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Pétrole Libyen


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La Lybie possède un bassin pétrolier très important, le bassin de Sirte. Le premier forage fructueux a été fait en 1956 par une compagnie américaine. 

 

Voici la localisation géographique de ces gisements :

 

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C'est à peu près le bassin pétrolier idéal : le pétrole est de haute qualité, c'est un des meilleurs du monde (léger et contenant extrêment peu de soufre), donc il est facile de la raffiner pour produrie notamment de l'essence. Les gisements ne sont pas trop profonds, En plus, c'est proche de la mer, ce qui rend facile l'évacuation du pétrole (contrairement à l'algérie).

En terme de réserves initiales, il est considéré comme le 13e bassin pétrolier du monde. 

 

après la première découverte, les forages se sont multipliés, et en quelques années nombre de gisements ont été trouvé. La production a décollé extrêmement vite, faisant même du pays un rival pour l'arabie saoudite. Celà à contribué à faire plonger les cours du pétrole, et a donc encouragé à créer l'OPEP. 

 

 

Maintenant, imaginons que, après avoir repris la main sur la lybie en 1922 (après quelques années de semi-indépendance), l'Italie ait missionné l'AGIP pour chercher du pétrole en Libye (en réalité, ils ont cherché en italie, en albanie, en roumanie). 

 

les géologues travaillent dans des conditions difficiles puisque la lybie est en pleine insurrection. Néanmoins, en 1927, c'est finalement  le succès. 

 

Rapidement, mussolini, connaissant l'importance du pétrole, dote l'AGIP de moyens importants pour intensifier ses recherches. L'objectif est clair : l'AGIP¨doit rapidement devenir un équivalent de Shell, et assurer l'indépendance pétrolière de l'Italie. 

 

Vers 1930, la production commence, alors que d'autres gisements continuent à être découverts. l'AGIP construit plusieurs pétroliers pour acheminer le pétrole vers ses rafineries en Italie (Tarente, entre autres).

 

Les Français et les Anglais s'inquiètent quelque peu de cette nouvelle puissance italienne. Ils hésitent cependant à encourager de nouvelles insurrections arabes contre l'occupant, ne voulant pas qu'un mouvement anticolonial couronné de succès en lybie ne serve d'exemple en Algérie et en Egypte. 

 

En 1935, l'Italie est une puissance pétrolière majeure, et du coup est beaucoup plus vite comme un allié indispensable pour l'Allemagne. 

 

Cependant l'Italie se rend aussi compte qu'il lui fait une marine considérable pour sécuriser, en cas de guerre, l'acheminement du pétrole à travers la méditérannée, la marine françàise (basée en Tunisie) et la Royal Navy (basée à Malte) pouvant s'y attaquer. 

 

je vous laisse continuer. 

 

 

 

 

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L'Italie va dans ce cas disposer de pétrole à volonté au moins jusqu'en 1940 et même en cas de perte de champs pétrolier de réserves plus solides. L'Allemagne risque de satelliser l'Italie plus tôt que 1943.

Pour l'aspect purement militaire:

-O'Connor va sûrement pousser à Benghazi et plus loin lors de l'opération compass au lieu d'être distrait par l'Ethiopie puis la defense de la Grèce. En cas de capture des puits. des sabotages sont éventuellement possibles pour rendre les puits indisponibles avant l'arrivée de Rommel.

-La Marine italienne va disposer de pétrole et va pouvoir combattre réellement, par exemple lors de l'opération pedestral visant à soulager Malte elle pourra intervenir et couler le convoi.

-Va aussi falloir défendre le ravitaillement, Syrte et Benghazi sont assez de l'Italie loin et Malte est situé entre les 2 ... Dans le pire des cas on peut toujours transporter le pétrole en Tunisie puis en Italie avec la suprématie aérienne, le transport devrait être facile.

