Dino Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 (modifié) Ce que monsieur Varoufakis n'a pas compris, c'est que si la Grèce fait défaut sur la BCE, celle-ci sera obligé par ses statuts de couper les liquidité aux banques grecs, obligeant de facto la banque central grec à imprimer de nouveau de la monnaie, qui ne pourra pas être de l'euro. Peu-importe qu'ils aient ou non des presses, ils n'auront pas vraiment le choix que d'en trouver en urgence ^^ Ce type est vraiment un incompétent notoire, rien que la façon dont il a mené les négociations est un cas d'école du grand n'importe quoi. Modifié le 2 juillet 2015 par Dino 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Voilà un argument auquel je n'avais pas pensé : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/07/02/97002-20150702FILWWW00175-la-grece-ne-peut-plus-imprimer-de-drachmes.php Ah oui donc bien évidemment impossible de sortir de l'EURO, voilà, voilà. Ben oui c'est ballot çà ... Faut toujours conserver les vieilleries, ça peut toujours servir un jour où l'autre, la preuve ... Pourraient peut-être trouver quelque chose aux puces ? Autrement je peux bien donner mes billets de Monopoly si ça peut aider ... :P C'est de l'humour hein, de l'humour .... ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Ce que monsieur Varoufakis n'a pas compris, c'est que si la Grèce fait défaut sur la BCE, celle-ci sera obligé par ses statuts de couper les liquidité aux banques grecs, obligeant de facto la banque central grec à imprimer de nouveau de la monnaie, qui ne pourra pas être de l'euro. Peu-importe qu'ils aient ou non des presses, ils n'auront pas vraiment le choix que d'en trouver en urgence ^^ Ce type est vraiment un incompétent notoire, rien que la façon dont il a mené les négociations est un cas d'école du grand n'importe quoi. Ca serait pas la premiere fois que la BCE s'assoit sur ses statut pour sauver l'Europe ... ... Moi je les trouve plutot malins les grecs ;) meme si évident ca froisse du monde ils s'en sortent plutot tres bien de leur négos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Malin ? C'est une vue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarth Arn Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Perso je pense que politiquement parlant le temps travaille pour les Grecs ... Les grecs ne sont pas aussi seuls qu'on veut nous le faire croire dans nos médias (qui lui sont opposés...) sinon ça fait longtemps que l'affaire serait bouclée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 2 juillet 2015 Auteur Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Voilà un argument auquel je n'avais pas pensé : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/07/02/97002-20150702FILWWW00175-la-grece-ne-peut-plus-imprimer-de-drachmes.php Ah oui donc bien évidemment impossible de sortir de l'EURO, voilà, voilà. C'est marrant, il me semble en fait que la production des différents billets en euros est partagée entre la plupart des Etats de l'eurozone... dont la Grèce seuls des micro-Etats genre Monaco n'en fabriquant pas. Il faut donc croire qu'il existe bien des presses d'impression de billets quelque part en Grèce. Maintenant Varoufakis pensait peut-être au fait que ces presses sont actuellement techniquement incapables d'imprimer autre chose que des euros. Oui, techniquement incapables. Tant qu'on n'a pas changé leur programmation s'entend, mais puisqu'on ne l'a pas encore fait, hein ! Ça, ou bien il se f...ait du monde. A chacun son opinion :) Bon ceci dit il existe bien une impossibilité technique rédhibitoire à expulser la Grèce de l'euro. Et là, pas d'échappatoire. La raison est fort simple : regardez les billets en euro, derrière la valeur du billet par exemple "20" se trouve le mot "euro" écrit en deux alphabets : latin et grec. Or si la Grèce était expulsée, ces billets ne conviendraient plus étant donné que l'alphabet grec n'aurait plus de raison d'être, ils ne pourraient donc plus être utilisés. Il faudrait alors réimprimer de nouveaux billets en quantité monstrueuse et en très peu de temps, car sans argent liquide l'économie et la société s'effondre en quelques jours, ce que les dirigeants européens ne pourraient permettre ! Le délai est en fait si court que c'est impossible. C'est bien la preuve que l'expulsion de la Grèce par l'Allemagne les dirigeants européens est une impossibilité technique. Dormez tranquilles, braves gens ! (C'est bon Yanis ? Je l'ai, mon job de conseiller en communication :P ?) Ce que monsieur Varoufakis n'a pas compris, c'est que si la Grèce fait défaut sur la BCE, celle-ci sera obligé par ses statuts de couper les liquidité aux banques grecs, obligeant de facto la banque central grec à imprimer de nouveau de la monnaie, qui ne pourra pas être de l'euro. Je suis persuadé qu'il le sait fort bien, de même que Tsipras et tous les autres. Leur point de vue est que l'organisation actuelle de l'eurozone est mauvaise et mène à des catastrophes - difficile de leur donner tort sur ce point - et que les changements nécessaires ne peuvent être que des décisions politiques, certainement pas "techniques" et suivant les règles établies. Comme dit G4lly, la BCE et l'UE se sont déjà assises un certain nombre de fois sur des règles intangibles, par exemple lorsqu'il s'agissait de sauver des banques imprudentes. La question n'est pas de savoir s'il est impossible de le faire une fois de plus, mais si la volonté existe de le faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 (modifié) Pour la production d'Euro, ce sont des imprimeries spécialisées. Même si les grecs imprimaient du papier, ce serait une seconde monnaie du fait des numéros différents. De facto, les bons émis par le gouvernement grec seront la prochaine monnaie. Il vont transformer du M2 en M1. C'est ce que l'on fait dans ces cas. Perso je pense que politiquement parlant le temps travaille pour les Grecs ... Les grecs ne sont pas aussi seuls qu'on veut nous le faire croire dans nos médias (qui lui sont opposés...) sinon ça fait longtemps que l'affaire serait bouclée. Qui, concrètement, est avec eux ? Cubas, le Venezuela ? Clémentine Autain ? Melanchon ? Ils n'ont qu'à faire un chèque. Modifié le 2 juillet 2015 par Serge Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Il faut arrêter de croire que seul la droite allemande serait dur avec la Grèce. En faite à part la France, presque tous les autres pays de l'eurozone sont pour ne pas faire de concession, demandant à la Grèce de renoncer à des mesures qu'elle ne peut financer seul. La Slovaquie par exemple ne veut plus payer pour la Grèce alors que c'est le pays est plus pauvre que la Grèce. Tu as raison : c'est l'essentiel des droites européennes qui sont acquises au dogmatisme de la droite allemande. il y a de grosses exceptions en France, bien sur, et en... Angleterre. En revanche, il y a clairement une prime intellectuelle au masochisme, un parallèle direct à faire avec le renforcement de l'effet placebo par les goût horrible des médicaments et le prix des consultations : le remède est considéré d'autant meilleur qu'il fait mal. Et de ce point de vue là, le meilleur remède, c'est celui qui tue après d'atroces souffrances ! Ou la saignée, c'est parfait la saignée. Il y a une prime à la douleur accordée par les électeurs eux meme ; sauf en Grèce en fait : ils ont probablement eu assez mal déjà et Tsipras promettait de la morphine, alors... Sauf que ce qui est certainement en partie vrai en médecine (le patient accepte d'avoir mal pour guérir, ça renforce éventuellement sa détermination, ce qui est critique) est largement faux en économie. Le gars au chômage pendant les 5 premières années de sa vie active crève la dalle, il ne rattrapera jamais. Et il est tout de même sidérant de voir les droites européennes complètement aux fraises. L'objectif officiel de la zone Euro, c'est 2% d'inflation. On en est à 0,3% sur un an... En quasi déflation, avec les inconvénients de taux d'intérêt nuls. Est-ce qu'ils s'émeuvent ? Non. Et pourtant ça fait mal... On trouve des données chez Eurostat par exemple. On est en-dessous de 1% d'inflation annuelle des prix à la consommation (et c'est la chienlit pour trouver les indices des prix sous-jascents, hors énergie et prix saisonniers...) Et ils ne comprennent pas que c'est la merde intégrale des valeurs comme ça ? On a personne pour lui rentrer dans le crâne à Schaüble et à Trichet, que quand il y a inflation, un patron ou un ministre qui a des arbitrages à faire peut les faire de manière "indolore", en contractant ses dépenses réelles : il suffit de ne pas augmenter la dépense nominale, ou moins que l'inflation. Par exemple, ça fonctionne pour des mauvais salariés : on ne les augmente pas, ça diminue la masse salariale réelle. Quand il n'y a pas d'inflation, pour diminuer la masse salariale réelle, c'est nettement plus compliqué : il faut diminuer la valeur faciale des salaires (vous accepteriez ça pour le vôtre ?) ou licencier. Il n'y a qu'à regarder l'historique des taux d'inflation (non sous-jascente) en France depuis 1901 pour constater qu'on peut parfaitement avoir une "croissance