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@ Mani,

 

Ouais, les occidentaux ont soutenu des individus encore pire que Loulia ... et puis franchement à par elle qui d'autre ? Les européens si ils veulent avoir une certaine influence en Ukraine, doivent au contraire soutenir la candidature de cette dernière.

Elle va te détourner des millions ou des milliards au détriment de son soi-disant peuple "crève la faim". Elle n'a jamais été aux côtés des pauvres mais bien des nantis (oligarques) et des mafieux.

 

J'espère que les Ukrainiens ne vont pas se laisser séduire par "la bête et la belle" opportuniste.

 

D'après des experts, il y a une jeune élite ukrainienne à aider et capable de gérer le pays. Pour cela, il faut mettre hors d'état de nuire les anciens dirigeants qui ont profité largement de la corruption, du népotisme,  ...

 

Remettre les anciens, c'est de nouveau donner des désillusions, de l'amertume, du pain béni pour les extrémistes, ...

Modifié par Mani
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Une petite blague russe mettant en scène Poutine en Ukraine

 

Le lien pointe vers une version anglaise, je m'essaie plus bas à la traduire :

 

Poutine regarde la télé et appelle son directeur du renseignement :

 

“Donne à Tyagnibok une médaille pour avoir banni l'usage du russe en Ukraine ... Comment ça, il n'est pas des nôtres ?

Bon, donne à Iarosh une médaille pour son idée de faire sauter les lignes de transit de gaz en Ukraine ... Comment ça, il l'a fait de lui-même ?

Et ce crétin Lyashko ? ...

Et ces crétins de Svoboda - Miroshnichenko et les autres ? ...

Mais alors, EST-CE QU'ON A LE MOINDRE AGENT EN UKRAINE OUI OU M.... ? Et qu'est-ce qu'ils f...... ?

Quoi qu'est-ce que tu racontes ils ont acheté un camion de popcorn et un camion de bière et ils se contentent de regarder le spectacle ???" 

 

Il raccroche, dégoûté. Puis rappelle :

 

"Mais comment as-tu pu nous laisser tuer Muzychko ?

 

 

Avoir des adversaires stupides est une grande partie du succès.

Modifié par Alexis
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Et bien bonne chance aux Ukrainiens.

Dans tous ce théâtre convenu entre Occident et Russie où chacun joue son rôle, ce sont quand même les Ukrainiens qui se sont foutus dans la merde depuis 20 ans (via leur politique) et qui vont devoir nager dedans.

Le devoir d'un pays est d'être stable économiquement et politiquement. Si une de ces 2 conditions n'est pas remplie, il devient malheureusement sujet aux règles du darwinisme géopolitique. Mais c'est encore moins facile quand on est voisin d’une grande puissance.

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Elle va te détourner des millions ou des milliards au détriment de son soi-disant peuple "crève la faim".

 

Elle n'est pas la première et certainement pas la dernière ...

 

Maintenant le plus important pour les nations occidentales qui ont choisi leur camp, c'est d'investir ! Et pour l'instant la seule qui ne semble pas rechigner à l'argent des occidentaux c'est semble t-il Timochenko.

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...

 

Et pas sur que ça affaiblisse la Russie économiquement...

 

 

lol ! C’est une farce je présume…

 

Seconde estocade.

 

 

Ukraine : la crise pourrait faire plonger l'économie russe dans le rouge

 

Publié le 26/03/2014 à 14:57

 

Selon la Banque mondiale, le conflit pourrait encore détériorer la confiance des investisseurs et peser sur la consommation et la croissance en Russie.

 

L'économie russe, déjà en berne, risque de passer dans le rouge et de se contracter de 1,8 % dès cette année si la crise autour de l'Ukraine s'aggrave, a averti mercredi la Banque mondiale. Dans son rapport trimestriel, l'institution basée à Washington a pris en compte les conséquences des événements survenus ces dernières semaines en Crimée, péninsule du sud de l'Ukraine rattachée à la Russie, qui ont provoqué la pire crise entre Moscou et l'Occident depuis l'époque de la guerre froide. Aussi bien Américains qu'Européens ont déjà décrété des sanctions à l'encontre de Moscou. Si l'impact de ces mesures s'est pour l'heure révélé limité, les Occidentaux ont mis en garde le Kremlin contre des représailles plus sévères, qui pourraient affecter des pans entiers de l'économie russe.

 

Alors que l'absence de réformes structurelles de fond avait déjà mené à une "érosion de la confiance des investisseurs" et à un ralentissement progressif de la croissance, qui s'est établie en 2013 à 1,3 %, les "récents événements autour de la Crimée ont transformé ce problème persistant en véritable crise de confiance", estime la BM dans son rapport. Cela a "montré plus clairement la faiblesse du modèle de croissance économique" de la Russie, ajoute la banque mondiale. Or, si le conflit autour de l'Ukraine s'aggrave, "cela pourrait détériorer encore la confiance des hommes d'affaires et des consommateurs et accroître la volatilité du marché, affaiblissant les perspectives pour la consommation domestique et la croissance", explique-t-elle.

 

Dans ce contexte, la Banque a élaboré deux scénarios pour la suite des événements. Dans le premier, selon lequel la crise en Crimée aurait un "impact limité" et serait résolue de manière pacifique, l'économie russe devrait connaître un ralentissement de sa croissance de 1,3 % en 2013 à 1,1 % en 2014, contre 2,2 % anticipés auparavant. Le nouveau chiffre de la BM est toutefois encore supérieur à ce que prévoient les économistes des principales banques et des agences de notation financières, qui pronostiquent désormais une croissance inférieure à 1 % cette année. En 2015, selon ce scénario, la croissance devrait légèrement se reprendre et atteindre 1,3 %.

 

Scénario catastrophe

 

Le second scénario prévoit pour sa part "une intensification des tensions politiques" qui inquièteront consommateurs et investisseurs, et mèneraient alors à un "choc plus sévère" pour l'économie et les investissements. Dans cette éventualité, le PIB pourrait chuter de 1,8 % en 2014, retombant dans le rouge pour la première fois depuis 2009, année au cours de laquelle la Russie avait été frappée de plein fouet par la crise économique mondiale. Cette contraction s'aggraverait encore plus en 2015, avec un recul de 2,1 % du PIB. Dans ce scénario catastrophe, les entreprises russes auront de plus en plus de difficultés à trouver des financements à l'étranger, qui leur sont pourtant vitaux, de même que les banques, ce qui réduirait leurs capacités à accorder des crédits.

 

Par ailleurs, les investisseurs étrangers pourraient retirer leurs fonds de Russie. La fuite des capitaux, un problème endémique en Russie, pourrait alors atteindre 150 milliards de dollars en 2014 - contre 62,7 milliards de dollars en 2013 - et 80 milliards de dollars en 2015, a par ailleurs déclaré Birgit Hansl, économiste à la BM et auteur du rapport, citée par l'agence Ria-Novosti. Toutefois, ce scénario ne prend pas en compte d'éventuelles sanctions commerciales de la part de la communauté internationale, précise la BM dans son rapport, laissant entendre que les chiffres pourraient être encore plus calamiteux.

 

Le Point

Modifié par Gravity
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Et pas sur que ça affaiblisse la Russie économiquement, d'une part la soif croissante d'énergie des pays émergents est connue...

 

 

La Russie et la Chine négocient toujours les prix du gaz

 

Diffusé le vendredi 6 septembre 2013

Claire Fages

 

En marge du G20, la Russie a franchi une nouvelle étape vers la signature de son méga-contrat gazier avec la Chine. Mais le président chinois avait pris soin de passer par le Turkménistan, avant de rejoindre Saint-Pétersbourg.

 

Pour Vladimir Poutine, la photo était trop belle pour qu'il s'en prive : le président russe et son homologue chinois Xi Jinping parrainant, à Saint-Pétersbourg, un nouvel accord préalable au méga-contrat de gaz russe à la Chine, tant désiré par la Russie.

 

Pourtant, commente Francis Perrin, du cabinet Stratégies et politiques énergétiques, il n'y a pas grand-chose de neuf dans cet énième accord entre le géant russe Gazprom et son futur client chinois CNPC. On connaissait déjà le volume de gaz livrable (38 milliards de m3), et la route qu'il emprunterait : un gazoduc de l'est de la Russie au nord-est de la Chine. Mais l'essentiel reste toujours à fixer : le prix.

 

Moscou tient à conserver en grande partie l'indexation aux cours du pétrole, très avantageuse. Pékin réclame une facture alignée sur les prix au jour le jour du gaz de schiste américain (prix Henry Hub), très bon marché, mais qui ne tient compte ni des coûts de liquéfaction, ni des coûts de transport. Quel compromis sera trouvé ?

 

Pour l'instant on l'ignore. Mais pour faire avancer les négociations dans son sens, le président chinois n'a pas hésité, souligne Pierre Terzian, de Pétrostratégie, à faire précéder son séjour en Russie par une étape dans un autre pays gazier s'il en est : le Turkménistan. Mardi, Xi Jinping a presque doublé (60 milliards de m3) les quantités commandées à cette république d'Asie centrale, où il inaugurait le démarrage des opérations sur le deuxième plus grand gisement gazier au monde.

 

La Chine a besoin de tous ces fournisseurs dans l'avenir, mais elle sait faire jouer la concurrence pour tenter de faire plier Gazprom. Ça ne sera pas facile, car le géant russe du gaz est en meilleure forme en ce moment, estime Thierry Bros, spécialiste des marchés gaziers : les ventes de Gazprom se redressent en Europe.

 

RFI

 

 

 

Le gaz naturel liquéfié perturbe les jeux d'influence russes et chinois

 

06/03/2014 à 14:31

 

La croissance attendue des échanges de gaz naturel liquéfié (GNL) dans les dix prochaines années va réduire le pouvoir d'influence de Moscou en Europe et pousser la Chine à s'impliquer davantage de manière constructive dans la gestion des affaires internationales.

 

Ce constat partagé par de nombreux experts de l'énergie réunis cette semaine pour la "grand-messe" annuelle du secteur, l'IHS Energy CERAWeek, peut sembler singulier en pleine crise ukrainienne. Les tensions entre Kiev et Moscou au sujet de la Crimée ont nourri les inquiétudes sur les approvisionnements de l'Europe en gaz.

 

Sur les 485 milliards de mètre cubes de gaz consommés chaque année dans l'Union européenne, environ 160 milliards proviennent de Russie, dont un tiers via l'Ukraine. Dans le passé, Moscou a suspendu ses livraisons à l'Ukraine lors de négociations tendues avec Kiev, provoquant des pénuries en Europe.

 

La Russie devrait continuer à jouer un rôle crucial sur le marché du gaz européen au moins jusqu'en 2020 et sans doute au-delà. Mais à plus long terme, son influence se réduira avec la montée en puissance des gaz de schiste à l'échelle mondiale et la mise en service d'un nombre croissant de terminaux GNL.

 

PROBLÈME GÉOPOLITIQUE

 

"La Russie a fait de ses capacités d'exportation de gaz une arme diplomatique depuis longtemps et a pris l'habitude d'en faire un outil de chantage. C'est ce qui lui a permis de tenir la bride haute à l'Ukraine", souligne un spécialiste des questions énergétiques russes, qui a souhaité garder l'anonymat.

 

D'ici 10 ans, "les Russes ne seront plus en situation d'utiliser leur gaz de cette manière et ils le savent", a ajouté cette source, estimant qu'il s'agit là "d'un problème géopolitique pour eux".

 

Avant la crise actuelle, l'Ukraine elle-même avait réduit sa dépendance au gaz russe, la ramenant à 22 milliards de mètres cubes par an contre 42 milliards précédemment, selon Carlos Pascual, un diplomate du département d'Etat américain spécialiste des questions énergétiques.

 

Les tensions en Ukraine ont toutefois conduit des parlementaires américains à demander une accélération des autorisations de construction de complexes d'exportation de GNL par le département de l'Energie, qui a donné un feu vert conditionnel pour six unités.

 

Les Etats-Unis ne devraient pas être en mesure d'exporter effectivement du GNL avant au moins 2017. Dans l'intervalle, d'autres pays exportateurs comme l'Australie, le Canada et le Qatar pourraient contribuer à satisfaire la demande européenne.

 

"Nous pourrions utiliser les exportations d'énergie pour affranchir des pays de leur dépendance vis-à-vis d'un pays comme la Russie. Cela améliorera la balance commerciale des Etats-Unis et les rendra moins vulnérables à ce qui peut se passer dans le monde", a déclaré Richard Haas, président du Council on Foreign Relations.

 

"Les Etats-Unis devraient faire en sorte de pouvoir exporter du pétrole brut et nous devrions accroître le nombre des pays qui sont en situation de recevoir du GNL", a-t-il ajouté.

 

EFFET GAZ DE SCHISTE

 

La question d'une levée des restrictions sur les exportations de pétrole est de plus en plus ouvertement débattue au Congrès alors que la production américaine de pétrole devrait atteindre un plus haut de 43 ans à 9,3 millions de barils par jour en 2015.

 

Le développement des échanges de GNL ne sera pas sans conséquence non plus pour la diplomatie chinoise. La Chine a vocation à augmenter fortement sa consommation de gaz, qui ne représente que 5% de son mix énergétique, afin notamment de réduire la pollution provoquée par ses centrales à charbon, principale source de son électricité.

 

"Au fur et à mesure de l'augmentation de la dépendance de la Chine vis-à-vis de l'offre mondiale de gaz (...) la Chine deviendra le pays très désavantagé sur le plan politique", a prévenu Amy Meyers Jaffe, de l'université de Californie, lors d'un forum sur la géopolitique du gaz organisé le mois dernier.

 

La Chine peut encore adopter une approche "non constructive" des grandes questions diplomatiques internationales sans véritables conséquences économiques négatives mais cela va changer, a-t-elle ajouté.

 

Les Etats-Unis, qui ont développé la technique controversée de la fragmentation hydraulique pour l'exploitation des gaz de schiste, ont la haute main sur un marché du pétrole et du gaz très tendu.

 

Même si les restrictions sur les exportations de pétrole ne sont pas levées, l'augmentation de la production américaine de pétrole et de gaz a déjà produit ses effets sur les prix de tout un spectre de produits énergétiques, du charbon aux produits pétroliers raffinés. Des pays qui trouvaient aux Etats-Unis un débouché pour leurs exportations énergétiques doivent chercher de nouveaux acheteurs.

 

"Cela a affecté tous les marchés pétroliers à l'échelle mondiale", a déclaré Diezani Alison-Madueke, la ministre nigériane du Pétrole qui assure la présidence tournante de l'OPEP. "Tout le monde s'efforce de se repositionner."

 

 

(Marc Joanny pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)

 

 

Reuters

 

 

 

Ouh… sa fait mal !!!  :happy:

Modifié par Gravity
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Selon un sondage récent, c'est le milliardaire et homme politique Petro Porochenko qui a le plus de chances de l'emporter le 25 mai. Le scrutin se déroulera dans le sillage d'une crise économique et politique majeure qui a conduit l'Ukraine au bord de la faillite et lui a coûté la perte de la Crimée, rattachée à la Russie.

 

Avec ces milliards, le FMI et l'UE pourraient lui demander d'avancer directement son argent dans l'économie de son pays ! ^-^

Modifié par Mani
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Oups !  ^ ^

Plouf !!!  :happy:

 

Ça risque d'être dur pour les États Unis importateur net (pour le moment en tout cas) de se mettre à réapprovisionner elle même, l'Europe et le Japon (pas en totalité évidemment).

C'est sur que c'est un projet à long termes qui va requérir des investissement colossaux tant dans la production que le transport du gaz... L'avantage est que ça va diminuer l'influence de la Russie sur l'Europe et assoir sa domintion.

 

Plutôt que d'un projet à long terme, le remplacement de la Russie par les Etats-Unis comme fournisseur d'un tiers du gaz consommé par les Européens devrait être appelé... une propagande à court terme.

 

Remplacer une grande partie pour ne pas dire la totalité des importations de la Russie par des importations des Etats-Unis est tout simplement impossible.

 

Quelques explications peuvent être trouvées ici (en anglais)

 

Le texte vaut d'être lu - en gros, la thèse que rapportait Gravity est réduite en petits morceaux - mais je traduis ici quelques points :

Les Etats-Unis demeurent importateurs net à la fois de pétrole et de gaz naturel. Le coût de l'exportation de gaz au-delà du Mexique et du Canada - tous deux intégrés dans le système de tuyaux nord-américain - suggère que des exportations plus lointaines resteront très limitées, si encore elles existent. Et il n'existe aucune perspective raisonnable que les Etats-Unis deviennent jamais exportateurs net de pétrole.

 

La Russie fournit 12% du pétrole mondial en même temps qu'un tiers du gaz européen. Elle ne sera pas remplacée dans ce rôle.

 

 

C'est complètement faux. Ils ont tout fait au contraire pour nous empêcher d'avoir la bombe et ils n'ont aidé (un peu) que quand ils ont vu qu'on y arrivait tous seuls.

 

Si les américains voulaient vraiment empêcher la France d'obtenir la bombe atomique, la France ne l'aurait pas eu aussi tôt. Il y a bien eu des tensions, mais elles se sont vite calmé après la construction du Mur de Berlin et de la monté de tensions entre les blocs. Car derrières les accusations de prolifération de l'arme nucléaire, on sait que JFK a finalement accordé sa bénédiction et même a soutenu le projet car une nouvelle puissance nucléaire ne pouvait qu'être bénéfique face à la menace soviétique.

 

Rochambeau, la seule aide que les Etats-Unis aient apporté à la dissuasion française a été la negative guidance c'est-à-dire du conseil sur la manière de construire les premiers balistiques multi-têtes (M4) après les M20 et S3 mono-tête.

 

Nixon avait ordonné de fournir cette aide car il voulait que les Européens renforcent leur défense classique, il savait que la France pour un budget de défense donné ferait passer la crédibilité de la dissuasion avant le nombre de chars et d'avions, et diminuer les frais de recherche français dans la production des premiers multi-têtes était le seul levier disponible pour renforcer la défense classique européenne comme Nixon le souhaitait.

 

Aide non négligeable, mais aide ponctuelle et qui n'a été mise en place qu'une fois la dissuasion française en place et n'a rien changé au résultat final : si elle n'avait pas eu lieu, la dissuasion aurait été la même, simplement il y aurait eu un peu moins de chars et d'avions dans les forces armées françaises.

 

Que ce soit pour la première bombe A, la première bombe H, l'avion très avancé qu'était le Mirage IV, le premier SNLE - réussi mieux et plus vite que son équivalent russe, pour ne pas parler de la Chine - et les premiers balistiques, l'aide américaine a été exactement égale à zéro.

 

Et il y a tout lieu de penser qu'après l'épisode que j'ai cité du début des années 70 les Etats-Unis ont cessé de nous aider.

 

Les échanges de bons procédés concernant le Laser Mégajoule et la National Ignition Facility depuis les années 2000... sont des échanges, c'est-à-dire que les deux pays coopèrent en s'aidant mutuellement.

 

 

J'espère que les occidentaux ne vont pas la soutenir car elle a un passé politique pas très "clean" dans les affaires ou magouilles.

 

Elle est comme les vautours ou hygiènes : opportuniste quand la bête est à l'agonie !

Elle est quand même responsable de la gestion catastrophique du pays aux "oligarques".

 

En Ukraine, il semble bien que tous les hommes politiques sont des corrompus de première classe, à faire rougir un Jérôme Cahuzac ou une Christine Lagarde.

 

Une exception possible : les fascistes de Svoboda. Mais eux ont d'autres inconvénients... pires encore que ceux des voleurs et des profiteurs.

Modifié par Alexis
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Alexis,

 

Je n'ai jamais nié dans mes postes que la France a développé en grande partie son arsenal nucléaire de manière autonome. Que se soit la construction des structures (usine d'enrichissement, d'exploitation de l'uranium, etc ...), de l'assemblage balistique, et la constitution d'un corps de chercheurs en nucléaire est clairement une preuve de l'énergie déployée par la France pour créer sa propre bombe. Mais cela ne suffit pas ...

 

Ne pas oublier que notre pays a grandement souffert de deux guerres mondiales, réduisant ou voir carrément pour la dernière détruit la capacité industrielle de la France. Ajoutons à cela que durant c'est cinq ans de guerre les chercheurs français ont été insolé de la recherche sur l'atome, même l'équipe française qui travaillait au Canada aux coté des alliés était pas au courant des détailles du programme Manhattan.(mesure de sécurité qui touche toutes les équipe liés au projet) Tous c'est facteurs ont fait que la France était malheureusement en retard, et c'est là que l'aide américaine a de l'importance. Les américains vont notamment laisser Pierre Gallois et le général Ailleret visiter le site d'essais de l'arme atomique au Nevada. Que Yves Rocard va ramener de la mission Aurore des appareils de calcul  (nécessaire pour le traitement des matière radioactives), les rapports des recherches et ainsi qu'une petite quantité d'uranium enrichie. Cela n'enlève rien aux travail des ingénieurs français dans la construction de l'arme atomique, car après tout il a fallu construire selon d'autre moyen et méthode que celui des américains. Et surtout c'est données et autres informations il a fallu l'assimiler et l'adapter selon les moyens des français. Il n'y a qu'à constater les difficultés pour des pays comme l'Iran, pour voir que cela reste un exploit.

Modifié par Rochambeau
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Plutôt que d'un projet à long terme, le remplacement de la Russie par les Etats-Unis comme fournisseur d'un tiers du gaz consommé par les Européens devrait être appelé... une propagande à court terme.

 

Remplacer une grande partie pour ne pas dire la totalité des importations de la Russie par des importations des Etats-Unis est tout simplement impossible.

 

Quelques explications peuvent être trouvées ici (en anglais)

 

Le texte vaut d'être lu - en gros, la thèse que rapportait Gravity est réduite en petits morceaux - mais je traduis ici quelques points :

 

La Russie fournit 12% du pétrole mondial en même temps qu'un tiers du gaz européen. Elle ne sera pas remplacée dans ce rôle.

 

....

 

C’est un peu plus compliqué mais cela changera tout en définitive. Le résultat final - avec l’addition des exportations futur ‘encore plus volontariste’ du GNL en provenance des USA - produira la même chose mais bien plus rapidement qu’escompté.

 

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Les alternatives au gaz russe, un chantier de longue haleine

 

Fabrice Nodé-Langlois

Mis à jour le 20/03/2014 à 23:26

 

Au Conseil européen, Londres presse l'UE de réduire sa dépendance envers Gazprom. Plusieurs pistes sont à l'œuvre.

 

Il est temps de réduire la dépendance de l'Europe envers le gaz russe. L'idée, partagée par nombre de capitales européennes, est poussée dans un document diffusé par Londres et cité par le Financial Times au matin du Conseil européen. Mais «les réalités puissantes de l'économie et des infrastructures gazières», comme le relève le cabinet de conseil américain IHS, expliquent que le défi sera long à relever.

 

En 2013, les livraisons de Gazprom ont représenté 27 % des besoins de l'Union européenne (UE). Sur un an, la dépendance a progressé (elle était de 23 % en 2012) et le géant russe répète à l'envi qu'il restera longtemps un fournisseur majeur de l'UE. Avec un argument de poids: les réserves de la mer du Nord s'épuisent. Londres constate en effet que la production britannique d'hydrocarbures a chuté de 38 % en trois ans.

 

Dans ce contexte, où chercher les alternatives?

 

Aux États-Unis? L'essor spectaculaire de l'exploitation du gaz de schiste outre-Atlantique depuis six ans a rendu la première puissance économique mondiale quasi autosuffisante en gaz. Le 5 mars dernier, John Boehner, le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, a demandé au ministère de l'Énergie d'accélérer la cadence afin que le gaz américain puisse être exporté vers le Vieux Continent. À l'heure actuelle, six projets de terminaux d'exportation sont en attente d'autorisations administratives aux États-Unis. L'un des projets qui a reçu le feu vert des autorités pourrait livrer ses premiers mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL), par bateau, fin 2015. Mais ils ont été réservés par des acheteurs japonais. Aux États-Unis, le débat fait rage entre l'industrie locale, qui veut se réserver le gaz produit sur place, très bon marché, et les gaziers qui veulent en exporter pour en tirer un meilleur prix. Dans le meilleur des cas, du GNL américain ne sera pas livré à l'Europe avant 2016-2017.

 

Encore faut-il pouvoir, de l'autre côté de l'Atlantique, recevoir ce gaz liquide. Des terminaux de regazéification sont nécessaires. Or ils font cruellement défaut à l'Europe de l'Est. Les pays Baltes par exemple, actuellement dépendant à 100 % du gaz russe, ont tous lancé des chantiers ou des projets de terminaux méthaniers dont chacun se chiffre à des centaines de millions d'euros. La plupart ne seront pas opérationnels avant plusieurs années (voir carte). Une fois en service, ces terminaux permettront en théorie d'importer du gaz de n'importe quel fournisseur de GNL, comme le Qatar ou l'Algérie.

 

Le document britannique évoque les autres producteurs de gaz qui pourraient fournir l'Europe par des gazoducs contournant la Russie. Depuis plus de dix ans, Bruxelles, poussé par Washington, a fait la promotion du projet de gazoduc Nabucco qui acheminerait du gaz d'Azerbaïdjan, voire du Turkmenistan et du nord de l'Irak vers l'Europe centrale via la Turquie. Concurrent du projet South Stream de Gazprom, et non soutenu par les grandes compagnies gazières allemande ou française, Nabucco s'est enlisé. Mais fin 2013, la première alternative crédible au gaz russe a franchi un pas décisif. Le britannique BP a décidé d'investir, avec plusieurs partenaires dont Total, dans un projet à 28 milliards de dollars qui permettra d'acheminer le gaz azerbaïdjanais de la Caspienne via les futurs gazoducs Tanap et TAP. Ces tubes exporteront 10 milliards de mètres cubes par an à l'UE. Soit 2 % de la consommation actuelle des Vingt-Huit. Et pas avant 2018.

 

Les Européens explorent d'autres ressources alternatives au fournisseur russe. Des réserves importantes ont été découvertes dans la Méditerranée orientale, dans les eaux d'Israël et de Chypre. Mais compte tenu des réticences turques et des investissements nécessaires, l'exploitation n'est pas attendue avant dix ans.

 

Le même horizon est évoqué pour l'encore hypothétique exploitation de gaz de schiste en Europe. Si la France leur a fermé la porte par une loi de 2011, la Pologne et la Grande-Bretagne, entre autres, se sont lancées dans l'exploration de leur sous-sol.

 

Les alternatives au gaz russe ne manquent pas. Mais la dépendance énergétique envers Moscou perdurera encore longtemps. De son côté, Gazprom n'a pas intérêt à interrompre brutalement ses livraisons vers l'Europe. «Gazprom a trop à perdre», résume Yves Zlotowski, économiste en chef de la Coface, bon connaisseur de la Russie. Plus de la moitié des recettes du groupe russe, par ailleurs «très endetté», dépendent de ses fidèles clients européens.

 

Le Figaro

Modifié par Gravity
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Les américains vont notamment laisser Pierre Gallois et le général Ailleret visiter le site d'essais de l'arme atomique au Nevada. Que Yves Rocard va ramener de la mission Aurore des appareils de calcul  (nécessaire pour le traitement des matière radioactives), les rapports des recherches et ainsi qu'une petite quantité d'uranium enrichie. Cela n'enlève rien aux travail des ingénieurs français dans la construction de l'arme atomique, car après tout il a fallu construire selon d'autre moyen et méthode que celui des américains. Et surtout c'est données et autres informations il fallu l'assimiler et l'adapter selon les moyens des français. Il n'y a qu'à constater les difficultés pour des pays comme l'Iran, pour voir que cela reste un exploit.

 

J'ignorais l'existence de la mission Aurore, merci de l'information ! :)

 

Cet historique très intéressant explique ce que fut cette mission. Son intérêt, mais aussi ses limites. J'en recopie quelques extraits :

 

Cette mission d'information avait été demandée par Buchalet, à tout hasard, par les voies diplomatiques, avec comme objectif avoué les méthodes sophistiquées de diagnostic des engins employées au Névada

 

(...) Busquet put visiter les bureaux d'EG&G à Las Végas et passer commande d'appareils, tout en récoltant d'innombrables tuyaux très précieux sur les méthodes opératoires, les matériels et adresses des fournisseurs, nous faisant gagner des mois de tâtonnements et de recherches.

(...) On peut se demander encore aujourd'hui ce qui a pu pousser nos alliés américains, pourtant fermement opposés à l'accession de nouvelles nations à l'explosif nucléaire, à nous faire ce "cadeau". Peut-être comme le suppose Ailleret ont-ils tenté de nous dissuader de nous lancer dans une entreprise follement coûteuse. Il est certain que nos interlocuteurs ont tout fait pour nous impressionner par l'ampleur des moyens à mettre en œuvre, qu'ils jugeaient selon leurs propres normes hors de portée d'un pays de la classe de la France.

(...) Cette mission en tous cas a été pour beaucoup dans le succès du 13 février 1960, très peu sur le plan de l'engin, mais énormément sur celui des mesures, pratiquement toutes réussies du premier coup.

 

En d'autres termes : si la mission Aurore n'avait pas eu lieu, il aurait fallu "des mois" supplémentaires pour faire des mesures correctes des essais atomiques. Quant à la conception des engins en elle-même, rien n'aurait changé en mieux ni en pire.

 

Nous parlons toujours d'une aide ponctuelle, certes bienvenue mais non nécessaire et qui ne changea pas le résultat final.

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C’est un peu plus compliqué mais cela changera tout en définitive. Le résultat final - avec l’addition des exportations futur ‘encore plus volontariste’ du GNL en provenance des USA - produira la même chose mais bien plus rapidement qu’escompté.

 

Tu cites un article intéressant du Figaro, merci.

 

Mais je ne comprends pas ton commentaire... étant donné que ce qu'explique - fort justement - l'article cité c'est précisément que les alternatives aux importations de gaz russe ne sont pas envisageables avant longtemps, et encore pas dans de grandes quantités. Ca semble être en contradiction avec ce que tu écris comme quoi "Le résultat final - avec l’addition des exportations futur ‘encore plus volontariste’ du GNL en provenance des USA - produira la même chose mais bien plus rapidement qu’escompté", non :huh:  ?

 

Tout ceci sans compter naturellement que si le pic du pétrole est sur nous, le pic gazier ne sera pas très loin derrière... et en attendant nous aurons un "plateau" c'est-à-dire une stagnation relative de la production mondiale de gaz. Dans ces conditions, le temps que les éventuels moyens de remplacer une partie des importations depuis la Russie soient disponibles... toute la capacité de production mondiale de gaz sera devenue nécessaire pour éviter un ralentissement ou une décroissance économique. Donc si le gaz russe ne trouve pas preneur en Europe... il sera acheté en Chine ou dans d'autres pays d'Asie. Ce qui du point de vue russe reviendra au même.

 

Il existe soit dit en passant un enjeu économique bien réel pour les Européens à ces question de gaz... le prix. Comme expliqué dans l'article que j'ai cité dans mon post précédent, le GNL éventuellement importé en Europe depuis les Etats-Unis reviendrait plus cher que le gaz russe. Donc l'acheter de préférence au gaz russe, pour raisons politiques, serait se tirer une balle dans le pied, économiquement parlant.

 

Evidemment... cela resterait dans l'intérêt des Etats-Unis. Je ne me hasarderai pas à le nier. ;)

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Merci pour le lien Alexis!

 

En d'autres termes : si la mission Aurore n'avait pas eu lieu, il aurait fallu "des mois" supplémentaires pour faire des mesures correctes des essais atomiques. Quant à la conception des engins en elle-même, rien n'aurait changé en mieux ni en pire.

 

Nous parlons toujours d'une aide ponctuelle, certes bienvenue mais non nécessaire et qui ne changea pas le résultat final.

 

Comme je le dis dans mes commentaires, je parle bien de données et d'appareils de mesures nécessaire pour de tels recherches. ;) Et si se sont des gains qui peut paraitre anodin, il sont pourtant essentielles pour l'équipe française qui n'ont pas les moyens des américains notamment pour ce qui concerne les essais.

 

C'est comme donner un exercice mathématique tout en indiquant les mauvaises solutions.(le rêve pour tout mathématicien :lol: )

 

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Source Le Figaro:

Ukraine : le sauvetage du FMI sera douloureux

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/03/27/20002-20140327ARTFIG00196-ukraine-le-sauvetage-du-fmi-sera-douloureux.php

Kiev va recevoir entre 14 et 18 milliards de dollars du FMI. En échange, l'entreprise publique Naftogaz a annoncé une augmention de 50% des prix du gaz à partir du 1er mai. Salaires et retraites des fonctionnaires seront gelés.

 

L'accord conclu entre Kiev et le FMI, jeudi, pour éviter la faillite de l'Ukr aine s'annonce douloureux pour le pays. Le Fonds monétaire international accepte de prêter entre 14 et 18 milliards de dollars au gouvernement ukrainien en échange de sévères réformes. La ligne de crédit du FMI, qui sera déboursée par tranches âprement négociées, devrait permettre de débloquer 27 milliards de dollars sur deux ans, a indiqué le FMI.

Aux prêts déjà promis par l'UE (1,6 milliard d'euros), les États-Unis (1 milliard de dollars), le Japon (1,5 milliard de dollars), la Banque européenne de développement (1 milliards) pourraient s'ajouter des crédits en provenance d'autres pays alliés des États-Unis.

Cette aide massive est une marque importante de soutien à l'Ukraine post-Ianoukovitch de la part du camp occidental. Mais elle s'accompagnera d'une mise sous tutelle financière du pays et d'une vaste opération de nettoyage de l'économie ukrainienne minée par la corruption, les subventions en tout genre, et le gaspillage. Même si les marchés financiers ont accueilli avec soulagement la nouvelle du sauvetage, le gouvernement, qui doit faire valider l'accord avec le FMI, par le parlement jeudi soir, s'attend à des lendemains difficiles. «Ce sera douloureux», a prévenu Stefan Koubiv, le gouverneur de la banque centrale ukrainienne. «Nous n'avons pas le choix: soit ces mesures sont prises soit l'Ukraine sera en faillite», a annoncé le chef du gouvernement intérimaire, Arseni Iatseniouk.

Modifié par Jojo67
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Aux États-Unis? L'essor spectaculaire de l'exploitation du gaz de schiste outre-Atlantique depuis six ans a rendu la première puissance économique mondiale quasi autosuffisante en gaz. Le 5 mars dernier, John Boehner, le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, a demandé au ministère de l'Énergie d'accélérer la cadence afin que le gaz américain puisse être exporté vers le Vieux Continent.

 

 

Les écolos, en particulier les écologistes allemands, acceptent cela comme ça ? Le gaz de schiste et toutes les conséquences (probable) sur l'écosystème ?

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Tu cites un article intéressant du Figaro, merci.

 

Mais je ne comprends pas ton commentaire... étant donné que ce qu'explique - fort justement - l'article cité c'est précisément que les alternatives aux importations de gaz russe ne sont pas envisageables avant longtemps, et encore pas dans de grandes quantités. Ca semble être en contradiction avec ce que tu écris comme quoi "Le résultat final - avec l’addition des exportations futur ‘encore plus volontariste’ du GNL en provenance des USA - produira la même chose mais bien plus rapidement qu’escompté", non :huh:  ?

 

 

 

Avant longtemps, c’était une évaluation précédente. Tout sera enclenché désormais à marche forcée - sans tergiversation, ni doute des USA - pour dépasser cela et c’est ce qui est le plus important.

 

 

 

....

 

Donc si le gaz russe ne trouve pas preneur en Europe... il sera acheté en Chine... Ce qui du point de vue russe reviendra au même.

 

Avec un prix beaucoup plus bas car avec belle corde au cou. Et en cerise sur le gâteau, l’isolement crescendo du pays désormais totalement perméable, tisser à la mondialisation, à ses flux financiers et besoins technologiques étrangers si indispensable pour sa production énergétique et minière.

 

On va voir combien de temps tous ces messieurs proches oligarques vont continuer à  apprécier l’illumination de ce chère Poutine et les hivers exclusifs à Moscou.

 

 

 

... Donc l'acheter de préférence au gaz russe, pour raisons politiques, serait se tirer une balle dans le pied, économiquement parlant.

 

 

A mesurer sur la durée mais vitale vu les enjeux et la géopolitique Poutinienne aventurière - irrationnelle et idéologique - de sa très sainte Russie.

Modifié par Gravity
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Ukraine : le sauvetage du FMI sera douloureux

 

Si les annonces sont réelles (augmentation du gaz de 50% pour les particuliers, plus pour les entreprises, vente des entreprises d'energie et de com nationales, reduction de moitié de pensions, augmentation d'emblée de l'age de la retraite, TVA sur les produits sanitaires et les prestations médicales etc etc) on peut s'attendre à un Maidan II dans pas longtemps

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Oui, c'était déjà clair mais ça se précise davantage.

 

Je ne sais pas quelle sera la politique russe vis-à-vis de l'Ukraine.

 

Mais une des possibilités est certainement que Moscou laisse le FMI et l'UE régler la note du soutien financier à l'Ukraine, détruire une partie de l'industrie de ce pays et donner la possibilité aux financiers étrangers de mettre la main sur tout ce qui a de la valeur dans le pays. Bref, le programme classique du FMI, avec ses conséquences tout aussi classiques en termes de souffrance de la population, qui pourraient largement dépasser ce qu'ont subi et subissent les Grecs. L'Ukraine ne sera pas mieux traitée qu'un pays du Tiers-Monde et notamment la proximité avec l'Europe dont rêvent pas mal d'Ukrainiens ne leur servirait de rien : ce n'est pas d'entrer dans l'UE qui est proposé aux Ukrainiens même pas à terme, et d'ailleurs Grèce comme Lettonie font partie de l'UE, ce qui n'a rien empêché bien au contraire...

 

L'objectif de Moscou serait naturellement de récupérer sous son influence non pas une partie de l'Ukraine... mais bien la totalité. A terme bien sûr, mais à terme pas si lointain : les précédentes oscillations de Kiev entre Europe et Russie en 2004, 2010 et 2014 sont séparées de quatre à six ans, mais il pourrait en falloir nettement moins pour que la situation empire tellement en Ukraine que les habitants soient prêts à faire une nouvelle embardée, cette fois-ci vers l'Est. Ceci sans oublier que la Crimée pendant ce temps-là... sera prospère, merci pour elle.

 

Dans l'intervalle, la Russie sécuriserait seulement la non-inclusion de l'Ukraine dans l'OTAN, ce qui ne devrait guère être difficile, Moscou ayant tous les arguments pour convaincre les Européens de ne pas aller dans ce sens. Beaucoup d'Européens devraient être soulagés de s'en tirer si facilement et d'éviter une escalade de la tension avec la Russie à si bon compte.

 

Tout ceci suppose naturellement que le nouveau pouvoir de Kiev parvienne d'abord à neutraliser ses extrémistes, à se faire obéir des régions rétives et à organiser des élections le 25 mai qui ne soient pas trop loin des standards démocratiques.

 

C'est pas encore gagné, donc le scénario "Souffrance économique extrême en Ukraine suivie d'une embardée pro-russe" est à certains égards un scénario optimiste... :o

 

 

Edit : Raaah, grillé par Akhilleus ! :D

Modifié par Alexis
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Malheureusement, tous les pays d'Europe de l'Est sont passés par là entre 1991 et 2005 à peu près (inflation de 15% par an pendant 10 ans et contraction du PNB de 5% par an)

 

Y a-t-il moyen d'y échapper ? Veulent-ils revenir en arrière ? Quel autre choix?

 

Mais ils vont souffrir comme tous leurs voisins qui ont quitté le giron russe il y a quelques années.

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A mesurer sur la durée mais vitale vu les enjeux et la géopolitique Poutinienne aventurière - irrationnelle et idéologique - de sa très sainte Russie.

Quand même....

Pour l'instant Poutine à reussi tout ce qu'il a entrepris. Il ne cible que les interêts le plus proches de la Russie.

Tu trouves qu'occuper l'Afghanistan de Karzai pendant 10 ans était une politique plus realiste ? Qu'imposer les mêmes politiques économiques d'austerité partout dans le monde c'est pas de l'ideologie ?

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Mais une des possibilités est certainement que Moscou laisse le FMI et l'UE régler la note du soutien financier à l'Ukraine, détruire une partie de l'industrie de ce pays et donner la possibilité aux financiers étrangers de mettre la main sur tout ce qui a de la valeur dans le pays. Bref, le programme classique du FMI, avec ses conséquences tout aussi classiques en termes de souffrance de la population, qui pourraient largement dépasser ce qu'ont subi et subissent les Grecs. L'Ukraine ne sera pas mieux traitée qu'un pays du Tiers-Monde et notamment la proximité avec l'Europe dont rêvent pas mal d'Ukrainiens ne leur servirait de rien : ce n'est pas d'entrer dans l'UE qui est proposé aux Ukrainiens même pas à terme, et d'ailleurs Grèce comme Lettonie font partie de l'UE, ce qui n'a rien empêché bien au contraire...

 

De l'aveu même du FMI la gestion de la crise grec fut une catastrophe et qu'à l'avenir il faudrait diriger différemment les prochaines crises. Je ne dis pas qu'ils le feront réellement ou que cette autre façon de faire sera meilleur, mais croire que les instances du FMI et de l'UE ne sont remplies que de gens cupide dont le seul but serait juste de "détruire une partie de l'industrie de ce pays et de donner la possibilité aux financiers étrangers de mettre la main sur tout ce qui a de la valeur dans le pays" ou encore d'idéologues sectaires et aveugles me semble une vision bien simpliste des choses. Redresser un pays est quelque chose d’extrêmement difficile et il y a de nombreux courant de penser pour y arriver, mais ça ne se fait jamais dans la joie et l'allégresse. D'ailleurs la Russie n'a pas vraiment de plan pou redresser l'Ukraine. La seul chose qu'elle propose c'est de continuer à garder le pays sous perfusions en réinjectant de l'argent.

 

Quoi qu'il en soit, on ne peut pas d'un coté s'élever contre la vision caricatural qu'on aurait de la Russie et de Poutine pour de l'autre faire la même chose sur d'autres institutions ;)

Modifié par Dino
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Avant longtemps, c’était une évaluation précédente. Tout sera enclenché désormais à marche forcée - sans tergiversation, ni doute des USA - pour dépasser cela et c’est ce qui est le plus important.

 

(...)

A mesurer sur la durée mais vitale vu les enjeux et la géopolitique Poutinienne aventurière - irrationnelle et idéologique - de sa très sainte Russie.

 

En somme, l'idée que la volonté politique permettra de tout accélérer à marche forcée.

 

On verra. Les Allemands ont beau dire que "Wo ein Wille ist, ist auch ein Weg" (Là où il y a une volonté, il y a aussi un chemin), je dois avouer quelques petits doutes que la volonté politique puisse l'emporter si facilement sur les réalités géologiques, industrielles, technologiques et économiques.

 

Surtout que les Allemands n'ont pas l'air d'être follement enthousiastes sur ce coup. Pendant que les anciens chanceliers Schröder (lui bien sûr c'est son intérêt) et surtout Helmut Schmidt (le "sage" de la politique allemande) expliquent que les sanctions sont "un non-sens" et qu'il faut reformer le G8 "tout de suite"... tout en félicitant Merkel pour sa gestion "mesurée" de la crise.

 

Il faut dire que la chancelière ne croit pas "que l'Occident ait atteint le point où il faudrait imposer des sanctions économiques"

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De l'aveu même du FMI la gestion de la crise grec fut une catastrophe et qu'à l'avenir il faudrait diriger différemment les prochaines crises. Je ne dis pas qu'ils le feront réellement ou que cette autre façon de faire sera meilleur, mais croire que les instances du FMI et de l'UE ne sont remplies que de gens cupide dont le seul but serait juste de "détruire une partie de l'industrie de ce pays et de donner la possibilité aux financiers étrangers de mettre la main sur tout ce qui a de la valeur dans le pays" ou encore d'idéologues sectaires et aveugles me semble une vision bien simpliste des choses. Redresser un pays est quelque chose d’extrêmement difficile et il y a de nombreux courant de penser pour y arriver, mais ça ne se fait jamais dans la joie et l'allégresse. D'ailleurs la Russie n'a pas vraiment de plan pou redresser l'Ukraine. La seul chose qu'elle propose c'est de continuer à garder le pays sous perfusions en réinjectant de l'argent.

 

Quoi qu'il en soit, on ne peut pas d'un coté s'élever contre la vision caricatural qu'on aurait de la Russie et de Poutine pour de l'autre faire la même chose sur d'autres institutions ;)

 

Le problème c'est que la Grèce n'était pas une première. Le FMI à fait systématiquement les mêmes politique en AmSud et en Russie avant Poutine.

Modifié par MontGros
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Le problème c'est que la Grèce n'était pas une première. Le FMI à fait systématiquement les mêmes politique en AmSud et en Russie avant Poutine.

Tout à fait. Et les mesures annoncées n'augurent rien de bon, c'est un véritable massacre social qui s'annonce en Ukraine : augmentation du gaz de 50% pour les particuliers et davantage pour les entreprises (ce qui se répercutera sur les particuliers), réduction de moitié de pensions..., augmentation de l'âge de la retraite, etc. :|

 

Il n'y a vraiment pas moyen d'aller moins vite et de préserver un peu le niveau de vie (déjà pauvre) des gens? Le niveau de salaire moyen des Ukrainiens est égal à celui des Chinois paraît-il (entendu sur BFMTV).

Modifié par Jojo67
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Quoi qu'il en soit, on ne peut pas d'un coté s'élever contre la vision caricatural qu'on aurait de la Russie et de Poutine pour de l'autre faire la même chose sur d'autres institutions ;)

 

C'est vrai, bien sûr :)

Mais... est-ce si caricatural, concernant le FMI ?

 

De l'aveu même du FMI la gestion de la crise grec fut une catastrophe et qu'à l'avenir il faudrait diriger différemment les prochaines crises. Je ne dis pas qu'ils le feront réellement ou que cette autre façon de faire sera meilleur, mais croire que les instances du FMI et de l'UE ne sont remplies que de gens cupide dont le seul but serait juste de "détruire une partie de l'industrie de ce pays et de donner la possibilité aux financiers étrangers de mettre la main sur tout ce qui a de la valeur dans le pays" ou encore d'idéologues sectaires et aveugles me semble une vision bien simpliste des choses.

 

Si j'ai donné l'impression que les gens du FMI cherchaient volontairement à détruire l'industrie des pays qu'ils traitent, c'était une erreur. Je ne pense pas que c'est leur but en soi. En revanche, c'est une conséquence qu'ils acceptent.

 

Sur l'idéologie : le FMI a pour le moins un passé chargé. Dès les années 1980 en Amérique du Sud des méthodes similaires ont été appliquées. Elles ont été dénoncées de manière cinglante et convaincante dès les années 1990 par l'ancien économiste de la Banque Mondiale Joseph Stiglitz. Elles étaient pourtant encore et toujours appliquées lors de la crise en Grèce... comme elles semblent encore sur le point de l'être en Ukraine, si le gouvernement actuel de Kiev parvient à les faire appliquer.

 

Le FMI ressemble à un chirurgien qui a charcuté tous ses malades depuis trente ans, a reconnu récemment que "pour la Grèce, c'est vrai que j'y ai été un peu fort", et est tout prêt à recommencer... avec les mêmes instruments, les mêmes méthodes.

 

Perso, j'aurais quelques craintes à passer sous le bistouri de ce chirurgien-là. Je l'appelerais bien un boucher, mais ça ne serait pas sympathique pour les vendeurs de viande au détail qui après tout font un métier honorable.

 

Se rappeler aussi que le président islandais Grimsson, qui malgré les pressions phénoménales qu'il subissait de ses collègues étrangers a refusé de suivre la voie que les instances internationales traçaient pour sortir son pays de la crise financière de 2009, suite à quoi l'Islande a pu se relever avec beaucoup moins de souffrance que tous les autres pays, répond aux demandes de conseil... de ne pas écouter les conseils du FMI !

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