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Le potentiel économique des technologies de rupture


alexandreVBCI

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Une plongée dans notre avenir...

Trois instituts réputés, Mc Kinsey, le MIT et le Forum économique mondial (WEF) ont publié coup sur coup leurs analyses prospectives respectives des technologies de rupture pour les années à venir. La comparaison de ces trois « palmarès » technologiques est riche d’enseignements et fait apparaître certains points de convergence mais également des différences d’appréciations notables quant à l’impact économique réel d’un certain nombre d’innovations scientifiques et techniques.

Selon McKinsey, la technologie classée en tête, l’Internet mobile, aura un potentiel économique aussi considérable à lui seul (10,8 trillions de dollars) que les effets économiques réunis des quatre technologies suivantes dans le classement, à savoir l’automatisation de la connaissance (5,2 trillions de dollars), les objets connectés (2,7 trillions de dollars), l’informatique en nuages (1,7 trillion de dollars) et la robotique avancée (1,7 trillion de dollars).

Quant aux sept dernières technologies de ce classement, les véhicules autonomes (0,2 trillion de dollars), la génomique nouvelle génération (0,7 trillion de dollars), le stockage de l’énergie (0,1 trillion de dollars), l’impression 3D (0,2 trillion de dollars), les matériaux avancés (0,2 trillion de dollars), l’exploration pétrolière avancée (0,1 trillion de dollars), et enfin les énergies renouvelables (0,2 trillion de dollars), on constate que l’addition de leur impact économique global atteint à peine l’impact économique de la robotique avancée et est six fois moins important que l’impact de la technologie phare, l’Internet mobile.

La suite (prospectives du MIT, du Forum Economique Mondial... et autres) :

http://www.gizmodo.fr/2013/06/18/les-12-technologies-qui-vont-changer-le-monde.html

La conclusion de l'article coule de source :

Si la recherche et l’innovation ne peuvent évidemment s’affranchir des contraintes économiques et des exigences de rentabilité et de compétitivité, il est néanmoins indispensable, pour ne pas dire vital pour notre avenir, de continuer à prévoir des structures, projets et programmes spécifiquement dédiés à la recherche fondamentale et théorique de très haut niveau, s’inscrivant sur le long terme.

Ce type de recherche constitue en effet un investissement qui s’avère toujours gagnant car les grands sauts scientifiques conceptuels et théoriques finissent toujours par provoquer des ruptures technologiques majeures, comme le montre l’exemple de la physique quantique ou celui de la génétique.

Si notre vieux continent souhaite conserver son niveau de développement économique et social et son excellence scientifique, il doit d’urgence mettre en œuvre des grands projets de recherche, au financement garanti, non sur trois ou cinq ans, mais sur 10 ou 15 ans. C’est à ce prix que nous parviendrons à retrouver notre capacité d’innovation et notre compétitivité économique face aux nouvelles puissances émergentes qui, chaque jour, nous prennent des marchés et des emplois et affirment leurs ambitions mondiales.

Nous avons tous les atouts économiques, scientifiques et culturels pour gagner cette bataille de l’intelligence mais nous devons apprendre à nous dégager de la tyrannie de l’instant et de la rentabilité à court terme et savoir regarder plus large et plus loin pour relever les immenses défis qui nous attendent.

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Perspectives alléchantes...

Un contrepoint salutaire : Internet a-t-il vraiment fait grimper la productivité et le niveau de vie ?

A la fin des années 90, nous avons rencontré des gens convaincus qu’internet changeait tout. Avec tant d’information à portée de main, ils pensaient voir l’avènement d’un monde meilleur. Nous aurions tous accès à l’information nécessaire pour augmenter la productivité et la richesse. Plus personne ne serait pauvre. Il suffirait d’aller chercher sur internet comment devenir riche.

(...)

Et voilà que nous arrive la preuve qu’internet n’a pas augmenté la richesse des Etats-Unis… ou même de qui que ce soit. Dans le magazine du New York Times :

“Pendant un temps, les chiffres de la productivité du département du Travail US ont semblé soutenir l’idée d’un miracle de productivité lié internet. Entre 1996 et 2000, la productivité par heure dans le secteur non-agricole — mesure standard pour la productivité de la main-d’oeuvre — a augmenté au taux annuel de 2,75%, bien supérieur aux 1,5% constatés entre 1973 et 1996. La différence entre une croissance annuelle de 1,5% et de 2,75% est énorme. Avec une croissance de 2,75% (et en partant du principe que la hausse de la productivité mène à la hausse des salaires), il faut environ 26 ans pour que le niveau de vie double. Avec une croissance à 1,5%, il faut bien plus longtemps — 48 ans — pour arriver au même résultat”.

“[Mais...] depuis début 2005, la croissance de la productivité est retombée aux niveaux enregistrés avant que le web ne soit commercialisé, et avant que les smartphones soient inventés. Durant les huit ans entre 2005 et 2012, la production horaire s’est développée au taux annuel de 1,5% seulement — soit le même qu’entre 1973 et 1966. Plus récemment, la croissance de la productivité a été encore plus basse. En 2011, la production horaire n’a augmenté que de 0,6%, selon les derniers chiffres du département du Travail, et l’année dernière a été similaire : une augmentation de 0,7% seulement. Durant le dernier trimestre 2012, la production horaire a même chuté au taux annuel de 1,9%. Les Américains sont devenus moins productifs — c’est du moins ce que disent les chiffres”.

(...)

Que dites-vous de ça ? Internet. Un bide complet. Un gâchis de temps, comme la télévision… pas un stimulateur de richesse, comme le moteur à explosion.

L'internet mobile fera-t-il autant pour la productivité que l'internet tout court ? Ou : encore moins ?

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Que dites-vous de ça ? Internet. Un bide complet. Un gâchis de temps, comme la télévision… pas un stimulateur de richesse, comme le moteur à explosion.

