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L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025


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Le 15/04/2016 à 15:39, g4lly a dit :

Chauffeur ...

Je suis très bien placer pour t'en parler pour les chauffeur poids lourds.

Même pour ces métiers c'est pas gagner. Effectivement il y a la conduite automatique. Mais quid de la livraison ?

A part les cas où ce n'est pas le conducteurs qui assure le chargement/déchargement (en gros 25 % de mes clients), le transports Poids lourd le conducteurs est autant conducteurs que livreurs. Donc dans ce cas il n'y a pas de plus values à automatiser si ce n'est diminuer le nombre d'accidents.

 

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une fiche de paye pour les robots avec des cotisations sociales et une sécurité sociale puisqu'ils peuvent casser ou se prendre des virus..... et une cotisation retraite pour prendre en charge leur mise au rebut.  Ca risque de faire monter les prix ..... quoique les prix avaient-ils vraiment chuté avec des robots à la place des humains ?  non .. l'argent économisé est allé ailleurs .... même pas dans la poche des humains restants dans l'entreprise..

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Certains semblent moins pessimistes. Et j'entendais aussi dans un autre interview (que je n'arrive pas à retrouver ..) qu'il y avait eu les mêmes craintes au cours des années 1980 sur les emplois administratifs avec l'informatisation. Au vu de l'état actuel de ces emplois, on peut effectivement relativiser.

Les robots menacent-ils vraiment votre emploi ?

https://www.franceinter.fr/societe/les-robots-menacent-ils-vraiment-votre-emploi

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Le problème de fond, à mon humble avis, est déjà actuel et n'est pas la disparition d'emplois dans un futur proche (à cause des robots ou autres). Le problème est la répartition de la richesse créée, de façon équitable. Si les gains de productivité servent à rémunérer une minorité dont la richesse ne cesse de croitre au dépend de la majorité, alors oui l'automatisation va créer de la pauvreté, car le "pauvre" n'aura même plus sa force physique à troquer contre un salaire, même misérable et même des taches intellectuelles seront affectées à des machines dans certains cas (secteur tertiaire).

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/japon-une-intelligence-artificielle-est-capable-de-remplacer-34-assureurs-628555.html

 

Par contre si la répartition des gains de productivité engendrés par l'automatisation est équitable, on aura une partie de la population qui a terme sera rémunérée pour vivre décemment, sans contrepartie et qui consommera pour faire tourner le système et ré injectera l'essentiel son revenu (qui a dit universel) dans le système économique.

Je ne vois pas ce qu'il y aurait de terrible à avoir une partie croissante de l'humanité qui pourrait s'affranchir du travail pour se consacrer à sa famille, aux loisirs, à la culture, à des occupations associatives, faire des études plus longues etc... laissant à une minorité, la plus compétente, la plus volontaire, selon la période de la vie où elle veut s'investir professionnellement etc... d'occuper les emplois non remplaçables ou des emplois partiels pour un complément de revenus (et pas un revenu de survie).

 

Aujourd'hui c'est très mal parti...

Citation

En 2014, les 1 % les plus riches détenaient 48 % des richesses mondiales, laissant 52 % aux 99 % restants1 . La quasi-totalité de ces 52 % sont aux mains des 20 % les plus riches. Au final, 80 % de la population mondiale doit se contenter de seulement 5,5 % des richesses. Si cette tendance de concentration des richesses pour les plus riches se poursuit, ces 1 % les plus riches détiendront plus de richesses que les 99% restants d'ici seulement deux ans (voir la Figure 2, qui estime que la part des richesses détenues par les 1 % les plus riches dépassera 50 % d'ici 2016). 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/19/les-1-les-plus-riches-possederont-bientot-la-moitie-de-la-richesse-mondiale_4558585_3234.html

Le problème de l'automatisation c'est juste un chiffon rouge qu'on agite pour distraire des vrais problèmes :

-->Accumulation des richesses par une infime minorité.

-->Systèmes divers et variés pour se soustraire aux taxes et impôts, ce qui met en péril les systèmes sociaux, crée de l'instabilité politique qui se traduit par une ré émergence des populismes, incapacités des états à financer correctement des activités régaliennes (comme la sécurité et la défense pour rester dans le thème principal de ce forum).

Sans compter que des acteurs économiques toujours plus puissants et influents, corrompent nos institutions politiques, il n'y a qu'a voir les sommes colossales investies en lobbying au niveau des instances européennes.

Nous n'arrivons même pas à construire un système fiscal européen cohérent pour éviter que des centaines de milliards ne soient siphonnés des caisses des états au détriment des institutions et des citoyens.

On doit régler ces problèmes de collecte/redistribution de la richesse, que les machines fassent l'essentiel du boulot n'est pas un problème en soit.

Voilà un avis rapide qui vaut ce qu'il vaut, c'est à dire peut être rien :amusec: 

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33 minutes ago, Toratoratora said:

Par contre si la répartition des gains de productivité engendrés par l'automatisation est équitable, on aura une partie de la population qui a terme sera rémunérée pour vivre décemment, sans contrepartie et qui consommera pour faire tourner le système et ré injectera l'essentiel son revenu (qui a dit universel) dans le système économique.

Je ne vois pas ce qu'il y aurait de terrible à avoir une partie croissante de l'humanité qui pourrait s'affranchir du travail pour se consacrer à sa famille, aux loisirs, à la culture, à des occupations associatives, faire des études plus longues etc... laissant à une minorité, la plus compétente, la plus volontaire, selon la période de la vie où elle veut s'investir professionnellement etc... d'occuper les emplois non remplaçables ou des emplois partiels pour un complément de revenus (et pas un revenu de survie).

De quelle partie parles tu?

Parce que si tu parles des propriétaires des moyens de production ... c'est déjà plus ou moins le cas. Un automate n'est qu'un moyen de production de plus.

Le souci c'est de savoir quel emploie pourrait on trouver aux humains qui ne sont pas le cas si dessus ... s'ils ne sont plus vu comme une moyen de production de richesse, et donc s'ils n'ont plus grand chose de durable a monnayer.

A terme on peut facilement imaginer que toutes la production matérielle et immatérielle, et donc la production de richesse associée, soit assurée par des "non-humains"... et que les humains non propriétaire de moyen de production, autre qu'eux même, n'ai plus grand chose a vendre.

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il y a 55 minutes, g4lly a dit :

De quelle partie parles tu?

Parce que si tu parles des propriétaires des moyens de production ... c'est déjà plus ou moins le cas. Un automate n'est qu'un moyen de production de plus.

Le souci c'est de savoir quel emploie pourrait on trouver aux humains qui ne sont pas le cas si dessus ... s'ils ne sont plus vu comme une moyen de production de richesse, et donc s'ils n'ont plus grand chose de durable a monnayer.

A terme on peut facilement imaginer que toutes la production matérielle et immatérielle, et donc la production de richesse associée, soit assurée par des "non-humains"... et que les humains non propriétaire de moyen de production, autre qu'eux même, n'ai plus grand chose a vendre.

La croissance n'est pas infinie, nous sommes limités par les ressources de notre planète et la consommation n'est, elle aussi, pas extensible à l'infini. Donc assurer le plein emploi avec une population croissante est un mythe, surtout si les emplois les moins qualifiés disparaissent, car automatisés.

Je parle donc d'une partie de la population qui pourra faire le choix de ne pas travailler tout en recevant un revenu suffisant sans contrepartie pour vivre correctement et consacrer leur temps à d'autres activités que le travail. Ceux qui feront le choix de travailler une partie de leur vie le feront pour diverses motivations, comme par exemple se payer les plus que ne permettra pas forcément le revenu de base fourni à tous (plus de voyages, une belle voiture, une plus belle maison, un home cinéma de la mort, une nespresso :amusec:...).

Le travail ne sera plus un moyen de subsistance, ou de survie, mais le moyen de se payer des choses en plus, on travaillera en pensant au petit plaisir que ça va nous permettre, pas par obligation pour payer les besoins vitaux (bouffe, loyer, énergie, éducation santé...).

Alors c'est pas demain la veille c'est clair, car cela passe par une limitation de la richesse qu'un individu peut accumuler car il devient alors nuisible à l'ensemble, une harmonisation fiscale et un contrôle plus strict de certains acteurs économiques (comme les banques) qui au lieu d'être au service de la croissance provoquent des crises et des déséquilibres et participent à la mise en place de montages complexes destinés à contourner l'impôt qui est le revenu de l'état et sa ressource pour pouvoir financer les taches qui lui reviennent. Et cerise sur le gâteau avoir des politiciens qui dans leur majorité pensent à l'intérêt général plus qu'au leur, à leur carrière et au cumul de mandats.

Mais en tout cas les machines qui prennent des emplois aux humains, c'est de la poudre au yeux pour moi, le problème n'est pas là et ce n'est pas du communisme que je propose (de l'utopie :pleurec:).

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1 minute ago, Toratoratora said:

La croissance n'est pas infinie ...

Un "écono je ne sais quoi" nous affirmait ici même que le marché lui peut être vu comme infini a notre échelle ... il y a donc bien tout un tas de gens qui y croit du comme fer.

D'un coté décorrélé des contingences "matériel" on peut bien imaginer un marché sans limite, de l'immatériel...

Le seul petit souci c'est qu'en pratique les échanges "entre humains" sont néanmoins limité par le temps disponible de ceux ci pour avoir envie du truc de l'autre ...

Si on cossidere le nombre d'humain fini et cappé ... et le temps non étirable - ralentissable - ... on risque rapidement de se retrouver avec un marché "entre humain" naturellement fini, et une croissance forcément cappé et ralentissant.

9 minutes ago, Toratoratora said:

Je parle donc d'une partie de la population qui pourra faire le choix de ne pas travailler tout en recevant un revenu suffisant sans contrepartie pour vivre correctement et consacrer leur temps à d'autres activités que le travail. Ceux qui feront le choix de travailler une partie de leur vie le feront pour diverses motivations ...

C'est la dichotomie travail / emploi ...

A noter que les "experts" sont assez partagé sur l'avenir de l'emploi face aux "automates". Il n'y a pas de consensus pour savoir si l'automatisation crée plus d'emploi qu'elle n'en détruit ou l'inverse.

Il y a le bouquin de Stiegler a ce propos http://www.culturemobile.net/system/files/pdf/culture_mobile_visions_bernard-stiegler.pdf

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

Un "écono je ne sais quoi" nous affirmait ici même que le marché lui peut être vu comme infini a notre échelle ... il y a donc bien tout un tas de gens qui y croit du comme fer.

D'un coté décorrélé des contingences "matériel" on peut bien imaginer un marché sans limite, de l'immatériel...

Le seul petit souci c'est qu'en pratique les échanges "entre humains" sont néanmoins limité par le temps disponible de ceux ci pour avoir envie du truc de l'autre ...

Si on cossidere le nombre d'humain fini et cappé ... et le temps non étirable - ralentissable - ... on risque rapidement de se retrouver avec un marché "entre humain" naturellement fini, et une croissance forcément cappé et ralentissant.

J'avoue que j'ai un peu de mal à imaginer un objet économique immatériel, virtuel, sans coût énergétique ou matériel, qui peut se passer de ressources (à la création et/ou l'usage). qui en contrepartie serait censé produire une croissance qui elle devrait avoir des effets bien tangible (se nourrir, se loger, se déplacer...).

 

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1 minute ago, Toratoratora said:

J'avoue que j'ai un peu de mal à imaginer un objet économique immatériel, virtuel, sans coût énergétique ou matériel, qui peut se passer de ressources (à la création et/ou l'usage). qui en contrepartie serait censé produire une croissance qui elle devrait avoir des effets bien tangible (se nourrir, se loger, se déplacer...).

Une mélodie ...

Un poème ...

On peut s'échanger des poèmes a l'infini ou presque ...

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Pour le coté travail et emploi ...

Quote

L’emploi, c’est ce qui s’est développé depuis deux siècles, et qui, progressivement, a détruit le travail. Le travail, ce n’est pas du tout l’emploi. L’emploi est ce qui est sanctionné par du salaire. Et c’est ce qui permet, depuis Ford, Roosevelt et Keynes notamment, de redistribuer du pouvoir d’achat. Le travail, c’est ce qui fait qu’on se développe en accomplissant quelque chose. Picasso fait de la peinture, par exemple. Moi mon jardin. Ca m’apporte quelque chose. Je ne fais pas mon jardin simplement pour avoir des petits pois. Si j’écris des livres, si je participe au site Wikipédia ou si je développe un logiciel libre, ce n’est pas d’abord pour obtenir un salaire, mais pour m’enrichir en un sens beaucoup plus riche, si je puis dire, et peut-être gagner ou économiser un peu d’argent, mais surtout me construire et avancer dans la vie, en accord avec mes désirs et mes convictions…

On ne travaille plus depuis très longtemps dans notre société. Il y a des gens qui travaillent encore, des artistes, des universitaires, des médecins qui font toujours bien leur métier, cela existe. Il n’y en a pas beaucoup, mais il y en a. Essentiellement, il y a des employés. Les employés ne travaillent pas. Travailler, cela veut dire s’individuer, cela veut dire inventer, créer, penser, transformer le monde. Le travail, on appelait cela autrefois l’ouvrage. D’où vient le mot ouvrage, sinon du verbe ouvrir ? Un travailleur ouvre un monde, qui peut être un tout petit monde, mais un monde et non l’immonde. Le monde d’un petit jardin plus ou moins secret qui constitue un espace singularisé par quelqu’un qui produit ce que, dans un langage scientifique, on appellerait de la néguentropie – de la diversification. Le travail, c’est cela : c’est néguentropique. Aujourd’hui, l’emploi est au contraire devenu absolument entropique.

...

L’emploi, c’est un travail prolétarisé, dont les dimensions de savoir ont été effacées. La prolétarisation, c’est la transformation du travail en emploi, sachant que le travail est du savoir, et que progressivement, avec l’automatisation notamment, le savoir a été incorporé dans les machines, et du coup a quitté le travailleur, qui est ainsi devenu un salarié, et donc aujourd’hui un employé. En économie, on parlait en effet traditionnellement de salariat. Sauf que lorsque la révolution conservatrice a mis à bas le salariat, et a prolétarisé non seulement les travailleurs mais les consommateurs, on s’est mis à parler systématiquement d’emploi…

...

Dès 1848, Marx a expliqué que ce phénomène de prolétarisation toucherait d’abord les travailleurs manuels, puis progressivement «toutes les couches de la population». Le problème du capitalisme, dit-il, c’est que sa rentabilité, en particulier en termes d’investissement, va devenir de plus en plus faible, c’est ce qu’il appelle la baisse tendancielle du taux de profit, et que d’autre part l’employabilité générale va baisser, c’est-à-dire qu’il va y avoir du chômage et de la surproduction. Il anticipe donc la crise du salariat et l’insolvabilité généralisée. Sauf qu’il n’imagine pas le temps assez considérable et le long détour par le consumérisme qui conduira d’abord à la redistribution keynésienne puis à la destruction du keynésianisme par la financiarisation jusqu’à ce qu’éclate la crise de 2008.