-Si l'axe arrive a garder les champs de pétrole et à protéger sa ligne logistique, Hitler ne ce serait peut être (mais c'est douteux) pas entêté dans le Caucase et se serait contenter de bombarder Grozny et capturer Maikop puis foncer vers Stalingrad et Astrakhan. Fin août Stalingrad est vide et facilement prenable, mais la 6eme armée est bloquée car le ravitaillement est envoyé des le demi groupe d'armée de List dans le Caucase justement. A partir de la c'est très hypothétique, il faut voir comment s'est passé la guerre du désert qui devient pour le coup un front bien plus important.

Modifié par trfyrktrv
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Hitler est obsédé par l'obtention de ressources, d'où l'emphase sur l'Ukraine et le Caucase et son reproche à ses généraux qui voulaient concentrer l'effort sur Moscou de ne pas comprendre la guerre économique. Je pense qu’il aurait dès lors fait preuve de plus d'attention au théâtre méditerranéen.

 

La conséquence pratique que je vois c'est l'envoie de suffisamment de Pzd pour balayer les britanniques et les éjecter d'Egypte, suivie très probablement d’une campagne Moyen Orientale. Plus d’efforts aussi sur Gibraltar et Malte. Le résultat serait une méditerrané verrouillé, des Indes britanniques directement menacés par une tenaille nippo-germanique, Bakou menacé par le Sud et l'entrée en guerre du côté du Reich de l'Iran, des auxiliaires de tout le croissant fertile, et probablement la fin de la neutralité Turc. 

 

Je crois en tous cas que Halder avait envisagé/planifié vaguement un truc dans le genre.

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Pour Reader je vois de quoi tu parles. Il veut mettre à genoux l'Empire Britannique en lançant des attaques "périphériques" sur ses colonies et alliés, avec la Kriegsmarine en vedette (forcément…). Et le plan était en effet inepte.

 

Je me souviens vaguement de l'évocation que Halder a travaillé sur cette idée, sans savoir à l'instigation de qui, dans quelles circonstances, ni quand, ni même être certain que je ne confonds pas avec le Grand Amiral :-[ .

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  • 2 years later...

L'axe a très fortement souffert du manque de pétrole. Les unités allemandes de 45 étaient bien moins motorisées que celle de 39. La luftwaffe a eu du mal à former de nouveaux pilotes, mais vu le nombre d'avions d'anciennes générations, c'était bien plus par manque de carburant que d'instructeurs. Les marines allemande, italienne mais aussi japonaise ont très vite dû limiter leurs missions par manque de carburant. 

Même si c'est peu probable, le Japon aurait pu décider de s'aventurer jusqu'en Égypte pour occuper le canal de Suez et pouvoir se ravitailler en Libye. Pour le Royaume-Uni cela aurait représenté une grosse perte de communication avec ses colonies. Cette opération aurait permis de faciliter la coopération entre l'Allemagne et le Japon. En pratique, ça s'est limité à quelques convois de sous-marin, mais de véritables échanges commerciaux et technologiques auraient pu être possible. Le Japon aurait pu beaucoup y gagner. En échange la marine japonaise aurait aidée l'Italie a contrôler la méditerranée donc à garantir l'approvisionnement en carburant pour l'Allemagne. Pour le Japon, pouvoir bénéficier du pétrole italien et de l'aide technologique et industrielle allemande aurait pu modifier fortement la donne.

En fait pour le Japon, cela aurait même pu être envisagé en 41 sans attaquer les américains, juste parce que le Royaume-Uni refuse la traversée du canal de Suez aux navires japonais commerçants avec l'axe (indispensables dès que les américains décrètent un embargo sur le pétrole). On pourrait presque envisager une seconde guerre mondiale sans les USA, avec donc une victoire probable de l'axe.

Et même si les USA participent quand même, on se retrouve avec un axe fortement renforcé. La victoire alliée sera bien plus difficile.

 

En seconde hypothèse, ces puits de pétrole nécessaires à l'effort de guerre de l'axe auraient été une cible pour les alliés. Si la royale navy arrive à couper rapidement la ligne de communication entre l'Italie et la Libye, on se retrouve très vite dans la même situation que la réalité. Les réserves stratégiques constituée par l'Italie ayant en plus le défaut d'être en Italie donc très vulnérable à une attaque navale (et ou aéronavale) elles risquent d'être détruite. On se retrouvera donc très vite comme en réalité.

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Le Japon aurait pu aller en Égypte... mais avec quoi ? Il aurait fallu engager de gros moyens en enfants perdus, avec la perspective de ne pas disposer de la moindre base dès le départ du Siam et de devoir traverser l'océan Indien sous les attaques potentielles de l'aviation et de la marine britannique. Il manque par ailleurs de navires de transport et de pétroliers, des classes de navires considérées comme ingrates et donc moins sujettes à l'attention de la marine que les croiseurs et cuirassés. Il y en a peu et il faudra les escorter... et là encore, la marine japonaise manque d'escorteurs. Sans compter que tout effort là-bas était la perspective de laisser la marine américaine seule en lice dans le Pacifique oriental. Perspective inacceptable pour le Japon.

L'autre point, c'est la capacité de l'Italie à prospecter la zone, à l'équiper (donc des puits, des installations de stockage, des moyens de transport - train ou convois routiers, donc des chemins de fer et/ou des routes) et à acheminer le brut dans la métropole (avec Malte en plein milieu). Sans compter sur la nature et l'ampleur de la production libyenne, il n'y a pas les infrastructures portuaires ou les axes de communication requis en Libye. Ça plus la vulnérabilité des puits et le manque de moyens des Italiens pour défendre leurs matières premières.

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Et on en revient au même problème : avec quels moyens ? Est-ce que l'Italie a la possibilité de le faire ? Est-ce que l'embargo sur le pétrole voté par la SDN après la guerre en Éthiopie ne va pas l'empêcher de développer l'exploitation en Libye ? Et quid de leur défense ?

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Le 26/12/2017 à 21:38, Ciders a dit :

Le Japon aurait pu aller en Égypte... mais avec quoi ? Il aurait fallu engager de gros moyens en enfants perdus, avec la perspective de ne pas disposer de la moindre base dès le départ du Siam et de devoir traverser l'océan Indien sous les attaques potentielles de l'aviation et de la marine britannique. Il manque par ailleurs de navires de transport et de pétroliers, des classes de navires considérées comme ingrates et donc moins sujettes à l'attention de la marine que les croiseurs et cuirassés. Il y en a peu et il faudra les escorter... et là encore, la marine japonaise manque d'escorteurs. Sans compter que tout effort là-bas était la perspective de laisser la marine américaine seule en lice dans le Pacifique oriental. Perspective inacceptable pour le Japon.

Pour le Japon, la question devrait commencer à se poser en 1940 avec un premier embargo partiel réduisant la quantité de pétrole importé puis en juillet 41 avec l'embargo complet. 

Sinon en parlant de chiffres, en décembre 41, le Japon dispose de 49 pétroliers civils pouvant transporter un demi millions de tonnes de pétrole. A titre de comparaison, en 39, la flotte de pétrolier américain (la 1ere mondiale) ne représentaient que 5 millions de tonnes. Fin 42 (Ou à la fin de la guerre, ma source n'est pas très clair) ils ont eu presque 200 pétroliers (en comptant des transformations, des réquisitions, des coulés...) 

En temps de paix, le Japon consommait 3 millions de tonnes de pétrole. Pour l'Allemagne, en 1942, ils en ont eu 7,5 millions de tonnes mais en auraient souhaité 23 millions (estimation de 42 avec une flotte et une aviation plus importante). L'URSS produisait entre 20 et 30 millions de tonnes (Les USA en produisaient et consommaient beaucoup plus) A priori les besoins militaires des alliés ont représentés plus de 70 millions de tonnes en 45.

Suivant comment on calcule, si c'est pour répondre aux besoins de l'axe ou par rapport à ce qu'ils ont eu, il faudrait une production (et un transport) de quelques millions de tonnes ou de plusieurs dizaines pour que ce soit significatif. 