Voilà une conclusion à la hauteur de l'article. Réac à souhait, pleine de raccourcies et sans véritable analyse. En gros l'auteur a une vision assez préconçu, caricatural et élitiste des choses et utilise les chiffres comme il l'entend pour appuyer sa vision. Un modèle du genre finalement. Utiliser les chiffres de productivité de ces dernières années pour servir son pamphlet contre internet sans faire une analyse de leur origines me semble franchement limite intellectuellement. Qui nous dit que les origines de la baisse ne ne sont pas autre.

De toute façon c'est aussi crétin de croire qu'internet pourrait à lui seul supprimer la pauvreté dans le monde que de penser que cela n'a eu aucun impact économique, social et culturel.

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Ça a eu un impact social/culturel/économique énorme mais disons qu'il n'a pas "amélioré" le monde. Dans les années 80/90 beaucoup pensaient que ces technologies allaient garantir le plein emploi (mot pour mot ce qu'avait dit un député ou un sénateur français à l'époque), or ce n'est pas le cas.

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Je suis en total désaccord avec ces estimations:

l’Internet mobile, aura un potentiel économique aussi considérable à lui seul (10,8 trillions de dollars) que les effets économiques réunis des quatre technologies suivantes dans le classement, à savoir l’automatisation de la connaissance (5,2 trillions de dollars), les objets connectés (2,7 trillions de dollars), l’informatique en nuages (1,7 trillion de dollars)

Ce ne sont pas des technologies de rupture. Internet mobile, ça existe déjà, on va juste augmenter les débits. Idem pour le reste: ça n'est que de l'innovation incrémentale, certes significative, mais en rien une rupture.

les véhicules autonomes (0,2 trillion de dollars), la génomique nouvelle génération (0,7 trillion de dollars), le stockage de l’énergie (0,1 trillion de dollars), l’impression 3D (0,2 trillion de dollars), les matériaux avancés (0,2 trillion de dollars), l’exploration pétrolière avancée (0,1 trillion de dollars), et enfin les énergies renouvelables (0,2 trillion de dollars)

Ca c'est des vrais innovations de rupture: ces technologies n'existent qu'en labo ou en proto, certains ne sont même pas encore bien définit. Quelle sera la batterie qui nous sortira de l'ère du pétrole? Graphène ou nanotube de carbone? Ce qui est certains c'est que les caractéristiques théoriques de ces techs va complètement bouleversé les objets et les équipements que nous utilisons au quotidien. Comme l'a fait internet et les ordinateurs mobiles (smartphone).

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Ça a eu un impact social/culturel/économique énorme mais disons qu'il n'a pas "amélioré" le monde. Dans les années 80/90 beaucoup pensaient que ces technologies allaient garantir le plein emploi (mot pour mot ce qu'avait dit un député ou un sénateur français à l'époque), or ce n'est pas le cas.

Je ne dis pas le contraire, c'est le sens de ma dernière phrase, mais dire que ce serait un bide et un gâchis de temps, c'est ridicule... L'excès n'est jamais bon.

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  J'ai vraiment des doutes qu'on puisse considérer l'internet mobile comme une future technologie de rupture car dans l'internet mobile il y a comme fond de l'affaire intrinsèque et parallèle l'explosion du marché des smartphones et du besoin crée surfant sur une mode lancée par Apple et le I-phone qui fut a sa sortie une sorte de gadget social ressemblant presque a la métaphore de la rolex a 50 ans ...

  (Socialement a un moment donné on a l'impression aujourd'hui que si on a pas de smartphone on serait qu'une sorte de clochard social ...)

Apple a surfé sur l'intégration sociale qui représentait comme gadget de luxe son i-phone, qui au final s'est transformé en une immense vague de création de besoin mais qui aujourd'hui commence de + en + a faire face a une sorte de résistance par la remise en question et de l'impact social qu'aurait le smartphone sur les gens :

  Faites le tour sur internet, de + en + de gens et courants de pensée commence a remettre en cause le smartphone comme un outil d'asocialisation des rapports entre les gens a l'extérieur par un phénomène de dépendance et de mise en esclavagisme autour de l'appareil notre esprit ... Impossible de sortir dehors sans avoir besoins toutes les X minutes de mettre le nez dessus et de se laisser "captiver" et a la longue cela a vraiment un impact, les gens dans la rue ne regardent plus vraiment droit devant eux, avec des regards qui se croisent, se cherchent parfois ou s'émerveillent ou que sais je :

  Non, ils ont aujourd'hui le nez dans un smartphone qui leur donne le sentiment d'être quelqu'un de très occupé et actif quand ils se déplacent dans l'espace public ... Et même la ou cela ne capte pas comme dans le métro, comme le smartphone a plein de fonctions et d'applications qui ne nécessitent pas forcément d'être en connexion a l'instant T ou on les utilisent : On continu a avoir le nez dedans au lieu de regarder de quoi se compose le monde autour de nous ...

  Ne pouvant d'ailleurs qu'aggraver un phénomène qu'on avait déja remarqué avant l'apparition du téléphone mobile, l'égoïsme et le manque de courage des gens quand aux mésaventures qui arrivent aux autres dans les transports en commun quand l'autre est confronté aux agressions physique & verbales, tentatives de viol ou que sais je :  Certes le phénomène existait déja avant, on fait semblant de ne pas voir, tant qu'on est pas victime on s'en mèle pas ... Mais avec le smartphone accessible a tout citoyen le phénomène s'aggrave encore + vu qu'il permet d'avoir de facto des oeillères bien pratiques quand il se passe quelque chose d'anormale dans le métro pour y justifier son manque de courage

  Le smartphone aujourd'hui commence a être remis en question, ce qui remet en parallèle forcément en question aussi l'internet mobile qui va avec même si cela ne concerne effectivement pas que cet appareil (tablettes, pc portables) ...

  De + en + de gens exigent a leur collaborateurs sociaux (amis quoi) qu'il serait peut être temps qu'ils décollent des yeux de leur smartphone excédé de constater combien il est frustrant de trainer avec quelqu'un dont l'esprit n'est pas "présent" avec vous en permanence mais trop souvent dans son téléphone a pianoter sur la dernière appli ...

  Tout comme de + en + recommence a exiger des opérateurs d'avoir un simple téléphone mobile, qui ne fait que ce qu'il est sensé faire : Téléphoner et uniquement cela ... Et quand ils retournent au mobile simple, se rendent compte combien au final tout cela sur le smartphone ne leur servaient a rien !

  Les gens aujourd'hui prennent conscience que socialement le smartphone les appauvris + qu'il ne les enrichit en termes de relation sociale, et cela va même jusqu'a la libération pour certains qui se sentaient de + en + emprisonné dans leur "téléphone" qui devenait au final toute leur vie !

  De la, parier sur l'internet mobile comme technologie de rupture qui va croitre encore de façon exponentielle est peut être parler un peu vite, il est possible que d'ici 10 a 15 ans que les gens en aient tellement marre d'être captif spirituel de leur smartphone que ce type de gadget ne devienne qu'exclusivement professionnel et abandonné dans les relations sociales car + nocif qu'autre chose ... Et de la le marché décroitre au contraire car aujourd'hui il surf avant tout sur une utilisation sociale totalement superflue en réalité, l'utilité professionnelle ne devant même pas représenter 10 a 15% de la bande passante totale sur un territoire d'un pays comme la France par exemple

  Je pense que dans l'avenir, internet sera toujours la ... Mais qu'en termes d'utilisation sociale et comportement les gens vont préférer revenir a un usage + comme il le fut a l'origine : Un accès sur un ordinateur mais devenu centralisé a une maison pour quelques fonctions bien pratiques a la domotique, mais que l'usage d'internet pur (surfer sur des médias ... Rechercher, se divertir) va se recentrer vers l'ordinateur personnel et potentiellement abandonné peu a peu le smartphone qui bouffe un temps de captivité de l'esprit incroyable sur les gens pour un si faible apport au final qui se réduit a quelques aspects pratiques d'avoir pu trouver telle ou telle information a l'extérieur : Il y a un décallage quand au prix a payer en esprit "captif" dont les gens ne se rendent pas compte ... Ou plutot si, ils commencent a se rendre compte justement, mais pas assez vite hélas

  Mais on sent que le mouvement de remise en question du smartphone commence, il peut donc s'effondrer et l'internet mobile avec lui ... Et revenir a des usages sociaux + raisonnables et remis a leur réelle place au lieu de rendre captifs leurs utilisateurs qui s'enferment + qu'ils ne s'ouvrent au monde !

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Il faut voir l'internet mobile comme l'accès n'importe où dans le monde à une information illimité. En dehors d'une infrastructure fixe.

C'est un besoin reconnu, il ne faut pas oublier que l'information c'est le pouvoir. En terme économique les besoins en réseaux, satellites et autres infrastructures afin d'avoir cet accès mobile illimité à l'information n'importe où dans le monde, représente des investissements colossaux.

Ce besoin va conduire à une situation considérablement plus égalitaire qu'aujourd'hui : tout le monde sur la planète pourra avoir accès aux mêmes infos, instantanément, au même moment.

Cela n'a jamais existé dans l'histoire de l'humanité. C'est une révolution sociologique.

Je me demande d'ailleurs quel est le potentiel économique des outils de traduction...  :rolleyes:   

   

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Indépendamment de l'accès à internet de manière mobile ou non. Internet et ses impacts sur l'économie de la connaissance vont au-delà du simple accès à internet et à l'information mais touchent aussi à la manière dont l'information (pertinente, pas la vidéo du chat tombé dans le WC...) est publiée, recherchée, mise en page, qui contrôle les hubs par lesquels l'information transite, qui produit le matériel et le logiciel. Ci-dessous un pdf très intéressant sur l'exploitation du potentiel économique de l'information, des stratégies américaines autour de ce potentiel et la structure d'un secteur.

http://bdc.aege.fr/public/La_strategie_americaine_dans_l_economie_de_la_connaissance.pdf

Après, Smartphone ou pas, on aura bien du mal à empêcher quelqu'un de se poser des questions quant à la pertinence de son intervention personnelle lorsque quatre barakis auront décidés de s'en prendre à un type isolé dans un bus... La jurisprudence et la balance effectuée entre légitime défense, non assistance à personne en danger, et la volonté de ne pas avoir d'ennui (avec la police) sont bien plus puissants qu'un Smartphone, c'est juste le prétexte, pas la cause de fond.

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Dans les années 80/90 beaucoup pensaient que ces technologies allaient garantir le plein emploi (mot pour mot ce qu'avait dit un député ou un sénateur français à l'époque), or ce n'est pas le cas.

Tu parle des technologies interdites en europe comme les biotechs?
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  • 1 month later...

Pour répondre à la question "quel est le potentiel économique des technologie de rupture" il y a deux axes:

- Premier axe, une technologie de rupture ou non a pour effet d'ouvrir des marchés, créer de nouveaux besoins. Le champ potentiel des "richesses" s'en trouve élargie. ---> Aujourd'hui on peut acheter un iTruc

- Second axe une technologie peut améliorer la productivité cela été le cas de la machine à vapeur, de l'électricité et du moteur à explosion etc... Dans ce cas c'est l'augmentation "verticale" de la richesse. --->  Le iTruc coute moins cher.

L'idéal étant que les deux dimensions augmentent de concert...

Maintenant les grandes coupures technologiques portent dans un premier temps sur le second axe et si je devais pronostiquer/souhaiter une future rupture se serait le stockage massif de l'électricité. Cette dernière est stockable de façon très limitée dans des batteries, là je parle du stockage des surplus créés par les énergies renouvelables par exemple. Le saut de productivité serait énorme (je ne parle pas de la productivité horaire/homme mais de la productivité par unité de matière première dont l'énergie fait partie).

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Maintenant les grandes coupures technologiques portent dans un premier temps sur le second axe et si je devais pronostiquer/souhaiter une future rupture se serait le stockage massif de l'électricité. Cette dernière est stockable de façon très limitée dans des batteries, là je parle du stockage des surplus créés par les énergies renouvelables par exemple. Le saut de productivité serait énorme (je ne parle pas de la productivité horaire/homme mais de la productivité par unité de matière première dont l'énergie fait partie).

  Pas tant besoin de technologie de rupture pour stocker de l'électricité quand l'eau derrière une retenue hydro-électrique le fait très bien avec un rendement a 80% qui pourrait être amélioré avec smart grid et remplacement progressif des lignes HT a trop forte pertes joules liées a l'alternatif (comme les nouvelles lignes HT a courant continu < a 3% de pertes joules globales qui ne sont pas vraiment des techno de rupture, mais juste qu'on a mis trop longtemps en Europe a se décider de s'en servir : Les allemands avec l'arrêt du nucléaire chez eux et l'impérativité de la "smart grid" pour compenser, s'y mettent massivement)

  Après de toute façon le problème numéro 1 est la capacité a faire accepter, on pourrait si on le voudrait avec les projets éoliens off shore, réaliser des installations de barrage hydro-élec cotière d'eau de mer, comme le projet belge de la presqu'ile-barrage qui va servir d'accumulateur pour un projet éolien lié :

  Le problème est qu'on sait déja qu'en France, il sera très difficile de faire accepter de tels projets similaires pourtant ingénieux et qui sont très porteurs pour s'assurer qu'on puisse bel et bien stocker a faible pertes de rendement l'électricité renouvelable de l'éolien ... Le problème de fond étant le comportement nimby qu'on peut déja deviner si on "osait" mettre en avant cela en projet : Ce serait le tollé général ...

  Il vont défigurer nos cotes ... !!! Mon dieu !!! (en Belgique et aux Pays bas du fait de l'aménagement historique des polders, a l'inverse eux par contre sont tout a fait ouverts pour l'accepter, car c'est culturel chez eux d'être batisseur du rivage ...)

Pourtant chez nous le potentiel est tout simplement gigantesque, et pas qu'en cotier, mais aussi a l'intérieur du pays, sur les courts d'eau moyens et petits le potentiel hydro d'accumulation régionale-locale pourrait être énorme, et sans rupture techno réelle ... (la smart grid n'est pas une rupture techno a mon sens) ainsi que la modification de paysage en se servant de régions valonnées en collines pour réaliser des bassins de turbinage en + de nos grands barrages (ce que développent actuellement les allemands, mais eux ont l'avantage de l'arrêt du nucléaire comme "pression" pour faire accepter cela, les nimbys étant pris en contradiction s'ils s'y opposent : C'est ça ou revenir sur la décision d'arrêter le nucléaire ...)

  Pourtant la raison voudrait que le nucléaire n'ait rien a voir a cela, car même avec du nucléaire, l'efficacité énergétique devrait exiger qu'on accumule les puissances en gigawatt/h produites pour rien la nuit et en été sur nos parcs nucléaires malgré nos exports beaucoup trop est produit pour rien malgré tout ... La raison voudrait qu'on couple le nucléaire a du pompage turbinage de masse a divers échelles : Nationales sur de grands projets d'adaptation des grands barrages déja construits ... Mais aussi dans du potentiel loco-régionales sur des cours d'eaux sans retenues d'eau ou il faudra bien s'y mettre

Mais ce ne sera pas une rupture techno ... Mais une rupture politique et de comportement ...  ;)

  L'un des premiers besoins de ce pays, est de commencer a faire de l'éducation civique autour du phénomène nimby et qu'il est en train d'aggraver lourdement notre recul de civilisation industrielle, les nimby s'opposant aux domaines qui nous permettraient pourtant de résorber la grande saignée industrielle délocalisante que nous subissons ... Par égoïsme et manque d'information sur leur impact a la longue a s'opposer a tout et donnant une image pitoyable accélérant la baisse des investissements industriels chez nous :

  Car pour des industriels privés, pourquoi investir dans un pays, ou les citoyens ruraux et péri-urbains sont prêt a tout pour vous barrer la route dans vos projets industriels et donc d'emplois ?

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Un idée du potentiel économique à travers les exemples de la "vidéo du futur" de la société CORNING spécialiste du verre et producteur des verres Gorilla Glass :

Google lui travaille sur la traduction instantanée et universelle : imaginez les impacts économiques !

http://www.zdnet.fr/actualites/bientot-des-smartphones-capables-de-traductions-simultanees-chez-google-39792793.htm

Et des smartphones qui ne peuvent pas tomber en panne de batterie ?

http://www.pcworld.fr/telephonie/actualites,smartphone-a-recharge-par-energie-solaire-alcatel-one-touch-sunpartner,540631,1.htm

ou une batterie qui se recharge 1000 fois plus vite tout en étant 30 fois plus fine et en offrant 30 fois plus d'énergie ?

http://www.pcworld.fr/high-tech/actualites,futures-batteries-rechargeront-mille-fois-plus-rapidement-grace-structure-3d-university-of-illinois,537923,1.htm

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Les ruptures technologiques, ne se traduise pas forcément par une acceptation de masse ... Les gens n'aime pas le changement plus que ça. L'évolution technologique, et commerciale qui va avec - est essentielle incrémentiel, d'une part pour pas dérouter les client d'autre part pour optimiser le retour sur investissement en revendant plusieurs fois le même produit régulièrement.

En fait c'est même pire que ça les proposition de changement trop radicale sont en général vu comme une menace pour l’écosystème dominant et soit absorbé, soit liquidé.

Après de la a ce que ce genre de technologie révolutionne la productivité il y a un monde ... c'est souvent l'inverse.

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Fatigué de lire que les francais sont réticents à tout changement, qu'ils ont peur de l inconnu.

Les medias montent en epingle des events, comme le feraient des tabloids britanniques. Mais le francais est il si reac que ca?

Preserver le paysage? Regardez nos campagnes,  il y a des lignes à HT partout.

Peur de la nouveauté? On a construit des dizaines de reacteurs nucleaire ds nos campagnes.

On manifeste tout le temps? Pas tant que ca. Et la manif accélère parfois l acceptation du changement,  paradoxalement. Le regime des retraites, le mariage pour tous: ca tangue, puis on passe à un autre sujet.

Juste un mot sur le moral des français,  traditionnellement bas. Problème de thermomètre.

Cet indicateur statistique indique si les français pensent voir leur revenu baisser à l avenir. Alors que les medias ne parlent que de greves, de fermeture d usine, de patron voyou,...

On compare cet indicateur avec celui d autres pays, etabli complètement différemment.

Et dire a ces etudes tout ce qu on veut. "Le francais a peur de l avenir, donc du progrès,  donc de la nouveauté"

Regardez l explosion des produits/services liés aux nouveaux médias: achats en ligne, réseaux sociaux, smartphones/tablettes,  numérisation des servicew publiques...

On n est pt etre pas des cadors ds tous les domaines,  mais ns ne sommes certainement pas des vieux reacs de comptoir.

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Regardez l explosion des produits/services liés aux nouveaux médias: achats en ligne, réseaux sociaux, smartphones/tablettes,  numérisation des services publiques...

Attention que bien souvent il ne s'agit que d'évolution, pas de vraies nouveautés. L'Iphone n'est qu'un "super téléphone" par exemple, mélangeant un téléphone portable et un mini-ordinateur.

Maintenant j'ai l'impression qu'ici on a tendance à confondre deux choses en parlant de ces technologies de rupture :

- le potentiel technique ou le potentiel qu'ont ces technologies de changer la vie de tous les jours (gain de temps par exemple)

- et le potentiel économique en terme de création de richesses et/ou d'emploi

L’Internet et l'informatique ont certes changé la vie de tous les jours mais n'ont pas réellement eu d'impact économique en terme de création d'emploi. Ou du moins pas suffisamment que pour compenser les destructions d'emplois dans l'industrie "classique". Contrairement à ce qui avait été espéré. Et si création d'emplois il y a avec ces technologies (il faut bien fabriquer ces appareils), ce n'est pas en Europe.

Ne pas perdre ça de vue.

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@Alpacks

Mon post sur le stockage massif de l'électricité vient de la constatation qu'il n'existe pas justement, effectivement le stockage d'énergie par remonté d'eau existe mais c'est limité; déjà il faut de l'eau et en été ce n'est pas toujours le cas. Aujourd'hui c'est 99% du stockage massif d'électricité.

Le smartgrid seul n'est pas suffisant car il permet juste d'optimiser le besoin, c'est un premier pas important mais pas une rupture.

Aujourd'hui l'offre d'électricité doit suivre la demande et nécessite l'activation de centrale de pointe ou l'achat sur le marché spot d'électricité. En définitive l'électricité est stockée sous forme de charbon/gaz/pétrole ce qui pose les problèmes suivants:

- perte de productivité par investissement dans des installations peu utilisées ou l'achat au prix fort.

- perte d'indépendance vis à vis des pays exportateurs

En définitive l'énergie n'est pas ce qui manque dans le monde et en France en particulier mais elle est moins "dense" qu'avec les hydrocarbures un moyen de stocker l'énergie facilement, massivement et aussi de façon réactive (si il faut 10h pour commencer à déstocker ce n'est pas la peine) et c'est toute la structure productive qui s'en trouverait modifiée et c'est réellement ce que je nommerai une rupture.

Stockage + smartgrid  permettrait l'essor des énergies "vertes", intermittente mais local. Cet aspect local est aussi très important car dans l'hypothèse d'une technologie de "super-hyper batterie de la mort qui tue" tout bâtiment deviendrait un créateur/stockeur/utilisateur d'énergie d'où un besoin moindre de centrale énergétique (moindre empreinte écologico esthétique) et peut être un moindre réseau.

Quand je pense rupture c'est réellement "il y avait un monde maintenant il y en a un autre". C'est le changement de paradigme et l'énergie est le cœur de la civilisation technologique, je ne vois pas aujourd'hui de rupture possible plus importante.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&ved=0CFEQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.ifpenergiesnouvelles.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F73050%2F1543700%2Fversion%2F2%2Ffile%2F08-VF-Panorama-2013-Le-stockage-massif-de-l-energie.pdf&ei=Cm73UY30GM23hAf45IHwCA&usg=AFQjCNHIc5jrmkl3ESEO_6i3YbOnCP_3LA&bvm=bv.49967636,d.ZG4

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Fatigué de lire que les francais sont réticents à tout changement, qu'ils ont peur de l inconnu.

Les medias montent en epingle des events, comme le feraient des tabloids britanniques. Mais le francais est il si reac que ca?

Preserver le paysage? Regardez nos campagnes,  il y a des lignes à HT partout.

Peur de la nouveauté? On a construit des dizaines de reacteurs nucleaire ds nos campagnes.

On manifeste tout le temps? Pas tant que ca. Et la manif accélère parfois l acceptation du changement,  paradoxalement. Le regime des retraites, le mariage pour tous: ca tangue, puis on passe à un autre sujet.

Juste un mot sur le moral des français,  traditionnellement bas. Problème de thermomètre.

Cet indicateur statistique indique si les français pensent voir leur revenu baisser à l avenir. Alors que les medias ne parlent que de greves, de fermeture d usine, de patron voyou,...

On compare cet indicateur avec celui d autres pays, etabli complètement différemment.

Et dire a ces etudes tout ce qu on veut. "Le francais a peur de l avenir, donc du progrès,  donc de la nouveauté"

Regardez l explosion des produits/services liés aux nouveaux médias: achats en ligne, réseaux sociaux, smartphones/tablettes,  numérisation des servicew publiques...

On n est pt etre pas des cadors ds tous les domaines,  mais ns ne sommes certainement pas des vieux reacs de comptoir.

Eux c'est toi qui parle de réactionnaire par moi ou nous ...

Quand on regarde l'opposition frontale au nouvel aéroport nantais, je ne pense pas qu'on parle d'un électorat traditionnel réac : Pourtant ils sont ultra opposé a cet aménagement nécessaire si on veut bien avoir les yeux ouverts ... (et pour ça ils sont prêt a inventer tout et n'importe quoi comme la biodiversité du bocage nantais : ridicule ...)

  La vérité est ailleurs, l'opposition nimby systématique n'est pas d'ordre réactionnaire vu qu'elle est homogène a tout le spectre social français et électoral

Comme par exemple l'opposition aux champs éoliens en normandie/picardie est avant tout celle la bourgeoise (des ultra flippé du rendement de leur portefeuille immo local ...) et aussi les marins pêcheurs ... (qui eux ont pourtant les exemples anglo-saxons pour avoir les preuves que non seulement il n'y a pas d'impact mais qu'en + cela améliore le potentiel des territoires de pêches locaux : car on parle de terrain maritime sableux basique qui sont assez pauvre quand a leur potentiel de diversité, enrichie par la complexification du terrain et création d'un effet réservoir "réserve de pêche" ou l'on ne pêche plus ...)

 

Mon post sur le stockage massif de l'électricité vient de la constatation qu'il n'existe pas justement, effectivement le stockage d'énergie par remonté d'eau existe mais c'est limité; déjà il faut de l'eau et en été ce n'est pas toujours le cas. Aujourd'hui c'est 99% du stockage massif d'électricité.

Le smartgrid seul n'est pas suffisant car il permet juste d'optimiser le besoin, c'est un premier pas important mais pas une rupture.

Aujourd'hui l'offre d'électricité doit suivre la demande et nécessite l'activation de centrale de pointe ou l'achat sur le marché spot d'électricité. En définitive l'électricité est stockée sous forme de charbon/gaz/pétrole ce qui pose les problèmes suivants:

- perte de productivité par investissement dans des installations peu utilisées ou l'achat au prix fort.

- perte d'indépendance vis à vis des pays exportateurs

En définitive l'énergie n'est pas ce qui manque dans le monde et en France en particulier mais elle est moins "dense" qu'avec les hydrocarbures un moyen de stocker l'énergie facilement, massivement et aussi de façon réactive (si il faut 10h pour commencer à déstocker ce n'est pas la peine) et c'est toute la structure productive qui s'en trouverait modifiée et c'est réellement ce que je nommerai une rupture.

Stockage + smartgrid  permettrait l'essor des énergies "vertes", intermittente mais local. Cet aspect local est aussi très important car dans l'hypothèse d'une technologie de "super-hyper batterie de la mort qui tue" tout bâtiment deviendrait un créateur/stockeur/utilisateur d'énergie d'où un besoin moindre de centrale énergétique (moindre empreinte écologico esthétique) et peut être un moindre réseau.

Quand je pense rupture c'est réellement "il y avait un monde maintenant il y en a un autre". C'est le changement de paradigme et l'énergie est le cœur de la civilisation technologique, je ne vois pas aujourd'hui de rupture possible plus importante

  A 80% de rendement environ, le pompage turbinage a mes yeux est très bon dans sa capacité a stocker et en très grande quantité l'électricité ...

L'eau douce n'est absolument pas un impératif (la sécheresse alors out n'est pas un argument) si on crée des ilots de turbinage liés aux champs éoliens a proximité, ou la production du champ éolien ne va pas en direct sur le réseau mais s'occupe uniquement de remplir le réservoir d'eau de mer qui lui produire l'électricité a la demande ... L'eau de mer, même en temps de sécheresse elle ne manque pas (au contraire même vu qu'elle va monter  =D)

  Les technologies d'accu pour du smart grid sont utopiques, d'autant qu'il existe déja des technologies viables, certes moins denses énergétiquement que des électrolytes lithium ou que sais je :  Et ça s'appelle la pile de Daniell (cuivre, zinc, électrolyte salin-alcalin) améliorée qu'on peut largement reproduire a grande échelle :

  C'est réversible (charge-décharge) et optimisable a souhait en travaillant sur les formes d'électrodes pour avoir de très grandes surfaces d'échanges, le reste n'est que du génie civil pour réaliser des bassins de la taille d'un petit lac avec fond bien entendu étanche ... (béton-bitume et cie) et a couvrir pour pas y noyer par les pluies ...

  On pourrait très bien faire des accus géants de la taille d'un étang ou d'une piscine olympique sur la base de la pile de Daniell d'autant que cela serait en + assez peu couteux pour les services rendus, localement cela pourrait être très performant si chaque commune avait sa pile-lac pouvant fortement aider a couvrir les pics de consommation le soir notamment en hiver et être rechargé la nuit ...

  Tout comme on sait que la France est largement sous aménagée au niveau de l'hydro-électrique de petite échelle sur petit court d'eau (rivière moyenne, ruisseau : Il y a beaucoup a faire en possibilité et le potentiel en GW est tout simplement gigantesque pour peu qu'on prenne la peine d'exiger d'investir aux échelles locales

  Le tout couplé a un réseau + resséré pour pomper turbiner le trop plein nucléaire nocturne et c'est gagné ...

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Fatigué de lire que les francais sont réticents à tout changement, qu'ils ont peur de l inconnu.

Les medias montent en epingle des events, comme le feraient des tabloids britanniques. Mais le francais est il si reac que ca?

Preserver le paysage? Regardez nos campagnes,  il y a des lignes à HT partout.

Et les locaux passent leur temps a faire des proces contre parce que ca perturbe le bétail, et les habitant, acause du champ électrique produit.

Peur de la nouveauté? On a construit des dizaines de reacteurs nucleaire ds nos campagnes.

Note qu'on ne les a pas construit n'importe ou, ca pose d'ailleurs un gros problème au moment de la distribution. Pour faire passer la pillule du nucléaire on y est aller a cout de matraquage propagande et distribution de pognon. Il faut savoir qu'une commune qui accueil une centrale nucléaire est tres tres tres grassement rémunéré :) ajoute a ça l'emploi "quasi fonctionnaire" bien payé a l'EDF pour les locaux, plus le CE paradisiaque, la quasi-gratuité de l'énergie et tu a vite compris comment EDF s'est fait un place dans les campagne pauvres, a une époque ou le nucléaire était encore le saint graal de l’ingénierie.

Et dire a ces etudes tout ce qu on veut. "Le francais a peur de l avenir, donc du progrès,  donc de la nouveauté" Regardez l explosion des produits/services liés aux nouveaux médias: achats en ligne, réseaux sociaux, smartphones/tablettes,  numérisation des servicew publiques...

Le francais a peur de l'échec. Il n'aime pas le risque, parce que l'échec est fortement sanctionné. Le français n'aime pas changer, parce que c'est prendre des risque ... Cette culture du risque nous ne l'avons pas, et nous n'avons rien mis en place pour la promouvoir.

On n est pt etre pas des cadors ds tous les domaines,  mais ns ne sommes certainement pas des vieux reacs de comptoir.

Pas des vieux réac de comptoir ... Disons que les vieux reac de comptoir reste, et les autres partent alors ;)

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-procès contre les lignes HT: peut-être, mais est ce aussi répandu que ça? Et s'il y en a, sont ils vraiment plus nombreux qu'ailleurs?

Et on ne peut écarter les effets d'aubaine: m'en fout de la ligne en fait, je veux des sous et EDF en a.

-comm autour de la construction des centrales nucléaires: inévitable. Les dangers du nucléaire nourrissent bien sûr des objections auxquelles il faut répondre. En France comme ailleurs.

Si l'on parle d'argent destiné à convaincre les gens du coin, cela montre alors en creux que les français acceptent un risque en échange de rémunérations. Ce qui est au coeur de l'esprit d'entreprise.

En ce qui concerne le CE d'EDF, je ne sais pas où tu veux en venir. Je connais les environs de la centrale de Nogent sur Seine. Le CE n'a pas investi dans le coin. Y a des champs... pas grand chose en rapport avec les loisirs et vacances du personnel.

-peur de l'échec:

Cette remarque mérite d'être sourcée.

Si l'on considère la création d'une entreprise, projet pro plus aléatoire qu'un emploi de salarié, les français n'y ont pas renoncé.

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=41&date=20130712

280 000 au premier semestre 2013. Je m'attendais à bcp moins^^

Pour avoir vu qqes personnes de mon entourage créer une activité et se planter, les commentaires à leur égard saluent plutôt leur mérite qu'autre chose. "Il a fait, il a essayé, quand d'autres visent le chômage"

Mon propos sur les prétendus "français réacs de comptoir" est exagéré. Mais il illustre l'image si négative que nous avons de nous même.

Je ne souhaite pas provoquer, juste nuancer un fil qui a mis en parallèle progrès et réticence de la population française au changement.

/HS

Pour revenir au sujet, un truc qui m'intrigue est l'apparition de "solutions techniques individuelles" comme l'impression3D, les sources d'énergie (éolien, solaire,...). Comme une autonomie croissante donnée aux utilisateurs.

Sur le papier, je pourrai générer ma propre énergie (sur le papier^^) et réaliser, en interaction avec d'autres (web), des pièces pour réparer/construire une machine.

Pourrai je un jour utiliser un moyen de transport qui utilise l'énergie renouvelable que j'aurai moi-même collectée/produite?

Ds un village en bord de Seine où j'ai une résidence, il y a une turbine chez un particulier installé près du déversoir. EDF supervise l'aspect technique.

Cela produit de l'électricité pour qqes milliers de foyers.

Je trouve ça fascinant même si cela n'a rien de surprenant.

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A 80% de rendement environ, le pompage turbinage a mes yeux est très bon dans sa capacité a stocker et en très grande quantité l'électricité ...

Non ça fait pas du tout ça comme rendement, c'est plutôt 60%, et l'emprise au sol est énorme, sauf si on a de la hauteur de chute d'eau, il serait possible de stocker beaucoup plus, en construisant massivement des barrages dans nos montagnes.

On pourrait très bien faire des accus géants de la taille d'un étang ou d'une piscine olympique sur la base de la pile de Daniell d'autant que cela serait en + assez peu couteux pour les services rendus, localement cela pourrait être très performant si chaque commune avait sa pile-lac pouvant fortement aider a couvrir les pics de consommation le soir notamment en hiver et être rechargé la nuit ...

Met des chiffres, ce genre de solution, même les zozos de méganawak négawatt ils n'en parlent pas.

  Tout comme on sait que la France est largement sous aménagée au niveau de l'hydro-électrique de petite échelle sur petit court d'eau (rivière moyenne, ruisseau : Il y a beaucoup a faire en possibilité et le potentiel en GW est tout simplement gigantesque pour peu qu'on prenne la peine d'exiger d'investir aux échelles locales

Sous équipé? Non, des directives européennes imposent le retour à l'état initiale des cours d'eau, donc ça tu oublis.
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Il n'y a pas que la recherche d'une plus grande productivité, le potentiel économique d'une nouvelle technologie peut aussi conduire à simplement une réduction des coûts et donc indirectement à une augmentation du pouvoir d'achat.

C'est le cas d'une production d'énergie solaire ou éolienne personnelle auto-suffisante ou excédentaire. 

Une découverte dans le domaine de la Chimie, de la biologie, de la physique, etc.. peut aussi conduire à un changement sociétal, telle l'analyse ADN pour la recherche de paternité, la lutte contre le crime, la lutte contre les maladies, etc... dont le coût est difficilement chiffrable. 

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Non ça fait pas du tout ça comme rendement, c'est plutôt 60%, et l'emprise au sol est énorme, sauf si on a de la hauteur de chute d'eau, il serait possible de stocker beaucoup plus, en construisant massivement des barrages dans nos montagnes.

Met des chiffres, ce genre de solution, même les zozos de méganawak négawatt ils n'en parlent pas.

Sous équipé? Non, des directives européennes imposent le retour à l'état initiale des cours d'eau, donc ça tu oublis.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rendement_d%E2%80%99un_am%C3%A9nagement_hydro%C3%A9lectrique

  je cite :

En mode de pompage, les rendements des diverses transformations de la puissance électrique en débit refoulé à l’amont correspondent en gros (et à l’ordre près) à ceux du turbinage. Une particularité du pompage est que le débit (et donc la puissance nécessaire à la pompe) est directement lié à la vitesse de rotation : des collines de rendement existent lorsque le moteur-alternateur est asservi par un dispositif de régulation de vitesse (électronique de puissance), ce qui n’est pas le cas pour un moteur synchrone.

Si \eta_T et \eta_P sont les rendements globaux respectifs du turbinage et du pompage, le rendement global \eta_{P/T} du cycle pompage-turbinage est naturellement le produit des deux.

Pour des aménagements relativement importants (> 100 MW), le rendement du cycle varie de 70 à 85 %1. Entre un cycle obtenu au meilleur rendement possible et celui pratiqué à pleine puissance, on constate un écart de rendement de 3 à 6 %.

  Bref 70 a 85%, en y intégrant des technos récentes parler de 80% est loin d'être un non sens, avant de te précipiter a répondre renseigne toi avant de sortir un chiffre du chapeau ... 80% est généralement le chiffre le + fréquemment cité pour parler de rendement d'un pompage turbinage, j'estime que c'est un rendement excellent (juste 20% de pertes globales pour le gain de disponibilité a la demande ça en vaut très clairement le coup(t) )

  Avant de parler zozoteries de négawatt, je crois qu'il serait plutot temps d'explorer ce qui est de l'ordre du possible mais jamais fait ... Il est ou le problème a réaliser des accus sur la pile de Daniell optimisée sur la base de grands bassins ? Ou kikil' est le problème ? Nul part ... Seulement dans la tête des esprits incapables d'imaginer des solutions volontaristes ...

  On réalise bien des bassins énormes pour l'épuration de chaques communes (d'ailleurs, je pensais a une chose : En faire une gestion conjointe avec les stations d'épuration pour rationalité des couts de maintenance et surveillance ...)

  Je crois que le seul vrai problème c'est l'étroitesse d'esprit ... A mon humble avis, par contre pas de chiffre a proposer puisqu'il n'existe aucune idée basée sur ce genre de chose, mais est ce que ça veut dire pour autant que c'est a fuir ? Moi je pense surtout qu'on a pas tout exploré sous couvert qu'on refuse d'imaginer qu'une techno qui aurait près de 200 ans pourrait s'avérer utile pour faire de grosses économies d'énergies en hiver notamment pour palier les pics de conso du soir en zone rurales et péri-urbaines : Il n'existe pas de petites économies, il n'existe que des volontarismes ... Et s'ouvrir a de nouvelles idées : Ou pas ...

  Concernant les cours d'eau, UE ou pas, un brin d'imagination te permettrais largement d'envagiser de pouvoir remplir une retenue d'eau sans détruire un court d'eau (sans lui imposer un cul de sac biologique) :  Avec des aménagements de type répartiteur, tu remplis ton réservoir retenue d'eau sans boucher ton cour d'eau qui reste intact ... Et ton réservoir tu le construit un peu plus loin en décalé ...

  Mais ça c'est pareil, si a aucun moment tu ne peut te dire que c'est impossible de ponctionner dans un petit cour d'eau sans l'impacter de façon majeur, je crois qu'il vaut mieux alors que tu t'éloignes des forces de proposition de solutions ...

  Qu'est ce qui empêche de construire un Y sur le court d'eau pour en récupérer seulement 1/5 ème du débit sans l'impacter et uniquement pour remplir le réservoir : Une fois rempli, fermeture du Y pour que le court d'eau ait son plein débit ... En espérant que voit ce que pourrait être un Y de captage en gué ?

  Ce qu'impose l'UE c'est d'en finir avec les installations coupant le flux biologique par impasse ... Ce que je propose ne fait pas d'impasse, si on se sert de sa tête ... Si pour toi exploiter du micro-hydro-élec c'est forcément faire des barrages impasse, c'est que tu es incapable d'imaginer qu'il est largement possible d'éviter cela ... On ne parle pas de barrage bloquant le flux sur une vallée entière qui eux forcément coupe le flux biologique de par leur nature, mais on parle de petite retenue décalée : La micro hydro électricité c'est ça ... Et je crois savoir que c'est justement en accord avec les normes sur les petits cours d'eau

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