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https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/03/17/quatre-principes-a-appliquer-pour-bien-dormir_6165806_1650684.html

A l’occasion de la Journée du sommeil, aujourd’hui...

Ces cinquante dernières années, les Français ont perdu entre 1 heure et 1 h 30 de temps de sommeil.

Cette tendance est encore plus marquée chez les adolescents. Près d’un sur deux (43 %) dort moins de 7 heures par nuit en semaine, 2 heures de moins que la recommandation des spécialistes du sommeil, qui préconisent une durée de 9 heures en moyenne pour les 12-18 ans.

Les spécialistes insistent sur cette dégradation de la qualité du sommeil des Français et sur le lien entre les troubles anxio-dépressifs et les problèmes de sommeil.

Modifié par Wallaby
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https://www.francetvinfo.fr/societe/drogue/tabac-alcool-cannabis-que-cache-la-baisse-de-consommation-des-adolescents_5714816.html (18 mars 2023)

En 2022, moins d'un jeune sur deux (46,5%) déclare avoir déjà fumé au moins une cigarette au cours de sa vie – contre 59% en 2017. Concernant l'alcool, la baisse est moins significative, mais l'enquête note que de plus en plus d'adolescents de 17 ans n'ont jamais bu : ils sont près d'un sur cinq en 2022 (19,4%) – contre 14,3% en 2017. Enfin, si près de la moitié des jeunes de 17 ans (47,8%) avait déjà expérimenté le cannabis en 2014, ils ne sont plus que 29,9% en 2022.

"C'est une vraie victoire de santé publique", se réjouit Damien Scliffet, psychiatre et addictologue au CHU de Lille. 

Si la jeunesse se détourne peu à peu du tabac, elle montre toutefois un intérêt en hausse pour la cigarette électronique puisque le vapotage a augmenté entre 2017 et 2022. L'an dernier, quasiment 6 adolescents sur 10 (56,9%) avaient déjà vapoté – contre 52,4% en 2017.

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Le 20/03/2023 à 12:56, Wallaby a dit :

https://www.francetvinfo.fr/societe/drogue/tabac-alcool-cannabis-que-cache-la-baisse-de-consommation-des-adolescents_5714816.html (18 mars 2023)

En 2022, moins d'un jeune sur deux (46,5%) déclare avoir déjà fumé au moins une cigarette au cours de sa vie – contre 59% en 2017. Concernant l'alcool, la baisse est moins significative, mais l'enquête note que de plus en plus d'adolescents de 17 ans n'ont jamais bu : ils sont près d'un sur cinq en 2022 (19,4%) – contre 14,3% en 2017. Enfin, si près de la moitié des jeunes de 17 ans (47,8%) avait déjà expérimenté le cannabis en 2014, ils ne sont plus que 29,9% en 2022.

"C'est une vraie victoire de santé publique", se réjouit Damien Scliffet, psychiatre et addictologue au CHU de Lille. 

Si la jeunesse se détourne peu à peu du tabac, elle montre toutefois un intérêt en hausse pour la cigarette électronique puisque le vapotage a augmenté entre 2017 et 2022. L'an dernier, quasiment 6 adolescents sur 10 (56,9%) avaient déjà vapoté – contre 52,4% en 2017.

Je ne sais pas si je suis le docteur qui pense que toute la France est malade parce qu'il voit des malades toute la journée, mais les chiffres sont particulierement surprenant ...

Le document ici http://www.ofdt.fr/files/6016/7836/5975/OFDT_Tendances_ESCAPAD_VF.pdf

Pour comprendre le probleme ... les psychiatres et psychologues sont absolument débordé de demande de consultations en urgence pour des enfants et des ados ... c'est pas une hausse c'est une littérale explosion. Les CMPI CMPA or TS ne donne des rendez vous qu'à 6 mois ou plus même adresser par un médecin ...

Ça fait un joli panel ... et grosso modo "les jeunes" consomme plus de stup - en diversité pas en quantité - plus tôt ... il n'est pas rare de taper la C à 13 ou 14 ans par exemple. Évidement c'est pas tout les matins avant d'aller au collège ... mais régulièrement en soirée.

Pour le Cannabis c'est devenu une drogue de "ieuv" ... celle que leur parent continu à consommer avec leur sky le soir en rentrant du cabinet. Donc ça a un petit coté repoussoir chez les bourgeois.

Pour l'alcool je ne vois pas vraiment de baisse de l'exposition non plus ...

Pour le reste de la diversité des drogues, ça attise largement la curiosité ... et en général ils picorent en fonction de la disponibilité.

Alors peut être que l'état dépressif ... n'aide pas à consommer sereinement ... et que la consommation - "moyenne" - baisse ... mais ça me laisse un drôle de sentiment, alors que je suis confronté à une jeunesse qui va de plus en plus très très mal.

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il y a 58 minutes, g4lly a dit :

Pour comprendre le probleme ... les psychiatre et psychologue sont absolument débordé de demande de consultation en urgence pour des enfants et des ados ... c'est pas une hausse c'est une littéral explosion. Les CMPI CMPA or TS ne donne des rendez vous qu'à 6 mois ou plus même adresser par un médecin ...

Ce n'est pas forcément incompatible avec la diminution de consommation de substances addictives.

Ce qu'il faut se demander, c'est un peu ce que fait Niall Ferguson dans l'article suivant, à propos des États-Unis, c'est si les substances ne constituent pas une forme "d'automédication" qui masque des symptômes dépressifs, lesquels se manifestent alors plus massivement lorsque la consommation d'alcool baisse :

https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2023-02-26/don-t-blame-social-media-covid-for-us-teen-mental-health-crisis

En même temps, de mon point de vue de baby-boomer, ils semblent avoir beaucoup moins de ce que nous avions l'habitude de considérer comme de l'amusement (fun).

En ce qui concerne la prétendue épidémie de toxicomanie, la proportion de lycéens qui boivent de l'alcool est passée de 39 % à 23 % au cours de la dernière décennie (pour les garçons, elle est tombée à 19 %) ; la proportion de ceux qui consomment actuellement de la marijuana est tombée de 23 % à 16 % ; la proportion de ceux qui ont déjà consommé des drogues illicites est tombée de 19 % à 13 %. Ces tendances à la baisse s'appliquent à tous les sous-groupes raciaux et ethniques.

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Les enquêtes portent évidemment sur ce que les gens disent, et pas nécessairement sur ce qu'ils font ou ont fait. Néanmoins, selon Tanz et al. (2022), le nombre de décès par overdose chez les Américains âgés de 14 à 18 ans a augmenté de 94 % entre 2019 et 2020, et de 20 % entre 2020 et 2021. Il est vrai que la grande majorité de ces décès étaient dus à des opioïdes et à du fentanyl fabriqué illicitement, de sorte qu'il pourrait s'agir simplement d'une histoire de drogues plus puissantes et d'erreurs plus tragiques, par opposition à des morts de désespoir. Il convient également de noter que les deux tiers des personnes décédées à la suite d'une overdose étaient des jeunes hommes, alors que les données de l'enquête font état d'une crise de la santé mentale chez les jeunes femmes. Néanmoins, il est frappant de constater que 41 % des adolescents victimes d'overdose présentaient des signes de troubles mentaux ou de traitement.

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On 3/15/2023 at 4:55 PM, Wallaby said:

C'est le problème prévention contre guérison : si l'on interdit l'amiante, ce n'est plus la peine de se casser la tête de savoir comment on va guérir les gens qui ont des maladies liées à l'amiante.

Interdisons donc la maladie mentale ... :bloblaugh:

Malheureusement une grosse partie de la maladie mental ... du moins de sa cristallisation, ne se prévient pas ... ne se soigne pas non plus ... elle s'accompagne et on apprend à vivre avec.

Quant à associer maladie mental et probleme "sociaux" je ne vois pas trop ou elle veut en venir...

Souvent ce sont les plus pauvres qui sont les moins touché - ou deu moins les moins en demande de soin - ... essentiellement parce qu'eux n'ont pas le loisir de l’être, la nécessité prenant le pas sur le reste.

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Le 15/03/2023 à 16:55, Wallaby a dit :

C'est le problème prévention contre guérison : si l'on interdit l'amiante, ce n'est plus la peine de se casser la tête de savoir comment on va guérir les gens qui ont des maladies liées à l'amiante.

Comparaison n'est pas raison...

Car chercher la cause des problèmes de santé mentales dans des problèmes sociaux, c'est effectivement rejouer l'antipsychiatrie des années 60 avec toutes les errances que cela a amené.

C'est aussi méconnaître la forte composante génétique dans les grandes psychoses ainsi que les effets d'interaction entre la prédisposition génétique et les effets de l'environnement. Et quand je dis environnement je pense plus aux effets aggravants du cannabis sur un terrain favorable à la schizophrénie ou encore les questions d'interaction entre ce même terrain et la Toxoplasmose (bon je n'ai pas regardé où ça en est depuis qq temps)

Je rappelle ici ma réaction à ton post ( vu le changement de page) :

Le 15/03/2023 à 16:18, BPCs a dit :
Le 15/03/2023 à 14:57, Wallaby a dit :

"Je pense que les problèmes de santé mentale sont des problèmes sociaux", ajoute-t-elle. "Essayer de les traiter comme des problèmes individuels ne fonctionne pas.

Et zou tagada, revoici l'anti-psychiatrie Qui revient par la petite porte.

Que les médicaments seuls ne suffisent pas est une évidence

 Que seul le traitement psychique ou social suffise est une c*nnerie.

 

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il y a une heure, g4lly a dit :

Interdisons donc la maladie mentale ... :bloblaugh:

Malheureusement une grosse partie de la maladie mental ... du moins de sa cristallisation, ne se prévient pas ... ne se soigne pas non plus ... elle s'accompagne et on apprend à vivre avec.

Quant à associer maladie mental et probleme "sociaux" je ne vois pas trop ou elle veut en venir...

Souvent ce sont les plus pauvres qui sont les moins touché - ou deu moins les moins en demande de soin - ... essentiellement parce qu'eux n'ont pas le loisir de l’être, la nécessité prenant le pas sur le reste.

Non... interdisons la civilisation.

Le problème d'aujourd'hui c'est que on ne prend même plus le temps de tester les civilisations. Avant de savoir si elles sont bonnes ou mauvaises, on en a déjà changé. On est dans des "civilisations cleanex", jetables. Autrefois une civilisation durait quelques siècles ou quelques millénaires. On avait le temps de voir s'il y avait des trucs qui n'allaient pas et qu'il fallait changer. Aujourd'hui les modes de vie changent tous les 10 ans. Les parents ne peuvent plus utiliser leur propre expérience d'enfant comme point de repère pour éduquer les leurs. On est dans l'improvisation permanente.

Sigmund Freud a écrit beaucoup de bêtises, mais je pense qu'il était sur une bonne piste quand il a titré un livre "Malaise dans la civilisation".

https://www.nytimes.com/2012/06/21/health/research/judith-s-wallerstein-psychologist-who-analyzed-divorce-dies-at-90.html

Judith S. Wallerstein, une psychologue qui a déclenché un débat national sur les conséquences du divorce en signalant que celui-ci faisait plus de mal aux enfants qu'on ne le pensait, et que la douleur se poursuivait à l'âge adulte, est décédée lundi à Piedmont, en Californie. Elle avait 90 ans.

En 1971, Mme Wallerstein a commencé à étudier 131 enfants issus de 60 familles divorcées du comté de Marin, en Californie. Elle les a suivis pendant 25 ans, menant des entretiens intensifs tous les cinq ans.

Comme on pouvait s'y attendre, de nombreux enfants étaient extrêmement perturbés peu après le divorce. Mais elle a été surprise de constater que les problèmes duraient souvent ; 10 et 15 ans plus tard, la moitié des enfants souffraient toujours et, écrit-elle, étaient devenus "des jeunes hommes et femmes inquiets, peu performants, dépréciatifs et parfois en colère".

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1 hour ago, Wallaby said:

Judith S. Wallerstein, une psychologue qui a déclenché un débat national sur les conséquences du divorce en signalant que celui-ci faisait plus de mal aux enfants qu'on ne le pensait, et que la douleur se poursuivait à l'âge adulte, est décédée lundi à Piedmont, en Californie. Elle avait 90 ans.

C'est bien au delà de plus de mal ... c'est dévastateur ... c'est la destruction du seul absolu qui semblait vraiment absolu à l'enfant.

Pourtant ça ne viendrait à l'idée de personne de faire vivre des enfants dans un couple en guerre...

C'est la même chose avec les abus dans l'enfance ... le traumatisme se réactive quand l'enfant à à son tour des enfants ... et qu'il se met à avoir une peur panique d’être incapable de les défendre comme il a été incapable de se défendre lui même avant ... ce qui conduit souvent à des suicide pur et simple.

La question c'est pourquoi collectivement on produit des êtres si fragile ... sans cadre robuste ... ni absolu ...

... la réponse personne ne veut l'entendre encore moins en France.

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L'hypothèse du déracinement culturel est relativement séduisante, s'agissant par exemple, du malaise de la jeunesse inuit :

https://www.polarpod.fr/en/encyclopaedia/arctic/6-history-and-geography/5-the-inuit-people

Pour les Inuits, le contact avec le monde moderne s'est traduit par une transition abrupte qui n'a duré qu'une trentaine d'années. Leur mode de vie actuel n'a plus grand-chose à voir avec celui de leurs grands-parents. Leurs kayaks ont été remplacés par des bateaux à moteur, ils vivent dans des maisons en bois au lieu d'igloos faits de neige ou de terre, ils utilisent des fusils au lieu de harpons et se déplacent en scooter des neiges au lieu de traîneaux à chiens.

De plus, les Inuits vivent dans de véritables villages qu'ils partagent avec des "étrangers". Certains d'entre eux ont un emploi rémunéré, les autres vivent de l'aide sociale. Ce changement de mode de vie a déstabilisé les Inuits, surtout la jeune génération, et la combinaison de la frustration et de la dépression a entraîné des maux sociaux inconnus jusqu'alors : alcoolisme, suicide, violence, délinquance...

Le 18/11/2022 à 18:30, Wallaby a dit :

4 janvier 2019

"Mais le chômage s'est installé. À Tasiilaq désormais, les Inuit ne dépendent plus de la nature, mais des aides sociales versées par le Danemark".

 

 

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Et puis n'oublions pas le grand classique d'Émile Durkheim :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Suicide (1897)

Ainsi, l'une des causes déterminantes du suicide qui se dégage est celle de l'intégration, facteur de protection des tendances suicidogènes : « Le suicide varie en fonction inverse du degré d'intégration des groupes sociaux dont fait partie l'individu […] Quand la société est fortement intégrée, elle tient les individus sous sa dépendance, considère qu'ils sont à son service et, par conséquent, ne leur permet pas de disposer d'eux-mêmes à leur fantaisie ». Outre la question de l'intégration, la régulation est la seconde cause qui permet de rendre compte des taux de suicide. Si les sociétés intègrent, elles ont également un pouvoir de régulation : elles fournissent des règles que les individus doivent suivre, qui dictent leur conduite et leur fournissent des repères.

Si mettre en avant les causes sociales et sociétales, anthropologiques, relève de l’antipsychiatrie, alors Durkheim est un "antipsychiatre" avant la lettre.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Quand la société est fortement intégrée, elle tient les individus sous sa dépendance, considère qu'ils sont à son service et, par conséquent, ne leur permet pas de disposer d'eux-mêmes à leur fantaisie 

Justement prenons l'exemple d'une société très intégrée : les Amish.

C'est le constat de "suicides héréditaires" au sein de familles amish qui étaient payés cash par l'exclusion du cimetière communautaire qui a fait effectuer des études génétiques qui ont montré une mutation familiale sur les canaux calciques et induit logiquement d'utiliser le Lithium pour stabiliser les troubles bipolaires.

 

Modifié par BPCs
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Un test utilisé fréquemment en étude préclinique sur la dépression est le "test de la nage forcée" où l'on met un animal dans une cuve remplie d'eau et avec de hauts bords, de telle façon qu'il n'y a pas d'échappatoire. On mesure ensuite le temps où l'animal nage, avant de se décourager et de commencer à se noyer. Si on injecte à l'animal une substance qui permet de rallonger cette durée, donc d'être plus endurant et de moins se décourager, on considère que cette substance est un bon candidat de médicament antidépresseur.

On voit bien dans ce modèle que la cause de la "dépression" est en grande partie environnementale. S'il n'y avait pas un chercheur sadique pour mettre la souris en grand danger, cette pauvre souris serait parfaitement heureuse. Si le chercheur arrête de s'en prendre à cette pauvre bête elle ira beaucoup mieux. Pas besoin d'antidépresseur !

Il y a peut-être des souris qui, pour des causes variées, sont plus fragiles que d'autres face à ce test. Mais la meilleure façon que les souris aillent bien, c'est de ne pas les soumettre au test.

Mon sentiment est que les société modernes sont riches en situations difficiles pour les êtres humains, et que c'est la société qui transforme ainsi les humains en cobayes qui vivent des expériences douloureuses. Si on réformait la société pour la rendre plus facile à vivre, il y aurait moins de problèmes d'individus en grosse difficulté psychique face à des problèmes insurmontables et qui se découragent.

 

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Mon sentiment est que les société modernes sont riches en situations difficiles pour les êtres humains, et que c'est la société qui transforme ainsi les humains en cobayes qui vivent des expériences douloureuses. Si on réformait la société pour la rendre plus facile à vivre, il y aurait moins de problèmes d'individus en grosse difficulté psychique face à des problèmes insurmontables et qui se découragent.

Tu devrais lire "Les Jeux de l'Esprit" de Pierre Boulle :dry:

CVT_Les-jeux-de-lesprit_9370.jpeg

Modifié par BPCs
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3 hours ago, Wallaby said:

Un test utilisé fréquemment en étude préclinique sur la dépression est le "test de la nage forcée" où l'on met un animal dans une cuve remplie d'eau et avec de hauts bords, de telle façon qu'il n'y a pas d'échappatoire. On mesure ensuite le temps où l'animal nage, avant de se décourager et de commencer à se noyer. Si on injecte à l'animal une substance qui permet de rallonger cette durée, donc d'être plus endurant et de moins se décourager, on considère que cette substance est un bon candidat de médicament antidépresseur.

On voit bien dans ce modèle que la cause de la "dépression" est en grande partie environnementale. S'il n'y avait pas un chercheur sadique pour mettre la souris en grand danger, cette pauvre souris serait parfaitement heureuse. Si le chercheur arrête de s'en prendre à cette pauvre bête elle ira beaucoup mieux. Pas besoin d'antidépresseur !

Il y a peut-être des souris qui, pour des causes variées, sont plus fragiles que d'autres face à ce test. Mais la meilleure façon que les souris aillent bien, c'est de ne pas les soumettre au test.

Mon sentiment est que les société modernes sont riches en situations difficiles pour les êtres humains, et que c'est la société qui transforme ainsi les humains en cobayes qui vivent des expériences douloureuses. Si on réformait la société pour la rendre plus facile à vivre, il y aurait moins de problèmes d'individus en grosse difficulté psychique face à des problèmes insurmontables et qui se découragent.

Tu mélanges le "bonheur" et "l'énergie vitale" ... et tu les oppose. C'est un erreur. En pratique c'est le besoin puis l'envie qui produit l'énergie ... A partir du moment ou tout tes besoins sont satisfait, tu n'as plus d'envie, et rapidement plus d'énergie.

C'est une bête collision entre des hommes sélectionnés par l'évolution pour avoir envie de vivre et de baiser ... dans un monde ou le besoin moteur de l'envie devient de plus en plus futile. Même se reproduire devient honteux.

Accessoirement l'anti-dépresseur ne produit pas de bonheur ou d'énergie en soit ... il essaie - du moins cette très large classe de médicament - de rééquilibrer les flux de neuromédiateurs, dans le but de retrouver un fonctionnement plus ou moins standard du "cerveau". En cela ils essaie de soigner les symptômes de nombreuse pathologie, la dépression n'étant plus du tout la principale.

Pour le reste "ne pas soumettre les souris au test" c'est ce qu'on appelle les stratégie d'évitement ... c'est assez naturel et valorisé par l'évolution ... mais dans une certaine mesure. Tout simplement parce que l'évitement n'est pas toujours possible, mais surtout parce qu'à force il contraint tellement la vie de l'individu, qui finit alors par produire par lui même des syndrome dépressif.

Ici aussi surprenant que ça puisse paraitre c'est la colère qui est valorisé par l'évolution ... la colère réparatrice de l'impuissance ... immunisant contre la soumission pathogène ... et permettant de trouver l'énergie pour vivre, lorsque ni l'évitement ni la sublimation son souhaitable/possible.

Dans une société ou la colère est interdite/puni ... et l'impuissance de plus en plus ressentie ... ceux incapable de sublimer suffisamment se retrouve prisonnier de la soumission pathogène.

---

Pour ce qui est de penser que la civilisation qui a pervertit l'individu naturellement heureux - délire écolo type jardin D’Éden - ... et produit la soumission pathogène ... c'est vrai ... mais c'est aussi elle qui à permis la survie de la race, sans elle tu ne serais même pas la pour nous parler.

Donc en pratique c'est juste l’œuf et la poule ... l'individu pervertit le collectif qui pervertit l'individu ... et tout ce petit monde vit assez bien depuis la nuit des temps, tant que l'un et l'autre se complète à peu près intelligemment, en général pas simple nécessité.

Pourquoi aujourd'hui c'est pire qu'avant ... parce que l'individu et le collectif se sont réciproquement atomisé, comme des enfants gâtés qui casseraient leurs jouets.

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Ne pas commander de produits médicaux sur internet :dry:

https://www.lindependant.fr/2023/03/24/des-gouttes-pour-les-yeux-qui-rendent-aveugles-font-68-victimes-nouveau-scandale-sanitaire-aux-etats-unis-11085745.php

"EzriCare Larmes artificielles" fabriqué par EzriCare et Delsam et distribué par Amazon est contaminé par une bactérie.

Les produits ont été rappelés. Mais le bilan est lourd : 68 personnes ont été touchées dans 16 Etats différents, trois sont mortes, huit sont aveugles, et quatre ont dû subir une ablation partielle du globe oculaire. 

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L'étude porte sur un nombre trop faible de cas pour être représentative, mais elle encourage à continuer de travailler sur le lien entre sommeil, ou plutôt manque/mauvaise qualité de sommeil et problèmes d'adolescents :

https://medicalxpress.com/news/2023-03-melatonin-linked-decreased-self-harm-young.html (23 mars 2023)

Le traitement médical du sommeil peut réduire les comportements autodestructeurs chez les jeunes souffrant d'anxiété et de dépression, selon une étude d'observation menée par le Karolinska Institutet en Suède. Le risque de comportement autodestructeur a augmenté dans les mois précédant la prescription de mélatonine et a diminué par la suite, en particulier chez les filles.

"Il existe actuellement une crise de la santé mentale chez les jeunes, et le risque d'automutilation et de suicide est élevé", déclare Sarah Bergen. "Nos résultats soutiennent l'hypothèse selon laquelle les interventions sur le sommeil peuvent réduire l'automutilation dans cette population, en particulier chez les filles."

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Il est toujours marrant de voir des études scientifiques montrer ce que j'estime être des évidences. 

Comme une étude il y a quelques temps montrant que plus on était actif mieux on vieillissait ... Oui c'est logique

Idem sur les effets de 40 ans de dettes de sommeil. Il est évident que les effets sont néfastes sur le cerveau ...

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  • 1 month later...

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/16/consommation-de-psychotropes-chez-les-6-17-ans-un-nouveau-rapport-juge-trop-alarmiste_6165702_3224.html

Entre 2014 et 2021, la consommation de psychotropes chez les 6-17 ans aurait augmenté de 48,5 % pour les antipsychotiques, 62,6 % pour les antidépresseurs, 78 % pour les psychostimulants, 155,5 % pour les hypnotiques et sédatifs, selon le rapport, qui se base sur les données concernant la prescription.

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https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/07/dans-les-services-des-urgences-une-crise-qui-s-eternise-et-des-soignants-qui-s-epuisent_6172399_3224.html

Quote

Dans les services des urgences, une crise qui s’éternise et des soignants qui s’épuisent

Un an après les premières mesures censées alléger les services, les problèmes d’engorgement demeurent. Des unités ferment, surtout la nuit, faute de médecins. L’inquiétude grandit avec l’été qui approche.

En mai 2022, le cri d’alerte avait fait réagir. Avant même l’été, 120 services des urgences, soit près d’un sur six, fonctionnaient de manière dégradée et subissaient des fermetures, en premier lieu la nuit et le week-end, avait averti un syndicat d’urgentistes. S’en était suivi le lancement d’une « mission flash » par le président de la République et d’un pack de 41 mesures déployées par le gouvernement à l’été 2022.

Un an plus tard, les urgentistes ne prennent plus la peine de compter. Ni les fermetures perlées de services des urgences faute de médecins, qui sont égrenées chaque semaine dans les pages de la presse locale, à Langon (Gironde), Pontivy (Morbihan), La Ferté-Bernard (Sarthe), Château-du-Loir (Sarthe), au Puy-en-Velay… Ni les patients sur brancard dans les couloirs. Ni les décès « inattendus » dans des conditions d’attente jugées indignes, qu’ils ont essayé cet hiver de comptabiliser pour alerter sur la situation. « On se meurt en silence », entend-on dans la bouche de professionnels, passés de la colère à une forme de résignation.

Emmanuel Macron a pourtant remis le sujet sur la table, lors de son allocution du 17 avril, en promettant de « désengorger » les urgences d’ici à la fin 2024. Mais l’annonce du président de la République n’a suscité que peu d’espoir. « Depuis un an, la situation n’a fait que s’aggraver, les fermetures sont devenues chroniques sur tout le territoire, et c’est le patient qui en paie le prix, affirme le docteur Marc Noizet, à la tête du syndicat SAMU-Urgences de France. On sait déjà que l’été va être bien pire que le précédent. »

Pour le chef des urgences de Mulhouse, « il n’y a pas de solution miracle, mais il faut prendre son courage à deux mains et arrêter de laisser les choses se dégrader en silence ». Autrement dit, faire un choix : soit lancer enfin un plan qui redonne des « perspectives » aux soignants, soit « arbitrer » en assumant de fermer un certain nombre de ces services dont la promesse est de rester ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

« Sentiment de ras-le-bol »

Il n’y a pas de « fermeture sèche » de services des urgences, écarte-t-on au cabinet du ministre de la santé, François Braun, où l’on parle seulement de « régulation des entrées », sans faire état d’alertes plus fortes que d’habitude. C’est un « travail de longue haleine », se défend-on en mettant en avant toutes les mesures « structurelles » en cours de déploiement pour mieux orienter en amont des urgences vers la médecine de ville, jusqu’à la « fluidification des parcours des patients » une fois aux urgences, grâce au développement de cellules de « bed management » (gestion de lits) à l’échelle des territoires pour leur trouver un lit, ou encore aux mesures de revalorisation pour rétablir l’attractivité de l’hôpital auprès des soignants.

...