En 65 après 10 ans d'investissement (et les progrès technologiques, mais pas de pression autre que financière) la Libye produit 58 millions de tonnes (en progression) 

Vu les données à ma disposition, une découverte en 1927 aurait probablement permis d'avoir une production de 10 à 20 millions de tonnes en 39. Suffisante pour répondre aux besoins initaux de l'Allemagne et de l'Italie tout en leur permettant de se constituer une réserve stratégique. L'Italie aurait eu une petite flotte de pétrolier, mais vu la distance entre la Libye et l'Italie, on doit pouvoir compter sur une cinquantaine de rotations donc une vingtaine de pétroliers de 10 000 tonnes seraient suffisant pour transporter 10 million de tonnes de pétrole. Vu l'importance stratégiques du pétrole, on peut s'attendre à ce que l'Italie se dote d'une flotte de pétrolier assez importante (ça permet d'avoir une réserve en cas de pertes ou d'augmentation du besoin) 

Assez rapidement on risque d'assister à de grosses batailles navales en méditerranée. La Royale Navy devant absolument couper la liaison entre l'Italie et la Libye. La marine française risque d'être un enjeu encore plus important pour l'Allemagne. Ensuite même les ports français méditerranéens auront de l'importance donc il n'y aura peut-être pas de zone libre. Donc pas de collaboration?L'Allemagne risque de vouloir faire passer sa flotte en méditerranée pour garantir son approvisionnement plutôt que de la déployer dans l'Atlantique pour bloquer l'approvisionnement anglais. Les USA seront donc libre de commercer, ils seront donc encore moins motivés pour entrer en guerre. De toute façon, on se retrouve probablement dès 1940 avec une coupure de l'approvisionnement en pétrole pour l'axe. Cela aura coûté plus ou moins cher à la Royale Navy et à la marine française (qui finira par être sabordée ou détruire par son ancien allié) mais les marines de l'axe devraient être incapables de tenir très longtemps. 

 

Pour le Japon, on peut envisager une tentative à l'été 41 de ne pas entrer en guerre et de se contenter d'aller chercher le pétrole en Italie plutôt que chez les alliés. La flotte de pétroliers japonais aura du mal à répondre aux besoins du pays (encore en paix relative), mais ce sera toujours mieux que rien et ça risque d'être compensé par le lancement d'une grande série de pétroliers. Puis si le Royaume-Uni refuse la traversée du canal de Suez, le Japon se retrouve acculé à la guerre. En décembre 41, après la destruction des principales flottes alliés, un détachement expéditionnaire peut être envoyé en Égypte pour prendre le contrôle du canal. On peut aussi envisager une tentative d'exclure les USA du conflit en remplaçant l'attaque sur peal harbor par une attaque et une prise de Suez. Le Japon devra courir le risque d'une riposte américaine... mais vu que les USA ne sont pas encore entrée en guerre contre l'Allemagne pourquoi ça changerait? La flotte japonaise devrait être suffisante pour libérer la méditerranée de la royale navy puis pour escorter ses pétroliers. 

En 42, après l'intervention japonaise, l'Allemagne et l'Italie retrouvent leurs approvisionnement en pétrole. Cela devrait leur permettre de mieux motoriser leur armée et d'être plus redoutable face à l'URSS. Enfin en supposant que le Royaume-Uni n'ait pas tout détruit. 

Si les USA n'entrent toujours pas en guerre, le Japon risque de pouvoir envahir une grande partie de l'Asie ou de créer un second front pour l'URSS. Ensuite on peut même envisager que le Japon se mette à commercer significativement avec l'axe. Le Japon a quasiment une production de temps de guerre donc s'ils n'ont pas de pertes face aux américains, ils vont se retrouver avec des surplus. Je les vois mal livrer des chars ou des navires, mais il devrait être possible de livrer des avions ou au moins des plans. 

Pour le Japon, vu l'importance stratégiques du canal de Suez, vu le coût d'acheminement du carburant et vu la durée de formation de leurs pilotes, ils vont peut-être installer une école de pilotage en Égypte. Cela permettrait de réduire les besoins en transport de carburant et de maintenir des effectifs suffisants en Égypte. Les porte-avions chargés de l'escorte des pétroliers serviront aussi à livrer des avions à l'Italie (pour payer le carburant) et à rapatrier les pilotes fraîchement formés (donc à l'aller relativement vulnérable par manque de pilotes et au retour par manque d'avions ce qui devra être compensé par un plus grand nombre de porte-avions d'escorte) Malheureusement pour le Japon, il faudra attendre la mise en service d'un bien plus grand nombre de pétrolier (probablement 200) pour répondre à leurs besoins donc avant 43 le Japon devrait rester assez passif (Ou patrouille à proximité du pétrole).

 

 

L'axe risque d'être très fortement renforcé dans cette uchronie. Si les USA ne participent que trop tardivement, ils risquent d'avoir vraiment du mal à prendre le dessus.  

On risque de finir en 46 ou 47 avec un paquet de champignons nucléaire et je ne suis pas sûr que ce soit suffisant. 

 

 

Sinon en uchronie plus sympa, en 39 40, les installations pétrolières en Libye sont détruite. Pendant toute la guerre, l'axe n'arrive pas à les remettre en service. En 45, la France récupère une partie de la Libye (fessan donc surtout du désert et une partie des puits de pétrole) et en fait une colonie prospère associée aux départements d'Algérie ce qui permet de dynamiser l'économie Algérienne et de limiter la volonté d'indépendance vu que l'Algérie sera presque aussi développée que la métropole (en 45, l'Algérie est à construire quand la France est à reconstruire, donc c'est équivalent)

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Mais il y a toujours le fait que traversé l'Océan Indien et remonté la Mer Rouge est plus que délicate, les bombardiers basés en Inde, au Proche Orient et en Afrique  de l'Est auront tout le temps de multiplié les attaques. Ce n'est pas comme attaqué un archipel isolé avec de vastes étendues océaniques pour dissimulé sa flotte dans ce scénario.

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C'est vrai, mais seulement une fois que le Japon est en guerre. Dans la réalité, on a eu 6 mois d'embargo pétrolier avant l'entrée en guerre du Japon.

C'est pas beaucoup, mais ça permet d'avoir quelques rotations (1 tous les 2 mois ?) ou le Japon livrera des armes (des avions principalement) à l'Italie contre du pétrole. Et si le Japon trouve le moyen de s'alimenter en carburant, c'est possible que ça repousse encore l'entrée en guerre du Japon (c'est moins dangereux de construire d'autres pétroliers que de déclarer la guerre)

Ensuite le Japon avait quand même une dizaine de porte-avions et une grande quantité de navire, il me parait tout à fait envisageable de regrouper les pétroliers pour faire une unique grosse flotte que la marine peut se permettre d'escorter. L'Inde, l'Afrique de l'Est et même le Proche Orient risque d'avoir du mal à rester longtemps une menace si l’Égypte (au moins le canal de Suez) est occupé et que les communications sont coupés entre le Royaume Unis et ses colonies.

 

En 43 ou 44 quand tout l'industrie américaine sera en guerre et qu'ils auront des dizaines de porte-avions à déployer un peu partout, oui, il sera très dur pour le Japon de maintenir sa chaîne logistique.

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Pourquoi le Japon livrerait-il des armes dont il a le plus grand besoin et l'Italie du pétrole dont elle manque cruellement ? Le seul échange d'avions entre les deux pays a consisté en l'exportation de quelques dizaines de BR-20 dont les Japonais n'ont su que faire.

Quant à engager TOUTE sa force navale pour récupérer quelques millions de litres de pétrole, c'est très clairement... exagéré.

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En 41, le Japon est en "paix". La marine n'a plus autant de besoin et doit presque se trouver une mission.

"Quelques" millions de litres, c'est vite très important pour les forces de l'axe. Je n'ai pas de vrai chiffres pour la consommation japonaise, mais pour l'Allemagne, en 42, ils n'ont pu importer ou produire (à partir de charbon) que 7,5 millions. Le demi million de litre que représenterait un unique convoi avec toute la flotte de pétroliers japonais, c'est quand même 15% des besoins japonais de la fin des années 30.

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Et combien de millions de litres de consommation pour cette escorte ? Si c'est comme le Red Ball Express, tu mangeras la moitié de la cargaison avant même d'arriver.

Je maintiens, c'est très exagéré. Et extrêmement dangereux.

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