Serge Posté(e) le 26 août 2013 Share Posté(e) le 26 août 2013 Mort ce jour de Hélie de Saint-Marc. http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/mort-d-helie-saint-marc-3306 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 26 août 2013 Share Posté(e) le 26 août 2013 Un bel article du Figaro http://www.lefigaro.fr/culture/2013/08/26/03004-20130826ARTFIG00259-mort-d-helie-de-saint-marc-homme-de-refuset-de-reconciliation.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Exile Posté(e) le 26 août 2013 Share Posté(e) le 26 août 2013 Un grand bonhomme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 26 août 2013 Share Posté(e) le 26 août 2013 (modifié) C'est lui qui en filigramme avait servi de modèle au héros d'un prix Goncourt : "l'Art Français de la Guerre" ... sauf que la Vie réelle avait été plus terrible que celle du Roman... :-[ Son allocution, lors de sa comparution à la haute cours de Justice est à lire ! “Nous nous souvenions de quinze années de sacrifices inutiles, de quinze années d’abus de confiance et de reniement. Nous nous souvenions de l’évacuation de la Haute-Région, des villageois accrochés à nos camions, qui, à bout de forces, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Nous nous souvenions de Diên Biên Phû, de l’entrée du Vietminh à Hanoï. Nous nous souvenions de la stupeur et du mépris de nos camarades de combat vietnamiens en apprenant notre départ du Tonkin. Nous nous souvenions des villages abandonnés par nous et dont les habitants avaient été massacrés. Nous nous souvenions des milliers de Tonkinois se jetant à la mer pour rejoindre les bateaux français. Nous pensions à toutes ces promesses solennelles faites sur cette terre d’Afrique. Nous pensions à tous ces hommes, à toutes ces femmes, à tous ces jeunes qui avaient choisi la France à cause de nous et qui, à cause de nous, risquaient chaque jour, à chaque instant, une mort affreuse. Nous pensions à ces inscriptions qui recouvrent les murs de tous ces villages et mechtas d’Algérie : ‘L’Armée nous protégera, l’armée restera’. Nous pensions à notre honneur perdu”, plaide-t-il devant le haut tribunal militaire, le 5 juin 1961. Modifié le 26 août 2013 par BPCs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 26 août 2013 Share Posté(e) le 26 août 2013 un grand monsieur . j'ai beaucoup aimé se qu'il a écrit dans ses bouquins . une sorte d'écorché vif de la guerre ,entre le devoir dans l'horreur de la guerre et l'honneur , la parole donnée . un grand monsieur et parti ... Requiescat in pace (RIP) . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 26 août 2013 Share Posté(e) le 26 août 2013 Gaulliste de conviction, je n'ai pas approuvé toutes ses décisions. Mais nos actes sont moins importants finalement que ce qu'ils ont fait de nous. Et j'aimais bien ce que cet homme était devenu: une belle âme... =) Je ne dis pas RIP car il n'y a aucun doute pour moi... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
leclercs Posté(e) le 26 août 2013 Share Posté(e) le 26 août 2013 (modifié) Pour ceux qui sont parents et les autres, un très beau texte, qui peut servir de base à une grande discussion: « QUE DIRE A UN JEUNE DE 20 ANS» ___________________________________________ Quand on a connu tout et le contraire de tout, quand on a beaucoup vécu et qu’on est au soir de sa vie, on est tenté de ne rien lui dire, sachant qu’à chaque génération suffit sa peine, sachant aussi que la recherche, le doute, les remises en cause font partie de la noblesse de l’existence. Pourtant, je ne veux pas me dérober, et à ce jeune interlocuteur, je répondrai ceci, en me souvenant de ce qu’écrivait un auteur contemporain: «Il ne faut pas s’installer dans sa vérité et vouloir l’asséner comme une certitude, mais savoir l’offrir en tremblant comme un mystère». A mon jeune interlocuteur, je dirai donc que nous vivons une période difficile où les bases de ce qu’on appelait la Morale et qu’on appelle aujourd’huil’Ethique, sont remises constamment en cause, en particulier dans les domaines du don de la vie, de la manipulation de la vie de l’interruption de la vie. Dans ces domaines, de terriblesquestions nous attendent dans les décennies à venir. Oui, nous vivons une période difficile où l’individualisme systématique, le profit à n’importe quel prix, le matérialisme, l’emportent sur lesforces de l’esprit. Oui, nous vivons unepériode difficile où il est toujours question de droit et jamais de devoir et où la responsabilité qui est l’oncede tout destin, tend à être occultée. Mais je dirai à mon jeune interlocuteur que malgré tout cela, il faut croire à la grandeurde l’aventure humaine. Il faut savoir, jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière heure, rouler son propre rocher. La vie est un combat le métier d’homme est un rude métier. Ceux qui vivent sont ceux qui se battent. Il faut savoir que rien n’est sûr, que rien n’est facile, que rien n’est donné, que rien n’est gratuit. Tout se conquiert, tout se mérite. Si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu. Je dirai à mon jeune interlocuteur que pour ma très modeste part, je crois que la vie est un don de Dieu et qu’il faut savoir découvrir au-delà de ce qui apparaît comme l’absurdité du monde, une signification à notre existence. Je lui dirai qu’il faut savoir trouver à travers les difficultés et les épreuves, cette générosité, cette noblesse, cette miraculeuse et mystérieuse beauté éparse à travers le monde, qu’il faut savoir découvrir ces étoiles, qui nous guident où nous sommes plongés au plus profond de la nuit et le tremblement sacré des choses invisibles. Je lui dirai que tout homme est une exception, qu’il a sa propre dignité et qu’il faut savoir respecter cettedignité. Je lui dirai qu’envers et contre tous il faut croire à son pays et en son avenir. Enfin, je lui dirai que de toutes les vertus, la plus importante, parce qu’elle est la motrice de toutes les autres et qu’elle est nécessaire à l’exercice des autres, de toutes les vertus, la plus importante me paraît être le courage, les courages, et surtout celui dont on ne parle pas et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse. Et pratiquer ce courage, ces courages, c’est peut-être cela «L’Honneur de Vivre» Hélie de Saint Marc Modifié le 26 août 2013 par leclercs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 8 septembre 2013 Share Posté(e) le 8 septembre 2013 (modifié) http://www.gouvernement.fr/gouvernement/hommage-honneurs-militaires-au-commandant-helie-denoix-de-saint-marc Modifié le 8 septembre 2013 par gibbs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kuznetsov Posté(e) le 19 janvier 2014 Share Posté(e) le 19 janvier 2014 (modifié) Hélie, C'était l'oncle de mon parrain. Forcément mon parrain m'a fait lire tout les livres sur les guerres colo. En gros, c'est pour ça que j'ai une passion pour l'armée. Je suis allé a sa cérémonie, aux Invalides. Tout le monde chantaient des chansons de la Légion, ministres, anciens ministres inclus. Un gros moment d'émotion... Modifié le 23 janvier 2014 par Kuznetsov Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant