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Allemagne


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Encore un adepte de la fameuse "méthode Coué"... A voir si la réalité socio-économique va s'y conformer là-bas, car ça n'a pas été jusqu'ici le cas en France 

C'est surtout un adepte du Keynesianisme. Reste à voir si toutes les dépenses publiques se valent en terme de croissance engendrée. Vaste sujet.

Je me demande aussi comment réagiront les électeurs teutons, lors du prochain ralentissement économique? Traditionnellement, on désigne les immigrés comme bouc émissaires..

Edit : ma dernière phrase ne concerne pas spécifiquement l'Allemagne, mais englobe toute nation faisant face à un manque de croissance.

Modifié par Desty-N
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C'est surtout un adepte du Keynesianisme. Reste à voir si toutes les dépenses publiques se valent en terme de croissance engendrée. Vaste sujet.

La seconde partie de la phrase est juste :-)

Quant à la première, elle semble quelque peu teintée de doutes. Aurait-on trouvé un Allemand qui a compris Keynes ??

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http://www.ft.com/cms/s/0/c34329de-6e87-11e5-aca9-d87542bf8673.html (11 octobre 2015)

"Germany risks wasting the benefits offered by refugees", par Wolfgang Munchau.

Comme on imagine mal Angela Merkel se lancer dans une politique keynésienne de grands travaux, une stagnation des salaires est inéluctable.

Cela veut dire que l'écart de compétitivité entre l'Allemagne et le reste de la zone euro, qui commençait à se corriger avec une hausse des salaires de 2.7% au deuxième trimestre 2015 par rapport à l'an passé, va repartir à la hausse, et renforcer les déséquilibres dans la zone euro.

Pour éviter cela, l'auteur préconise de faire à la fois les grands travaux keynésiens et de répartir les réfugiés dans le reste de l'UE.

Dans la même veine, il y a l'article suivant publié par l'IRIS, écrit en français, ce qui ne gâche rien :

http://www.iris-france.org/64373-normalisation-de-la-zone-euro-de-la-realite-au-mythe/ (13 octobre 2015)

 Le gouvernement reste réticent, du fait de sa doctrine fiscale, à toute stratégie de rééquilibrage qui reposerait sur les investissements publics, alors que cela permettrait à la fois de réduire le déséquilibre commercial et d’améliorer le potentiel de croissance après des années d’économies et d’allocation problématique des ressources [Cette stratégie a été mise en avant pas certains économistes allemands comme Marcel Fratzscher, Président du DIW.].

Malgré les défis de court-terme qu’elle soulève, la crise des réfugiés apporte une solution de long-terme au grave manque de main d’œuvre dont souffre l’économie allemande. En parallèle, cette offre de main d’œuvre supplémentaire incite le pays à avoir de nouveau recours à une stratégie de dévaluation des salaires. Cette tentation a récemment fait l’objet d’une illustration concrète lorsque l’Institut IFO a recommandé au gouvernement de rabaisser ou simplement supprimer le salaire minimum de façon à faciliter l’intégration des migrants sur le marché du travail malgré leur productivité supposée plus faible. Dans ce contexte, l’Allemagne apparait susceptible d’inverser la tendance de hausse des coûts salariaux, dans l’espoir de sauver son modèle économique devenu vulnérable. Si la modeste dynamique de convergence qui s’est manifestée depuis le début de la crise se renversait, non seulement cela déstabiliserait l’économie de la zone euro dans son ensemble, mais cela rendrait, de plus, le coût d’une union de transfert encore plus astronomique.

 

 

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http://www.faz.net/aktuell/politik/streit-ueber-fluechtlingspolitik-tillich-zeigt-verstaendnis-fuer-cdu-kritik-an-merkel-13859864.html (16 octobre 2015)

Le ministre-président de Saxe, Stanislaw Tillich, CDU comprend les critiques contre Merkel : "Nous ne pouvons pas balayer de la table les nombreux signaux envoyés par plusieurs responsables politiques locaux". Il pense que le paquet législatif approuvé par le Bundestag hier et mis aux voix au Bundesrat demain est insuffisant.

Le chef de la Junge Union, l'organisation de jeunesse CDU-CSU, Paul Ziemiak dit : "nous devons spécifier un contingent [c'est à dire un quota plafond] de personnes auxquelles nous pouvons garantir une protection". De cette façon la règle européenne des quotas peut fonctionner "car chaque pays peut savoir ainsi à quoi il s'engage". "Je pense qu'il nous manque un plan indiquant comment les choses vont se dérouler l'an prochain et dans deux ans sur cette question des réfugiés".

Le vice-président du FDP, Wolfgang Kubicki estime probable que la question des réfugiés handicape Angela Merkel dès avant élections de 2017 : "si elle continue de cette façon, elle n'ira pas jusqu'à l'année 2017 en tant que chancelière". Il veut dire que si les élections régionales de 2016 se passent mal, la CDU-CSU se cherchera une alternative.

"Ces politiciens [les députés CDU-CSU] vont paniquer". Les sondages vont dans ce sens. "Le sentiment va être : Merkel doit partir, c'est elle qui nous a attiré ces ennuis".

Selon Kubicki, 25 des 28 États membres de l'UE ont une tout autre politique d'asile plus restrictive que l'Allemagne, "et ce n'est pas contraire aux droits de l'homme".

Modifié par Wallaby
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http://www.fr-online.de/flucht-und-zuwanderung/hetze-bei--facebook-bewaehrungsstrafe-wegen-facebook-hetze,24931854,32177128.html (16 octobre 2015)

Une Berlinoise de 29 ans condamnée à 5 mois de prison avec sursis pour avoir écrit "dégage, saleté" en commentaire d'un article sur les réfugiés sur Facebook.

Modifié par Wallaby
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http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/streit-um-fluechtlingspolitik-cdu-politiker-starten-petition-fuer-merkel-13860841.html (16 octobre 2015)

Le député régional Brandebourgeois Henryk Wichmann lance une pétition de soutien à Angela Merkel.

http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/winterfeste-unterbringung-sachsen-anhalt-koennte-fluechtlinge-ins-ex-gefaengnis-schicken-13861467.html (17 octobre 2015)

La Saxe-Anhalt pourrait héberger les réfugiés dans une ancienne prison. Comme elle est toujours utilisée pour les exécutions de peine en milieu ouvert, elle est toujours chauffée et alimentée en eau.

http://www.focus.de/politik/deutschland/niedergang-der-streitkultur-ob-trat-aus-spd-aus-mir-wurde-nahegelegt-meinung-in-fluechtlingsfrage-nicht-mehr-zu-sagen_id_5019547.html (17 octobre 2015)

Le maire de Magdebourg Lutz Trümper , ex-SPD : "Pourtant tout le monde le sait : avec un million de réfugiés et 10.000 euros de frais par réfugié, il faut 10 milliards d'euros dans les budgets. Cela veut dire qu'avec les moyens dont nous disposons nous ne parviendrons pas à réaliser les mesures d'intégration et d'hébergement nécessaires".

 

 
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http://www.all-in.de/nachrichten/deutschland_welt/politik/SPD-Politiker-Buschkowsky-Zehn-Millionen-Fluechtlinge-bis-2020;art15808,2100903 (17 octobre2015)

L'ancien maire de l'arrondissement de Berlin Neukölln Heinz Buschkowsky, SPD, table sur 10 millions de réfugiés d'ici 2020. "Jamais il n'y a eu en aussi peu de temps un aussi grand afflux de personnes d'autres aires culturelles".

De nombreux réfugiés viennent "de pays avec une tout autre structure de valeurs". "Le devoir d'obéissance pré-démocratique à un ordre de droit divin qui n'admet pas la contestation" ne correspond pas à la société allemande moderne. "La vision du monde musulmane n'est pas compatible avec le canon de valeurs de la démocratie occidentale".

En référence aux soi-disant "sociétés parallèles", il critique sévèrement la politique d'intégration menée jusqu'à présent.

"Si nous continuons ainsi, nous allons bientôt devant de grandes difficultés". "L'intégration, il faut la vouloir, la réclamer et la mettre en mouvement activement, sans attendre que quelqu'un en ait envie".

Il doute que les réfugiés puissent soulager la pénurie de main d’œuvre qualifiée : "Je ne crois pas à la fable qu'ils sont tous des médecins syriens".

Il préconise une suspension du salaire minimum.

http://www.focus.de/politik/ausland/fluechtlingskrise-im-news-ticker-ungarn-schliesst-grenze-zu-kroatien_id_5019543.html (17 octobre2015)

07:32 L'économiste Clemens Fuers table sur un coût de 20 à 30 milliards d'euros en comptant 800.000 réfugiés intégrés en moyenne en deux ou trois ans sur le marché du travail, au sens d'être capables de payer des impôts et de contribuer aux charges publiques.

---(16 octobre)---

21:13 L'économiste Bernd Raffelhüschen compte 0.3% de hausse d'impôt pour 100.000 réfugiés : "pour un million de réfugiés, c'est significativement plus sombre".

 

 

 

Modifié par Wallaby
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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/fluechtlinge-polizeigewerkschaft-fordert-grenzzaun-a-1058353.html (18 octobre 2015)

Rainer Wendt, président du syndicat policier DPolG se prononce en faveur d'un clôturage de la frontière allemande : "Si nous voulons conduire des contrôles frontaliers pris au sérieux, nous devons construire une clôture le long de la frontière allemande". "Je suis favorable à ce que nous le fassions".

Il souhaite une réaction en chaîne : "si nous fermons notre frontière ainsi, l'Autriche fermera sa frontière avec la Slovénie : c'est exactement l'effet que nous recherchons". Les zones de transit envisagées ne peuvent pas, selon lui, fonctionner sans clôture. Les réfugiés doivent y être détenus jusqu'à détermination de leur besoin de protection.

Si le SPD s'est opposé à l'introduction de ces camps [de transit], la chancelière Angela Merkel s'est prononcée plusieurs fois en leur faveur. [*]

Wendt ajoute que le signal "venez tous ici" ne doit plus être émis : "notre ordre intérieur est en danger. Nous allons au devant de troubles sociaux. Il faut que quelqu'un actionne le frein d'urgence". Encore une fois, seule la chancelière Angela Merkel peut le faire.

Le député fédéral CSU Hans-Peter Uhl dit que les responsables des affaires intérieures du groupe parlementaire CDU-CSU travaillent à une proposition qui sera soumise à la prochaine réunion du groupe, incluant des mesures pour renvoyer les déboutés du droit d'asile directement depuis la frontière. Il souhaite que d'ici là, le ministre de l'intérieur donne l'ordre de refuser l'entrée de territoire à certains réfugiés.

La CDU-CSU perd encore un point dans un sondage, à 37%.

https://www.tagesschau.de/inland/koeln-angriff-reker-105.html (18 octobre 2015)

Les jours d'Henriette Reker ne sont plus en danger après son opération. Son agresseur aurait selon le Spiegel un passé d'appartenance au groupe néo-nazi Freiheitliche Deutsche Arbeitspartei.

http://www.focus.de/politik/ausland/fluechtlingskrise-im-news-ticker-ungarn-schliesst-grenze-zu-kroatien_id_5019543.html (18 octobre 2015)

07:47 À Schwedt-sur-l'Oder et à Cottbus, on va réquisitionner des logements vides. À Frankfort-sur-l'Oder, on examine l'hébergement des réfugiés dans des maisons en instance de démolition.

---(17 octobre)---

20:50 Une chaîne de briquets et de bougies contre la xénophobie a réuni 7000 à 8000 personnes à Berlin selon la police. C'est moins que les 25.000 qui auraient été nécessaires pour faire le tour complet de la ville.

19:30 À Freilassing (frontière germano-autrichienne) 1000 personnes manifestent à l'appel d'AfD contre la politique des réfugiés actuelle. 600 contre-manifestants contre-manifestent.

17:50 Une partie des tentes des réfugiés au Parc du Marais de Jenfeld, à Hambourg fuient sous la pluie, et la boue passe à travers les planches de bois aggloméré. Les réfugiés sont exposés au froid nuit et jour. Les pompiers ont étanchéifié 50 tentes avec une bâche, mais la situation reste tendue. Plusieurs femmes, enfants et malades sont hébergés temporairement dans des containers chauffés. Une bénévole dit que la situation dans les tentes est "catastrophique et inacceptable". Plusieurs réfugiés se plaignent d'avoir attrapé des rhumes et des maladies. Un bénévole dit que des réfugiés ont menacé de mettre le feu à leurs tentes. On essaie de libérer de vieux entrepôts et de vieux bâtiments, mais toujours plus de gens arrivent à la recherche d'une place.

Modifié par Wallaby
[*] Angela Merkel est bien pour les "zones de transit" (et non contre comme j'avais écrit par erreur). Par contre je ne pense pas qu'elle ait précisé leur nature, notamment s'il s'agit de "camps" avec ou non privation de liberté.
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La seconde partie de la phrase estinsaste :-)

Quant à la première, elle semble quelque peu teintée de doutes. Aurait-on trouvé un Allemand qui a compris Keynes ??

alors ca cest marrant parce que instinctivement j aurais dis que tout investissement public ne se vaut pas. Y a  t il une etétude qui prouve que si? Ou du moins une démonstration qui tends à le prouver? Merci en tout cas d avoir remis en cause une de mes certitudes.

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alors ca cest marrant parce que instinctivement j aurais dis que tout investissement public ne se vaut pas. Y a  t il une etétude qui prouve que si? Ou du moins une démonstration qui tends à le prouver? Merci en tout cas d avoir remis en cause une de mes certitudes.

Tout les investissements ou même toutes les dépenses publiques ne se valent pas, ça c'est absolument certain : il vaut toujours mieux dépenser de manière pertinente et utile, dans tous les cas, qu'on soit l'Etat, un particulier ou une entreprise. Tu ne trouveras personne pour te dire le contraire, Keynésien, ou pas !

En revanche, il y a un mais, qui lui découle de l'analyse de Keynes au moment de la crise de 1929, et est absolument pertinent pour l'analyse de celle de 2008, qu'on peut énoncer grossièrement comme suit : "mais dans les circonstance présentes, le problème n'est pas de savoir si l'argent public est bien ou mal dépensé (la réponse est toujours la même : il vaut mieux qu'il soit bien dépensé), la question est de savoir si l'Etat doit dépenser de l'argent ou pas".

Pourquoi cette question se pose-t-elle ?

Parce qu'en 29 comme en 2008 se forme un cercle vicieux : l'explosion de bulles, dans les deux cas, entraine les économies vers la déflation : les entreprises et les ménages se désendettent à vitesse grand V, la consommation et l'investissement privé sont en chute libre, tout le monde (tous ceux qui le peuvent en tout cas) joue à "je réduis mes dépenses" et donc tout le monde se retrouve avec des revenus en baisse, et une bonne partie des gens se retrouve au chômage.

Les taux d'intérêt pour l'Etat sont au plus bas : il y a plein de monde qui dispose de liquidités (tous ceux qui le peuvent remboursent leurs dettes !) mais personne n'ose prêter au privé et, pire que tout, le privé n'est pas demandeur (puisque les investissements sont en berne). Les banques centrales à ce stade perdent leur moyen d'influence habituel (le taux auquel elles prêtent de l'argent aux banques privées) : les banques privées qui n'ont pas fait faillite n'ont pas besoin d'emprunter, entre autre parce qu'elles n'osent pas prêter...

Pour l'Etat, la situation financière est pénible : moins d'échanges, ce sont moins d'impôts qui rentrent, alors même que la crise induit des besoins en hausse (allocations chômage et soupes populaires, pour faire court). Le déficit a mécaniquement tendance à croître. C'est alors qu'arrivent tout les braves gens effrayés par la dette de l'Etat (et en temps normal ils ont raison) et qui affirment que l'Etat, lui aussi, doit se serrer la ceinture, réduire ses dépenses et se désendetter.

Ce que dit Keynes à ce moment là c'est : "au contraire, ce n'est pas le moment, si l'Etat fait ça il va amplifier la crise, puisque lui aussi va contribuer à la baisse de l'activité économique en baissant ses dépenses, et donc par ricochet à la baisse de ses propres recettes fiscales alors qu'il y aura encore plus de chômage. Dans la situation de trappe à liquidité et de déflation, il revient à l'Etat d'adopter une politique (contre-intuitive) et contra-cyclique : dépenser, re-donner de l'argent à dépenser aux acteurs privés, ces dépenses vont casser le cercle vicieux. Hausse des dépenses, hausse des revenus des acteurs privés, baisse du chômage, hausse des taxes collectées, baisse du déficit."

En outre, à ce stade, si l'Etat veut emprunter, il le peut à un taux très bas : il est classiquement le seul dont on s'attend toujours à ce qu'il puisse rembourser (s'il est maître de sa monnaie) ! Le risque c'est éventuellement l'inflation, mais en l'occurrence, on en est loin à ce moment là. Pour l'état, en outre, si l'inflation revient, les impôts collectés vont suivre et la dette va s'effacer d'autant plus vite.

 

Et pour information, ce sont également les Keynésiens qui appellent au remboursement de la dette publique et à l'équilibre de recettes en temps de croissance... A mon sens, les impôts et l'application de la réglementation peuvent d'ailleurs être un outil de maîtrise des bulles : si l'Espagne avait eu la prévoyance de faire respecter ses lois sur l'urbanisme et de lutter contre la corruption de ses élus locaux durant toute la période faste mais fictive de croissance foncière délirante, si l'Irlande avait augmenté les taxes sur les transactions immobilières à une époque où son marché local était en pleine spirale haussière, si les Etats-Unis avaient effectivement contrôlé leurs banques et les pratiques des vendeurs de crédit, on en serait pas là.

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À propos de la crise de 1929, je rappelle le roman "Les Raisins de la colère" de John Steinbeck qui se situe au croisement de cette crise financière, d'une crise climatique et migratoire avec la fuite des paysans de l'Oklahoma ruinés par les tempêtes de sable vers la Californie, et la politique de dépenses publiques du gouvernement Roosevelt qui crée dans le cadre du "New Deal", la "Resettlement Administration" puis la "Farm Security Administration", des agences qui accompagnent cette migration en construisant des logements dans des "camps", tout en formant les personnes à de nouvelles techniques agricoles plus performantes : https://en.wikipedia.org/wiki/Farm_Security_Administration . Tout cela faisant face à la résistance de la population californienne autochtone qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée des migrants.

Modifié par Wallaby
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http://www.focus.de/politik/deutschland/fluechtlingskrise-merkels-heikle-mission-bei-erdogan_id_5022188.html (19 octobre 2015)

Réactions à la visite de Merkel à Istanbul :

Maizière soutient Merkel : "la Turquie est la clé principale de résolution de la crise".

Yasmin Fahimi la secrétaire du SPD la soutient aussi en disant que la Turquie est incontournable, même si les choses se présentent "très difficilement" sur le plan de la politique intérieure et extérieure de ce pays.

Cem Özdemir, le président des Verts est contre : c'est un soutien électoral à un régime autoritaire qui emprisonne des journalistes.

Gerda Hasselfeldt, la chef de groupe CSU au parlement de Munich dit qu'il ne faut pas faire trop de concessions, et que l'entrée de la Turquie dans l'UE "n'est pas à l'ordre du jour".

https://www.rbb-online.de/politik/thema/fluechtlinge/berlin/2015/10/Lageso-Arzte-ehrenamtlich.html (18 octobre 2015)

Le chef de la chambre des médecins de Berlin, Günther Jonitz critique les autorités car les réfugiés en premier accueil, sont pris en charge exclusivement par des médecins bénévoles, soit 100 à 200 patients par jour. Notamment parce qu'il s'agit de réfugiés non enregistrés et que le remboursement des frais médicaux n'est possible que pour les réfugiés enregistrés.

http://www.n24.de/n24/Nachrichten/Panorama/d/7472110/toedliche-messerstechereien-unter-fluechtlingen.html  (18 octobre 2015)

À Neuenkirchen en Rhénanie du Nord, un somalien tue un autre somalien. Ils se connaissaient déjà en Somalie et leur querelle datait d'avant leur arrivée en Allemagne.

À Wutha-Farnroda une bagarre entre trois Afghans : un mort et un passant allemand grièvement blessé.

 

 

 

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http://www.n24.de/n24/Nachrichten/Panorama/d/7472110/toedliche-messerstechereien-unter-fluechtlingen.html  (18 octobre 2015)

À Neuenkirchen en Rhénanie du Nord, un somalien tue un autre somalien. Ils se connaissaient déjà en Somalie et leur querelle datait d'avant leur arrivée en Allemagne.

À Wutha-Farnroda une bagarre entre trois Afghans : un mort et un passant allemand grièvement blessé.

Hello Wallaby, et merci pour ces compils.

Un point me laisse un peu perplexe et mal à l'aise, quand même : c'est assez courant et logique, mais ce qui est rapporté là concerne essentiellement ce qui va mal, des collections d'incidents déplorables et probablement en bonne partie inévitables au sein de populations placées sous stress profond. Ca me fait aussi penser à ce que seraient les logs des commissariats de France et de Navarre hors de tout épisode migratoire : un gusse poignardé là , une dispute ailleurs, un drame conjugal, un racket, etc, etc...

Ca me fait penser à des gens qui se lamentent sur la hausse de l'insécurité parce que durant une période de vaches maigres journalistique, la presse s'emballe sur un enlèvement d'enfant par un tordu au Portugal ou un traffic de viande de chien en Chine. Et au final je ne suis pas certain que l'accumulation de ce qu'on pourrait qualifier de faits-divers nous donne une image correcte de ce qui se passe.

Bref, dans les articles que tu vois, y en a-t-il qui rapporte des choses positives à propos de ces migrants, des familles qui se retrouvent, des gens contents d'être là, d'autre qui trouvent du boulot, que sais-je ? !

 

Etant entendu que je place la vidéo des guignols barbus fraichement accueillis braillant alouakbar à propos d'on ne sait quoi (un TOW qui touche ? qui touche pas ? un kebab pas assez cuit ?) dans une banlieue allemande hors de la catégorie des faits divers...

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De toute façon dans la mesure où l'on a affaire à une population de migrants d'environ un million de personnes, il est inévitable qu'il y ait en son sein des évènements heureux et des événements malheureux. C'est l'équivalent d'une ville comme Bordeaux ou Toulouse.

Je fais mienne la philosophie du directeur du centre d'accueil de Friedland :

http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/fluechtlingsheim-friedland-freundliches-laecheln-ersetzt-ordnungsdienst-a-1055091.html  (29 septembre 2015)

Interview du directeur du centre d'accueil de Friedland en Basse-Saxe. À l'origine il hébergeait les Allemands de l'Est qui franchissaient le rideau de fer.

Prévu pour 700 personnes, il en héberge actuellement 3000. Il y a des réfugiés qui dorment sur des matelas dans le couloir qui mène à son bureau.

Il pense que la bagarre en août est liée à l'absence de sphère privée. Il n'y avait pas de bagarre avant que le centre ne devienne surpeuplé. Aujourd'hui il faut faire la queue pour tout : nourriture, vêtements, inscription, argent de poche.

La moindre broutille peut dégénérer en conflit : une voiture d'enfant qui passe sur le pied d'une personne, un désaccord sur l'heure d'extinction de la lumière.

Le service de sécurité est toujours présent lorsqu'une queue se forme et la police n'est jamais loin.

Les collaborateurs pratiquent le sourire et l'écoute.

Il pense qu'il faut se méfier de la façon dont sont racontés les conflits, mais que pour l'instant il ne pense pas qu'il y ait de conflits religieux dans son établissement.

Les réfugiés sont autant que possible séparés par pays d'origine, ce qui permet d'avoir des groupes avec des habitudes, des cultures, des langues homogènes. C'est un facteur de prévention des conflits, mais ce n'est pas toujours possible.

De nombreux pensionnaires sont amicaux et reconnaissants. Certains ont un comportement problématique, mais ce ne serait pas différent avec 3000 Hambourgeois, Berlinois ou Munichois.

 

 

Etant entendu que je place la vidéo des guignols barbus fraichement accueillis braillant alouakbar à propos d'on ne sait quoi

C'est une vidéo qui n'est authentifiée par personne de connu, et qui n'est pas recoupée par des articles de presse, donc prudence.

 

un TOW qui touche ?

Je ne peux pas vous répondre sur ce point, car j'ignore la signification de ce sigle TOW. Pour moi TOW est un nom de missile, mais je ne vois pas ce que cela signifie dans le contexte de votre phrase.

Modifié par Wallaby
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Je ne peux pas vous répondre sur ce point, car j'ignore la signification de ce sigle TOW. Pour moi TOW est un nom de missile, mais je ne vois pas ce que cela signifie dans le contexte de votre phrase.

C'était bien en référence à ça, à ces mots prononcés en de multiples occasions. Et ça me fait immédiatement penser au 3e commandement : Tu n'invoqueras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain.

Bref, bref...

 

J'ai pris bonne note pour la vidéo, merci.

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Si vous voulez des choses positives il y a Le Monde qui ne raconte que le positif voir l'invente plus ou moins ( le mont du temple serait le nom israélien de l'esplanade des deux mosquées, pas l'inverse / l'immigration se résume à ce village alpes de hautes Provence qui veut àtout pris aaccueillir deux familles de Syriens / ou à ces trois afghans qui tiennent maintenant des kebabs àMontpellier et qui remercient chaque jour llà France ). C'est rassurant mais au bout d'un moment tu te rends.compte que les faits sont soigneusement choisis et présentés pour te mettre qqchose dans la tête. Au final pour wallaby c'est lapidaire et ça a l'air objectif même si comme souvent il faut comprendre que tout est question de dynamique.

Au début les Allemands étaient tout heureux de la vague de réfugié et les posts de wallaby s'en ressentaient. Maintenant ils flingue nt Merkel et ils voient l'envers de la pièce ( csu c du ) et la presse aussi. Étant donné qu'en dehors des postures politiciennes( servant le ppatronat ou vantant l anti immigrationisme ) il n y a pas le moindre débat d idée on en est réduit à collecter les faits divers et le ressenti de ceux qui les racontent. C est navrant.

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http://www.n-tv.de/politik/Unionspolitiker-wollen-Grenze-schliessen-article16163536.html (19 octobre 2015)

Markus Söder, ministre des finances de Bavière, CSU : "l'examen d'une fortification de la frontière ne doit pas être un tabou". "La frontière verte [non matérialisée par un fleuve] doit être sécurisée à nouveau, peu importe comment".

Norbert Rötgen, président de la commission des affaires étrangères au Bundestag, CDU : "les fortifications de frontières sont un rêve auquel certains peuvent rêver, mais au XXIe siècle, ce n'est pas une politique réaliste".

Même le ministre de l'intérieur de Bavière, Joachim Herrmann, CSU, est contre l'idée de clôturer la frontière : "j'en fais peu de cas". Mais il exige une politique claire sur l'avenir de la politique allemande des réfugiés.

