French Kiss Posté(e) le 28 octobre 2015 Share Posté(e) le 28 octobre 2015 Avec une T7 sur VBCI on serait sans doute limite en site, surtout en tir direct, pour eviter trop de contraintes sur l'assise du vehicule non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 octobre 2015 Share Posté(e) le 28 octobre 2015 (modifié) Le 105 ca se monte sur un VLRA ou un Sherpa Light ... alors sur un VBCI. T'as meme le mode tecnical Modifié le 28 octobre 2015 par g4lly Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 28 octobre 2015 Auteur Share Posté(e) le 28 octobre 2015 (modifié) Un char, qu'il soit lourd (Leclerc) ou léger (AMX-10RCR), tient sa raison d'être dans le tir direct sous blindage. C'est une des deux compétences de la cavalerie. Le choix du déploiement d'un char lourd tient lui en plusieurs facteurs : quel est l'ennemi ? Peut-on lui assurer un plein toutes les 18h ? Ne va-t-il pas détruire l'infrastructure ? C'est surtout une question de contraintes de coût au travers d'un cordon ombilical logistique à déployer (la 1/2 du MCO en OPEX a été le seul escadron Leclerc au Liban.).Le sujet de l'après AUF1 appartient au domaine de l'artillerie. L'arbitrage entre un moyen d'artillerie ou de cavalerie n'existe jamais. Donc la question ne peut se poser. Seul celle "Pourquoi on ne déploie pas de Leclerc ?" ou "de CAESAR ?" peut se poser.L'artillerie est l'arme du tir indirect. Au début, elle avait des canons tractés. Puis sont arrivés les véhicules portant les canons. Le tout a été blindé. On obtient les automoteurs. Une partie de l'artillerie a été spécialisée pour monter à l'assaut, cela a donne les chars.Pour les automoteurs, leur blindage s'est justifié pour résister aux tirs de l'artillerie ennemie. Dans les combats, comme il faut faire avec ce que l'on a, il est resté une compétence de tir direct. Parfois, cela arrête l'ennemi ou cela rajoute du punch aux chars disponibles.l'usage de canon en tir direct existe toujours mais est une pratique de survie. L'ennemi est là, il faut tenter quelque chose plutôt que de subir. On lui tire un gros obus de 155mm. Le CAESAR peut le faire. Mais il existe un autre cas.Comme les automoteurs se sont améliorés, depuis longtemps, on peut les employer pour des coups de canon ponctuels quand il y a un besoin anti-infrastructure. On appelle ça l'artillerie d'assaut. En France, deux AUF1 forment un détachement d'AA (un DAA donc). Comment ça marche ?On envoie un DAA à un chef de SGTIA. Celui-ci donne ses ordres "au bout de l'avenue, un immeuble à 2H, le 4ème étage." Là, les AUF1 foncent, pilent, visent et tirent un obus. Tir fait, ils reculent pour se cacher. Les obus de 155 sont ce qu'il y a de plus puissant et vont souffler l'étage, si ce n'est l'immeuble, la maison... Ça, un CAESAR ne peut le faire.Un VBCI-T7 peut le faire. On va me rétorquer que ce n'est que du 105mm, ce qui est vrai. Mais c'est une question de priorité. L'AdT ne peut se payer un automoteur de 155mm. Autant acheter du 105mm car celui-ci conserve la compétence des DAA et ouvre de nouvelles possibilités.Comme je le répète toujours, il n'y a plus de ligne de front. Où que l'on soit, qui que l'on soit, on peut être attaqué H24. Il faut être capable de se défendre.Quand la force se déplace, elle le fait par convois. Des VBCI-T7 pris sous le feux peuvent agir. Il leur suffit de voir l'ennemi pour l'engager. Et avec une TOP-12,7, ça va très vite. Elle peut faire la désignation et la télémétrie pour le pointage du canon. Un CAESAR ne peut rien faire car on ne peut y installer de TOP sur le toit et le service du canon est d'un pointage lent, externe et pas sur 360 deg. Au combat, vu le type d'ennemi que nous avons et les limites de moyens qui sont les nôtres, il agirait en multiplicateur de force. Une section de tir "en surveillance" (ça veut dire "prête au tir") qui serait surprise peut retourner le feu presque comme des 10RCR.Dernier point (et crucial) : la logistique serait simplifiée, plus légère. Le véhicule aurait dans les 60 coups (et pas 18), et le recompletement serait simple. C'est 50% de poids en moins. Au Mali, les deux CAESAR étaient ravitaillés par hélicoptères. Vu la chaleur, ils ne pouvaient rien livrer. Les CAESAR ne pouvaient donc que peu tirer. À peine livrés quelques obus, ils étaient tirés.Pour donner une idée, un obus de 155mm, c'est 45kg environ. Un obus de 105mm, ici c'est 24kg. Modifié le 28 octobre 2015 par Serge 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 28 octobre 2015 Share Posté(e) le 28 octobre 2015 L'autre élément à rajouter à la réflexion de Serge, c'est que tout se définit par rapport à la projection via l'A400m : C'était patent dans la réflexion de Marc Chassilian sur l'ETO 6 ou AUF-3 : adopter une masse contrainte autorisant l'embarquement dans l'A400m.Donc même si la gamme d'obus du XL lui permet de faire de l'antistructure efficace, il ne sera que difficilement projeté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 28 octobre 2015 Auteur Share Posté(e) le 28 octobre 2015 Pour rappel, l'ETO-6 supprimait la tourelle pour placer le canon et le chargement automatique en châssis. Cette grande simplification réduit le volume donc la poids pour le rendre compatible avec l'A400M.La validation opérationnelle serait que le RETEX aurait démontré que le pointage en gisement par les chenilles serait largement suffisant. Les tourelles ne seraient pas nécessaires.Je peux me tromper, mais je suis pas fan du tout, mais pas du tout.Je reconnais que l'ETO-6 a pleins d'avantages dont la simplicité et donc le coût mais je suis pas sûr que la casemate soit recommandable. Nous sommes dans l'ère des objectifs fugaces et à toute distance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 4 novembre 2015 Auteur Share Posté(e) le 4 novembre 2015 Pour ceux qui pensent le tir direct anecdotique. http://www.air-defense.net/forum/topic/19653-armée-de-terre-polonaise/?do=findComment&comment=916795 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
max Posté(e) le 4 novembre 2015 Share Posté(e) le 4 novembre 2015 @Serge, ne penses-tu pas que la possibilité d'un pointage sur 360° en gisement (totalement asservi en automatisme) soit une valeur ajouté pertinente aujourd'hui ? Pour une pièce, le ripage en gisement reste comparable à du "jugé-jeté" en artillerie. Il reste opérationnel et simple, certes, mais la motorisation d'une casemate en 2015 n'a absolument pas les mêmes contraintes de masses et de volume que celles rencontrées lors de la genèse de l'AUF1 dans les années 1970. Les progrès actuels et l’état de l'art de l'induction et des servomoteurs sont d'un tout autre ordre. Selon moi ils peuvent permettre de maintenir une casemate tournante sur 360° sans pour autant phagocyter un devis de masse ni pulvériser une compacité intelligente de l’architecture interne (au détriment du potentiel encartouché notamment). Le principe de la masse pivotante sur bain d'huile et son corolaire contraignant sont du passé.Tu l'auras compris, moi je reste pondéré la dessus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 4 novembre 2015 Share Posté(e) le 4 novembre 2015 Comme les automoteurs se sont améliorés, depuis longtemps, on peut les employer pour des coups de canon ponctuels quand il y a un besoin anti-infrastructure. On appelle ça l'artillerie d'assaut. En France, deux AUF1 forment un détachement d'AA (un DAA donc). Comment ça marche ?On envoie un DAA à un chef de SGTIA. Celui-ci donne ses ordres "au bout de l'avenue, un immeuble à 2H, le 4ème étage." Là, les AUF1 foncent, pilent, visent et tirent un obus. Tir fait, ils reculent pour se cacher. Les obus de 155 sont ce qu'il y a de plus puissant et vont souffler l'étage, si ce n'est l'immeuble, la maison... Ça, un CAESAR ne peut le faire. Pour donner une idée, un obus de 155mm, c'est 45kg environ. Un obus de 105mm, ici c'est 24kg.Oui mais le coup du DAA, c'est plus, à mon sens l'artillerie qui se cherche des concepts d'emploi un peu capillo-tracté.Déjà quelle est la sécu de bouche d'un obus de 155mm ? Il est fort probable que dans un cas pareil il n'y aura pas de détonation.Ensuite, le patron du SGTIA qui va risquer dans un cas pareil des AuF1 (en gros au contact dans un milieu urbain), j'espère qu'il aime le poker. Pour ce genre de travail il y a les XL ou le 10RC, les VBCI... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Serge Posté(e) le 4 novembre 2015 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 novembre 2015 (modifié) Oui mais le coup du DAA, c'est plus, à mon sens l'artillerie qui se cherche des concepts d'emploi un peu capillo-tracté. Le DAA n'est pas une mission que se cherche l'artillerie mais bien une réalité. Nous l'avons connue car les AUF1 en Bosnie étaient prévus pour tirer des objectifs en fort site positif. Là où ils faut être prudent, c'est plus sur le fait que nous avions mis de côté cette réalité car l'AdT s'est concentrée longtemps sur la guerre en campagne. Avec les conflits de forte imbrication, c'est terminé. Les forces sont dans les villes et il y a de nombreux sites qui ne peuvent être atteint par des chars. Leur débattement est trop faible. Tous les automoteurs au monde ont un viseur pour le tir direct. C'est qu'il y a une raison. Sinon, pourquoi faire cette dépense. La photo de ce Krab polonais est explicite. Ce tir valide l'intégration de la tourelle sur le châssis en évaluation. Ce n'est pas pour rien que les polonais tirent hausse 0 en charge 6. Il y a une réalité opérationnelle et pas seulement mécanique. Petit aparté : il est naturelle dans les armées d'oublier certaines pratiques. Ainsi, l'un des risques actuels serait de croire qu'à l'avenir nous n'allons combattre que des pick-ups. Pour donner un exemple, fin 90, tous mes potes tankistes disaient que l'on n'emploie jamais de chars en ville. Je ne suis pas sûr qu'ils diraient la même chose maintenant. Enfin, la doctrine soviétique a toujours conservé le tir direct en ville. En précisant que les LRM y participaient. Imagines le BM22 sur un immeuble. Déjà quelle est la sécu de bouche d'un obus de 155mm ? Il est fort probable que dans un cas pareil il n'y aura pas de détonation. La sécurité en sortie de bouche ne pose pas de problème. Le tir direct fait partie des emplois des fusées d'obus. La distance d'engagement n'est pas à bout touchant. Et même 20m, c'est largement suffisant. Ensuite, le patron du SGTIA qui va risquer dans un cas pareil des AuF1 (en gros au contact dans un milieu urbain), j'espère qu'il aime le poker. Pour ce genre de travail il y a les XL ou le 10RC, les VBCI... Ce n'est même pas le capitaine d'un SGTIA qui décide du DAA. L'artillerie est sous les ordres du général commandant la brigade. C'est donc le général, sur proposition de son état-major, qui va le faire. Le but sera la destruction d'une résistance forte, sur un temps très court, en employant ses chars sur une autre tâche. Les VBCI n'auront eux aucun effet sur des infrastructures. Le canon de 25 est faible. Le 155 est lui bien supérieur aux autres. Il entre par son poids et fait s'effondrer l'ensemble. Modifié le 4 novembre 2015 par Serge 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ULYSSE Posté(e) le 5 novembre 2015 Share Posté(e) le 5 novembre 2015 Serge,Est ce que l'avènement des munitions intelligentes (obus guidés) à longue portée ne rend pas anecdotique ce mode d'emploi de l'artillerie lourde.N'est ce pas là le pari de l'AT, au delà des considérations budgétaires?En toutes hypothèses, le meilleur appui direct ne serait-il pas celui que pourrait apporter un char léger (classe 25-30t...pour l'aéro-transportabilité par A 400M) doté d'un canon de 105mm, qui offrirait l'avantage opérationnel et budgétaire de la polyvalence? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 novembre 2015 Share Posté(e) le 5 novembre 2015 (modifié) L'intérêt de l'appui direct c'est autant l'interférence minimale avec la 3D que la trajectoire permettant d'attaque l'objectif transversalement plus que verticalement. Les obus guidé n'aident en rien ici.Le concurrent c'est le missile avec charge de demolition... genre kornet hyberbarique.meme si c.est pas évident de produire les mêmes effets qu'un obus de 45 kg.Pour les canon de char il suffit de voir l'effet modeste du 125mm en Syrie pour comprendre que c'est peu satisfaisant. Modifié le 5 novembre 2015 par g4lly Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 5 novembre 2015 Share Posté(e) le 5 novembre 2015 Si un obus guidé de 155 mm est équipé de gouvernes de taille suffisante, il pourrait très bien aplatir sa trajectoire avant impact.On peut très bien imaginer un impact à moins de 45° pour attaquer l'objectif latéralement, surtout avec un guidage laser donnant une précision métrique.On aurait alors les avantages du tir direct mais en tir indirect ne mettant pas en danger un matériel qui devient rare et précieux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 novembre 2015 Share Posté(e) le 5 novembre 2015 (modifié) Si un obus guidé de 155 mm est équipé de gouvernes de taille suffisante, il pourrait très bien aplatir sa trajectoire avant impact.On peut très bien imaginer un impact à moins de 45° pour attaquer l'objectif latéralement, surtout avec un guidage laser donnant une précision métrique.On aurait alors les avantages du tir direct mais en tir indirect ne mettant pas en danger un matériel qui devient rare et précieux.Non seulement ton obus va monter a 20km d'altitude avant de redescendre ... ce qui fait chier tout le monde, les drone, les hélicos, la chasse, et même les liner de l’aérodrome a 100km de là.Mais en plus il va couter le prix d'une AASM ...Pire avec tout le bordel de guidage et de pilotage embarqué, au lieu d'embarquer 45kg de charge militaire le machin sera un vulgaire pétard! Pendant ce temps la un canon d'assaut ca coute trois franc six sous ... et ca rend tous les service en uns.Et si tu n'as vraiment pas de quoi te payer le modèle 155 tu peux toujours fouiller la solution mortier 120mm, les canon jumelé genre AMOS en tir direct ça pète dure aussi. Faudrait vérifier précisément l'effet contre du beton armé, voir si ca perce un trou d'homme et si ca coupe le ferraillage par exemple, si le corps arrive a traverser le béton armé pour péter avec un léger retard etc. c'est moins évident qu'avec un gros pélot de 155.La vraie alternative raisonnable c'est un gros missile a la limite de la portabilité, avec un belle charge de anti-infrastructure. Cette solution a montré de bon résultat au main du Hezbollah par exemple.Je m'étonne d'ailleurs que les russes ne fournissent pas en masse des missiles thermobarique aux loyalistes pour les combat en ville. Modifié le 5 novembre 2015 par g4lly Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ULYSSE Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 L'intérêt de l'appui direct c'est autant l'interférence minimale avec la 3D que la trajectoire permettant d'attaque l'objectif transversalement plus que verticalement. Les obus guidé n'aident en rien ici.Le concurrent c'est le missile avec charge de demolition... genre kornet hyberbarique.meme si c.est pas évident de produire les mêmes effets qu'un obus de 45 kg.Pour les canon de char il suffit de voir l'effet modeste du 125mm en Syrie pour comprendre que c'est peu satisfaisant. le temps de déplacement du DAA sur zone tel que décrit par Serge n'est-il pas un problème, face à la volatilité des combats urbains, sauf à considérer la présence constante d'un DAA en appui de l'infanterie. On s'éloigne dans ce cas du schéma d'emploi évoqué et on se rapproche de celui des US en Irak, avec des M1 en appui permanent de l'infanterie il me semble d'ailleurs que les Us ont utilisé avec succès les 120 mm des M1 avec des munitions spécialisées anti-structure ? L'intérêt de l'appui direct c'est autant l'interférence minimale avec la 3D que la trajectoire permettant d'attaque l'objectif transversalement plus que verticalement. Euh.... c'est quoi l'intérêt si la charge explosive est suffisamment puissante? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 (modifié) le temps de déplacement du DAA sur zone tel que décrit par Serge n'est-il pas un problème, face à la volatilité des combats urbains, sauf à considérer la présence constante d'un DAA en appui de l'infanterie. On s'éloigne dans ce cas du schéma d'emploi évoqué et on se rapproche de celui des US en Irak, avec des M1 en appui permanent de l'infanterie il me semble d'ailleurs que les Us ont utilisé avec succès les 120 mm des M1 avec des munitions spécialisées anti-structure ?Euh.... c'est quoi l'intérêt si la charge explosive est suffisamment puissante? Le tempo d'opération n'est pas particulièrement rapide en zone très urbanisé, au contraire, on avance de manière ultra méthodique, en traitant traitant et retraitant chaque élément.Laisser quelques élément d'artillerie d'assaut au profit du bataillon - qui n'occupe qu'un tout petit front lors d'une offensive en zone tres urbanisé - n'est pas si surprenant que ca, pas plus que de leur laisser des MBT.Meme chose pour les distance, en zone tres urbanisé on combat dans un mouchoir de poche ... même un engin chenillé peu passer d'un point a l'autre du front - enfin de sa zone - en quelques minutes s'il faut.Apres si tu affecte trois engin a une division entiere ... c'est sur que c'est plus compliqué.Et oui on se rapproche de l'emploi des M1 en Irak, ou des char Syrien, sauf que le canon d'assaut on l'expose moins et seulement a coup sur, parce qu'il est plus fragile.Le M1 avec des munition anti structure c'est bienmais ça ne tire pas en hauteur a cause de la hausse faible des char qui sont conçu pour tirer des flèche avec trajectoire très tendueça ne tire que des obus de 120 ... soit une projectile de moins de 20kg au mieux. Il faut deux coup pour faire un trou dans mur en beton armé de 70cm x 120cm. Et explosivement parlant ca pete un bunker en sac de terre ou en maconnerie, mais ca n'atomise pas une structure beton de l'interieur. un obus de 155mm c'est un gros machin de 45kg, ca te nettoie un étage entier d'immeuble. En envoyant deux coup sur coup tu risque meme d'emmener l'ouvrage a la ruine.Il suffit de voir les vidéo syrienne pour comprendre que l'effet de l'obus de char de 120mm a un effet modeste sur un immeuble en béton du tiers monde ... Le quartier de Jobar est toujours debout. Alors qu'au Liban le Hezb faisait s'écrouler des immeuble entier sur les isralien a grand coup de missile Kornet.Faire s'écrouler tout l'immeuble c'est quand même plus simple que de passer 24h a jouer au chat et a la souris avec le sniper qui s'y ballade et bloque toute ta compagnie. On a eux le cas a Falloujah ... les US on envoyer un déluge de feu sur un immeuble avec un sniper dedans ca a durer une journée. Ça n'a pas suffit, il on appelé l'air force, qui y a balancer de la 250kg ... et visiblement ça ne suffisait toujours pas ... il ont du finir le truc a la Mk84.Avec un canon d'assaut capable de taper les pilier du bâtiment ... ils eut été envisageable de faire de la démolition autrement.A noté que ca peut aussi etre fait avec un mortier lance bombe comme celui des EBG par exemple a condition d'en avoir, et d'avoir des munition puissance avec. Modifié le 6 novembre 2015 par g4lly 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ULYSSE Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 Donc , le plus approprié serait un 155 mm sous tourelle et sur porteur chenillé. Retour vers le futur........ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 (modifié) Donc , le plus approprié serait un 155 mm sous tourelle et sur porteur chenillé. Retour vers le futur........Disons qu'un gros canon, avec un fort débattement vers le haut et pouvant effectuer du tir direct dans de bonne condition, avec des gros obus ... est un engin particulièrement approprié pour démonter des large position fortifié en béton "résidentiel".Si l'engin peut aussi faire de l'artillerie "balistique" classique, ça lui donne plus de chance d’être utilisé/utilisable.Évidement idéalement il faut qu'il soit blindé de partout - pas de machin en cuve -.C'est le genre d'engin dont les armées manque souvent lorsque qu'il s'agit de progresser ville, mais aussi dans les "champs" pour peut que la zone soit vallonnée, ou que les position fortifié soit plus complexe qu'un bunker basique.L'avantage de ce genre d'engin c'est que ça rend autonome un bataillon, vis a vis des appui aériens notamment. Ça permet de s'affranchir d'une météo de merde qui rend le ciblage laser compliqué, ça permet de réduire la boucle de décision au seul bataillon, sans interférer avec le ciel - pour peu qu'on ait des fusée retard qui fasse péter le machin bien profond dans la fortification et donc qui balance pas des éclat dans l'espace -.Donc idéalement pour pas avoir des doublons de matos l'engin dériverait d'un automoteur d'artillerie ... sauf a ce qu'une armée puisse se permettre un canon d'assaut dédié. Note bien que les sud-africains ont un automoteur 155mm sur roue ... donc la chenille n'est pas forcément incontournable. Le souci c'est que si tu souhaite opérer librement dans une ville effondrée ... la chenille c'est moins pourri que la roue. L'alternative missile, si on veut qu'il soit humainement transportable est rapidement limité a un engin d'une grosse trentaine de kilo ... ce qui laisse quelques chose comme 10 ou 15kg de charge utile ... très loin des 45 du pélot de 155, et surtout plusieurs dizaine de fois le prix. Modifié le 6 novembre 2015 par g4lly Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gaspardm Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 L'intérêt de l'appui direct c'est autant l'interférence minimale avec la 3D que la trajectoire permettant d'attaque l'objectif transversalement plus que verticalement.Les obus guidé n'aident en rien ici.Le concurrent c'est le missile avec charge de demolition... genre kornet hyberbarique.meme si c.est pas évident de produire les mêmes effets qu'un obus de 45 kg.Pour les canon de char il suffit de voir l'effet modeste du 125mm en Syrie pour comprendre que c'est peu satisfaisant.Le plus approprié pour traiter des fortifications ou des immeubles c'est le LRU avec la roquette M31. Combien de fois les américains en Irak ont utilisés leurs Paladins en tir directe plutôt que la M31? Effectivement ça peut être utilement complété par un gros missile portable, ou pas. On peut tout à fait imaginer une version lourde et anti infrastructure du MMP porté sur EBRC et VBCI. Pour ça on pourrait sacrifier un peut la porté au bénéfice de la charge. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 En résumé, g4lly, tu voudrais le retour du brümbar !Ça aurait effectivement de la gueule et de lapuissance. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 Quid d'un canon démolisseur style M60 CEV ? Ça semble être super efficace contre les bâtiments, en plus ça résout les problèmes de chapelle, on file ça au génie et basta. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 (modifié) Le plus approprié pour traiter des fortifications ou des immeubles c'est le LRU avec la roquette M31. Combien de fois les américains en Irak ont utilisés leurs Paladins en tir directe plutôt que la M31? Effectivement ça peut être utilement complété par un gros missile portable, ou pas. On peut tout à fait imaginer une version lourde et anti infrastructure du MMP porté sur EBRC et VBCI. Pour ça on pourrait sacrifier un peut la porté au bénéfice de la charge. Toujours le meme probleme la M31 attaque par le haut comme un obus tirer classiquement lobbé. Contre une immeuble de 8 étages, comment tu démontes les poste de combat installé dans la cave? celui installé au 3e étage et l'autre au dernier étage?! L'explosion de ta M31 a un effet qui se confine mécanique au niveau de l'étage ou elle pete, et le souffle s'évacue de maniere périphérique par les ouvrant des facade. En gros deux étage dessous il ne se passe rien du tout. Il y a un retex de Falloujah qui est terrible. Un gros bâtiment de 4 ou 5 étage a pris un déluge de feu, ALI, artillerie, canon de char, Mk82, TOW, Hellfire ... sans qu'on arrive a y déloger le/les sniper. Il a fallut finir le bordel a la Mk84!!! Je ne suis même pas sur que le machin ne soit pas encore debout. "Raser" un batiment résidentiel en béton armé, c'est simple quand on est dedans, des petit charge tranchante localisé coupent les pillier et les voile, le machin s'écroule sous sa propre masse. Avec des charge a souffle ... l'effet est tres faible, ca ne coupe pas l'acier des ferraillage, ca brise a peine le béton des qu'on s'éloigen un chouilla de l'impact. L'effet d'un canon de char est édifiant ... il faut deux obus HE pour faire un trou d'homme dans le ferraillage d'un mur de béton armée classique ... alors que c'est un simple voile de béton de 15cm ou 20cm d'épaisseur. En gros un MBT est a peine suffisant pour permettre a une escouade de pernettrer dans un batiment par le mur ... le meme trou consomme au moins 50 obus de VCI. Si tu veux de l'effet Strumtiger ... il faut changer de tactique. Le missile lourd porté par un blindé peut être une élégante solution a condition que l'armée accepte l'idée que la cavalerie tire au dela de +15° Il suffit de voir les réticence a proposé un missile NLOS sur les EBRC pour comprendre l'ampleur des blocages ... Modifié le 6 novembre 2015 par g4lly Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ULYSSE Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 (modifié) Disons qu'un gros canon, avec un fort débattement vers le haut et pouvant effectuer du tir direct dans de bonne condition, avec des gros obus ... est un engin particulièrement approprié pour démonter des large position fortifié en béton "résidentiel".Si l'engin peut aussi faire de l'artillerie "balistique" classique, ça lui donne plus de chance d’être utilisé/utilisable.Évidement idéalement il faut qu'il soit blindé de partout - pas de machin en cuve -.C'est le genre d'engin dont les armées manque souvent lorsque qu'il s'agit de progresser ville, mais aussi dans les "champs" pour peut que la zone soit vallonnée, ou que les position fortifié soit plus complexe qu'un bunker basique.L'avantage de ce genre d'engin c'est que ça rend autonome un bataillon, vis a vis des appui aériens notamment. Ça permet de s'affranchir d'une météo de merde qui rend le ciblage laser compliqué, ça permet de réduire la boucle de décision au seul bataillon, sans interférer avec le ciel - pour peu qu'on ait des fusée retard qui fasse péter le machin bien profond dans la fortification et donc qui balance pas des éclat dans l'espace -.Donc idéalement pour pas avoir des doublons de matos l'engin dériverait d'un automoteur d'artillerie ... sauf a ce qu'une armée puisse se permettre un canon d'assaut dédié. Note bien que les sud-africains ont un automoteur 155mm sur roue ... donc la chenille n'est pas forcément incontournable. Le souci c'est que si tu souhaite opérer librement dans une ville effondrée ... la chenille c'est moins pourri que la roue. L'alternative missile, si on veut qu'il soit humainement transportable est rapidement limité a un engin d'une grosse trentaine de kilo ... ce qui laisse quelques chose comme 10 ou 15kg de charge utile ... très loin des 45 du pélot de 155, et surtout plusieurs dizaine de fois le prix.1/Les conditions climatiques et les zones d'emploi (bush) des sudaf diffèrent largement de celles que peuvent rencontrer les pays européens ( zone urbaine, boue.......)2/Donc, un 155 calibre 39 suffirait ...pas la peine d'un tube ....à rallonge.Une sorte de SSPH1 Primus....plus moderne et surtout mieux protégé.Soit une tourelle de 155/39 monté sur un châssis de CV90 ou de K21 Doosan (pour reste aérotransportable par A 400 M, donc de moins de 30T......le Doosan étant également amphibie......) Tiens ,voilà un beau projet pour KANT. Modifié le 6 novembre 2015 par ULYSSE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 Il y a un retex de Falloujah qui est terrible. Un gros bâtiment de 4 ou 5 étage a pris un déluge de feu, ALI, artillerie, canon de char, Mk82, TOW, Hellfire ... sans qu'on arrive a y déloger le/les sniper. Il a fallut finir le bordel a la Mk84!!! Je ne suis même pas sur que le machin ne soit pas encore debout."Raser" un batiment résidentiel en béton armé, c'est simple quand on est dedans, des petit charge tranchante localisé coupent les pillier et les voile, le machin s'écroule sous sa propre masse. Avec des charge a souffle ... l'effet est tres faible, ca ne coupe pas l'acier des ferraillage, ca brise a peine le béton des qu'on s'éloigen un chouilla de l'impact.L'effet d'un canon de char est édifiant ... il faut deux obus HE pour faire un trou d'homme dans le ferraillage d'un mur de béton armée classique ... alors que c'est un simple voile de béton de 15cm ou 20cm d'épaisseur. En gros un MBT est a peine suffisant pour permettre a une escouade de pernettrer dans un batiment par le mur ... le meme trou consomme au moins 50 obus de VCI.Si tu veux de l'effet Strumtiger ... il faut changer de tactique.Pour Falloujah, c'est l'histoire du sniper à vélo qui a immobilisé un SGTIA 1/2 journée ?Je suis d'accord avec toi pour le béton armé, de toute façon même des obus HE auront tendance à laisser le ferraillage intactPour moi, ce qui me gêne dans le DAA c'est pas l'efficacité (de tout façon même si on a un effet boulet, 45 kg de métal ça fera mal) c'est plus le fait de risquer ce genre de matos en ville (déjà qu'on en a pas beaucoup). Dans un combat urbain, déplacer un AuF1 pour l'amener de sa position de tir indirect jusqu'à une position de tir pour claquer 1 ou 2 pelot en "hit and run " en tir direct ça peut prendre longtemps (et ça privera l'ensemble du GTIA d'un appui pendant un moment) et d'un 1 cas comme Falloujah c'est plus rapide de claquer le bâtiment au LRU ou a l'AASM. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gaspardm Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 Pour Falloujah, c'est l'histoire du sniper à vélo qui a immobilisé un SGTIA 1/2 journée ?Je suis d'accord avec toi pour le béton armé, de toute façon même des obus HE auront tendance à laisser le ferraillage intactPour moi, ce qui me gêne dans le DAA c'est pas l'efficacité (de tout façon même si on a un effet boulet, 45 kg de métal ça fera mal) c'est plus le fait de risquer ce genre de matos en ville (déjà qu'on en a pas beaucoup). Dans un combat urbain, déplacer un AuF1 pour l'amener de sa position de tir indirect jusqu'à une position de tir pour claquer 1 ou 2 pelot en "hit and run " en tir direct ça peut prendre longtemps (et ça privera l'ensemble du GTIA d'un appui pendant un moment) et d'un 1 cas comme Falloujah c'est plus rapide de claquer le bâtiment au LRU ou a l'AASM. Une M31 qui arrive à la vertical doit avoir grâce à sa vitesse l'énergie cinétique nécessaire pour traverser les 8 étages. Aprés il faut le bon design de la charge et le bon détonateur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 6 novembre 2015 Share Posté(e) le 6 novembre 2015 Et une tête durcie... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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