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Ce Français va révolutionner nos GPS


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http://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2014/04/13/09007-20140413ARTFIG00031-ce-francais-va-revolutionner-nos-gps.php

 

 

David Vissière vient d'être désigné par le MIT comme l'un des dix jeunes Français les plus innovants. Il a mis au point avec son entreprise Sysnav une technologie qui rend les systèmes de localisation plus précis et fonctionnels partout.

 
 
 

Il avait déjà gagné plusieurs prix mais ne pensait pas figurer dans le classement du MIT des jeunes Français les plus innovants. David Vissière a pourtant bien son nom dans ce «hall of fame» des talents hexagonaux de moins de 35 ans, dont Le Figaro Etudiant est partenaire. «C'était inattendu», concède l'entrepreneur de 34 ans, qui avait pourtant déjà été récompensé de plusieurs prix auparavant.

 

Car le parcours de David Vissière ressemble à un éternel tableau des honneurs. Après avoir fait ses études secondaires à Montpellier, il s'installe à Paris pour faire maths sup puis maths spé au lycée Louis-le-Grand avant d'intégrer Polytechnique. Il est diplômé en 2002 parmi ses camarades du corps d'élite des ingénieurs de l'armement. C'est donc tout naturellement qu'il rejoint l'armée, en tant que pilote dans les forces de l'air. Après deux ans de vol et un diplôme d'études approfondies en mathématiques décroché en parallèle, il réalise que son intérêt porte surtout sur les systèmes de navigation.

 

Des GPS qui fonctionneraient grâce aux champs magnétiques

 

Tout en occupant un poste d'expert au ministère de la Défense, cet insatiable chercheur commence une thèse en mathématiques à l'École des Mines de Paris et dissèque les systèmes de navigation et de localisation existants. Il s'étonne qu'entre les technologies ultra-performantes mais très coûteuses ultilisées dans le domaine de la défense et celles réservées au grand public, bien moins onéreuses mais comportant de nombreuses imperfections, il existe un vide que personne n'a encore eu l'idée de combler. «Les appareils de navigation ou de localisation destinés au grand public ne sont pas très précis. Ils ne fonctionnent pas en intérieur par exemple et le signal GPS est régulièrement perdu même en extérieur ou très dégradé, comme entre deux bâtiments», explique David Vissière.

 

Il rêve alors d'une technologie qui allierait la fiabilité de celles utilisées par l'armée et le coût des produits mis à la disposition du grand public. Et planche sur une technologie révolutionnaire qui permettrait d'éradiquer les nombreuses «zones blanches» dans lesquelles les GPS traditionnels n'émettent pas: en intérieur, dans les tunnels, dans des zones isolées... Il finit par trouver avec un collègue l'élément-clé de ce qui pourrait bien devenir la technologie de navigation de demain: les champs magnétiques. Ils ont l'avantage de pouvoir être exploités même en intérieur, ce qui évite le risque de zone blanche du GPS et présentent des performances financièrement plus accessibles que les technologies utilisées auparavant.

 

Une technologie accessible au grand public «d'ici trois ans»

 

Fort de cette découverte, David Vissière crée l'entreprise Sysnav en 2009. Elle compte aujourd'hui une quinzaine de salariés et réalise un chiffre d'affaires annuel de 1,5 million d'euros, sans avoir encore levé de fonds auprès d'investisseurs extérieurs ou développé de service marketing. «Les clients nous sollicitaient avec leur idée d'application de notre technologie. Lorsque nous avons atteint pour la première fois un million d'euros de revenus, nous n'avions pas de commercial ni d'activité prospective», explique l'entrepreneur. Et ça a marché: plusieurs partenariats ont déjà été signés avec des constructeurs automobiles et des équipementiers portuaires pour déployer la technologie de Sysnav sur des marchés de niche.

 

David Vissière espère cependant démocratiser sa technologie et la rendre accessible au grand public «d'ici trois ans». Le prix décerné par le MIT devrait améliorer la visibilité internationale de son invention, qui avait déjà décroché celui de la délégation générale pour l'armement. Mais David Vissière ne se laisse pas impressionner par ces honneurs. Il préfère saluer le travail de ses collègues de Sysnav. «Quand on a monté la société, on savait qu‘on avait entre nos mains une excellente technologie. Mais pour la développer, il fallait d'excellents ingénieurs.»

 

 

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De nombreuses centrales inertielles MEMS utilisent des compas couplés à leurs gyros, accos et GPS. Mais cela n'a jamais donné une localisation fine car le champ magnétique est trop variable localement. Par contre, c'est un bon moyen de contrer la dérive progressive des gyros dans un plan horizontal en l'absence de GPS. Pour la verticale, en cas d'arrêt ou de mouvement légers, les accos détecte la gravité ce qui permet un recalage facile et limite la dérive. Par contre, les compas sont vulnérables aux champs magnétiques externes qui peuvent être beaucoup plus fort que le champ terrestre naturel et qui peuvent beaucoup varier localement. 

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En fait il utilise 4 magneto monter en tetrahedre pour déterminer directement la vitesse du mobile en faisant l'approximation que les dérivées temporelles du champ sont instantanément nulles... Du coup ça marche avec tous les champs, et c'est pratique pour se positionner (on doit intégrer qu'une fois le signal, contre deux pour une imu)

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En fait il utilise 4 magneto monter en tetrahedre pour déterminer directement la vitesse du mobile en faisant l'approximation que les dérivées temporelles du champ sont instantanément nulles... Du coup ça marche avec tous les champs, et c'est pratique pour se positionner (on doit intégrer qu'une fois le signal, contre deux pour une imu)

Il s'agit bien d'un positionnement relatif qui n'a pas grand chose a voir avec le GPS ...

La question c'est est ce que le système sert juste de backup temporaire quand on perd la géolocalisation absolue, ou bien est ce que le système est destiné a être autonome.

A mon sens c'est juste un backup temporaire qui permet de se passer de GPS le temps d'un tunnel ou quand ca coupe quelques seconde/minute en foret ville etc. En fusionnant les donnée absolu du GPS, et les donnée relatives mais continues de son système on arrive a avoir l'équivalent d'une IMU couplé GPS, en gros un positionnement relatif très précis a court terme - genre centimétrique -, et un position absolu assez précis a moyen terme - sub décamétrique -.

Apres faut voir si c'est beaucoup moins cher que les petites IMU dont les prix baisse beaucoup quand meme.

L'avantage des magnétomètre - genre fluxgate - c'est que c'est pas bien cher et que ça s’intègre bien dans un vulgaire PCB.

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Il s'agit bien d'un positionnement relatif qui n'a pas grand chose a voir avec le GPS ...

La question c'est est ce que le système sert juste de backup temporaire quand on perd la géolocalisation absolue, ou bien est ce que le système est destiné a être autonome.

A mon sens c'est juste un backup temporaire qui permet de se passer de GPS le temps d'un tunnel ou quand ca coupe quelques seconde/minute en foret ville etc. En fusionnant les donnée absolu du GPS, et les donnée relatives mais continues de son système on arrive a avoir l'équivalent d'une IMU couplé GPS, en gros un positionnement relatif très précis a court terme - genre centimétrique -, et un position absolu assez précis a moyen terme - sub décamétrique -.

Apres faut voir si c'est beaucoup moins cher que les petites IMU dont les prix baisse beaucoup quand meme.

L'avantage des magnétomètre - genre fluxgate - c'est que c'est pas bien cher et que ça s’intègre bien dans un vulgaire PCB.

 

Le gros de la dérive en position vient des gyros car les erreurs angulaires te font intégrer tes accéléros dans des directions qui dérivent. Si tu n'as pas de biais dans tes accéléros, le bruit blanc finit par aboutir à une dérive linéaire raisonnable de l'erreur en position. C'est donc très intéressant d'avoir une autre source te donnant une position angulaire absolue.

 

C'est bien ce que je disais, il font l'hypothèse que le champs est constant. Mais il doit être possible de mettre un auto contrôle sur ce point en vérifiant que la norme du vecteur champ reste constant. 

 

Pourquoi 4 magnétos en tétraédres ? Trois devrait suffire pour caractériser ton champ et déterminer sa variation angulaire ...

 

Les petites IMU sur le marché intègrent également des compas et s'en servent dans leurs filtres de Kalman intégré. Certaines ont en MEMS, 3 gyros, 3 accéléros, 3 compas, un baromètre, un thermomètre et un capteur GPS. Cela commence à faire du beau matos pour une très petite taille. C'est aussi cela qui permet de faire des petits drones très efficaces.

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Effectivement c'est peut être trois magnéto seulement... Mais attention l'objectif n'est pas de se recaler angulairement : ce dispositif fournit directement le vecteur vitesse.

Certes c'est du relatif mais ça permet d'avoir un mode dead reackoning amélioré par rapport à de l'inertielle pur.

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Effectivement c'est peut être trois magnéto seulement... Mais attention l'objectif n'est pas de se recaler angulairement : ce dispositif fournit directement le vecteur vitesse.

Certes c'est du relatif mais ça permet d'avoir un mode dead reackoning amélioré par rapport à de l'inertielle pur.

 

Je ne vois pas comment tu peux déterminer une vitesse avec les compas.

Les variations spatiales locales du champ sont je pense trop petites, à moins d'utiliser des capteurs hyper précis mais alors encore plus vulnérables à des interférences externes. 

A mon avis, cela te fournit uniquement une vitesse angulaire et une position angulaire qui ne dérive pas. c'est ce dernier point qui est une forte supériorité par rapport à des gyros. Mais ce sont à mon avis des capteurs complémentaires car les compas sont vulnérables à une influence externe ce que ne subissent pas des gyros. C'est la méthode classique d'utiliser deux capteurs avec des défauts différents qui annulent mutuellement leurs défauts pour devenir une sorte de super-capteur.

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  • 6 years later...
  • 3 months later...

Et là, on atteint un summum

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-05-03/pourquoi-la-marine-americaine-pourrait-arreter-dutiliser-le-gps-f77c5b94-5763-4bb1-9a5b-9254f834ea52

Le gars qui shoote depuis l'intérieur de la passerelle, le sextant ne sert pas à s'orienter dans ce cas, mais à se positionner, le sexant à bulles (horizon artificiel) n'est pas une nouveauté ... et une entreprise française qui n'est même pas citée travaille déjà sur le sujet (voir le message au dessus).

Sans parler des "soldats" !

On dirait que puisque les américains le disent, on redécouvre la Lune ...

Modifié par mudrets
  • J'aime (+1) 1
  • Haha (+1) 1
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Le sexant à bulle ... de l'intérieur de la passerelle ... c'est un jacuzzi dans un bordel?

Sinon efectivement la positionnement astronomique automatique est utilisé depuis toujours pour recaler les ICBM en vol ... et aujourd'hui on - En France - sait aussi le faire sous un couvert nuageux.

  • Haha (+1) 1
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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Tu as écrit sexant - participe présent de sexer - ... pas sextant.

Oui, je dois avoir des arrières pensées en ce moment ... à force de fréqeunter les forums russes

http://forums.airbase.ru/2021/05/t113025--izderzhki-nashego-khobbi.html#p9697541

:laugh:

Modifié par mudrets
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  • 2 weeks later...
Quote

Le projet AntBot est un robot à 6 pattes capable de se déplacer sans avoir recours à un GPS tout en s’inspirant des fourmis du désert qui détectent le rayonnement solaire ultraviolet. Soutenu par l’Agence de l’innovation de défense, ce robot a été développé à l’Institut des Sciences du Mouvement – Etienne-Jules Marey (ISM UMR7287 : CNRS / Aix Marseille Université), dans le cadre des travaux de thèse de Julien Dupeyroux. Le projet a aussi bénéficié du soutien de l’Agence nationale de la recherche dans le cadre du projet Equipex/Robotex pour le financement de la plateforme technologique.

https://www.defense.gouv.fr/aid/actualites/antbot-le-biomimetisme-au-service-de-la-navigation-celeste

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