Pour Cem Özdemir, président des verts, clôturer la frontière serait "aventurier".

Pour Jörg Radek, vice président du syndicat policier GdP, un flux de réfugiés se comporte comme la "physique de l'eau, il se cherche un autre chemin" (si l'on bloque un chemin avec une clôture).

Le chef de la fédération des fonctionnaires de police criminelle (BDK) critique Rainer Wendt, le président du syndicat policier DPolG qui s'était prononcé pour le clôturage : "cela n'aide pas lorsqu'un représentant de syndicat policier se comporte, sous le texte de sa déclaration officielle, comme un agitateur spirituel aux propos incendiaires"

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https://www.ndr.de/nachrichten/hamburg/Neugraben-Fischbek-Protest-gegen-Grossunterkunft,fluechtlinge4356.html (16 octobre 2015)

Des citoyens de Hambourg-Neugraben-Fischbe envoient une pétition au maire de Hambourg, intitulée "oui aux réfugiés, non à la politique". Ils s'opposent à l'hébergement de 4000 réfugiés dans leur quartier, dont 3000 dans un seul centre. "Nous ne sommes pas contre les réfugiés, mais contre un hébergement de masse", explique l'un des cofondateurs de l'initiative citoyenne. Ils réclament une répartition équitable dans les 104 quartiers de Hambourg.

 

 

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Je ne crois pas que l'info aie été reprise, sur le forum, mais un journal allemand suggère benoîtement que Berlin envisage d'alléger les contraintes imposées à la Grèce si Athènes s'implique davantage dans la résolution du problème des réfugiés ( http://www.wiwo.de/politik/deutschland/griechenland-finanzspritze-gegen-fluechtlingshilfe/12452172.html )

Le journal semble sérieux, et je pense avoir saisi le sens général du texte. Mais si l'information s'avère exacte, le psychodrame hélléno-teuton de cet été semble surréaliste :sinterrogec: :sinterrogec: :sinterrogec: 
Ou alors ridicule :amusec: :amusec: :amusec: :amusec:

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Je ne crois pas que l'info aie été reprise, sur le forum, mais un journal allemand suggère benoîtement que Berlin envisage d'alléger les contraintes imposées à la Grèce si Athènes s'implique davantage dans la résolution du problème des réfugiés ( http://www.wiwo.de/politik/deutschland/griechenland-finanzspritze-gegen-fluechtlingshilfe/12452172.html )

Le journal semble sérieux, et je pense avoir saisi le sens général du texte. Mais si l'information s'avère exacte, le psychodrame hélléno-teuton de cet été semble surréaliste :sinterrogec: :sinterrogec: :sinterrogec: 
Ou alors ridicule :amusec: :amusec: :amusec: :amusec:

Pour moi Angela Merkel se sait quand même d'en d'assez sale draps. Probablement surprise par le succès de son appel aux migrants et par ce que les autres dirigeants européens en pensent, même s'ils ne le disent pas extrêmement fort...

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Merkel est-elle allée en Turquie avec un mandat de L'Europe pour parler intégration de la Turquie dans l'Europe ?  Je trouverais un peu culotté après avoir ouvert les portes unilatéralement et mis toute l'Europe dans la panade qu'elle ose au nom de l'Europe proposer quoique ce soit à un régime peu respectable, et même compte tenue de sa monumentale bévue qu'elle ose encore se montrer.

Qui plus est j'attendais des dirigeants Européens - le notre en particulier - qu'ils la recadre un tant soit peu en lui rappelant que l'Allemagne quand bien même est un grand de l'Europe , elle ne représente  pas toute l'Europe et que ses intérêts ne sont pas forcément les intérêts des autres.

Sauf à imaginer que les choix Allemands puissent correspondre  aux plans de nos gouvernants et par la même puissent  faire l'objet de la bénédiction de Hollande ce qui socialement parlant  me semblerait  risqué mais pas inimaginable, sinon sa passivité et celles d'autres dirigeants me semble assez faramineuse.

Modifié par Lezard-vert
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