Polybe Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures il y a 29 minutes, Eau tarie a dit : J'ai entendu que les Allemands pensent se donner le droit d'abattre des drones d'ici quelques mois. Avec des temps de réaction comme ça, tu m'étonnes que le Vlad il joue sur du velour. J'avoue c'est chiant les Etats de droit. En plus c'est pas du tout comme si tout une frange de la population s'offusquait du moindre bruit de sabre... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 7 heures Auteur Share Posté(e) il y a 7 heures Angela Merkel envoie une carte postale, de Berlin Est : "Je ne suis pas encore morte, je sais encore faire des discours, vous auriez pu m'envoyer un petit carton d'invitation, ça aurait été sympa..." https://www.spiegel.de/politik/deutschland/angela-merkel-kritisiert-einladung-von-emmanuel-macron-als-gastredner-zur-einheitsfeier-a-0a04330e-c75c-4665-a243-7433d10522c5 (3 octobre 2025) L'Allemagne célèbre 35 ans d'unité. Et pour marquer l'occasion, le président français Emmanuel Macron sera l'invité d'honneur de la cérémonie centrale à Sarrebruck. Un signe qui vise à souligner le partenariat étroit entre l'Allemagne et la France. Mais l'ancienne chancelière Angela Merkel n'en est pas entièrement satisfaite. Au sujet des invités à la cérémonie prévue pour célébrer l'unité, Merkel a déclaré à la chaîne ZDF qu'il était évident que le chancelier Friedrich Merz (CDU) et la présidente du Bundesrat Anke Rehlinger (SPD) prendraient la parole. Elle-même apprécie le président français Macron, qui est attendu en tant qu'invité d'honneur. « Mais peut-être aurait-on pu inviter quelqu'un d'Europe de l'Est ou d'Allemagne de l'Est comme orateur invité, à l'occasion des 35 ans de la réunification allemande », a déclaré Mme Merkel. Malgré tous les problèmes, Mme Merkel considère la réunification comme « un grand coup de chance ». Margot Honecker occupait autrefois le bureau dans lequel elle travaille aujourd'hui en tant qu'ancienne chancelière. L'épouse de l'ancien chef d'État et chef du parti de la RDA, Erich Honecker, et ministre de l'Éducation de la RDA, résidait à Unter den Linden [à Berlin Est]. « Je peux dire de moi-même que Margot Honecker ne m'a pas empêchée de trouver ma voie vers la liberté », a déclaré Merkel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) Il y a 6 heures, Eau tarie a dit : J'ai entendu que les Allemands pensent se donner le droit d'abattre des drones d'ici quelques mois. Avec des temps de réaction comme ça, tu m'étonnes que le Vlad il joue sur du velour. Il faut que les dépenses aient le temps d'augmenter c'est pour ça. Oui car en fait chaque drone sera visé par un million d'avions en papier intercepteurs fabriqués chacun à l'aide d'un billet de 200€ (ce sont les plus gros) afin d'assurer la momification complète du drone russe ennemi pour le neutraliser tout en diminuant les risques en cas d'explosion. Du coup pour abattre 500 drones ça fait bien 100 milliards. CQFD. La DGA a alors proposé la même chose mais avec des billets de 5€ plutôt que de 200€, pour un total de 2.5 milliards. Mais le ministre pistorius a jugé que les avions de papier ne seraient alors pas assez gros, exactement comme avec le NGF! C'est donc bel et bien encore la faute à Trappier! On y revient toujours! CQFD (bis) Modifié il y a 2 heures par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures Il y a 3 heures, Wallaby a dit : Elle-même apprécie le président français Macron, qui est attendu en tant qu'invité d'honneur. « Mais peut-être aurait-on pu inviter quelqu'un d'Europe de l'Est ou d'Allemagne de l'Est comme orateur invité, à l'occasion des 35 ans de la réunification allemande », a déclaré Mme Merkel. Oui et non. Un orateur d'Europe de l'Est aurait été intéressant, mais pas particulièrement un Allemand de l'Est. Les Allemands de l'Est sont bien représentés dans la politique et la culture, moins dans l'économie et l'administration. Nous avons déjà eu un président fédéral est-allemand et une chancelière éternelle, ils n'ont rien de nouveau à dire. Les sensibilités est-allemandes ont été reflétées ad nauseam. Le discours d'un migrant aurait peut-être aussi été intéressant. Je pense qu'il faut dissocier quelque peu le 3 octobre, qui est certes le jour de l'unité allemande, mais aussi la fête nationale, de l'année 1990. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures il y a 18 minutes, Manuel77 a dit : Le discours d'un migrant aurait peut-être aussi été intéressant. Je pense qu'il faut dissocier quelque peu le 3 octobre, qui est certes le jour de l'unité allemande, mais aussi la fête nationale, de l'année 1990 C'est là l'avantage du 14 juillet pour la France. 1789 est certes une année importante, mais c'est loin dans le passé Pas comme 1990, année où à mon grand embarras je dois avouer que j'étais... déjà adulte ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures il y a 18 minutes, Manuel77 a dit : Le discours d'un migrant aurait peut-être aussi été intéressant. Je pense qu'il faut dissocier quelque peu le 3 octobre, qui est certes le jour de l'unité allemande, mais aussi la fête nationale, de l'année 1990 C'est là l'avantage du 14 juillet pour la France. 1789 est certes une année importante, mais c'est loin dans le passé Pas comme 1990, année où à mon grand embarras je dois avouer que j'étais... déjà adulte ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures il y a 16 minutes, Alexis a dit : Pas comme 1990, année où à mon grand embarras je dois avouer que j'étais... déjà adulte ! C'est un exercice amusant que d'estimer l'âge d'un membre du forum. Ton avatar et ton style d'écriture te font paraître plus jeune. 52 ans maximum. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Il y a 4 heures, Patrick a dit : Il faut que les dépenses aient le temps d'augmenter c'est pour ça. Oui car en fait chaque drone sera visé par un million d'avions en papier intercepteurs fabriqués chacun à l'aide d'un billet de 200€ (ce sont les plus gros) afin d'assurer la momification complète du drone russe ennemi pour le neutraliser tout en diminuant les risques en cas d'explosion. Du coup pour abattre 500 drones ça fait bien 200 milliards. CQFD. La DGA a alors proposé la même chose mais avec des billets de 5€ plutôt que de 200€, pour un total de 2.5 milliards. Mais le ministre pistorius a jugé que les avions de papier ne seraient alors pas assez gros, exactement comme avec le NGF! C'est donc bel et bien encore la faute à Trappier! On y revient toujours! CQFD (bis) Mais qu’il est c@n ce Patrick Bon ´dredi 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 2 heures Auteur Share Posté(e) il y a 2 heures il y a une heure, Manuel77 a dit : Oui et non. Un orateur d'Europe de l'Est aurait été intéressant, mais pas particulièrement un Allemand de l'Est. Les Allemands de l'Est sont bien représentés dans la politique et la culture, moins dans l'économie et l'administration. Nous avons déjà eu un président fédéral est-allemand et une chancelière éternelle, ils n'ont rien de nouveau à dire. Les sensibilités est-allemandes ont été reflétées ad nauseam. Le discours d'un migrant aurait peut-être aussi été intéressant. Je pense qu'il faut dissocier quelque peu le 3 octobre, qui est certes le jour de l'unité allemande, mais aussi la fête nationale, de l'année 1990. Entre 1945 et 1990, c'était quel jour la fête nationale ? Quel jour à l'Ouest ? Quel jour à l'Est ? Est-ce que c'était le 18 janvier ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_allemand Le 18 janvier 1871, « le jour le plus triste de ma vie », selon le mot du futur empereur[12], l’Empire allemand est proclamé dans la galerie des Glaces du château de Versailles, à la faveur de la défaite de la France. Guillaume Ier, roi de Prusse, devient empereur allemand. La date choisie est symbolique puisqu'elle correspond au 170e anniversaire du couronnement de Frédéric Ier comme roi en Prusse, le 18 janvier 1701. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 15 minutes, Wallaby a dit : Entre 1945 et 1990, c'était quel jour la fête nationale ? Quel jour à l'Ouest ? Quel jour à l'Est ? Est-ce que c'était le 18 janvier ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_allemand Le 18 janvier 1871, « le jour le plus triste de ma vie », selon le mot du futur empereur[12], l’Empire allemand est proclamé dans la galerie des Glaces du château de Versailles, à la faveur de la défaite de la France. Guillaume Ier, roi de Prusse, devient empereur allemand. La date choisie est symbolique puisqu'elle correspond au 170e anniversaire du couronnement de Frédéric Ier comme roi en Prusse, le 18 janvier 1701. En Allemagne de l'Ouest, le 17 juin était jour férié depuis 1954, car c'est à cette date en 1953 que des manifestations contre le gouvernement ont été réprimées en Allemagne de l'Est, faisant 34 morts. En RDA, le jour de la fondation de la RDA (17 octobre 1949) était la fête nationale. Le 18 janvier était un jour férié sous l'Empire, mais si je comprends bien, le jour de la victoire de Sedan était alors plus important. Son importance démesurée a été caricaturée par de nombreux écrivains contemporains. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 2 heures Auteur Share Posté(e) il y a 2 heures il y a une heure, Manuel77 a dit : Le discours d'un migrant aurait peut-être aussi été intéressant. Par exemple celui-ci ? Le 02/08/2025 à 14:56, Wallaby a dit : https://www.spiegel.de/panorama/palaestinenser-in-deutschland-ueber-jahre-hat-er-versucht-sich-anzupassen-jetzt-will-er-nicht-mehr-a-b1d85b34-a6be-46d9-a2a5-dc64777a998e (2 août 2025) "Je n'en peux plus" Un jeune Palestinien arrive de Gaza en Allemagne, devient médecin à la Charité [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Hôpital_universitaire_de_la_Charité_de_Berlin ] , achète un appartement. Mais lorsque la guerre éclate dans son pays, il se rend compte qu'il n'a pas sa place ici. Ebi pense à la mer. Aux vagues qui s'écrasent sur les rochers du port de Gaza. Ebi, c'est un jeune Palestinien que ma collègue Muriel Kalisch a suivi pendant de nombreux mois. Ebi, 34 ans, était médecin assistant à la Charité de Berlin, il y a fait ses études de médecine et son doctorat, il vivait en Allemagne depuis l'âge de 20 ans. Jusqu'à récemment, quand il a décidé qu'il n'en pouvait plus, à cause de la position de l'Allemagne sur la guerre à Gaza. Que peu importe à quel point il essaie d'être un bon Allemand, Ebi n'appartient manifestement pas à ce pays. Ebi dit qu'il ferait tout pour pouvoir effacer le 7 octobre, l'attaque terroriste du Hamas contre Israël. Il a pleuré les victimes en Israël. C'est seulement pour les victimes de Gaza, dont sa propre sœur, qu'Ebi a l'impression que personne en Allemagne ne veut pleurer avec lui. https://www.spiegel.de/ausland/gaza-krieg-ebis-herausforderung-zwischen-heimat-und-fremde-a-978be3e2-8ff1-46dc-a04f-1c26b007933c (2 août 2025) La mer est toujours là, dit Ebi. Gaza n'existe plus que dans ses souvenirs. Lorsqu'Ebi décide de quitter l'Allemagne, il a 34 ans, il est interne en chirurgie orthopédique traumatologique à la Charité à Berlin. Sa vie est une success story de la migration. Il est resté 14 ans ici. Dans son porte-monnaie se trouve une carte d'identité délivrée par le Bürgeramt Berlin-Mitte. Cheveux noirs courts, yeux bruns au regard amical même sur la photo biométrique, barbe de trois jours. Dans un classeur, il a classé des documents importants sous film transparent, ses diplômes pour ses études de médecine, des preuves de stages dans des hôpitaux et au Bundestag, son contrat de travail à la Charité. Il y a aussi une photo qui le montre, parmi d'autres, avec l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. Elle porte un blazer rouge coquelicot, Ebi un grand sourire. Il parle parfois pendant de longues minutes sans que ses origines ne s'imposent dans sa voix, il n'avale que rarement une syllabe ou ne mélange un article. Pendant de nombreuses années, il a essayé de s'adapter à l'Allemagne. Il y a presque réussi. Maintenant, il dit qu'il ne veut plus essayer. Lorsque Ebi a raconté pour la première fois qu'il avait décidé de quitter l'Allemagne, il a dit : « Je n'en peux tout simplement plus ». La position de l'Allemagne dans la guerre de Gaza lui a montré qu'en tant que Palestinien d'origine, il ne faisait pas partie de la société allemande et qu'il ne pourrait probablement jamais en faire partie. A-t-il l'impression d'abandonner s'il quitte l'Allemagne maintenant ? Il réfléchit. « J'ai donné tout ce que je pouvais », dit-il, "j'ai appris l'allemand, j'ai étudié la médecine, j'ai obtenu mon doctorat. Je ne sais pas où j'aurais pu apprendre la médecine en Allemagne mieux qu'à la Charité. Si un tel endroit avait existé, j'y serais probablement allé. Mais je n'en peux plus. Qu'est-ce que je peux faire de plus" ? Parfois, il a l'impression que ses performances n'ont servi à rien. En mars 2011, Ebi a atterri en Allemagne. Pour lui, son nouveau foyer était synonyme de liberté. "Quand tu viens de Gaza, tu ne viens même pas du néant. Tu viens du moins", dit-il. En Allemagne, il a reconnu les valeurs qui n'existaient pas dans son pays : que les gens sont égaux, indépendamment de leur origine, de leur sexe ou de leur religion. Que l'on peut dire ce que l'on pense sans craindre de conséquences. "Le fait que j'ai pu quitter Gaza m'a donné l'impression d'avoir été choisi. Comme un prophète. L'Allemagne m'avait choisi. C'était comme si quelqu'un m'avait dit : tu vas sortir de prison", dit-il. Il a appris l'allemand en écoutant les chansons de Nena. Aujourd'hui encore, il chante la chanson anti-guerre « 99 Luftballons » en voiture, à haute voix et un peu de travers. « Il a appris à accepter que les documents administratifs indiquent : Origine : indéterminée » alors qu'il sait d'où il vient. 147 pays membres de l'ONU reconnaissent la Palestine comme un Etat. Ce n'est pas le cas de l'Allemagne. En 2019, huit ans après son arrivée en Allemagne, Ebi a obtenu la citoyenneté. Il a cru que maintenant il pouvait arriver. Quand il parle de l'Allemagne, il dit « nous », encore aujourd'hui. Il a commencé à le faire, dit Ebi, parce qu'il pensait que l'étrangeté qu'il ressentait encore malgré tout venait de lui et non des autres. Le 7 octobre 2023, il était au travail. Il a lu les nouvelles sur son téléphone portable, raconte-t-il, il lui a fallu du temps pour comprendre l'ampleur du phénomène. Que les terroristes du Hamas avaient assassiné des femmes et des enfants dans les kibboutzim, des jeunes fêtards au festival Nova. « Aucun homme au monde ne peut minimiser cela », dit-il. Beaucoup lui auraient demandé s'il condamnait les actes du Hamas. Ebi dit qu'il a déjà ressenti la question comme une insulte. « Je donnerais tout ce que j'ai si cela pouvait effacer le 7 octobre ». 24 octobre, première conversation téléphonique avec Ebi. Il s'est précipité vers le métro, le nez qui coule. « Je crois que j'ai pris froid à cause de tout ce stress », dit-il. « J'ai aussi du mal à manger, c'est peut-être pour ça ». Il avait cru que la guerre durerait peut-être dix jours. « Maintenant, cela fait déjà deux semaines, et j'ai l'impression que cela ne fait qu'empirer ». Trois jours plus tard, il écrivait : "Ma sœur et toute sa famille ont été tuées dans une attaque aérienne. Je suis abasourdi". Chaque jour, il téléphone à sa mère et aux frères et sœurs qui lui restent. Lorsque sa mère appelle, sa voix devient douce et légère. « Chaque conversation est un adieu », dit-il. Lorsqu'il se trouve au supermarché et qu'il voit l'abondance, alors que sa famille à Gaza fait du pain avec de la farine pour animaux, il a la nausée. Il dit qu'il connaît l'histoire allemande. Il connaissait les six millions de Juifs assassinés, il avait entendu, lu et compris la phrase d'Angela Merkel selon laquelle la sécurité d'Israël est une raison d'Etat pour l'Allemagne. Mais il avait aussi cru que l'Allemagne, qui se fait l'avocate des droits de l'homme dans le monde entier, nommerait clairement les injustices lorsqu'elles se produisent. Lorsque le nombre de morts à Gaza a augmenté, il s'attendait à ce que les positions des hommes politiques changent. Lorsqu'on lui rétorque que de nombreux politiciens allemands émettent désormais des critiques, il répond que les mots sont différents des actes. "L'Allemagne continue de livrer des armes à Israël. Qui me garantit que l'argent de mes impôts ne financera pas les armes avec lesquelles ma famille est attaquée à Gaza ?" Ebi demande : "Pourquoi ne puis-je pas opérer des enfants de Gaza à la Charité ? Qu'est-ce que cela a à voir avec la raison d'État d'aider des enfants blessés" ? Le ministère fédéral de l'Intérieur indique que les enfants de Gaza doivent entrer dans le pays sans accompagnateur palestinien, c'est-à-dire sans père ou mère. La raison : des préoccupations sécuritaires quant au fait que ceux-ci pourraient éventuellement avoir des relations avec le Hamas ou d'autres organisations terroristes. Depuis le début de la guerre, seuls deux enfants de Gaza ont été soignés en Allemagne. Cela fait longtemps qu'il ne parle plus de la guerre avec ses collègues, dit-il. Un jour, une anesthésiste lui a demandé pourquoi eux, les Palestiniens, cachaient des roquettes et des otages sous les hôpitaux. Elle a dit « vous », comme si Ebi, qui se trouvait à côté d'elle, en était responsable. Ensuite, il n'a plus rien dit. Lorsqu'il voit sur Snapchat la famille prendre son petit-déjeuner sur le toit, il les réprimande - trop dangereux. Il y a quelques semaines, l'une de ses sœurs a acheté un pistolet jouet à son neveu, il a crié : "Tu es folle ? Tu crois qu'ils font la différence ?" Si on lui demande s'il est en colère contre Israël, il répond toujours non : "Je suis un produit de ce conflit. Je suis la troisième génération, et avec chaque génération, la violence augmente, l'aggravation, l'agitation. Que fera la prochaine génération ? Qu'attends-tu de ceux qui sont maintenant des enfants et qui survivent à cette guerre ? Qu'est-ce qu'ils vont devenir ?" Souvent, il se demande ce qu'il serait devenu s'il était encore à Gaza. Il a décidé spontanément de rendre visite à sa famille d'accueil, avec laquelle il était resté en contact depuis son semestre d'études aux Canaries. Pour la première fois depuis longtemps, il ne s'est pas senti comme un corps étranger, dit-il. L'Espagne a une politique différente vis-à-vis de la guerre à Gaza. Très tôt, les politiques ont critiqué les bombardements israéliens, et en mai 2024, le gouvernement a reconnu la Palestine comme un État. « Viens donc vivre ici », lui aurait dit sa mère d'accueil. Plus par curiosité, il a posé sa candidature et lorsque les réponses positives sont arrivées, il était déjà reparti dans la grisaille hivernale de Berlin. A-t-il déjà douté de faire le bon choix ? « Bien sûr », dit Ebi, « tout le temps ». Les nuits précédant son départ, il a rêvé presque toutes les nuits de Gaza, de l'assassinat d'une de ses sœurs. Quand il lui a raconté cela au téléphone, elle l'aurait grondé : « Tu dois rêver que je sors, pas que je meurs ! » Depuis deux semaines, il est à Gran Canaria. Le sable est aussi doux qu'à Gaza, mais noir. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 2 heures Auteur Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 4 minutes, Manuel77 a dit : Le 18 janvier était un jour férié sous l'Empire, mais si je comprends bien, le jour de la victoire de Sedan était alors plus important. Son importance démesurée a été caricaturée par de nombreux écrivains contemporains. Intéressant. https://de.wikipedia.org/wiki/Schlacht_von_Sedan#Sedantag Dans l'Empire allemand qui suivit, le 2 septembre fut célébré comme jour férié patriotique, en remplacement d'une fête nationale qui n'existait pas encore. Le 27 août 1919, le ministère de l'Intérieur de la République de Weimar annonça qu'il n'y aurait plus de célébrations de Sedan. Auparavant, le Sedantag était avant tout une fête célébrée par la bourgeoisie fidèle à l'empereur, la noblesse, l'armée, les fonctionnaires prussiens et la population rurale, mais pas ou peu par les ouvriers. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sedantag Jusqu'en 1873, le Sedantag s'imposa peu à peu comme fête nationale, au détriment du jour de la fondation de l'Empire (le 18 janvier 1871) ou de cérémonies de printemps commémorant la conclusion du traité de Francfort (10 mai 1871), qu'on avait également envisagé de célébrer chaque année, telles que la municipalité de Berlin les avait par exemple encouragées. Cependant, ces cérémonies ne revêtirent jamais un caractère officiel, car Guillaume Ier se refusa de le proclamer fête nationale. Il n'eut jamais non plus l'importance de la fête célébrant l'anniversaire de l'Empereur (Kaiser-Geburtstag, le 27 janvier sous Guillaume II), à l'occasion de laquelle on organisait un peu partout des « défilés de l'Empereur » (Kaiserparaden). Cependant, comme le Sedantag fut célébré à partir de 1873 par ordonnance du ministère prussien de l'éducation sous forme de cérémonies organisées dans les écoles et les universités, il revêtait au moins le caractère d'un jour officiel de commémoration de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Dans de nombreuses petites villes prussiennes, cette journée était utilisée pour inaugurer des monuments aux morts. Son petit-fils Guillaume II en revanche, qui gouverna à partir de 1888, se considérait avant tout comme Empereur allemand, et en tant que tel, il encouragea la composante nationale des célébrations du Sedantag. Le sens à donner au Sedantag fut rendu plus problématique encore par les événements politiques du tournant du siècle. Pendant la répression de la révolte des Boxers en Chine (1899-1901), des troupes allemandes et françaises combattirent côte à côte, avec des objectifs communs. Était-il encore pertinent de célébrer une journée qui, rien que par son nom, glorifiait la victoire déjà ancienne de l'un des frères d'armes sur l'autre et ne cessait de réveiller en France les souvenirs douloureux de la défaite et de l'annexion de l'Alsace-Lorraine ? En réalité, au tournant du siècle, l'intérêt pour le Sedantag diminua considérablement en Allemagne, même si des tentatives furent entreprises pour maintenir vivant le souvenir des événements en publiant des « Sedanbüchlein » (opuscules consacrés à la victoire de Sedan) qui décrivaient et glorifiaient le déroulement de la guerre. Ce n'est qu'au moment des jubilés, par exemple lors du 25e anniversaire en 1895 ou lors du 40e anniversaire en 1910 qu'il fut possible de réactiver brièvement l'idée des cérémonies du Sedantag. Dans l'Almanach de Gotha de 1897, le Sedantag est encore mentionné comme jour férié dans dix États fédérés, mais en 1915, cette classification est totalement absente, et on ne mentionne des manifestations que dans six États – le déclenchement de la Première Guerre mondiale jouant à vrai dire un rôle majeur dans celles-ci. La mort définitive du Sedantag survint le 27 août 1919, lorsque le Ministère de l'Intérieur de la République de Weimar déclara qu'il ne donnerait dorénavant plus lieu à des célébrations, dans la mesure où celles-ci étaient anachroniques. Résistances au Sedantag Le Sedantag ne peut tout d'abord pas s'imposer dans tout le Reich. Dans les États du Sud de l'Allemagne surtout, dont les troupes n'avaient pas été impliquées dans la bataille, il fut considéré comme un jour férié prussien. En Bavière, on préférait pour cette raison commémorer la bataille de Reichshoffen (en allemand Schlacht bei Wörth, 6 août 1870), à laquelle avaient essentiellement participé des troupes bavaroises, ou encore on célébrait tout d'abord le 10 mai, date du traité de Francfort. En outre, des « tendances particularistes contradictoires » entravèrent la généralisation des célébrations du Sedantag, dans la mesure où on n'acceptait que très difficilement la création du nouveau Reich. Dans le Reichsland d'Alsace-Lorraine, il n'était pas possible de généraliser les célébrations, eu égard aux habitants se considérant comme Français, et au grand-duché de Bade, les associations locales d'anciens combattants ont tout d'abord célébré les batailles de Belfort et Nuits-Saint-Georges, dans lesquelles des troupes badoises avaient joué un rôle éminent. On voit ici clairement quel rôle a joué la relation personnelle à la guerre de 1870-1871 et à ses différentes batailles, surtout chez les anciens combattants. Le grand-duc de Bade, exprimant ainsi le scepticisme de tous les États du Sud de l'Allemagne vis-à-vis de la domination prussienne et du manque de dimension nationale du Sedantag, s'est pour cette raison prononcé en faveur du 18 janvier, jour de la fondation de l'Empire allemand, comme fête nationale du Reich unifié. Outre les résistances régionales, il y eut aussi de fortes résistances politiques. La partie catholique de la population du Reich, par exemple, boycotta les cérémonies du Sedantag pour protester contre le Kulturkampf décrété par Otto von Bismarck dans les années 1870. L'évêque de Mayence, Wilhelm Emmanuel von Ketteler, interdit même, en 1874, de sonner les cloches le 2 septembre. Pour lui, le Sedantag symbolisait non pas la victoire de l'Allemagne sur la France et l'unité nationale qui s'ensuivit, mais plutôt la défaite de l'Église catholique face à Bismarck et au protestantisme national-libéral. La social-démocratie elle aussi refusait le Sedantag, tout d'abord pour protester contre les lois antisocialistes (Sozialistengesetze) adoptées en 1874, d'autre part à cause du caractère anti-français des célébrations. Pour la social-démocratie, le patriotisme outrancier (Hurra-Patriotismus) et plus généralement l'exaltation de la guerre et du militarisme - ainsi que l'annexion de l'Alsace-Lorraine - constituait une atteinte à l'internationalisme qu'elle préconisait. C'est pourquoi elle célébrait ostensiblement le 18 mars, jour du soulèvement de la Commune de Paris (1871). En 1895, la protestation culmina par l'envoi d'un télégramme aux camarades français, à qui on proposait « des salutations et une poignée de main », tout en se prononçant contre « la guerre et le chauvinisme ». Quand, la même année, lors du « jubilé d'argent », les ouvriers et employés des entreprises d'État et des entreprises dépendant de l'administration du Reich, ainsi que de quelques entreprises privées (comme les usines Krupp à Essen), se virent accorder un jour de congé (non rémunéré toutefois), la manœuvre fit long feu. Guillaume II réagit violemment aux protestations social-démocrates. Des tracts furent saisis, des rédacteurs arrêtés pour crime de lèse-majesté. Même dans les années qui suivirent, jusqu'à l'abolition du Sedantag en août 1919, le monde ouvrier ne put jamais être totalement intégré aux célébrations, de sorte que le Sedantag resta avant tout une fête de la bourgeoisie fidèle à l'Empereur, de la noblesse, ainsi que de l'armée et des fonctionnaires prussiens. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 54 minutes, Manuel77 a dit : C'est un exercice amusant que d'estimer l'âge d'un membre du forum. Ton avatar et ton style d'écriture te font paraître plus jeune. 52 ans maximum. C'est très agréable à entendre, merci J'ai récemment demandé à Grok d'estimer d'après mes écrits en ligne : mon âge physique, mon âge mental, mon Ql et mon QE Les résultats étaient intéressants. L'âge était presque correct mais bien sûr il y a des éléments biographiques en ligne qui aident à l'estimer. L'âge mental était plus élevé, selon Grok je fais plus vieux mature ! Le QI correspondait bien au test que j'ai fait il y a quelques années, assez impressionnant de parvenir à l'estimer à partir de commentaires en ligne. Et le QE... était moyen, Grok ajoutant ce commentaire "rationalité dominante, avec empathie sélective" Loin de moi de permettre à une machine d'émettre un jugement moral à mon sujet naturellement. Mais de même qu'un miroir est un objet qui permet d'avoir une image de soi, une IA est un objet qui me semble pouvoir remplir un rôle similaire... Je ne sais pas exactement quoi en faire, mais je soupçonne qu'il y a là un signal d'alerte 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) il y a une heure, Alexis a dit : C'est très agréable à entendre, merci J'ai récemment demandé à Grok d'estimer d'après mes écrits en ligne : mon âge physique, mon âge mental, mon Ql et mon QE Les résultats étaient intéressants. L'âge était presque correct mais bien sûr il y a des éléments biographiques en ligne qui aident à l'estimer. L'âge mental était plus élevé, selon Grok je fais plus vieux mature ! Le QI correspondait bien au test que j'ai fait il y a quelques années, assez impressionnant de parvenir à l'estimer à partir de commentaires en ligne. Et le QE... était moyen, Grok ajoutant ce commentaire "rationalité dominante, avec empathie sélective" Loin de moi de permettre à une machine d'émettre un jugement moral à mon sujet naturellement. Mais de même qu'un miroir est un objet qui permet d'avoir une image de soi, une IA est un objet qui me semble pouvoir remplir un rôle similaire... Je ne sais pas exactement quoi en faire, mais je soupçonne qu'il y a là un signal d'alerte L'analogie avec le miroir te permet pourtant de le comprendre : tu pourrais ne pas te reconnaitre si le miroir est trop déformant... Et j'ajouterais ce commentaire d'une haute volée philosophique, miroir mon cul... Modifié il y a 1 heure par nemo 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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