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L'ordre de bataille de l'armée de terre


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Pour le MGAT, le général Bernard Barrera, la prochaine LPM devra répondre à trois grandes priorités : «réparer», «régénérer» et «moderniser». «Réparer», pour être en mesure de faire la guerre sur tout le spectre, ce qui signifie par exemple de remplacer les obusiers AuF-1 (par 36 Caesar), de se doter de moyens de franchissement et de défense sol-air adaptés, tout en comblant les «réductions temporaires de capacité» conséquence d’équipements individuels disponibles en trop petites quantités. «Régénérer» implique de moderniser une infrastructure ancienne et souvent dégradée, ainsi que de renforcer le MCO, dont le budget constant peine à soutenir une flotte vieillissante. Enfin, «moderniser», c’est poursuivre, en l’accélérant, un programme Scorpion concentrant à lui seul 80% de l’effort de modernisation de l’armée de Terre (les premiers véhicules Griffon seront livrés en fin d’année).

https://www.ttu.fr/lpm de-livraisons-enfin/

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

Si c'est pas du foutage de gueule

Ou l'art de déguiser une perte de capacité en modernisation parce qu'on a de toute façons aucun espoir de développer un nouvel automoteur blindé de 155mm 52 calibres?

C'était le sens de ta remarque?

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  • 2 weeks later...

La Loi de programmation militaire 2019-2025 établit un nouveau contrat opérationnel, pas en rupture avec le précédent ni avec l'état actuel du déploiement (Barkhane au Sahel,photo archives AFP, Chammal au Levant, Daman au Liban). On ne s'interdit pas un coup supplémentaire ponctuel, d'autant qu'on espère bien diminuer fortement l'engagement au Levant. C'est ailleurs qu'il faudra chercher la respiration espérée par les militaires.

Les armées doivent être capables de mener trois opérations extérieures, dont une comme nation-cadre, une comme contributeur majeur au sein d'une coalition dans une opération à dominante de coercition (contexte de haute intensité). On conserve un échelon national d'urgence de 5 000 hommes et une force interarmées de réaction immédiate (FIRI) de 2 300 hommes. Le détail ci-dessous...

 

Le volume cumulé des forces représente :

- un état-major interarmées de niveau stratégique, un état-major de niveau opératif et les systèmes de commandement associés, ainsi que des moyens de renseignement interarmées, de guerre électronique, de soutien santé, munitions et pétrolier, cyber et soutien de l'homme, adaptés aux engagements suivants...

- une brigade interarmes (6 à 7 000 hommes), comprenant 4 groupements tactiques interarmes avec blindés modernisés, 1 bataillon du génie, 1 à 2 groupements d'artillerie, 1 à 2 groupements aéromobiles, 1 groupement de renseignement multi-capteurs, 1 groupement de transmission et jusqu'à 3 groupements logistiques.

- le porte-avions (hors arrêt technique majeur) avec son groupe aérien, 1 à 2 bâtiments de projection et de commandement (BPC). Les escortes incluent jusqu'à 6 frégates et 1 patrouilleur, jusqu'à 3 avions de patrouille maritime, 1 à 2 pétroliers ravitailleurs, 1 sous-marin nucléaire d'attaque et 1 groupe de guerre des mines

- 2 à 3 bases aériennes projetées incluant le poste de commandement, 14 avions de chasse, 4 avions de ravitaillement en vol MRTT, 5 avions de transport tactique, jusqu'à 6 systèmes de drones MALE (armement programmé même si le missile n'est pas encore choisi), 1 à 2 avions de guerre électronique, 1 plot d'hélicoptères de manœuvre pour les missions de recherche et de sauvetage et jusqu'à 7 avions légers de surveillance et de reconnaissance.

- pour les forces spéciales, 2 groupements et 1 détachement des forces spéciales, 2 plots d'hélicoptères et des avions de transport tactique.

- parmi tout cela, l'échelon national d'urgence est conservé (5 000 hommes). La Force interarmées de réaction immédiate (FIRI) sera composée de 2 300 hommes, projetable à 3 000 km du territoire national ou depuis une implantation à l'étranger dans un délai de 7 jours. La FIRI sera composée d'un GTIA de 1 500 hommes avec blindés et hélicoptères, de forces spéciales, d'un groupe naval autour d'un BPC ainsi qu'une composante aérienne d'une dizaine d'avions de chasse, des aéronefs de transport, de renseignement, des avions de patrouille maritime, un plot d'hélicoptères de manœuvre pour les missions de recherche et sauvetage au combat, les moyens de command and control La FIRI pourra être renforcée à hauteur de 5 000 hommes sous 30 jours.

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2018/02/08/un-nouveau-contrat-operationnel-plutot-stable-15569.html#more

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  • 2 weeks later...

L' Armée de Terre reçoit le PR Macron ce jeudi 1-er Mars 18  :

http://www.lefigaro.fr/politique/2018/02/28/01002-20180228ARTFIG00298-emmanuel-macron-a-la-rencontre-de-l-armee-de-terre.php

https://www.la-croix.com/France/Politique/Emmanuel-Macron-rencontre-larmee-terre-2018-03-01-1200917339

Et sur France Inter ce matin 9h00: le CEMAT se dirait satisfait des orientations de la LPM  et le PR ferait un vol en NH-90

Modifié par Bechar06
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http://www.opex360.com/2018/02/27/soutien-forces-nombre-de-bases-de-defense-va-etre-reduit-denviron-tiers/

Base de Défense .. "Ce concept, qui a bousculé le principe « un chef, une mission, des moyens », était censé est une source d’économies. Seulement, il a surtout désorganisé le soutien des unités, comme l’avait déploré le Haut comité d’évaluation de la condition militaire (HCECM), dans un rapport publié en 2014.

« Je pense que cette réforme a été menée avec trop de rapidité et trop de précipitation. (…) On a voulu retirer les bénéfices de la réforme avant même qu’elle ne soit engagée », avait déploré Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, lors d’une visite à la base de défense d’Orléans.

Actuellement, la Métropole compte 51 bases de défense (et environ 10 en outre-mer et à l’étranger). Pour la Cour des comptes, et afin d’améliorer leur efficience économique, il faudrait revoir leur nombre à la baisse. Ce que M. Le Drian avait refusé de faire quand il était à l’Hôtel de Brienne.

Pour autant, le projet de réduire à 38 le nombre de bases de défense est désormais sur la table. Et lors d’une audition devant les députés de la commission de la Défense nationale, le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) a confirmé que des réflexions allant dans ce sens étaient en cours"

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

Le Général Lecointre lors d'un échange avec des élus à l'assemblé nationale :

Citation

En ce qui concerne les départs du personnel avant six mois de service, je ne suis pas persuadé qu’il y ait une aggravation de ce phénomène, auquel nous avons tous été confrontés dans notre carrière militaire, notamment dans l’armée de terre. Quand j’étais chef de corps, nous avions un objectif d’attrition limité à 20 % auquel nous ne sommes jamais parvenus. Nous conduisons en effet une préparation opérationnelle, un entraînement et une formation initiale cohérents avec la dureté et les exigences du métier militaire. Cela décourage un certain nombre de jeunes. Si nous étions moins exigeants au début, l’attrition serait probablement la même, quoique plus tardive. Bon an, mal an, le pourcentage d’attrition de nos jeunes soldats est donc d’environ 25 %. Il faut aussi signaler que les recrutements massifs dans l’armée de terre ces dernières années ont sans doute conduit à être moins sélectif lors du recrutement initial des jeunes, ce qui a entraîné mécaniquement une hausse du taux d’attrition. Nous revenons actuellement vers un taux incompressible. J’observe enfin que l’esprit « zapping » de notre jeunesse ne facilite pas la constance dans l’effort et la solidité de l’engagement. Il faut faire avec. J’attire d’ailleurs votre attention sur le fait que c’est une tendance commune à nos jeunes officiers, même passés par les grandes écoles militaires, qui sont de plus en plus nombreux, après dix ans, à envisager une autre carrière dans le secteur privé. Il faut que nous prenions en compte ces évolutions inhérentes à l’époque.

 

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  • 1 month later...
  • 1 month later...

une petite série de question :

une brigade peut mettre en œuvre combien de GTIA ?

Tous les éléments du GTIA sont-ils et ne peuvent-ils être issus que de cette  même brigade ?

ou un GTIA peut etre composé d'éléments de différentes brigades (Lourde Medium et légères ) ?

Lorsque une brigade est en mouvement    se déplace-t-elle sous sa forme GTIA  constitué  ou la construction des GTIA se fait elle au fil de l'Eau ?

Dans le mesure ou les GTIA s'appuient sur des éléments de support - ces derniers sont ils suffisants en nombre pour répondre à la demande et faire en sorte que les GTIA soient tous suffisamment étoffés  et ne soient pas des "ombres"  de GTIA....

 

 

 

 

Modifié par Lezard-vert
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Il y a 10 heures, Lezard-vert a dit :

une petite série de question :

une brigade peut mettre en œuvre combien de GTIA ?

Tous les éléments du GTIA sont-ils et ne peuvent-ils être issus que de cette  même brigade ?

ou un GTIA peut etre composé d'éléments de différentes brigades (Lourde Medium et légères ) ?

lorsque une brigade est en mouvement    se déplace-t-elle sous sa forme GTIA  constitué  ou la construction des GTIA se fait elle au fil de l'Eau ?

 

 

 

 

Je pense que si tu demandes @colonio, il te donnera des réponses précise :souritc:

 

 

 

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Les réponses ne sont pas "coulées" dans le bronze, car un GTIA est aussi un groupement "de circonstance", influencé par le terrain, la situation, les armements nécessaires, les disponibilités, ...

Un GTIA peut avoir 2, 3 ou 4 S-GTIA (escadrons ou compagnies renforcés), généralement un régiment de mêlée peut donner naissance à un GTIA, donc par ex la 6e BLB avec ses 5 régiments de mélée (1er REC, 2e REI, 13e DBLE, 21e RIMa, 1er RS) peut générer 5 GTIA, sauf que les 5 régiments ne sont pas tous au même moment au même niveau de préparation opérationelle, 1 peut juste revenir d'OPEX, un autre est en alerte Guépard, un 3e en Prep Opérationelle, ...

Pour la composition des GTIA, généralement ils seront issus de la même brigade, c'est la logique et l'efficacité, car les officiers se connaissent, ont déjà manoeuvré ensemble, mais là aussi si le terrain exige par exemple une présence de chars lourds en milieu plutôt montagneux, on pourrait très bien avoir un GTIA basé sur un BCA avec un renfort d'un escadron de chars Leclerc.

Clairon

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Merci Clairon

En tout cas c'est une jolie infographie virtuelle !  reste à espérer que le concept marche aussi dans la vraie vie.

Il a fait ses preuve au Mali .... ?   peut être mais face à un ennemi bien particulier : peu consistant, sans appui, dont le seul avantage était de pouvoir se fondre partiellement dans la population et de plutôt bien connaitre le terrain (villes et montagnes) et dont contrait soit de fuir, soit d'attendre qu'on le débusque.

Dans un contexte d'engagement symétrique il reste à faire ses preuves :  A voir si le concept de  GTIA ne répond pas d'une volonté d'économie de moyens (partage des appuis par exemple) en s'appuyant sur un info-centre qui ne soit pas une belle usine à Gaz informatique (dont on est spécialiste  cf Louvois, Socrate) et si tout cela n'est pas qu'une illusion d'efficacité pour donner le change.

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Il y a 3 heures, Lezard-vert a dit :

Merci Clairon

En tout cas c'est une jolie infographie virtuelle !  reste à espérer que le concept marche aussi dans la vraie vie.

Il a fait ses preuve au Mali .... ?   peut être mais face à un ennemi bien particulier : peu consistant, sans appui, dont le seul avantage était de pouvoir se fondre partiellement dans la population et de plutôt bien connaitre le terrain (villes et montagnes) et dont contrait soit de fuir, soit d'attendre qu'on le débusque.

Dans un contexte d'engagement symétrique il reste à faire ses preuves :  A voir si le concept de  GTIA ne répond pas d'une volonté d'économie de moyens (partage des appuis par exemple) en s'appuyant sur un info-centre qui ne soit pas une belle usine à Gaz informatique (dont on est spécialiste  cf Louvois, Socrate) et si tout cela n'est pas qu'une illusion d'efficacité pour donner le change.

Le GTIA s'est un peu la même optique que les groupements tactique de la 2ème DB durant la 2ème guerre mondiale. 

https://www.fondation-leclerc.fr/l-association/la-2-d-b/la-composition-de-la-2-d-b/

Le fonctionnement inter-armes était de mise tout en prenant en compte la capacité interarmées via l'aviation. 

La bataille de Dompaire à montré l'efficacité et l'adaptation du groupement tactique, en sachant qu'en face il y avait du lourd via des Panther and Co. 

Il y a une un super documentaire sur cette bataille dans champs de bataille sur RMC découverte. 

Si je le retrouve je te l'enverrais via mp. 

Tu as de la chance, il est en replay jusqu'au 6 juin. 

Tu vas voir, c'est très instructif :souritc:

http://rmcdecouverte.bfmtv.com/mediaplayer-replay/?id=19608&title=CHAMPS DE BATAILLE :DOMPAIRE%2C LE CHOC DES TITANS

Modifié par Gibbs le Cajun
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Il y a 3 heures, Lezard-vert a dit :

Il a fait ses preuve au Mali .... ? 

Le concept de GTIA est plus ancien. En Afghanistan c'était des GTIA, deux si je me souviens bien, complétés par un groupement logistique, un groupement ALAT etc..  Le tout formant brigade. 

Il me semble que pour bien comprendre, il faut partir du premier sous-ensemble qui est le sous-GTIA, soit une compagnie d' infanterie (ou l'équivalent en cavalerie) renforcée par des éléments de soutien.  Plusieurs SGTIA = GTIA , plusieurs GTIA = brigade 

Modifié par Fusilier
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GTIA est en fait l'appelation "opérationelle" d'un régiment qui se deploie sur le terrain avec tous les renforcements nécessaires (appuis, soutien, logistique, transmission, santé, ...). Comme la réforme Armées 2000 avec la professionnalisation a "spécialisé" les regiments, qui ne deviennent plus que des réservoirs de forces dans lequel le commandement puise des effectifs pour bâtir des unités de circonstance adaptées aux déploiements demandés.

Maintenant la tradition remonte surtout aux "Kampfgruppe" de l'armée allemande durant la 2e GM ....

Clairon

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Merci Gibbs  je vais voir ça dès ce soir.

Mon questionnement ne portait pas tant sur les capacités propres à un GTIA et sa déclinaison en SGTIA   - j'en reconnais l'efficacité -  mais au contraire à la capacité de la Brigade  voire de la Division à répondre aux besoins simultanés des plusieurs GTIA dans un contexte difficile.

 

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Un GTIA n'a pas une organisation prédéfinie, c'est un regroupement d'unités diverses et complémentaires mais ça tourne généralement autour de l'effectif d'un bataillon. Tout dépend des moyens engagés, la taille du GTIA peut fluctuer et évoluer en permanence, on peut le renforcer ou le réduire. Le GTIA peut également dans ses missions former un ou plusieurs SGTIA pour conduire les opérations sur plusieurs lieus mais avec le même commandement.

La brigade enfin peut contrôler plusieurs GTIA, là aussi en fonction des moyens, d'ailleurs la formation des GTIA est souvent l'oeuvre du commandement de la brigade. Il peut y en avoir qu'un seul, comme 5, jusqu'aux limites possibles. Alors généralement et normalement, les GTIA sont formés des unités d'une même brigade et c'est également le commandement de cette brigade qui en assurera le contrôle. Mais dans les faits, il n'est pas rare d'avoir une mixité d'éléments de brigades différentes, même si on cherche à l'éviter.

Grosso modo un SGTIA s'articule autour d'une compagnie d'infanterie, qui se fait compléter par un escadron blindé, par une unité d'artillerie, du génie etc. La base reste donc toujours la compagnie d'infanterie qui est en soit un peu "leader". Vous pouvez après avoir 3-4 SGTIA qui formeront le GTIA, soit 3-4 compagnies d'infanteries, soit presque le déploiement d'un régiment au complet avec tout le reste qu'il y a autour. L'idéal serait que toutes ces compagnies et escadrons du même GTIA viennent des mêmes unités, mais là aussi dans les faits, vous pouvez avoir une compagnie d'infanterie de plusieurs régiments différents. Là aussi tout est totalement variable selon les moyens engagés. Donc outre l'aspect pratique et opérationnelles pour les unités engagées, ces "divisions" (brigade/GTIA/SGTIA)  sont d'abord et surtout un moyen de découpage pour le commandement , un moyen de déléguer et de responsabiliser ceux qui gèrent les opérations, rien de nouveau c'est le chemin d'ordres qui vient du général et qui atterrit au caporal, puis au soldat.

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il y a 15 minutes, Lezard-vert a dit :

la capacité de la Brigade  voire de la Division à répondre aux besoins simultanés des plusieurs GTIA dans un contexte difficile.

Ben en Afghanistan on a généré tous les 4 mois deux GTIA (environ 800 pax chacun) + 1 bataillon logistique + bataillon ALAT + 1 Etat Major  

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il y a 7 minutes, Clairon a dit :

GTIA est en fait l'appelation "opérationelle" d'un régiment qui se deploie sur le terrain avec tous les renforcements nécessaires (appuis, soutien, logistique, transmission, santé, ...). Comme la réforme Armées 2000 avec la professionnalisation a "spécialisé" les regiments, qui ne deviennent plus que des réservoirs de forces dans lequel le commandement puise des effectifs pour bâtir des unités de circonstance adaptées aux déploiements demandés.

Maintenant la tradition remonte surtout aux "Kampfgruppe" de l'armée allemande durant la 2e GM ....

Clairon

La 2ème DB n'a pas été formé par les allemands :tongue:

Je ne faisais pas référence aux premières origines. 

Dans les régiments pros ont travaillé déjà en mode inter-armes, étau plus bas échelon comme au Tchad, ou une section du 3ème RIMa était accompagné d'un peloton d' AML du RICM et d'une pièce de 105 mm du 11ème RAMa. 

Dans le Golfe en 1991, en se qui concerne le 3ème RIMa il a eu un escadron d'AMX 10 RC du RICM qui lui a été raccroché. 

Il y a eu de l'adaptation à Daguet :

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Division_Daguet

Sympa se web documentaire sur Daguet :

http://webdocs.ecpad.fr/daguet/videos/360p/IVANOFF_3_offensive_bien_preparee.mp4

http://webdocs.ecpad.fr/daguet/videos/360p/THORETTE_3_attaque_coordonnee_et_appuyee.mp4

http://webdocs.ecpad.fr/daguet/videos/360p/NACHEZ_2_ouvertures_de_routes_et_genie_d_assaut.mp4

 

Le 11ème RAMa :amusec:, mon Régiment ! 

http://webdocs.ecpad.fr/daguet/videos/360p/GAGNAIRE_2_tous_en_avant.mp4

 

http://webdocs.ecpad.fr/daguet/videos/360p/GAGNAIRE_3_sales_mais_beaux.mp4

http://webdocs.ecpad.fr/daguet/videos/360p/ALLAVENA_3_dans_les_livres.mp4

http://webdocs.ecpad.fr/daguet/videos/360p/ALLAVENA_4_obus_fleche.mp4

 

Cette vidéo est excellente et met bien en avant l'état d'esprit de Daguet :

http://webdocs.ecpad.fr/daguet/videos/360p/ALLAVENA_6_moment_demotion.mp4

 

Bon je pars en HS la :tongue: ! 

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il y a 2 minutes, Lezard-vert a dit :

Merci Gibbs  je vais voir ça dès ce soir.

Mon questionnement ne portait pas tant sur les capacités propres à un GTIA et sa déclinaison en SGTIA   - j'en reconnais l'efficacité -  mais au contraire à la capacité de la Brigade  voire de la Division à répondre aux besoins simultanés des plusieurs GTIA dans un contexte difficile.

 

L'élaboration d'un GTIA c'est aussi une forme d'autonomie des unités qui y sont regroupés. La brigade en dehors de l'aspect commandement, elle reçoit une synthèse des besoins d'un GTIA et ne commande que la logistique ou des moyens très spécifiques. Elle fait avec ce qu'elle a et normalement les moyens sont adaptés aux besoins que pourraient connaitre un ou plusieurs GTIA. Plus il y a de GTIA, plus les moyens logistiques grandiront, plus il y aura de chefs pour bien organiser cela.

Mais si la situation est vraiment critique, pour diverses raisons, on peut dire qu'il y a une sorte "d'alerte Paris" pour réclamer des renforts, des moyens ou des mesures exceptionnelles. C'est aussi pour cela qu'on maintient un dispositif d'alerte, outre l'aspect intervention en cas de crises au milieu de l'Afrique, c'est aussi pour renforcer les unités qui s'y trouvent déjà.

Normalement les brigades, dans les QG, ici en France, ont déjà des "plans" pour monter des dispositifs pour la projection, ce n'est pas le président ou le ministre qui dicte les moyens engagés, ces derniers ne font que définir des limites, ce sont les militaires qui ensuite donnent par exemple un plan pour le déploiement d'un GTIA, de 2, 3 ou 4. On sait ce qu'il faut comme moyens et nous ne sommes pas une armée au rabais qui envoie des hommes sans commandement, sans organisations, sans logistiques, c'est aussi cela qui fait notre efficacité. Nous n'avons peut être des limites de masses, mais ce qui est sur place doit répondre à la menace et aux besoins. Après la guerre à ses imprévus qu'on ne prévoit pas, c'est sûre que si au Mali on a demain 30 blessés à évacuer d'un coup après une embuscade, ben le dispositif evasan et les équipes médicales sur place seront débordés, il faudra faire venir de France des avions pour rapatrier les blessés ou envoyer quelques renforts médicaux.

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il y a 19 minutes, Xavier a dit :

La brigade en dehors de l'aspect commandement, elle reçoit une synthèse des besoins d'un GTIA et ne commande que la logistique ou des moyens très spécifiques.

Ca dépend aussi de la manœuvre, je suppose. Une manœuvre de type Afghanistan ce n'est pas la même chose qu'une manœuvre de type Daguet, insérée que plus est dans un dispositif plus ample. 

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il y a 42 minutes, Fusilier a dit :

Ben en Afghanistan on a généré tous les 4 mois deux GTIA (environ 800 pax chacun) + 1 bataillon logistique + bataillon ALAT + 1 Etat Major  

L'afghanistant c'est plus un contexte particulier qu"un contexte difficile.    Deux GTIA en Afghanistan  mais on peut dire  toute l'Armée dernière ;  certes un peu loin .....

Par contexte difficile j'entends  la Brigade sur l'axe de progression d'une ou plusieurs brigades ennemies ... avec une pression sur l'ensemble des GTIA qui réclament du soutien.

L'echelon brigade est-il à même de soutenir l'ensemble de ses GTIA ?  

Cette doctrine est belle sur le papier et efficace tant que la pression ne se porte sur l'ensemble de ses GTIA..... et que ces derniers ont l'initiative -  c'est  pour cela que j'ai pensé : n'est ce pas une doctrine de temps de paix / guerre  asymétrique,  mise en oeuvre pour faire des économies de moyens dans un contexte de diminution des budgets ?

 

Je viens de voir que Xavier a répondu dans l'ensemble.

Modifié par Lezard-vert
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