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Il y a 19 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Boeing will still burn $1 billion a month on 737 Max even with production halt, JP Morgan says

Boeing brûlera toujours 1 milliard de dollars par mois sur le 737 Max, même avec l'arrêt de la production, dit JP Morgan.

POINTS CLÉS

  • Boeing brûlera toujours plus d'un milliard de dollars par mois, même après l'arrêt de la production du 737 Max, selon l'analyse de J.P. Morgan.
  • Ses frais généraux et de main d'œuvre ne vont nulle part, et on s'attend à ce qu'elle soutienne ses fournisseurs jusqu'à ce que le 737 Max soit autorisé pour le vol, dit l'analyste Seth Seifman.
  • "Nous estimons que Boeing brûle près de 2 milliards de dollars par mois sur la MAX, mais cela ne tombera pas à zéro pendant l'arrêt ", dit-il dans une note aux clients.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Un milliard par mois....   

Ca serait intéressant de retrouver la tréso de Boeing a fin 2018 et d'y faire la soustraction des 2 milliards/mois depuis avril (soit 18 milliards cumulés fin décembre)....

Au niveau de la Bourse y a peut être une opportunité à saisir, si on pense que Boeing va vite rebondir (car Boeing ne mourra pas).

Y a il déjà eu un crash industriel aussi coûteux dans l'histoire ?

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il y a 26 minutes, Dac O Dac a dit :

Ca serait intéressant de retrouver la tréso de Boeing a fin 2018 et d'y faire la soustraction des 2 milliards/mois depuis avril (soit 18 milliards cumulés fin décembre)....

 

7,9 Md$ à fin 2018.

Mais si le programme 737 brûle 1 Md$ par mois, cela ne veut pas dire que Boeing brûle du cash. Les autres programmes/ activités sont contributeurs.

Je n'ai pas été dans les détails mais le groupe génère 8/10 Md$ de Free Cash Flows par an donc on peut considérer (dans les grandes masses) que le problème  737 Max coûte toute la création de valeur  2019 de Boeing. Mais n'attaque pas sa trésorerie ...

Pour information le cours de bourse de Boeing est au même niveau (à 1,4% près) qu'au 01/01/2019 ...

Modifié par LePetitCharles
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il y a une heure, LePetitCharles a dit :

7,9 Md$ à fin 2018.

Mais si le programme 737 brûle 1 Md$ par mois, cela ne veut pas dire que Boeing brûle du cash. Les autres programmes/ activités sont contributeurs.

Je n'ai pas été dans les détails mais le groupe génère 8/10 Md$ de Free Cash Flows par an donc on peut considérer (dans les grandes masses) que le problème  737 Max coûte toute la création de valeur  2019 de Boeing. Mais n'attaque pas sa trésorerie ...

Pour information le cours de bourse de Boeing est au même niveau (à 1,4% près) qu'au 01/01/2019 ...

Ce que tu es en train d'exprimer est exactement ce qui est en train de tuer Boeing.

La performance de cash généré vient de ce que les cost killers ont pris l'ascendants sur les ingénieurs et les contrôles qualité et cela depuis plusieurs années.

Les conséquences en chaine de l'arrêt (même momentané) du 737 seront désastreuses et le mot désastreux est probablement trop modéré.

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il y a 18 minutes, capmat a dit :

Ce que tu es en train d'exprimer est exactement ce qui est en train de tuer Boeing.

La performance de cash généré vient de ce que les cost killers ont pris l'ascendants sur les ingénieurs et les contrôles qualité et cela depuis plusieurs années.

Les conséquences en chaine de l'arrêt (même momentané) du 737 seront désastreuses et le mot désastreux est probablement trop modéré.

Je ne sais pas, je ne travaille pas au sein de la maison. Vouloir opposer ingénieurs, pilotes, managers, financiers, commerciaux et autres est un non sens. Chaque entreprise à besoin de chacun avec un équilibre sain. Des ingénieurs sans finance ... ça ne donne rien. Des financiers sans créateurs/ concepteurs/ ingénieurs ça donne .... Ok, ça donne la Bourse .... Un point pour toi :blink:

Parallèlement, même si évidemment le coup est TERRIBLE pour Boeing, il faut le mettre en perspective de ce que le 737 MAX a fait gagner depuis son lancement et de la surface financière de la société. Quand BNPP s'est pris 9 Md$ d'amende par les USA (soyons clair c'est de la pure guerre économique) ... on aurait pu croire que la banque allait aller au tapis. Il n'en fut rien.  Cinq ans après cette histoire est presque oubliée (pas par les collaborateurs ceci dit). Et l'amende que les américains s'apprêtent/ s'apprêtaient à mettre dans les dents d'AIRBUS est de la même magnitude.

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Il y a 3 heures, LePetitCharles a dit :

Je ne sais pas, je ne travaille pas au sein de la maison. Vouloir opposer ingénieurs, pilotes, managers, financiers, commerciaux et autres est un non sens. Chaque entreprise à besoin de chacun avec un équilibre sain.

Le problème vient justement de ce que Boeing avait perdu cet équilibre sain.

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Le 16/12/2019 à 09:29, Picdelamirand-oil a dit :

Avant la pause de Noël, la fermeture imminente est une dure nouvelle pour les employés de Boeing à Renton, l'usine d'assemblage final de tous les Boeing.... (Mike Siegel / The Seattle Times) 

j'ai mal au coeur pour les employés qui ne faisaient que leur boulot, qui risquent de se retrouver au chomage avec toutes les merdes de la vie que ça implique, tout ça pour qu"actionnaires et dirigeants aient plus d'argent de poche que les ouvriers n'en gagneront en toute une vie de travail.

Ah putain, si le Comité du Salut Public était encore là, on ferait travailler la guillotine. Ca n'arrangeraient pas grand chose, mais ça consolerait...

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Il y a 9 heures, rendbo a dit :

tout ça pour qu"actionnaires et dirigeants aient plus d'argent de poche que les ouvriers n'en gagneront en toute une vie de travail.

est ce la vraie raison ?   Je trouve cette conclusion un peu rapide pour ne pas dire simpliste.

C'est peut être simplement une sous estimation du problème technique par l'équipe en charge de développer le Max.  Plus des fusibles qui avaient été court circuités pour gagner du temps.

Je ne sais si Airbus avait anticipé ce coup en lançant le Neo (coincer Boeing dans les cordes), mais c'est un coup de massue qui a été donné à minima indirectement par le p'tit jeune du métier au cador du secteur.

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il y a 18 minutes, Dac O Dac a dit :

est ce la vraie raison ?   Je trouve cette conclusion un peu rapide pour ne pas dire simpliste.

C'est peut être simplement une sous estimation du problème technique par l'équipe en charge de développer le Max.  Plus des fusibles qui avaient été court circuités pour gagner du temps.

Je ne sais si Airbus avait anticipé ce coup en lançant le Neo (coincer Boeing dans les cordes), mais c'est un coup de massue qui a été donné à minima indirectement par le p'tit jeune du métier au cador du secteur.

Ca fait longtemps que AirBus n'est plus un petit jeune du métier:happy:

Airbus savait biensur que Boeing allait répondre quand ils ont lancé le Neo mais qu'ils n'ont jamais pensé que les ingénieures de Seattle allaient se planter de cette manière .

Disons que Airbus n'a jamais pensé que la direction technique de Boeing allait se soumettre face à la direction financière. Or le problème, c'est que l'on n'a pas le droit de se planter sur la conception d'un avion de ligne

Quand une voiture tombe en panne, elle se met sur le bas côté et elle attend la dépanneuse mais l'avion lui quand il tombe en panne…. ben il tombe !

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il y a 59 minutes, Claudio Lopez a dit :

Quand une voiture tombe en panne, elle se met sur le bas côté et elle attend la dépanneuse mais l'avion lui quand il tombe en panne…. ben il tombe !

je dirais même plus : il est surpris et tombe de haut !

il y a une heure, Dac O Dac a dit :

est ce la vraie raison ?   Je trouve cette conclusion un peu rapide pour ne pas dire simpliste.

relis le fil, tu verras que tout a été fait pour ignorer les problèmes (au point de licencier des techniciens qui lançaient des alertes en interne) et dissimuler des solutions techniques inadéquates à la FAA. Et cela pourquoi ? pour lancer au plus vite des avions en baissant la qualité de la conception et du controle, pour garantir qu'on les vendra aux compagnies aériennes sans formation (ni simulateur supplémentaire)... et cela pourquoi ? bah pour ne pas se faire bouffer par le Neo d'Airbus, et que l'action reste haute, les dividendes aussi, et par extension les rémunérations et primes des dirigeants soient astronomiques. Donc non, désolé, ce n'est pas mon coté communiste énervé qui parle, et j'espère que tous ces cols blans décisionnaires finiront en tôle ET blacklistés

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C'est probablement un faisceau de facteurs. Dans ce genre d'affaire il y a rarement une intention explicite ou implicite de nuire et les organisations complexes sont des appeaux à défaillances. 