de trente glorieuses" et de l'inflation. Y m'énervent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 (modifié) L'inflation ? En effet, tu peux ruiner les salariés dont les revenus ne son pas indexés. C'est une idée. Pour les objectifs de la BCE, il faut arrêter de raconter n'importe quoi. La BCE avait pour mission de ne pas dépasser 2%. Elle n'a pas pour mission d'atteindre 2%. Modifié le 2 juillet 2015 par Serge Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 L'inflation n'est pas aussi fortement lier aux taux d'intérêts ? Une forte inflation, c'est aussi un coût de la dette plus important il me semble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarth Arn Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 L'inflation ? En effet, tu peux ruiner les salariés dont les revenus ne son pas indexés. C'est une idée. Pour les objectifs de la BCE, il faut arrêter de raconter n'importe quoi. La BCE avait pour mission de ne pas dépasser 2%. Elle n'a pas pour mission d'atteindre 2 l'inflation c'est l'ordre naturel des choses quand tout va bien. Dans les années 70 un nombre considérable d'ouvriers sont devenus propriétaires grâce à des prêts à taux fixes bouffés par l'inflation et les salaires suivaient - le pouvoir d'achat entrainant la consommation, et la croissance.... et les entreprises embauchaient. Les années Bonheurs pour le Peuple ... ha ce n'est pas ce qui compte in Fine ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 L'une des conditions de l'appartenance à l'UE est d'être un régime démocratique (ce qui provoque souvent beaucoup de questionnement sur la Hongrie justement). A ma connaissance, il n'y a pas de mécanisme prévu pour éjecter directement les méchants de l'U.E., fussent-ils les héritiers de tonton Adolf. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 2 juillet 2015 Auteur Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Tu as raison : c'est l'essentiel des droites européennes qui sont acquises au dogmatisme de la droite allemande. il y a de grosses exceptions en France, bien sur, et en... Angleterre. Huh ? Sarkozy est totalement aligné sur la CDU et la "ligne dure", il donne même l'impression de vouloir dépasser Schaüble par la droite. Le Front National est différent effectivement, mais outre que ce n'est pas du tout le même genre de parti de droite que les Réps, il n'a aucune influence dans les structures de pouvoir même en tant qu'opposition au parlement. En revanche, il y a clairement une prime intellectuelle au masochisme, un parallèle direct à faire avec le renforcement de l'effet placebo par les goût horrible des médicaments et le prix des consultations : le remède est considéré d'autant meilleur qu'il fait mal. Et de ce point de vue là, le meilleur remède, c'est celui qui tue après d'atroces souffrances ! Ou la saignée, c'est parfait la saignée. Il y a une prime à la douleur accordée par les électeurs eux meme ; sauf en Grèce en fait : ils ont probablement eu assez mal déjà et Tsipras promettait de la morphine, alors... Ça vous fera du bien, Monsieur... D'ailleurs, si ça ne marche pas du premier coup, on recommencera, alors ! On a personne pour lui rentrer dans le crâne à Schaüble et à Trichet, que quand il y a inflation, un patron ou un ministre qui a des arbitrages à faire peut les faire de manière "indolore", en contractant ses dépenses réelles : il suffit de ne pas augmenter la dépense nominale, ou moins que l'inflation. Par exemple, ça fonctionne pour des mauvais salariés : on ne les augmente pas, ça diminue la masse salariale réelle. Quand il n'y a pas d'inflation, pour diminuer la masse salariale réelle, c'est nettement plus compliqué : il faut diminuer la valeur faciale des salaires (vous accepteriez ça pour le vôtre ?) ou licencier. D'où l'insistance pour la "flexibilisation" du marché du travail, destinée justement à donner les moyens aux patrons de licencier et / ou de baisser les salaires beaucoup plus librement, en supprimant les obstacles contractuels, réglementaires ainsi que les moyens de négociation collective. Le tout fait un système cohérent, qui inclut à la fois la pérennisation de la monnaie unique comme valeur intangible ou peu s'en faut (inflation en dixièmes de pour cent annuelle) et la transformation de la société sur des bases néolibérales : marché plutôt que règlements, patronat tout-puissant plutôt que devant négocier avec des organisations salariales. Théoriquement, ça peut marcher. Pratiquement, ce n'est pas certain, car cet ensemble de décisions "techniques" crée des problèmes politiques. C'est que tout le monde ne saute pas de joie, et certains vont jusqu'à croire que ces décisions ne sont pas le résultat obligé d'une certaine nature des choses, que cette politique n'est pas la seule possible. Cela donne des mouvements que l'on nomme "populistes" car s'ils ne reconnaissent pas la nécessité de la seule politique possible c'est bien qu'ils mentent en racontant au peuple - qui est un peu simple - ce qu'il a envie d'entendre et en le trompant. Des "populistes" il y en a toutes sortes et pour tous les goûts, c'est pratique car ils sont désunis, et puis un certain foisonnement de mouvements pour certains un peu amateurs n'incite pas à la confiance, donc le problème est en temps normal tout à fait gérable. Le problème est qu'au fur et à mesure que les résultats de la SPP (seule politique possible) se dévoilent, les "populistes" gagnent en puissance. Pour la première fois en janvier l'un d'entre eux est parvenu au pouvoir dans un Etat de l'eurozone. Une réaction tactiquement intelligente des partisans de l'austérité aurait pu être de "plier pour ne pas rompre", en mettant quelque peu d'eau dans leur vin tout en absorbant la volonté réformatrice du pouvoir populiste comme un matelas absorbe un coup. Mais les défenseurs les plus influents de l'austérité ne se caractérisent pas précisément par leur intelligence tactique... Hollande et Sapin sont des exceptions de ce point de vue, mais si c'était eux les plus influents sur la stratégique économique de l'Europe, ça se saurait. Suivant le résultat de dimanche et les événements des prochaines semaines, il est possible que certaines choses "rompent". Reste à savoir lesquelles. Y m'énervent. Ce qui m'énerve moi c'est que l'erreur une fois commise, il y a la possibilité de s'en rendre compte, de pousser le "Oups !" et de chercher à s'adapter et à faire autre chose. Mais ces gens refusent de voir ce qu'ils voient, ils s'accrochent à leur idéologie plutôt que d'accepter le réel. L'erreur initiale peut n'être que cela. La suite, c'est autre chose, et la responsabilité des dirigeants est là indubitable. Seul celui qui n'est pas aux affaires, et qui n'a pas d'espoir d'y revenir, peut se permettre de dire les choses clairement. Exemple type : Dominique Strauss-Kahn, qui n'a jamais été aussi raisonnable en paroles que depuis que sa parole ne compte plus guère. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 La faible inflation c'est surtout bénéfique aux rentes. Avec le système d'allocation de ressources en vigueur, mondialisation et financiarisation de l'économie, maintenir une faible inflation est une des conditions pour attirer (ou garder) des capitaux. D'autre part, une faible inflation favorise la rente et la valeur de l'épargne, ce qui en retour permet de mettre à disposition des entreprises les capitaux. C'est la grande différence entre des pays comme Grèce ou l'Espagne ou l'épargne s'investit dans la pierre (par l'emprunt qui plus est) ce qui favorise la rente foncière, la plus stérile de toutes, c'est, in fine, du "capital mort" A contrario, les Allemands (sont pas les seuls) sont peu propriétaires, peu endettés et des grands épargnants. C'est évident qu'en dehors de toute considération idéologique, le rapport à l'inflation ne peut pas être le même. La France étant dans une position intermédiaire. Mais en réalité plus proches de la forme épargne allemande. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarth Arn Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Ce qui m'énerve moi c'est que l'erreur une fois commise, il y a la possibilité de s'en rendre compte, de pousser le "Oups !" et de chercher à s'adapter et à faire autre chose. Mais ces gens refusent de voir ce qu'ils voient, ils s'accrochent à leur idéologie plutôt que d'accepter le réel. L'erreur initiale peut n'être que cela. La suite, c'est autre chose, et la responsabilité des dirigeants est là indubitable. Seul celui qui n'est pas aux affaires, et qui n'a pas d'espoir d'y revenir, peut se permettre de dire les choses clairement. Exemple type : Dominique Strauss-Kahn, qui n'a jamais été aussi raisonnable en paroles que depuis que sa parole ne compte plus guère. et tu peux ajouter le Mépris envers les autres de la pensée unique : hors de cette église, point de salut ! vous êtes des cubains, des mélanchonistes, des cons et des voleurs quoi ... pourtant ne serait ce que "Les économistes atterrés" , un collectif de chercheurs, universitaires et experts en économie qui ont la prétention de ne pas se résigneer à la domination de l'orthodoxie néo-libérale ... ce sont certainement des gros pervertis, des suppos du communismes .... on peut faire un parallèle avec Lockheed Martin et son F35... on a le meilleur avion , on est l'avenir, achetez le F35 c'est le meilleur ... car on est le plus riche, le plus plus... et même plus ... les autres ce sont de la Merde en barre .. restez avec nous .... partez et vous êtes morts ... vous signerez bien pour quelques F35 de plus ...... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 L'inflation ? En effet, tu peux ruiner les salariés dont les revenus ne son pas indexés. C'est une idée. Pour les objectifs de la BCE, il faut arrêter de raconter n'importe quoi. La BCE avait pour mission de ne pas dépasser 2%. Elle n'a pas pour mission d'atteindre 2%. Tu as tort. "The ECB aims at inflation rates of below, but close to, 2% over the medium term" https://www.ecb.europa.eu/mopo/html/index.en.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 (modifié) l'inflation c'est l'ordre naturel des choses quand tout va bien. Dans les années 70 un nombre considérable d'ouvriers sont devenus propriétaires grâce à des prêts à taux fixes bouffés par l'inflation et les salaires suivaient - le pouvoir d'achat entrainant la consommation, et la croissance.... et les entreprises embauchaient. Les années Bonheurs pour le Peuple ... ha ce n'est pas ce qui compte in Fine ? L'ordre naturel : c'est la lente déflation. Ce sont les taux d'intérêt forts qui ont provoqué la croissance. L'inflation était la conséquence non la cause. L'inflation provoquée (cause et non plus conséquence) comme beaucoup la demande, c'est l'appauvrissement et le chômage futur. Dernier point : les taux d'intérêt des banques intègrent la tendance longue de l'inflation. Quand l'inflation est forte, les taux augmentent. Il ne faut pas prendre les banquiers pour des idiots. Ce qui rogne les taux d'intérêt, c'est la hausse de l'inflation. Seul ces courtes périodes neutralisent un temps les taux d'emprunt. Modifié le 2 juillet 2015 par Serge Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 L'ordre naturel ? Vas dire ça aux japonais. Et comment expliquer que la fin de l'inflation soit une politique réfléchie car l'inflation empêchait la rente immobilière (patrimoine premier de nos politique d'alors et d’aujourd’hui) en France et que c'est à partir de là que la situation a dégénéré pour en arriver ou elle en est aujourd'hui ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 (modifié) Le cas japonais n'est pas plus naturel que les autres cas actuels du fait de l'existence des banques centrales. Celles-ci fixent les taux de façon souveraine de même que les émissions monétaires. D'autant que la BOJ est aux ordres du gouvernement japonais. Une situation naturelle en économie est une situation de marché où il n'y a pas d'acteur ayant un tel pouvoir. La situation est celle de la somme des arbitrages de la multitude des agents. Quand, par exemple, la BCE représente 40% du marché secondaire des obligations, alors le taux que nous y trouvons n'est pas naturel. Il est contrôlé. Pour ce qui est de la fin de l'inflation, deux choses : - les pays à retraite par capitalisation ont besoin d'une faible inflation pour protéger leurs populations. Ceux à retraite par répartition n'ont pas ce problème. Leurs collectes et versements peuvent être modifiés à tout instant. - les états endettés ont eux intérêt à l'inflation. Cela diminue les taux et augmente les recettes des impôts. Les salaires indexés progressent automatiquement. Les salariés passent donc à des tranches supérieurs. (Sur ce dernier point, il y a une remarque : le salarié arrivant à une tranche supérieure voit son pouvoir d'achat diminuer car son panier de bien augmente de l'inflation et son imposition croit en pourcentage.). Ceci rappelé, il n'est pas dans l'intérêt des états de voir une baisse de l'inflation ; le service de la dette augmente très vite (C'est le cas de la France surtout.). L'Allemagne qui baisse sa dépense publique pour protéger ses épargnants est moins sensible. Il n'y a donc aucune volonté de baisse de l'inflation. Nous sommes simplement dans les conséquences de la crise de 2008 avec un endettement qui pose nombre de problèmes. Le plus inquiétant étant d'observer que l'inflation ne soit pas plus élevée alors que les banques centrales se sont lancées dans des créations monétaires délirantes. Ça va se payer. Et ceux qui rêvent de l'inflation vont en avoir quand la vitesse de circulation de la monnaie va augmenter. C'est la préoccupation de la FED actuellement car les salaires américains donnent des signes de hausse. Dernière observation : ce n'est pas parce qu'un phénomène est observé qu'il est le résultat d'une intention délibéré. Je ne connais aucun homme politique qui pense que l'inflation 0 soit une bonne chose. Surtout en Europe. Modifié le 2 juillet 2015 par Serge Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 En Europe, les pays à retraite par capitalisation ont besoin d'une faible inflation pour protéger leurs populations. Justement non. La capitalisation si elle est effectivement placé de maniere productive est naturellement protégé contre l'inflation ... puisque la valo des entreprises et leurs revenus est justement ce qui produit l'inflation... les revenus étant justement fixé par l'augmentation des produits a vendre par ces mêmes entreprises. Apres évidement si ton fonds de capit' est moisi et place tout en obligation d'état ... C'est le probleme des faux fonds de capit qui sont en fait des assurance avec des revenus "garantis", garantie qui se paye au prix d'un rendement médiocre et d'une forte exposition a l'inflation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 (modifié) Non, puisque celui qui est retraité est sorti de la phase de constitution de son capital. Son pouvoir d'achat baisse. 2% représentent une baisse de 50% en 35 ans et 3% en 21 ans. France : si retraite 62 ans, durée de retraite 24 ans. En répartition, la retraite peut être réévaluée à chaque année. Sauf que comme ce mécanisme est mathématiquement un Ponzy, la décision de réévaluation ne se fera jamais pour neutraliser l'effet de l'inflation afin d'essayer de contenir la cavalerie. Modifié le 2 juillet 2015 par Serge Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Non, puisque celui qui est retraité est sorti de la phase de constitution de son capital.C'est justement l'erreur convertir l'épargne en viagers, plutot que de la laisser en épargne et de piocher dedans alors quelle produit encore.Le régime de capit' passe a un regime viagers/assuranciel quand il bascule dans la rente, alors que rien ne l'oblige.Les fond de pension US privilégie la solution sans viager/rente, bien plus favorable niveau richesse, que la solution viagers tres favorable au teneur du fond. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Comme tu l'écris, tout dépend de l'option de sortie. Sauf que quand un homme politique prend une décision, ses effets sont les même pour tous. La décision doit donc être réfléchie et validée dans l'intérêt des cas les plus défavorable/pauvres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 2 juillet 2015 Auteur Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Déclaration très convaincue de Thomas Piketty lors d'un entretien au Monde "Hollande doit dire publiquement qu'il mettra son veto au Grexit" Je comprends le raisonnement de Piketty et il a certainement raison quand il dit : - Qu'il est urgent pour l'Europe de discuter maintenant de la restructuration de la dette grecque et que cinq mois ont déjà été perdus pour le faire - Que le risque politique d'expulser la Grèce de force est énorme, peut-être même jusqu'à détruire à terme l'Union européenne par le ressentiment qui sera créé et l'exemple pour les eurosceptiques (on peut penser qu'il exagère, mais le risque existe en tout cas) Le problème est qu'il a l'air de penser que le Président de la République française dispose d'un droit de veto sur une décision d'expulsion, sans expliquer au juste quel serait le mécanisme à mettre en jeu. Or, je ne vois aucun mécanisme qui le permette... Certes il serait possible au président de dire publiquement dans un discours solennel que les expulseurs prendraient le risque de détruire l'UE, qu'il n'est pas conforme aux idéaux européens d'user de la violence d'une déstabilisation économique pour expulser un pays membre, qu'il n'est pas conforme à l'honneur de la France de collaborer (*) à une telle entreprise, et que quoique les règles de l'UE ne lui donnent pas la possibilité de bloquer à lui seul cette expulsion il appelle tous les concernés à refuser de collaborer à cette infamie. Enfin, que dans le cas où il ne serait pas entendu, la France se réserve le droit de prendre les mesures propres à se protéger elle-même des conséquences de cette agression économique contre un pays membre et du changement de nature de l'UE qui en résulterait (**) Peut-être est-ce que cela pourrait marcher. Mais j'ai quelques doutes, car enfin beaucoup parmi les notables et les notoires seraient alertés et exprimeraient leur opposition à ce discours. Hollande trouverait-il seulement suffisamment d'obéissance parmi ses propres ministres ? Evidemment, il pourrait recevoir pour longue consultation Jean-Luc M., et laisser la rumeur courir, et Valls s'inquiéter... :lol: Ça vaudrait le coup d'être tenté quand même. Ne serait-ce que pour prendre date. Mais je n'y crois pas, même si le spectacle de "Super-Hollande a bouffé du lion" aurait de la gueule. (*) c'est ce verbe qui devrait être utilisé, de préférence à un quelconque synonyme (**) naturellement, ne donner aucune précision sur ce que seraient ces mesures de protection Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 2 juillet 2015 Auteur Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Description documentée par AEP des problèmes critiques qui se multiplient pour l'économie grecque et de l'état du débat sur le référendum. A lire cela, il n'est pas nécessairement surprenant que les divers sondages donnent des résultats assez différents. Peut-être l'état de l'opinion grecque change-t-il très rapidement, voire oscille entre l'un et l'autre camp. Une chose est certaine. Si la BCE ne restaure pas le financement des banques grecques de façon à leur permettre d'ouvrir mardi prochain, remplissant ainsi son mandat d'assurer la stabilité économique des pays membres de l'euro, l'effondrement au moins temporaire de l'économie grecque déjà bien mal en point après cinq années de tutelle de la Troïka suscitera une recherche furieuse de responsables et de coupables. Les uns accuseront le gouvernement Tsipras, les autres la BCE, d'autres encore l'Allemagne, mais de toute façon le ressentiment sera grand et justifié au moins sur le principe - même si on peut discuter de ses cibles. Je ne traduis que quelques extraits significatifs : La Grèce glisse vers une crise nationale au sens fort du terme, alors que les dernières réserves du système bancaire s'évaporent d'heure en heure et que des pans de l'industrie commencent à s'arrêter, précipitant la quasi désintégration de la coalition au pouvoir. (...) Constantine Michalos, chef de la Chambre de Commerce Hellène, dit que les prêteurs arrivent à court d'argent "Nous avons des informations fiables comme quoi les réserves de liquide des banques sont descendues à 500 millions. Celui qui imagine qu'elles rouvriront mardi, il rêve. Le liquide durerait tout juste une heure" "Nous sommes dans une situation extrêmement dangereuse. Les entreprises grecques ont été exclues du système de transfert électronique européen Target2. La communauté des affaires grecque toute entière est dans l'incapacité d'importer quoi que ce soit, et sans matières premières ils ne peuvent rien produire" (...) Quatre membres du parti nationaliste indépendantiste Anel, le partenaire junior de Syriza, ont dit qu'ils rompent la discipline de parti et voteront "Oui" aux exigences des créanciers (...) Le chef du parti et ministre de la défense Panos Kammenos a répondu avec mépris "Nous sommes en guerre et nous ne reculerons pas. Celui qui n'a pas l'estomac pour cela, qu'il s'en aille" (...) M. Varoufakis a dit qu'accepter les propositions des créanciers signifierait un autre affrontement d'ici quelques mois et un cycle permanent d'hostilités. L'humeur à Syriza est de plus en plus polarisée. Un parlementaire semble avoir perdu confiance dans la direction du parti "Nous avons eu des mois de tactiques infantiles. Ils pensaient pouvoir forcer l'Europe à faire des concessions plutôt qu'aller à la racine des problèmes auxquels ce pays fait face et accepter que nous devons nous libérer entièrement. Ils ne savent pas ce qu'ils font" (...) "Je ne peux rien importer. Les restaurants commencent à fermer parce qu'ils ne peuvent obtenir de nourriture et nous arrivons au pic de la saison touristique. Si ça continue, ce sera tout simplement horrible" Au XXème siècle, l'Allemagne a soit fait défaut sur sa dette, soit bénéficié d'une annulation ou d'une large restructuration pas moins de quatre fois (1923, 1930, 1953, 1990 cette dernière date correspondant à l'abandon de réparations qui étaient retardées jusqu'au moment de la réunification) Je dis ça, je ne dis rien... Et surtout pas que le gouvernement allemand devrait prendre exemple sur le français, qui d'après les témoignages sur les négociations de l'Eurogroupe ne s'opposait pas à étudier la restructuration de la dette grecque. Les Grecs ont clairement fait des erreurs, surtout dans la période 2000-2010, mais du moins ils ne se sont pas baladés partout en Europe en agressant tout le monde. Ah m.... j'avais pourtant prévu de ne pas l'écrire ça Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant