Guerre du Golf : Opération tempête du désert

[Seal]

Bonjour,

Reportage sur l'opération tempête du désert.

Marrant d'apprendre que se sont les Américains qui auraient orchestrés la Guerre du Golf.

Ils auraient demandés aux Irakiens d'envahir le  Koweït ? Ils auraient réellement menti aux Saoudiens ? Au monde entier ? Vous le saurez en regardant ce reportage.

[g4lly]

Marrant d'apprendre que se sont les Américains qui auraient orchestrés la Guerre du Golf.

Ils auraient demandés aux Irakiens d'envahir le  Koweït ? Ils auraient réellement menti aux Saoudiens ? Au monde entier ? Vous le saurez en regardant ce reportage.

C'est plus compliqué que cela. Il semble qu'avec les moyen d'observation dont il disposait les américains ne pouvaient pas ne pas voir que Saddam amassait des troupes vers le Koweït, d'autant plus que cette mobilisation a semble t il pris presque 3 mois.

Les USA on choisit de ne rien dire ou faire. Saddam en l'absence de réaction opposée, a supposé que c'était l'équivalent d'un blanc sein ... et a foncé tête baissé dans le "piège". Il semble que les USA n'attendaient que ca pour remettre les pieds en grand là ou il y a du pétrole.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_du_Kowe%C3%AFt#La_position_initiale_am.C3.A9ricaine_sur_le_conflit

Le 25 juillet 1990, l'ambassadeur américain en Irak, April Glaspie, demande au gouvernement irakien les raisons pour lesquelles l'armée irakienne se déploie massivement du côté de la frontière koweïtienne. Elle déclare à son interlocuteur que « Washington, inspiré par l'amitié et non par la confrontation, n'a pas d'opinion » sur le désaccord entre le Koweït et l'Irak, déclarant que « nous n'avons pas d'opinion sur les conflits arabo-arabes ». L'ambassadeur informe Saddam Hussein que « les États-Unis n'ont pas l'intention de débuter une guerre économique avec l'Irak ». Ces déclarations pourraient avoir amené le gouvernement irakien à croire qu'il avait reçu le feu vert des États-Unis pour envahir le Koweït6.

La source NYT en anglais http://www.nytimes.com/1990/09/23/world/confrontation-in-the-gulf-excerpts-from-iraqi-document-on-meeting-with-us-envoy.html?pagewanted=7&src=pm/

[Seal]

C'est plus compliqué que cela. Il semble qu'avec les moyen d'observation dont il disposait les américains ne pouvaient pas ne pas voir que Saddam amassait des troupes vers le Koweït, d'autant plus que cette mobilisation a semble t il pris presque 3 mois.

Les USA on choisit de ne rien dire ou faire. Saddam en l'absence de réaction opposée, a supposé que c'était l'équivalent d'un blanc sein ... et a foncé tête baissé dans le "piège". Il semble que les USA n'attendaient que ca pour remettre les pieds en grand là ou il y a du pétrole.

Ca commence après la guerre contre l'Iran en 1988, le pays est dans le rouge à hauteur de 40 milliards de dollars. En 1988, alors que l'Irak cherche désespérément à accroître ses revenus pétroliers, s'amorce une nouvelle crise.

A la 10:54 du reportage, une personne explique l'histoire de cette nouvelle crise ...

Ca serait dû à la chute du pétrole causé par le Koweït, à cause de sa surproduction de 20% de pétrole, elle a fait perdre de l'argent à l'Irak. L'Irak c'est senti blessé par ses voisins Koweïtiens.

Les Américains ont encouragé les Irakiens à envahir le Koweït, fallait que les Américains trouvent quelque chose pour avoir l'autorisation d'intervenir sur le sol d'Arabie saoudite. Le 2 Août 1990 l'Irak envahi le Koweït, Saddam Hussein est tombé tête baissée dans le piège tendu des Américains ...

[pascal]

Y a eu une guerre sur un golf ?

Shocking ...

[Seal]

Les USA on choisit de ne rien dire ou faire. Saddam en l'absence de réaction opposée, a supposé que c'était l'équivalent d'un blanc sein ... et a foncé tête baissé dans le "piège". Il semble que les USA n'attendaient que ca pour remettre les pieds en grand là ou il y a du pétrole.

Du début de la vidéo à la 19:20, on a les réponses à nos questions ... et c'est bien expliqué ...

[Rob1]

C'est plus compliqué que cela. Il semble qu'avec les moyen d'observation dont il disposait les américains ne pouvaient pas ne pas voir que Saddam amassait des troupes vers le Koweït, d'autant plus que cette mobilisation a semble t il pris presque 3 mois.

Les USA on choisit de ne rien dire ou faire. Saddam en l'absence de réaction opposée, a supposé que c'était l'équivalent d'un blanc sein ... et a foncé tête baissé dans le "piège". Il semble que les USA n'attendaient que ca pour remettre les pieds en grand là ou il y a du pétrole.

C'est le problème de ce que le monde du renseignement appelle les pays "hard target" (cibles difficiles) : on sait à peu près leur état, mais pas leurs décisions et actions à venir. Si en plus les leaders sont imprévisibles parce qu'incohérents, ça promet des surprises.

Pour le Golfe, c'est comme l'invasion de l'Afghanistan de 1979, les analystes à long terme ont estimé qu'il y aurait plus à perdre qu'à gagner en envahissant. Ils avaient raison. Sauf que Saddam comme le Politburo étaient visiblement trop détachés de la réalité et se sont plantés... A la décharge des analystes dans le cas du Koweit, ils n'étaient pas les seuls, puisque tous les pays du coin ont pensé que Saddam voulait juste effrayer les Koweitiens avant des négociations pour obtenir des concessions. Même la famille royale du Koweit a dit à Bush que Saddam n'envahirait pas.

Personne n'a compris que Saddam raisonnait comme une petite frappe des rues et non comme un chef d'Etat, en se disant qu'il pouvait régler ses problèmes en faisant main basse sur le voisin... Il n'était cependant pas complètement illuminé :

il y a des répétitions dans certains chapitres, notamment trois d’entre eux qui réhabilitent le rôle de l’ambassadeur Glaspie, injustement accusée d’avoir donné un « feu vert » à l’invasion irakienne du Koweït. Cette légende est démentie par les minutes du fameux entretien, aussi bien que par les « Saddam tapes » qui montrent clairement que Saddam Hussein avait conscience d’opérer contre la volonté des Etats-Unis.

http://warstudiespublications.wordpress.com/2013/04/09/into-the-desert-reflections-on-the-gulf-war/

il a simplement pensé qu'en promettant aux Américains de les approvisionner en pétrole à un coût raisonnable, ca passerait. Manque de pot, les Américains comme les pays locaux ont plus été épouvantés par l'imprévisibilité et la dangerosité que cela montrait.

Les USA ont juste dit qu'ils ne voulaient pas se mêler des affaires Irak-Koweit (à ce stade, c'était vrai) et qu'ils n'avaient pas d'accord de défense (ce n'est pas compliqué à savoir), c'est une gaffe comme dire en 1950 que la Corée ne faisait pas partie de leurs intérêts vitaux dans le Pacifique, ou comme le "en aucun cas la France n'interviendra au Mali" dit dans le contexte où on avait une situation stabilisée en prévoyant une lente reconquête du nord... sauf que quand le méchant déboule, ben là on s'apperçoit qu'on ne peut pas laisser tomber comme ça.

Le piège a été bien involontaire. Et je ne suis pas sûr que cela ait été si avantageux pour les USA, en fin de compte.

[Cricrisius]

Ca serait dû à la chute du pétrole causé par le Koweït, à cause de sa surproduction de 20% de pétrole, elle a fait perdre de l'argent à l'Irak. L'Irak c'est senti blessé par ses voisins Koweïtiens.

Oui mais c'est plus compliqué que ça pour le pétrole. Car il y avait aussi des accusations de vol de pétrole, des histoires de quotas et d'OPEP.

http://mapage.noos.fr/odalage/autres/invasion.html

Pour lever toute ambiguïté sur les destinataires de ce message, les médias irakiens publient le lendemain le texte d'une lettre du ministre irakien des Affaires étrangères Tarek Aziz au secrétaire général de la Ligue arabe. Cette missive, datée du 16 juillet, met directement en cause les émirats arabes unis, et surtout le Koweït. Ce dernier est accusé de voler depuis 1980 le pétrole irakien en pompant dans le gisement de Roumaïla qui se trouve dans la zone frontalière ; l'Irak demande à être remboursé par le Koweït de 2,4 milliards de dollars, soit la valeur du pétrole " volé ". L'Irak accuse ensuite le Koweït et les EAU d'avoir délibérément inondé le marché pétrolier pour faire baisser les cours dans le cadre d'une politique " anti-irakienne et antiarabe ". Tarek Aziz reproche enfin au Koweït de refuser l'annulation de la dette irakienne à son égard. Bref, pour toutes ces raisons, " le comportement du gouvernement koweïtien équivaut à une agression militaire "

(...)

Mais la chute des cours du pétrole est venue remettre en question ce programme. Or, ce sont les plus riches, à savoir le Koweït et les émirats arabes unis, qui dépassent leur quota. Il y a là, pour l'Irak, une double provocation. Ce à quoi les Koweïtiens répliquent que c'est Saddam Hussein lui-même qui, en 1986, a rejeté une demande saoudienne de coopérer au sein de l'OPEP pour limiter la production globale. à l’époque, toujours en guerre, l'Irak exportait autant qu'il le pouvait, ayant pour priorité d'obtenir au sein du cartel pétrolier un quota égal à celui de l'Iran. Par ailleurs, l'Irak est sorti de la guerre criblé de dettes. L'encours total est estimé à 70 milliards de dollars, dont la moitié pour les pays arabes. La dette irakienne a servi non seulement à financer l'effort de guerre irakien, mais aussi à maintenir un niveau de vie acceptable à la population qui pendant la guerre n'a jamais véritablement connu de restrictions, tout au moins sur un plan alimentaire. Elle a enfin permis de financer la mise en place d'une industrie autonome d'armements et des constructions pharaoniques comme la reconstitution de Babylone avec des briques qui toutes sont gravées au nom du chef de l'état irakien. Jamais les états arabes ne se sont fait d'illusions sur le fait qu'ils seraient un jour remboursés. Mais avant d'annuler purement et simplement la dette, certains, comme le Koweït, voulaient que soient réglés certains litiges entre les deux pays. Pour Bagdad, c'était une attitude insupportable car les soldats irakiens ne défendaient pas seulement l'Irak, mais toute la nation arabe face à l'expansionnisme iranien et la dette d'argent était plus que compensée par la " dette de sang " que l'ensemble des pays arabes avait contractée envers l'Irak. D'un côté, 70 milliards de dollars de dette, de l'autre des avoirs koweïtiens estimés à 100 milliards de dollars.

Petite remarque sur le même texte: il était de notoriété publique que l'Irak préparait bien une invasion sur le Koweït.

Voici la technique qui semble avoir été employée par les koweïtiens pour voler le pétrole du côté irakien:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Forage_dirig%C3%A9

En 1990, l'Irak a accusé le Koweït de voler le pétrole irakien par le biais de forages dirigés. Les Nations Unies ont redessiné la frontière après que la guerre du Golfe de 1991 n’ait libéré le Koweït de sept mois d'occupation irakienne: passèrent du côté koweïtien onze puits de pétrole, quelques fermes et une ancienne base navale.

exemple d'un forage dirigé:

[Seal]

Merci messieurs pour vos explications et éclaircissements, on y voit un peut plus clair.

Merci encore à vous !

[collectionneur]

"Il était de notoriété publique... ?"

Il me semble que même les soviétiques qui avait X centaines d'instructeurs et techniciens sur place a était surpris par ce passage a l'acte.