Dans la première moitié du 20ème siècle, l’économiste Joseph Schumpeter conteste ces analyses de Karl Marx en s’appuyant sur l’exemple d’Henri Ford et du «fordisme» qui se développe dans l’industrie automobile. Il explique qu’un nouveau modèle se met en place, reposant sur des gains de productivité permanents grâce à l’innovation. Ce modèle, c’est de fait le consumérisme. Mais Schumpeter parle plutôt de «destruction créatrice», c’est-à-dire d’une capacité du capitalisme à se réinventer selon des boucles courtes ou à l’inverse des cycles économiques longs, qu’on appelle les cycles de Kondratieff. L’investissement, donc, ne perd pas sa rentabilité comme l’annonçait Marx, mais change de forme grâce aux innovations du capitalisme. Henry Ford, comme Schumpeter a raison de l’affirmer, invente ce qu’on appelle le taylorisme, c’est-à-dire l’organisation scientifique du travail et son hyper division. Le travail en perd dès lors son sens, mais avec une conséquence politique et sociale majeure : les gains de productivité ainsi obtenus permettent d’augmenter le salaire des ouvriers. Ils en deviennent d’un coup non plus simplement des producteurs mais aussi et surtout des consommateurs. Jusqu’alors, les consommateurs, c’était la bourgeoisie. Là, le prolétariat devient consommateur. C’est très intéressant d’un point de vue politique, évidemment, car cela l’intègre au coeur du système. Cela neutralise les oppositions syndicales, comme l’a montré Bruno Trentin. Le fordisme naît autour de 1912 et va prendre une vingtaine d’années pour se consolider. C’est à cette époque qu’apparaît le mythe américain, qui n’est autre que celui de l’«ouvrier» américain. Cet employé gagne bien sa vie, possède une automobile, un poste radio et plus tard une télévision, et c’est pourquoi il fait rêver son homologue européen, en particulier français. Pendant très longtemps, la plupart des prolétaires ont admiré le modèle américain – qui ne repose pas que sur le fordisme. La machine économique qui se met en place dans l’entre deux guerres repose en effet sur des mécanismes de régulation essentiels : d’une part sur les indicateurs tels le PIB, le taux de croissance ou le taux de chômage, qui datent eux aussi de cette époque, d’autre part sur le vrai statut donné au salariat à la suite de la crise de 1929, et enfin sur la redistribution des gains de productivité, c’est-à-dire des bénéfices de la croissance. Il faut en effet que le système global soit solvable, et c’est ce qu’ont parfaitement compris Keynes et Roosevelt en créant grâce à cette régulation et tout ce qui va suivre ce qu’on a appelé l’État providence.

...

 

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Citation

La croissance n'est pas infinie, nous sommes limités par les ressources de notre planète et la consommation n'est, elle aussi, pas extensible à l'infini. Donc assurer le plein emploi avec une population croissante

La croissance peut être infinie ou presque grâce à l'évolution technologique qui permet de consommer moins tout en produisant plus et surtout en colonisant l'univers. Je rappelle que le but ultime de l'humanité est de devenir une civilisation de type 5 c'est à dire ayant coloniser tout l'univers et capable de créer d'autres univers. Donc la croissance doit être maximiser à tout prix quoi qu'il arrive.

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Il y a 16 heures, stormshadow a dit :

La croissance peut être infinie ou presque grâce à l'évolution technologique qui permet de consommer moins tout en produisant plus et surtout en colonisant l'univers. Je rappelle que le but ultime de l'humanité est de devenir une civilisation de type 5 c'est à dire ayant coloniser tout l'univers et capable de créer d'autres univers. Donc la croissance doit être maximiser à tout prix quoi qu'il arrive.

Déjà, il y a une différence entre un potentiel de croissance infinie et un potentiel de croissance presqu'infini: "Presque", c'est toujours de la croissance limitée.

 

Ensuite, le but ultime de l'humanité est de survivre. Devenir une civilisation de type 5 n'est pas son but mais la conséquence possible d'une lutte efficace pour la survie sur une très longue durée; les espèces disparues ne colonisent rien. Découlant, pour survivre, nous devons appliquer les principes du développement durable. Maximiser la croissance du PIB et appliquer les principes du développement durablesont deux choses différentes, les méthodes employées pour atteindre le premier objectif ayant clairement nuit à la réalisation du second.

 

La croissance du PIB est une moyenne vague. Tel ou tel pourcentage de croissance peut ainsi découler de situation très différente. La croissance du PIB masque réflète le plus souvent le niveau de conversion du pouvoir d'achat du plus grand nombre en dividende d'une minorité en lui donnant l'apparence d'une situation positive ou d'une enrichissement de la société. Si une population de dix millions d'habitants crèvent de faim avec des revenus insuffisants mais stable sauf 1000 personnes qui voient leur revenu multiplié par cent, la croissance du PIB augmente: rien à  voir avec une mesure de l'enrichissement. Les nantis qui sortent gagnant de ce genre de croissance sont les principaux mécènes des économistes d'où la littérature abondante en faveur des pratiques économiques qui y mènent.

Symptomatiquement, les pays qui affichent le meilleur indice de développement humain ajusté aux inégalités (IDHI) ont souvent une croissance supérieure à la moyenne mondiale mais ne détiennent pas le record de la croissance du PIB. La croissance du PIB n'entraîne pas non plus une meilleure application des principes du développement durable: la situation environnementale de la Chine et des USA en témoignent, sachant que ces deux pays sont des champions de la production (non écologique) de certaines énergies renouvellables.

 

Le développement durable comporte différents volets: développement économique, protection sociale, écologie ... et sécurité/défense. Oui, il y a une différence entre le développement durable et la série de mesures idéologiques ou médiatiques que défendent les écologistes. Le développement durable, condition sine qua non de la survie, est donc à prendre plus au sérieux que les partis qui en prétendent en faire la promotion. Le développement économique doit viser à la prospérité, càd la satisfaction des besoins du plus grand nombre par l'offre. Le chômage de masse induit par les révolutions industrielles n'y a pas contribué. La volonté d'éradiquer la main-d'oeuvre humaine au profit de robots est absurde.

Si nous voulons respecter les principes du développement durable, nous devons garder la tête froide, laisser de côté les idéologies simplistes, ne pas tabler sur des capacités technologiques que nous n'avons pas et apprendre à maîtriser la technologie réelle. Maîtriser la technologie, c'est survivre à son introduction et apprendre à l'employer pour accroître notre capacité à survivre. Nous devons par exemple admettre que la nature de la richesse à changer: Dans le monde de la richesse mobilière et de l'automatisation, on ne peut plus financer les pouvoirs publics en imposant les revenus fonciers (des riches) ou, directement ou indirectement, les salaires (des pauvres). Quand on veut bien faire preuve d'ouverture d'esprit, on peut constater qu'il y a d'autres options.

 

Liens connexes:

- "Les robots pourraient financer une allocation universelle"

- La Civilisation de la Culture

Modifié par Lame
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il y a une heure, Conan le Barbare a dit :

Le Temps est la limite de la croissance.

Et les matières premières?

Sinon il faut se demander de quelles façon le temps limite la croissance.

Plutôt que de rechercher qu'une croissance infinie, il faut rechercher une autre forme de croissance du PIB, découlant d'un usage intelligent de robots conçus pour répondre aux normes de développement durable, mis en oeuvre pour produire ce qui se conforme aux impératifs de développement durable.

Il faut aussi s'interroger sur la façon dont les revenus générés par la robotique développée grâce aux subventions ou avantages fiscaux octroyées par l'Etat vont être redistribué à tous afin de garantir le développement durable.

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Et si j'ai une imprimante 3D et que je me fabrique presque tout à la maison ? Le gouvernement va me faire payer un impôt spécial ? :rolleyes:

Il taxera les fichiers 3D ? Mais la majorité seront en opendata...

 

Bref, la taxation des robots c'est, encore une fois, une idée qui a une guerre de retard...

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17 minutes ago, Conan le Barbare said:

Et si j'ai une imprimante 3D et que je me fabrique presque tout à la maison ? Le gouvernement va me faire payer un impôt spécial ? :rolleyes:

Il taxera les fichiers 3D ? Mais la majorité seront en opendata...

Bref, la taxation des robots c'est, encore une fois, une idée qui a une guerre de retard...

C'est déjà le cas sur les support de masse. CD, DVD, BR, HD ... tout ceci est taxé a l'achat au gigaoctet ...

Rien n’empêche l'état de taxer l'imprimante elle même, en fonction de ses caractéristique, ou les consommable etc.

Tu me diras que tu peux avoir une imprimante produite par une autre imprimante. Alors l'état fera comme la "Redevance Audiovisuelle" taxer a priori la possession, puis soumettre à déclaration les ajustements.

C'est le classique transfert de l’impôt de la production vers la consommation y compris vers la consommation de certains moyens de production

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Il y a 1 heure, Conan le Barbare a dit :

Et si j'ai une imprimante 3D et que je me fabrique presque tout à la maison ? Le gouvernement va me faire payer un impôt spécial ? :rolleyes:

Il taxera les fichiers 3D ? Mais la majorité seront en opendata...

 

Bref, la taxation des robots c'est, encore une fois, une idée qui a une guerre de retard...

 

Oui enfin, l'imprimante 3D qui va te sortir un ordinateur ou une cuisinière à induction on va l'attendre longtemps et sa généralisation dans le grand public... Aujourd'hui tu vas te faire une petite pièce ou une sculpture avec des propriétés mécaniques pas forcément tip top, une variété de couleurs très faible et avec des petits défauts qu'il faudra corriger à la main.

Il y a 9 heures, stormshadow a dit :

La croissance peut être infinie ou presque grâce à l'évolution technologique qui permet de consommer moins tout en produisant plus et surtout en colonisant l'univers. Je rappelle que le but ultime de l'humanité est de devenir une civilisation de type 5 c'est à dire ayant coloniser tout l'univers et capable de créer d'autres univers. Donc la croissance doit être maximiser à tout prix quoi qu'il arrive.

Il n'y a pas de but ultime à l'humanité, ni hier ni aujourd'hui. On avance, on tâtonne, on trébuche on se relève et on essaye d'avancer tant bien que mal.

Ton affirmation balaye tout un pan de la physique qui démontre que les voyages stellaires sont hors de portée de notre science (déjà aller sur Mars ne sera pas une mince affaire). Alors bon sauter de aujourd'hui à la sphère de Dyson (pas l'aspirateur) ça me semble présomptueux. Réglons les problèmes actuels pour lesquels nous avons des solutions possibles.

Après, si demain, au LHC ou ailleurs on trouve un moyen théorique de se déplacer à une vitesse relative supérieure à C, il sera temps de réfléchir à une possible conquête de l'univers.

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Il y a 7 heures, Conan le Barbare a dit :

Bref, la taxation des robots c'est, encore une fois, une idée qui a une guerre de retard...

Pour la défiscalisation du financement des pouvoirs publics

Si cette remarque m'est adressée, je précise que j'ai parlé de réfléchir à un mode de redistribution des profits réalisés grâce à l'automatisation: je n'ai écrit nulle part qu'il fallait taxer les robots. Dans mon avant-dernier message (la réponse à Stormshadow), j'ai aussi précisé qu'on est à l'ère de la richesse mobilière et de l'automatisation. Pour moi, l'impôt, quel qu'il soit, est en fait un mode de financement public adapté au monde d'antan.

De mon point de vue, l'avenir du financement public, c'est, dans un premier temps, la suppression de tous les impôts hormis un impôt progressif sur les revenus entrepreneuriaux, les droits de douane et les impôts répressifs. Les deux premières seraient les contributions destinées à financer l'Etat et les entreprises devraient avoir la possibilité de remplacer le paiement des contributions en numéraires par des cessions d'actions représentatives de voix. Les impôts répressifs seraient des incitants au respect des normes et codes dont les recettes devraient idéalement redistribuées aux être reversées aux administrés sous la forme d'un dividende social.

Dans un second temps, l'Etat devrait abandonner progressivement l'imposition des revenus entrepreneuriaux au profit des recettes non contributives çàd les recettes générées par les entreprises publiques et un fond souverain; j'appelle ce processus la défiscalisation. Ainsi, l'Etat serait finalement financés par les dividendes issus d'entreprises publics ou privées automatisés plutôt que par une multitude d'impôt infligée essentiellement à des pauvres de moins en moins solvables. Accessoirement, la suppression des prélèvements contributifs faciliteraient l'activité des Système d'Echange Libre, si utiles pour les populations les plus défavorisées.

Modifié par Lame
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il y a 2 minutes, Lame a dit :

Le Gouvernement français lance un plan stratégique à combien de mois du premier tour de la présidentielles? Et avec quel argent?

Le nôtre. D'autres questions ? :laugh:

Plus sérieusement, ça reste un plan gouvernemental. Je vous renvoie à ce qu'en disait Coluche il y a déjà bien des années.

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