Un facteur par exemple qui me semble important est que le 737 étant à la base un appareil plus ancien que l'A320, il avait moins de possibilité d'évolution et est en bout de course sur ce plan. 

Les deux grands avionneurs faisant leur possible pour repousser des successeurs à ces avions de peur de se louper auprès des clients et voir d'abords ce que fera l'autre.

Il doit y en avoir d'autres, dont probablement une culture d'entreprise malsaine et pousse au crime.

 

Modifié par Shorr kan
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ils ont pas de chance, c'est anus horribilis,  leur test sur la capsule starliner pour le SLS est en perdition. elle devait faire route vers l'ISS.

y'en a qui vont sauter, ca va devenir chaud bouillant chez Boeing 

 

 

Modifié par zx
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Sale temps pour Boeing....

Boeing rate son rendez-vous avec l'ISS, sa capsule spatiale doit regagner la Terre le 22 décembre

https://www.usinenouvelle.com/article/boeing-rate-son-rendez-vous-avec-l-iss-sa-capsule-spatiale-doit-regagner-la-terre-le-22-decembre.N914764#xtor=EPR-469

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à l’instant, Bon Plan a dit :

Sale temps pour Boeing....

Boeing rate son rendez-vous avec l'ISS, sa capsule spatiale doit regagner la Terre le 22 décembre

https://www.usinenouvelle.com/article/boeing-rate-son-rendez-vous-avec-l-iss-sa-capsule-spatiale-doit-regagner-la-terre-le-22-decembre.N914764#xtor=EPR-469

Au moins ils n'ont pas perdu la capsule.

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Boeing’s Crisis Spreads Beyond MAX

Citation

 

The mistake, stemming from a basic error in setting an internal clock on the spacecraft, raised new questions about Boeing’s technical and management prowess. The problems with the 737 MAX have been linked to flawed design work.

[...]

But the Starliner’s problems suggest the woes of Boeing’s commercial-jet business could undermine broader strategic goals. The Chicago company’s defense, space and services units are crucial to bolstering a balance sheet weakened by the MAX grounding and suspension of deliveries, which prompted S&P Global Ratings and Moody’s Investors Service to downgrade Boeing’s credit rating this week.

[...]

The focus on returning the MAX to service has consumed management’s time as well as the company’s capital, making it tougher to sell new planes and disrupting Boeing’s broader jetliner strategy, which includes plans for a new midsize aircraft.

The latest setbacks, coupled with United Airlines Holdings Inc. ’s announcement Friday that it removed the MAX from its schedules until June 4, highlighted the daunting crisis facing Boeing leaders

[...]

The Starliner’s orbital failure hit Boeing particularly hard because prior to the launch some inside and outside the company had seen the mission as a chance to demonstrate an ability, albeit belated, to deliver on pledges to NASA. The uncrewed test flight occurred more than three years later than initially envisioned.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

La crise de Boeing s'étend au-delà du MAX

L'erreur, due à une erreur de base dans le réglage d'une horloge interne de l'engin spatial, a soulevé de nouvelles questions sur les prouesses techniques et de gestion de Boeing. Les problèmes du 737 MAX ont été liés à un travail de conception déficient.

[...]

Mais les problèmes du Starliner suggèrent que les malheurs de l'activité de Boeing dans le domaine des avions commerciaux pourraient compromettre des objectifs stratégiques plus larges. Les unités de défense, d'espace et de services de la compagnie de Chicago sont cruciales pour soutenir un bilan affaibli par la mise au sol du MAX et la suspension des livraisons, ce qui a incité S&P Global Ratings et Moody's Investors Service à dégrader la note de crédit de Boeing cette semaine.

[...]

L'accent mis sur la remise en service du MAX a accaparé le temps de la direction ainsi que le capital de la société, ce qui a rendu plus difficile la vente de nouveaux avions et perturbé la stratégie de Boeing visant à élargir sa gamme d'avions de ligne, qui comprend des plans pour un nouvel avion de taille moyenne.

Ces derniers revers, associés à l'annonce vendredi de United Airlines Holdings Inc. de retirer le MAX de ses programmes jusqu'au 4 juin, ont mis en évidence la crise redoutable à laquelle sont confrontés les dirigeants de Boeing

[...]

La défaillance orbitale du Starliner a frappé Boeing particulièrement fort parce qu'avant le lancement, certains, à l'intérieur et à l'extérieur de la compagnie, avaient vu dans cette mission une occasion de démontrer une capacité, bien que tardive, à tenir les promesses faites à la NASA. Le vol d'essai sans équipage a eu lieu plus de trois ans après ce qui avait été initialement prévu.

 

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GE Venture to Build More Airbus Engines to Help Offset MAX Shutdown
GE-Safran alliance to supply engines for 58% of Airbus’s alternative to Boeing’s 737 MAX

Citation

 

General Electric Co. and France’s Safran SA have struck a deal to increase production of engines for Airbus SE’s rival to the 737 MAX, helping the pair deal with Boeing Co.’s production halt of its embattled plane, according to people familiar with the matter.

The agreement—made via the GE-Safran joint venture CFM International—will increase its output of LEAP 1A engines, one of two turbine options for the Airbus A320neo, to around 58% of total deliveries, the people said. 

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

GE Venture va construire plus de moteurs Airbus pour aider à compenser l'arrêt de MAX
L'alliance GE-Safran fournira des moteurs pour 58 % de l'alternative d'Airbus au 737 MAX de Boeing

 Selon les personnes qui connaissent le sujet, General Electric Co. et la société française Safran SA ont conclu un accord pour augmenter la production de moteurs pour Airbus SE le concurrent du 737 MAX, aidant le couple à faire face à l'arrêt de la production de l'avion de Boeing Co.

L'accord, conclu par l'intermédiaire de la coentreprise GE-Safran CFM International, portera la production de moteurs LEAP 1A, l'une des deux options de turbine pour l'Airbus A320neo, à environ 58 % du total des livraisons, a indiqué la presse. 

De toute façon les moteurs P&W de l'A320neo ont des problèmes en ce moments

 

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Boeing's Leadership Failure

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Échec du leadership de Boeing

Résumé

  • Le modèle d'affaires de Boeing n'a pas fonctionné et, par conséquent, ses échecs ont eu des répercussions sur un cercle de victimes qui s'étend et semble maintenant s'étendre à l'ensemble de l'économie.
  • Les critiques ont porté sur l'accent mis par Boeing sur le rendement des actionnaires à court terme, au détriment de l'établissement d'une culture d'" excellence en ingénierie " à plus long terme.
  • Satya Nadella, PDG de Microsoft, peut être cité comme exemple de la façon dont on peut construire une culture d'entreprise qui se concentre sur la pertinence à long terme, quelque chose qui crée également de la valeur à plus long terme.
  • M. Nadella vient d'être nommé Personnalité de l'année par le Financial Times pour avoir reconstruit la culture de Microsoft, ce qui a également ramené Microsoft au sommet de l'évaluation d'entreprise.

L'éditorial principal du Financial Times dit : "Boeing doit transformer son mode de fonctionnement."

L'échec de la direction de Boeing Co. (NYSE : BA) a d'abord touché les gens qui volaient sur la compagnie aérienne, elle a touché des milliers d'employés et de fournisseurs, et elle est en voie d'avoir un impact sur l'ensemble de l'économie américaine.

Beaucoup de critiques se réfèrent à l'exemple de Boeing et disent que c'est un autre échec du modèle économique capitaliste. L'histoire est que des dirigeants cupides poussent une entreprise à maximiser le cours de ses actions et, par conséquent, la richesse des actionnaires.

Les rédacteurs du Financial Times se font l'écho de ces échecs en critiquant l'actuel PDG, Dennis Muilenburg, qui a aidé Boeing à " perpétuer une culture axée sur le rendement des actionnaires plutôt que sur l'excellence de l'ingénierie, une culture divorcée de sa base manufacturière à Seattle ".

De plus, "le conseil d'administration a également omis de poser des questions difficiles."

Mais, poursuit la rédaction, la faute ne revient pas entièrement à la direction de Boeing. "Les régulateurs de la sécurité aérienne, en particulier l'Administration fédérale de l'aviation américaine, ont été initialement accusés d'être lents à agir et ont subi des pressions pour adopter une ligne dure..."

Pour moi, l'échec n'est pas seulement dû au système capitaliste, ni à la cupidité des gens.

Les gens sont avides et le seront toujours.

Le système capitaliste, toujours, dans mon esprit, est le meilleur système qui existe, mais il est également vrai que certains changements pourraient améliorer son fonctionnement. Nous savons que même dans une société capitaliste, des régulateurs et des réglementations sont nécessaires. Les dirigeants et les entreprises font des économies.

Si le problème de Boeing n'était qu'un problème de régulateurs qui ne font pas leur travail, alors nous savons où se situe le problème.

Les régulateurs doivent faire leur travail. Il ne fait aucun doute, comme le suggère l'éditorial, que les organismes de réglementation doivent se pencher sur ce que fait une entreprise et déterminer si oui ou non ils ont contribué à l'effondrement du système qui a mené aux problèmes qui ont suivi.

Pour moi, cependant, la véritable question se résume à l'information et à l'ouverture et à la transparence de la direction, non seulement vis-à-vis de ses régulateurs, mais aussi de ses clients, de ses actionnaires, de ses fournisseurs et de son conseil d'administration.

En fait, toute la question ici revient à la culture créée par les dirigeants de l'entreprise... et plus particulièrement par le PDG de l'entreprise.

Sur ce point, je suis d'accord avec l'affirmation citée plus haut dans l'éditorial : Boeing doit "perpétuer une culture centrée sur... l'excellence de l'ingénierie."

C'est ce qui créera de la valeur pour les actionnaires. Mais, plus important encore, c'est ce qui créera une valeur actionnariale durable.

Il est intéressant de noter que les éditeurs du Financial Times ont publié l'éditorial sur Boeing en même temps que le journal présentait le prix de la personne de l'année du FT. Cette année, le choix s'est porté sur Satya Nadella, le PDG de Microsoft Corp. (NASDAQ : MSFT).

M. Nadella a établi une norme dans le développement de la nouvelle culture de Microsoft, une culture "qui impliquerait d'être constamment ouvert à l'apprentissage et aux nouvelles idées, plutôt que la "mentalité fixe" du passé".

C'est l'essence même de la nouvelle ère. La façon dont l'information a grandi et s'est répandue, les entreprises ne peuvent pas vivre dans le passé, même si le passé n'est que récent.

Des entreprises comme Boeing et, pour en ajouter une autre à cette liste, General Electric (NYSE : GE) se sont battues pour protéger leur passé. Elles se sont battues pour garder le silence sur ce qu'elles faisaient et où les problèmes pouvaient être, même en excluant leur conseil d'administration. Leur capital intellectuel était le leur et la direction voulait divulguer le moins d'informations possible sur quoi que ce soit... à qui que ce soit d'autre.

C'était la culture de la maximisation de la richesse des actionnaires sur la base d'une technologie donnée.

Mais, le monde a changé. De nouvelles générations de technologies étant mises au point tous les trois à cinq ans, la " nouvelle " société moderne doit suivre un processus continu d'apprentissage et de traitement des nouvelles idées.

Si les entreprises ne construisent pas une culture ouverte à l'apprentissage et aux nouvelles idées, à la nouvelle information, elles vont prendre du retard ou créer des situations comme chez Boeing... ou, comme chez General Electric... où les crises s'accumulent de sorte que, tôt ou tard, le système s'effondre.

Oui, ces sociétés ont maximisé la valeur pour les actionnaires à court terme, mais n'ont pas réussi à créer la culture qui pourrait soutenir ce succès à long terme. Leur culture n'a pas produit l'information nécessaire pour déterminer où se trouvaient les problèmes. Leur culture n'était pas fondée sur l'excellence en ingénierie, mais sur la production de résultats à court terme.

La culture de ces organisations n'était pas durable.

Mais, n'est-ce pas ce que le dirigeant d'une entreprise est censé faire ? La personne au sommet de l'organisation n'est-elle pas censée assurer la pérennité de l'entreprise au fil du temps ?

Satya Nadella est reconnu parce qu'il a changé la culture de Microsoft, en visant une performance technologique durable dans le temps.

Et, pendant qu'il accomplissait cela, les actions de Microsoft ont augmenté en valeur pour ramener l'entreprise aux niveaux supérieurs en termes de création de richesse.

L'excellence en ingénierie dépend de la création d'une culture qui valorise la circulation et la diffusion de l'information.

C'est ce que l'investisseur doit rechercher dans le cadre de l'investissement de valeur. La création de valeur pour les actionnaires à court terme est une excellente chose, mais l'investisseur doit être à l'aise avec la culture d'entreprise que le chef de la direction crée ou a créée, afin de justifier un investissement à long terme.

M. Muilenburg, PDG de Boeing, n'a pas réussi à le faire. Beaucoup de gens paient maintenant pour cette lacune, une situation qui pourrait exister et/ou se développer pendant un certain temps. La question est maintenant de savoir comment on va redresser Boeing. Comment se construira une nouvelle culture ?

Comme le conclut l'éditorial du Financial Times : "Boeing survivra à cette crise - il doit s'assurer que la confiance dans ses produits le fera aussi."

Le fait d'opérer dans un environnement ouvert et transparent à l'avenir peut aider Boeing à construire cette confiance au fil du temps. Les investisseurs doivent insister pour créer une telle culture.

 

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