ... 2 FDI + 1 FS.NG / an en 2035 ? 

Modifié par Titus K
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Il y a 15 heures, Born to sail a dit :

Ok, je m'étais arrêté à Babcock pour le design de classe Luleå.

Le paragraphe en question dans l'article du 7 Avril https://www.navalnews.com/naval-news/2025/04/naval-group-takes-on-the-nordic-european-countries/

While the Norwegian frigate programme is the one currently in the spotlight, Naval Group’s communications partner in Norway, Geelmuyden Kiese, confirms that there are expressions of interest from Nordic nations besides Norway. While no details about which country it might be or the state of the negotiations, the most likely candidate is Sweden, which currently is planning to start the acquisitions of a new four-strong vessel class designated the Luleå-class. The specifications for the class are still rather vague, but considering the details known, it does seem like the FDI would be a suitable candidate being of roughly the correct size, with a very capable anti-air capability with ASTER surface-to-air missiles, and a ship-based ASW-helicopter capability. Naval News reached out to the Swedish FMV for comments, but did not receive any response as of April 7.

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J'ai pas réussir a trouver plus d'info sur les moteurs qui équiperont les futurs Orka (je me demande si ce sera les meme que pour les Collins Lote?) ...

Bon au moins j'ai trouvé ca -->


Jeumont Electric passe à l’offensive, en investissant pour la marine militaire

https://www.lejournaldesentreprises.com/article/jeumont-electric-passe-loffensive-en-investissant-pour-la-marine-militaire-2116647

Jeumont Electric investit 30 millions d’euros pour remplacer ses plateformes d’essais de moteurs de sous-marins, en vue de se maintenir parmi les leaders mondiaux. Repris en 2024 par Framatome et Naval Group, l’industriel nordiste a réalisé 110 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 et vise un doublement d’ici 2030.

 

L’industriel Jeumont Electric, basé à Jeumont (Nord), vient de consentir un investissement majeur de près de 30 millions d’euros, pour se doter de nouvelles plateformes d’essais, destinées à tester les moteurs de propulsion de sous-marins. Grâce à cet investissement, Jeumont Electric veut se maintenir parmi les leaders mondiaux des essais moteurs pour la marine militaire. L’équipementier, qui produit des moteurs et alternateurs de forte puissance, emploie près de 700 collaborateurs, répartis sur quatre sites de production en France, à Jeumont (Nord), en Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne), à Étupes (Doubs) et à Carquefou (Loire-Atlantique), et un en Inde. Jeumont Electric a réalisé en 2024 un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros et nourrit l’ambition de doubler ce chiffre à l’horizon 2030.


2025, année de la rentabilité

Première étape de la croissance : atteindre les 120 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025, tout en renouant avec la rentabilité. "Nous nous sommes bien améliorés sur ce point", souligne Renaud Moretti, président de Jeumont Electric. Pour mémoire, l’entreprise a connu des années difficiles, essuyant des pertes malgré un carnet de commandes bien rempli, avant d’être repris, début 2024, par Framatome (qui contrôle 69 % du capital) et Naval Group (31 %).

L’industriel nordiste travaille pour les secteurs du nucléaire civil, de la marine militaire, de la marine civile (paquebots de croisière par exemple) et de l’industrie générale. "Dans ce dernier domaine, nous nous sommes par exemple recentrés sur les machines spéciales, qui nous permettent d’être compétitifs", précise le dirigeant. L’entreprise réalise également des prestations de réparation et maintenance sur les sites de ses clients, des services qui mobilisent 20 % de l’effectif.


L’obtention de contrats structurants

En temps normal, les investissements industriels de Jeumont Electric se chiffrent aux environs de 6 à 7 millions d’euros par an. Les 20 à 30 millions d’euros dédiés aux nouvelles plateformes d’essais constituent donc un effort supplémentaire. Mais aussi indispensable, pour se maintenir parmi les leaders mondiaux des essais moteurs pour la marine militaire. Ces nouveaux équipements viennent remplacer les anciennes plateformes d’essais, devenues obsolètes face aux évolutions des sous-marins.

"Nous avons décroché deux affaires structurantes qui justifient cet investissement. Nous allons assurer le retrofit de moteurs à propulsion de six sous-marins pour l’Australie, mais aussi fabriquer les moteurs des nouveaux sous-marins d’attaque nucléaire français", se félicite le dirigeant. Jeumont Electric a également décroché un contrat pour six sous-marins hollandais et des discussions sont en cours avec le Brésil et l’Indonésie. --> Ca doit être une coquille ...


Une croissance des programmes militaires

Dans un contexte géopolitique tendu, le réarmement est désormais à l’ordre du jour en Europe. "Cela pourrait accélérer des discussions qui sont en cours", note Renaud Moretti, avant de tempérer : "Jeumont Electric a la capacité de monter en puissance sur la production de moteurs pour les sous-marins militaires, mais cela reste des contrats sur des temps longs. Quand nous remportons un appel d’offres, il y a un an d’études, 12 à 18 mois de fabrication et un an de tests". L’industriel compense ces délais en travaillant pour d’autres secteurs, comme l’industrie générale, avec des délais de fabrication plus courts. Et le dirigeant compte encore ouvrir de nouveaux marchés : "Par exemple, les variateurs et convertisseurs que nous produisons peuvent trouver d’autres débouchés que la marine, comme dans l’industrie pétrolière et gazière".

Modifié par Titus K
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il y a 14 minutes, Born to sail a dit :

Si je récapitule les commandes, les éventuelles options, les marchés à gagner pour les FDI :

France 5 + 3

Grèce 3 + 1 + 3 ( voir 4)

Norvège 5 (voir 6)

Suède 3 (voir 4)

Danemark 5

Arabie Saoudite 5

Indonésie 5

Ça fait potentiellement 41 frégates à produire, il va sans dire que la Grèce aurait tout a gagner dire oui à la proposition de NG de construire 3 frégates supplémentaires chez eux (et pourquoi pas 4) en developpant une ligne de production pour soutenir, compléter celle du chantier de Lorient.

Surtout que Lorient aura bientôt à concevoir et produire les EPC pour remplacer les FS et les remplaçantes des FDA.

Pour le Danemark, quelle est ta source pour 5 frégates ? Je pensais 3 en remplacement des Huitfeldt.

Pareil pour Arabie Saoudite, je pensais aussi à 3 en remplacement des FLF.

Pour l’Indonésie, la proposition de NG c’est 4 frégates ( 1 + 3 en construction locale ). J’ai posté les slides dans le fil FDI

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il y a 10 minutes, Titus K a dit :

Pour le Danemark, quelle est ta source pour 5 frégates ? Je pensais 3 en remplacement des Huitfeldt.

Pareil pour Arabie Saoudite, je pensais aussi à 3 en remplacement des FLF.

Pour l’Indonésie, la proposition de NG c’est 4 frégates ( 1 + 3 en construction locale ). J’ai posté les slides dans le fil FDI

lu ici https://corporalfrisk.com/2025/04/19/the-future-swedish-surface-warfare-force/

Back to the FDI, what we know is that there are “interest” from Nordic countries, that FMV said they are not in formal negotiations on the FDI for the Luleå-class, and that Le Figaro stated that “Between 20 and 25 new orders for frigates comparable to FDI are expected to be signed soon, including five in Norway, five in Denmark, at least three in Sweden, five in Saudi Arabia, and five in Indonesia. These are all prospects for the French manufacturer [Naval Group].” 

Pour le Danemark, il y a bien les 3 Huitfeldt, mais également les 2 Absalon plus anciennes, qui ont été modifiées ASM récemment.

Modifié par Born to sail
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Drix 0-16

https://www.actusnews.com/fr/exail-technologies/cp/2025/03/20/nouvelle-vente-d_un-drone-de-surface-drix-transoceanique-pour-une-application-civile

Depuis décembre 2024, la commercialisation des drones de surface DriX connait une bonne dynamique : Exail a vendu cinq systèmes de drone DriX, dont deux DriX O-16, pour des applications civiles dans différentes régions du monde. Au total, ces ventes représentent près de 30 M€ pour le groupe.


https://www.exail.com/news/exail-announces-sale-of-drix-o-16-usv-to-the-oceanic-observatory-of-madeira

Exail is pleased to announce that it has been awarded a contract by the Oceanic Observatory of Madeira's (OOM) to supply a DriX O-16 Uncrewed Surface Vessel (USV), following an international competitive public tender. The USV will enhance OOM's capabilities in conducting comprehensive full-ocean depth scientific and hydrographic surveys.

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