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Police, Gendarmerie, Pénitentiaire, Pompiers [infos only]


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Il y a 12 heures, Polybe a dit :

On peut éluder le problème en effet... 

Mais je suis d'accord que les chefs/les politiques ne donnent pas l'exemple. Mais si l'institutionnalisation des fuites est une excuse, alors ça va. :dry:

 

Ce n’est pas une excuse, mais les motivations ne sont pas les mêmes.

Et puis il ne faut pas reprocher aux policiers d’être bavards alors que ça ne vient peut-être pas d’eux.

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Le 27/10/2025 à 16:48, Eau tarie a dit :

En fait, la morale de l'histoire c'est que tu te fais "avoir" une fois, et après tu apprends à "jouer" avec leurs armes et/ou à t'en foutre (c'est malheureux mais ça arrive à beaucoup).

Du coup tu laisses "la merde" arriver, et tu fais plein de photos / preuves que c'est à cause des conditions de travails débiles (ou de circulaire à la con) que "la merde" est en train de se passer.

Et tu fais sagement ton rapport, bien saignant qui explique pourquoi c'était de la grosse merde. Comme ça c'est par écrit et ça leur met le nez dans le caca, ils ne peuvent pas faire semblant de ne pas se voir.

Et tu gardes une copie qui pourra toujours servir le jour ou tu feras vraiment une erreur.

"Bah oui, je suis humain, ça fait 10x que je remonte par rapport circonstancié qu'on fait du jonglage à 7 massues pour limiter la casse. Un jour c'était sur que j'allais faire tomber une massue"

Moi je suis à toujours essayer de trouver des moyens d'avancer. Mais parfois il faut savoir le faire sans se foutre dans une situation ou tu seras le premier à te faire tirer dessus à vue. Car pour protéger leurs fesses, ils seront sans état d'ame...

 

C’est parfaitement compréhensible mais tu rentres dans une logique procéduriere, et après on s’étonne que les policiers ont moins de temps pour aller sur le terrain.

 

Le malheur est que toutes les grandes administrations que je connais un peu sont touchées par ce vice.

 

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il y a 29 minutes, Hypsen a dit :

C’est parfaitement compréhensible mais tu rentres dans une logique procéduriere, et après on s’étonne que les policiers ont moins de temps pour aller sur le terrain.

Le malheur est que toutes les grandes administrations que je connais un peu sont touchées par ce vice.

Pendant un temps on payait des administratif pour faire l'administratif ... ce qui laisser du temps au policiers pour "policer".

Ce qui est intéressant ce sont les ration "policiers" par habitant chez nos voisins ... et les dépenses par policier. En résumé ce n'est pas le volume de policier le souci, mais le capital mobilisé pour qu'ils puissent effectuer leur travail et leur condition de travail. En gros on dépense trop en salaire, et pas assez équipements et services permettant aux effectifs de bien travailler.

2UUvJAq.png

https://www.senat.fr/rap/l18-147-328-1/l18-147-328-1_mono.html

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Il y a 10 heures, Hypsen a dit :

Ce n’est pas une excuse, mais les motivations ne sont pas les mêmes.

Et puis il ne faut pas reprocher aux policiers d’être bavards alors que ça ne vient peut-être pas d’eux.

Le phénomène de trahir pour se faire du pognon est aussi bien étudié chez les FdO. Mais on peut effectivement se draper dans l'idéologie pour ne pas le voir... A force le risque est de devenir dans la perception de la population une "bande" comme un autre. C'est en partie le cas. Ne pas l'affronter de face, c'est laisser le problème se développer.

Cela vient aussi d'eux, encore une fois, ne pas le dire etc.

 

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Sainte-Soline : Laurent Nuñez demande une enquête administrative après la publication de vidéos mettant en cause des gendarmes

« Libération » et « Mediapart » ont publié, mercredi, des vidéos issues des caméras-piétons des forces de l’ordre mobilisées lors d’une manifestation contre les mégabassines en mars 2023, qui montrent que les gendarmes ont multiplié les tirs tendus de grenades explosives et lacrymogènes.
La gendarmerie mobile lors d’une manifestation contre les mégabassines à Sainte-Soline, le 25 mars 2023.

Après la publication de vidéos mettant en cause l’action des gendarmes lors d’une manifestation contre le projet de mégabassine à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le 25 mars 2023, le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, « a demandé au directeur général de la gendarmerie nationale d’ouvrir une enquête administrative », a fait savoir son entourage à l’Agence France-Presse (AFP).

Libération et Mediapart ont publié, mercredi 5 novembre, des vidéos provenant des caméras-piétons portées par les quelque 3 000 membres des forces de l’ordre mobilisés ce jour-là autour du chantier d’une réserve d’eau agricole, nommée « mégabassine », contestée par des milliers de manifestants. Le rassemblement, interdit, avait donné lieu à de violents affrontements entre militants et gendarmes. Face aux cocktails molotov et mortiers d’artifice, en un peu moins de trois heures, les gendarmes ont tiré plus de 5 000 grenades lacrymogènes et/ou explosives, et des dizaines de tirs de lanceurs de balles de défense (LBD).

Les deux médias ont eu accès à des dizaines d’heures d’images captées, ce jour-là, par les forces de l’ordre. Images à l’appui, Libération et Mediapart affirment que les forces de l’ordre ont multiplié les « tirs tendus » de grenades, une pratique dangereuse et interdite, encouragées à le faire par leur hiérarchie. « Tendu, tendu, tendu », « vous balancez un tendu s’il le faut », « on baisse le cougar [canon lanceur de grenades] les gars, on les nique là, allez », entend-on sur des extraits diffusés.

Les manifestants avaient fait état de 200 blessés dans leurs rangs dont 40 graves, deux restant plusieurs semaines dans le coma, et 45 gendarmes avaient été déclarés blessés, dont un brûlé aux jambes.

En juillet 2023, un rapport de la Ligue des droits de l’homme avait dénoncé de « nombreuses blessures » causées aux manifestants par un usage des armes « disproportionné » par les forces de l’ordre. Les autorités ont toujours assuré de leur côté que les gendarmes avaient riposté de façon adaptée.
« Je compte plus les mecs qu’on a éborgnés »

Libération et Mediapart dénoncent également dans le langage des gendarmes une « volonté » de blesser gravement des manifestants, et la « satisfaction », voire la « jubilation » qu’ils en tirent. « Je compte plus les mecs qu’on a éborgnés », « une GENL [grenade de désencerclement] dans les couilles, ça fait dégager du monde, hein », « t’en crèves deux-trois, ça calme les autres », « tiens, dans ta gueule, fils de pute », entend-on dire par exemple dans les enregistrements publiés. « Je m’attendais à ce que ça soit bien mais pas autant », « on n’a jamais autant tiré de notre life », « un vrai kiff », « je suis au nirvana, là, on est sur l’Everest de la [gendarmerie] mobile », lancent d’autres militaires.

Après des plaintes de blessés, le parquet à compétence militaire de Rennes avait ouvert une enquête, confiée à l’inspection générale de la gendarmerie nationale et toujours en cours. La DGGN a déclaré à Libération et Mediapart que « les enregistrements disponibles » avaient « été mis à la disposition exclusive de la justice », déclinant tout commentaire à leur sujet.

« Si ces images révélaient d’autres infractions pénales que celles dont il était saisi, la procédure prévoit que le service d’enquête en informe le parquet. Ce qui n’a pas été le cas », leur a répondu quant à lui le procureur de Rennes.

Dans un communiqué publié mercredi, les blessés ayant porté plainte ont déploré que « la manière dont a été conduite cette enquête laisse clairement apparaître l’intention de classer sans suite » la procédure. « Nous avons aujourd’hui les preuves audio et vidéo de ce dont nous nous doutions : les actes qui ont causé tant de blessures et fait frôler la mort à nombre d’entre nous ne sont pas l’œuvre d’individus particulièrement violents, mais découlent de l’ordre donné par une institution », ajoutent-ils.

« Mes clients réclament tous l’ouverture d’une information judiciaire. Pour qu’un juge d’instruction puisse compléter les investigations de l’IGGN qui sont très, très insuffisantes à ce stade », a dit à l’AFP leur avocate, Me Chloé Chalot.

Le Monde avec AFP

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Il y a 20 heures, g4lly a dit :

Sainte-Soline : Laurent Nuñez demande une enquête administrative après la publication de vidéos mettant en cause des gendarmes

« Libération » et « Mediapart » ont publié, mercredi, des vidéos issues des caméras-piétons des forces de l’ordre mobilisées lors d’une manifestation contre les mégabassines en mars 2023, qui montrent que les gendarmes ont multiplié les tirs tendus de grenades explosives et lacrymogènes.
La gendarmerie mobile lors d’une manifestation contre les mégabassines à Sainte-Soline, le 25 mars 2023.

Après la publication de vidéos mettant en cause l’action des gendarmes lors d’une manifestation contre le projet de mégabassine à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le 25 mars 2023, le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, « a demandé au directeur général de la gendarmerie nationale d’ouvrir une enquête administrative », a fait savoir son entourage à l’Agence France-Presse (AFP).

Libération et Mediapart ont publié, mercredi 5 novembre, des vidéos provenant des caméras-piétons portées par les quelque 3 000 membres des forces de l’ordre mobilisés ce jour-là autour du chantier d’une réserve d’eau agricole, nommée « mégabassine », contestée par des milliers de manifestants. Le rassemblement, interdit, avait donné lieu à de violents affrontements entre militants et gendarmes. Face aux cocktails molotov et mortiers d’artifice, en un peu moins de trois heures, les gendarmes ont tiré plus de 5 000 grenades lacrymogènes et/ou explosives, et des dizaines de tirs de lanceurs de balles de défense (LBD).

Les deux médias ont eu accès à des dizaines d’heures d’images captées, ce jour-là, par les forces de l’ordre. Images à l’appui, Libération et Mediapart affirment que les forces de l’ordre ont multiplié les « tirs tendus » de grenades, une pratique dangereuse et interdite, encouragées à le faire par leur hiérarchie. « Tendu, tendu, tendu », « vous balancez un tendu s’il le faut », « on baisse le cougar [canon lanceur de grenades] les gars, on les nique là, allez », entend-on sur des extraits diffusés.

Les manifestants avaient fait état de 200 blessés dans leurs rangs dont 40 graves, deux restant plusieurs semaines dans le coma, et 45 gendarmes avaient été déclarés blessés, dont un brûlé aux jambes.

En juillet 2023, un rapport de la Ligue des droits de l’homme avait dénoncé de « nombreuses blessures » causées aux manifestants par un usage des armes « disproportionné » par les forces de l’ordre. Les autorités ont toujours assuré de leur côté que les gendarmes avaient riposté de façon adaptée.
« Je compte plus les mecs qu’on a éborgnés »

Libération et Mediapart dénoncent également dans le langage des gendarmes une « volonté » de blesser gravement des manifestants, et la « satisfaction », voire la « jubilation » qu’ils en tirent. « Je compte plus les mecs qu’on a éborgnés », « une GENL [grenade de désencerclement] dans les couilles, ça fait dégager du monde, hein », « t’en crèves deux-trois, ça calme les autres », « tiens, dans ta gueule, fils de pute », entend-on dire par exemple dans les enregistrements publiés. « Je m’attendais à ce que ça soit bien mais pas autant », « on n’a jamais autant tiré de notre life », « un vrai kiff », « je suis au nirvana, là, on est sur l’Everest de la [gendarmerie] mobile », lancent d’autres militaires.

Après des plaintes de blessés, le parquet à compétence militaire de Rennes avait ouvert une enquête, confiée à l’inspection générale de la gendarmerie nationale et toujours en cours. La DGGN a déclaré à Libération et Mediapart que « les enregistrements disponibles » avaient « été mis à la disposition exclusive de la justice », déclinant tout commentaire à leur sujet.

« Si ces images révélaient d’autres infractions pénales que celles dont il était saisi, la procédure prévoit que le service d’enquête en informe le parquet. Ce qui n’a pas été le cas », leur a répondu quant à lui le procureur de Rennes.

Dans un communiqué publié mercredi, les blessés ayant porté plainte ont déploré que « la manière dont a été conduite cette enquête laisse clairement apparaître l’intention de classer sans suite » la procédure. « Nous avons aujourd’hui les preuves audio et vidéo de ce dont nous nous doutions : les actes qui ont causé tant de blessures et fait frôler la mort à nombre d’entre nous ne sont pas l’œuvre d’individus particulièrement violents, mais découlent de l’ordre donné par une institution », ajoutent-ils.

« Mes clients réclament tous l’ouverture d’une information judiciaire. Pour qu’un juge d’instruction puisse compléter les investigations de l’IGGN qui sont très, très insuffisantes à ce stade », a dit à l’AFP leur avocate, Me Chloé Chalot.

Le Monde avec AFP

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/sainte-soline-79120/sainte-soline-la-gendarmerie-admet-des-manquements-a-la-deontologie-dans-les-affrontements-avec-les-manifestants-56b9c082-bafa-11f0-a456-5b350733c580

Le ministre et la gendarmerie condamnent.

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Passage à tabac de Michel Zecler : la Défenseure des droits retient le caractère « raciste » dans sa décision

L’autorité administrative dirigée par Claire Hédon rejoint la plupart des conclusions de l’enquête qui a mené au renvoi de quatre policiers devant la justice. Elle souligne le « travail remarquable » mené par l’Inspection générale de la police nationale mais déplore « l’absence de réponse disciplinaire » de la Préfecture de police de Paris.

Michel Zecler, producteur de musique rap et victime de violences policières le 21 novembre 2020. A Paris, le 11 décembre 2020.

Propos racistes, défaut de commandement, absence de sanctions disciplinaires : cinq ans après le passage à tabac de Michel Zecler par des policiers à Paris, le 21 novembre 2020, la Défenseure des droits, Claire Hédon, rend publique sa décision vendredi 7 novembre. Auprès du Monde, Mme Hédon déplore « des faits d’une extrême gravité, à la fois, pour la victime et pour l’image de la police, et la confiance qu’elle doit inspirer à la population ».

L’autorité administrative indépendante a enquêté pour analyser les violences dont le producteur de musique a été victime dans son studio. La scène, filmée par des caméras de surveillance, avait été révélée par le média Loopsider. Les équipes de la Défenseure des droits ont pu accéder aux enquêtes judiciaires et administratives confiées à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).

L’objectif n’est pas le même que celui de la justice, puisque la Défenseure des droits s’intéresse aux éventuels manquements à la déontologie des forces de l’ordre. Pour autant, ses conclusions recoupent l’essentiel de celles des magistrats instructeurs, qui ont décidé, le 27 juin, de renvoyer les différents policiers impliqués devant le tribunal judiciaire pour l’un d’eux et devant la cour criminelle pour trois autres.
Des images de vidéosurveillance montrent le producteur Michel Zecler se faire agresser par des policiers, à l’entrée de son studio d’enregistrement, à Paris, le 21 novembre 2020.

Concernant les violences exercées par les policiers, la Défenseure des droits note que Michel Zecler « a reçu 29 coups au total (…) sur un laps de temps d’environ quatre minutes ». « Au regard du très grand nombre de coups (…) et de leur dangerosité, notamment attestée par les lésions constatées médicalement, la Défenseure des droits considère que les trois policiers ont fait un usage non nécessaire et, au surplus, disproportionné de la force », peut-on lire dans la décision.

« Faits majeurs passés sous silence »

L’institution rejoint également les magistrats judiciaires dans leur réprobation du procès-verbal d’interpellation rédigé par les agents. A en croire ce document, les policiers auraient fait face à un Michel Zecler agressif et violent, tentant de se saisir de leur arme et refusant de se soumettre au contrôle. Dans sa décision, la Défenseure des droits note que l’auteur du procès-verbal « n’a pas rendu compte fidèlement du déroulement de l’intervention dans le procès-verbal d’interpellation, soit en déformant la réalité, soit en passant sous silence des faits majeurs ».

« Cela souligne une fois de plus l’importance des images car, sans les images tournées à l’intérieur du studio, il n’y aurait pas eu de preuves et c’était parole contre parole », relève Mme Hédon, pour qui il s’agit d’une illustration de plus de « l’importance pour les forces de l’ordre d’avoir des caméras-piétons et de les déclencher, car se sont des outils indispensables, autant pour protéger la population que les forces de l’ordre ». Dans le cas présent, l’utilisation de caméra-piéton aurait permis de combler un manque important dans la procédure : le son, que ne captait pas la vidéosurveillance du studio.

Cette absence d’enregistrement sonore fonde la principale différence d’analyse entre la justice et la Défenseure des droits. Michel Zecler et plusieurs personnes présentes dans le studio avaient en effet accusé les policiers d’avoir proféré des insultes racistes, notamment « sale nègre ». Dans leur ordonnance de mise en accusation, les magistrats ont expliqué ne pas retenir ces accusations, ne disposant pour les étayer que des déclarations des victimes, « variables et incertaines » au fil des auditions. Les juges ont toutefois tenu à souligner que « cette décision ne postule ni n’affirme que les déclarations de M. Zecler sur ce point seraient insincères ».

Deux policiers « ont tenu les propos dénoncés »

La Défenseure des droits a, elle, adopté une autre position. « Michel Zecler a été constant dans ses déclarations, qui ont toutes été confirmées par les images lorsque c’était possible, contrairement aux policiers, dont toutes les déclarations ont été contredites par ces mêmes images, et il faut ajouter à cela les déclarations de plusieurs témoins », dit-t-elle au Monde. Ainsi, dans sa décision, l’autorité « considère que [deux policiers] ont tenu les propos dénoncés et ainsi manqué [à leurs] obligations ».

Sur un aspect plus technique, l’institution « constate que les policiers intervenus en renfort n’ont pas compris ce qu’il se passait lors de leur arrivée sur les lieux et que personne n’a pris en main le commandement de l’intervention ». Pour la Défenseure des droits, ce défaut pose les problèmes de l’efficacité du pilotage de l’intervention et de la chaîne de responsabilité. Elle recommande, qu’à l’avenir, il soit prévu de désigner une autorité responsable de la conduite des opérations dans ces situations.

Autre grief de la Défenseure des droits : alors que l’IGPN a conclu son enquête administrative – « un travail remarquable » d’après ses termes – et proposé, dès juillet 2021, au préfet de police de Paris de faire comparaître les policiers devant un conseil de discipline, celui-ci ne s’est toujours pas tenu. « C’est une vraie difficulté, cette absence de réponse disciplinaire, alors qu’elle aurait dû être rapide et claire, quand bien même les policiers aient été suspendus, s’agace la Défenseure des droits. Des réponses et sanctions rapides, c’est aussi ce qui permet de restaurer la confiance entre la police et la population. Cela pose des questions quant au suivi des propositions de sanction de l’IGPN… »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/11/07/passage-a-tabac-de-michel-zecler-la-defenseure-des-droits-retient-le-caractere-raciste-dans-sa-decision_6652542_3224.html

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Il y a 15 heures, Banzinou a dit :

La Gendarmerie nationale alerte sur sa flotte de véhicules vieillissante

https://journalauto.com/services/la-gendarmerie-nationale-alerte-sur-sa-flotte-de-vehicules-vieillissante

Renouveller les véhicules tous les 8 ans ? :huh:

Chez nous les ambulances qui roulent énormément c'est 15 ans. Le reste 20 minimum voir 25 ou 30...

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Il y a 5 heures, Teenytoon a dit :

Renouveller les véhicules tous les 8 ans ? :huh:

Chez nous les ambulances qui roulent énormément c'est 15 ans. Le reste 20 minimum voir 25 ou 30...

On a pas d'élément sur l'état des véhicules, les bornes qu'ils font et les couts associé... les puretoc ... par exemple.

Chez les ambulanciers - en VP - ou certains taxis en province, les bagnoles sont rincées mécaniquement en 2 à 3 ans - en moyenne un taxi, vtc etc. c'est 60 000 par an mais en province tu fais 80 voir 100, parfois 150 si le véhicule à plusieurs chauffeurs, en en ville plutôt moins - ... la cabine est littéralement neuve ... mais les pieces couteuse d'usure du moteur sont à changer et économique ce n'est pas intéressant de changer un turbo sur une charrette qui à plus de 300 000 km.

A priori si le mec explique qu'ils ont calculé qu'il fallait remplacé les véhicules - essentiellement les VP probablement - après 8 ans ... c'est qu'il doit bien y avoir une logique derriere ... et elle est probablement comptable.

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Il y a 4 heures, LetMePickThat a dit :

On peut parler des Defender et des P4 de l'armée aussi... :unsure:

Et comptablement c'est intéressant ? Parce que l'AdT à pris des Everest justement parce que comptablement c'est plus avantageux de changer souvent des véhicules grand public bon marché, que pas souvent des engins dédié bien plus couteux.

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Il y a 6 heures, Teenytoon a dit :

Renouveller les véhicules tous les 8 ans ? :huh:

Chez nous les ambulances qui roulent énormément c'est 15 ans. Le reste 20 minimum voir 25 ou 30...

quand j'étais grenoblois, certains vehicules, en PS, faisaient entre 80 et 100 km par vacations de 8 h...

les 100 000 km étaient passés en un an..

après, la mauvaise question, c'est plutot "est qu'un vehicule d'urgence qui a plus de 250 000 km est encore réputé fiable ? " (c'est à dire moins de 3-4 ans)

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Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Et comptablement c'est intéressant ? Parce que l'AdT à pris des Everest justement parce que comptablement c'est plus avantageux de changer souvent des véhicules grand public bon marché, que pas souvent des engins dédié bien plus couteux.

Je pense que oui, ça doit être moins cher à terme. Il devient très compliqué (et donc cher) de maintenir les véhicules plus anciens et pas remplacés. Le problème, c'est que le VT4 n'a pas les capacités se franchissement d'un Masstech, d'une P4 ou d'un Defender (sans parler du nombre de sièges), ce qui fait qu'il ne peut pas tout remplacer.

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Il y a 4 heures, christophe 38 a dit :

quand j'étais grenoblois, certains vehicules, en PS, faisaient entre 80 et 100 km par vacations de 8 h...

les 100 000 km étaient passés en un an..

après, la mauvaise question, c'est plutot "est qu'un vehicule d'urgence qui a plus de 250 000 km est encore réputé fiable ? " (c'est à dire moins de 3-4 ans)

La notion de fiabilité est directement liée à l'entretien. 

En soi ça peut être parfaitement fiable oui

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il y a 31 minutes, LetMePickThat a dit :

Je pense que oui, ça doit être moins cher à terme. Il devient très compliqué (et donc cher) de maintenir les véhicules plus anciens et pas remplacés. Le problème, c'est que le VT4 n'a pas les capacités se franchissement d'un Masstech, d'une P4 ou d'un Defender (sans parler du nombre de sièges), ce qui fait qu'il ne peut pas tout remplacer.

Après c'est aussi une génération de véhicule qui s'entretient bien. Voir se bricole bien.

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il y a 49 minutes, Polybe a dit :

Après c'est aussi une génération de véhicule qui s'entretient bien. Voir se bricole bien.

C'est comme ça que ça tient ! On échange beaucoup avec les autres utilisateurs institutionnels du Defender, notamment certaines unités de sécurité civile et de pompiers. Mais, malheureusement, ça atteint aussi ses limites quand l'usure devient trop prononcée. On tape beaucoup dedans, et les boîtes, embrayages, transmissions, ramassent sec.

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Je suis certain qu'il y aurait moyen de faire quelque chose entre le SAILMI et les constructeurs automobiles. Du type, bonjour Renault, ça vous intéresse de fournir gendarmerie et police en véhicules sur une période de dix ans ? Comme ça, y'a peut-être possibilité de négocier les prix sur le long terme, d'en avoir davantage, etc. Renault, ça peut leur donner une visibilité, un marché quand même pas mal important qui irait jusqu'à 7.500 véhicules par an, et on peut négocier une communication favorable de la police et de la gendarmerie, style Alpine quand ils les ont reçues. Bon, peut-être que c'est interdit et qu'il faut forcément faire un appel d'offres...

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Il y a 2 heures, clem200 a dit :

La notion de fiabilité est directement liée à l'entretien. 

En soi ça peut être parfaitement fiable oui

mais, il y a un moment, quand le véhicule est rincé, que les amortisseurs en sont à leur 3 eme changement, que le moteur et la boite (donc l'embrayage) en sont à leur seconde monte...

que les sieges sont avachis (parce que, pour les véhicules PS, le chauffeur et le chef de bord sont en permanence assis dessus... sauf pour la rédaction de procédure ou l'intervention... donc, ça fait des heures  d'usure par jour.. (plus que pour un véhicule personnel)

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Il y a 3 heures, Rouletabille a dit :

Du type, bonjour Renault, ça vous intéresse de fournir gendarmerie et police en véhicules sur une période de dix ans ? Comme ça, y'a peut-être possibilité de négocier les prix sur le long terme, d'en avoir davantage, etc.

Relativement impensable avec les rythmes actuels de l'industrie automobile : fusions/acquisitions, renouvellement des modèles, abandon de motorisations, réglementation supra-nationale.

Réponse de Renault: bonjour le ministère de l'intérieur qui rêve éveillé on a produit sous cette marque 1.575.000 véhicules en 2024, et plus de 2.235.000 pour le groupe (Dacia, Alpine, ...), en quoi max 7.500 véhicules, en 7 à 10 modèles différents, généralement de base, plutôt utilitaires et sous-équipés, avec en plus 18 bottins de procédures et d'obligations légales et des exigences de bénéfice nul de la part de l'acheteur pourraient nous intéresser, c'est plutôt un deal à problème assuré ...

Clairon

Modifié par Clairon
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il y a 16 minutes, Clairon a dit :

Relativement impensable avec les rythmes actuels de l'industrie automobile : fusions/acquisitions, renouvellement des modèles, abandon de motorisations, réglementation supra-nationale.

Réponse de Renault: bonjour le ministère de l'intérieur qui rêve éveillé on a produit sous cette marque 1.575.000 véhicules en 2024, et plus de 2.235.000 pour le groupe (Dacia, Alpine, ...), en quoi max 7.500 véhicules, en 7 à 10 modèles différents, généralement de base, plutôt utilitaires et sous-équipés, avec en plus 18 bottins de procédures et d'obligations légales et des exigences de bénéfice nul de la part de l'acheteur pourraient nous intéresser, c'est plutôt un deal à problème assuré ...

Clairon

oui, pas faux, vu sous cet angle...

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Il y a 18 heures, Teenytoon a dit :

Renouveller les véhicules tous les 8 ans ? :huh:

Chez nous les ambulances qui roulent énormément c'est 15 ans. Le reste 20 minimum voir 25 ou 30...

Il demande des crédits, c'est son taf, mais l'usure des véhicules englobe des réalités très différentes.

Les gendarmes font beaucoup de route, les véhicules sont vites bornés, c'est moins le cas dans la Police (mais paradoxalement, les véhicules s'abiment davantage en ville) 

Les Skoda massivement commandées durant la période 2016-2018 sont concernées.

Mais on peut aussi parler des IrisBus de la GM qui doivent rouler depuis 20 ans et dont certains approchent sans doute 500 000 voir 600 000 bornes (sinon plus) 

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il y a 47 minutes, Banzinou a dit :

Il demande des crédits, c'est son taf, mais l'usure des véhicules englobe des réalités très différentes.

Les gendarmes font beaucoup de route, les véhicules sont vites bornés, c'est moins le cas dans la Police (mais paradoxalement, les véhicules s'abiment davantage en ville) 

Les Skoda massivement commandées durant la période 2016-2018 sont concernées.

Mais on peut aussi parler des IrisBus de la GM qui doivent rouler depuis 20 ans et dont certains approchent sans doute 500 000 voir 600 000 bornes (sinon plus) 

Les IrisBus ont déjà été pas mal renouvelés par les Iveco.

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il y a 5 minutes, Rouletabille a dit :

Les IrisBus ont déjà été pas mal renouvelés par les Iveco.

Vidéo datant de mai 2025

La moitié du parc c'est de l'Irisbus, avec quelques Iveno de la seconde fournée

Seul le PC est renouvelé

 

Alors oui on commence à voir les nouveau Iveco mais ils représentent la minorité du parc

 

Et ici avril 2025

 

 

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