 

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https://www.science.org/content/article/twist-fate-what-happens-when-top-parkinson-s-researcher-gets-disease (4 mai 2023)

La maladie de Parkinson est la deuxième plus importante maladie neurodégénérative après Alzheimer. Cet article de vulgarisation dessine le portrait de Tim Greenamyre, un chercheur qui a fait plusieurs découvertes à propos de cette maladie, en particulier en créant un modèle animal de la maladie avec des rats auxquels on administre un insecticide/piscicide, le rotenone (retiré du marché en Europe depuis 2008). Aujourd'hui atteint lui-même par cette maladie, il a un doute quant au fait qu'il aurait pu s'exposer accidentellement à ces poisons au cours d'expérimentations.

https://www.sciencealert.com/parkinsons-may-be-caused-by-a-common-aquatic-bacterium (8 mai 2023)

La maladie de Parkinson pourrait être causée par une bactérie aquatique commune

« Les bactéries Desulfovibrio augmentent l'agrégation de l'alpha-synucléine dans un modèle Caenorhabditis elegans de la maladie de Parkinson »

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  • 1 month later...

On verra ce qu'il en est dans quelques mois

Emmanuel Macron veut relocaliser en France la production de 50 médicaments prioritaires, dont 25 dans les prochaines semaines

Une liste de 450 molécules particulièrement surveillées, dont les stocks seront contrôlés par l’ANSM, doit être rendue publique par le ministre de la santé, François Braun, mardi 13 après-midi.

https://www.lemonde.fr/sante/article/2023/06/13/emmanuel-macron-en-ardeche-pour-presenter-un-plan-de-relocalisation-de-la-production-de-medicaments_6177410_1651302.html

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https://www.nytimes.com/2023/04/04/health/alcohol-health-effects.html

La consommation modérée d'alcool ne présente aucun avantage pour la santé

Les scientifiques ont déclaré que les anciennes études ne tenaient pas compte du fait que les buveurs légers et modérés avaient une multitude d'autres habitudes et avantages sains, et que les abstinents utilisés comme groupe de comparaison comprenaient souvent d'anciens buveurs qui avaient renoncé à l'alcool après avoir développé des problèmes de santé.

En janvier, le Canada a publié de nouvelles recommandations avertissant qu'aucune quantité d'alcool n'est bonne pour la santé et invitant les gens à réduire leur consommation autant que possible.

https://www.nytimes.com/2023/06/19/opinion/nutrition-science.html

En 1953, la Grande-Bretagne a mis fin au rationnement du sucre et des sucreries en vigueur depuis la Seconde Guerre mondiale.

Intéressés par l'étude de l'effet de la consommation de sucre dans la petite enfance, les économistes Paul Gertler et Tadeja Gracner ont remarqué que les enfants nés dans les années précédant la fin du rationnement avaient passé leur enfance et leur petite enfance avec une quantité limitée de sucre dans leur régime alimentaire en raison de ce rationnement.

En mesurant la santé de ces deux groupes plus de 50 ans plus tard - bien plus longtemps qu'un essai clinique ne pourrait raisonnablement suivre les gens - les économistes ont constaté que l'apport supplémentaire de sucre entraînait des taux plus élevés de diabète, de cholestérol, d'arthrite et de mesures de l'inflammation chronique.

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  • 2 weeks later...

Conférence Reith 2014 d'Atul Gawande - L'avenir de la médecine, en 4 épisodes de 40 minutes :

https://www.bbc.co.uk/sounds/play/b04bsgvm (4 novembre 2014)

Pourquoi les médecins échouent ?

À travers l'histoire d'une maladie mortelle qui a affecté son propre fils, le Dr Gawande suggère que la profession médicale doit comprendre comment déployer au mieux l'énorme arsenal de connaissances qu'elle a acquis. Le défi qu'il lance à la santé mondiale est de s'attaquer aux inégalités d'accès aux ressources et à l'expertise, tant à l'intérieur des pays qu'entre eux.

https://www.bbc.co.uk/sounds/play/b04sv1s5 (2 décembre 2014)

Le siècle du système

Raconte comment un hôpital autrichien peu connu a réussi à mettre au point un système complexe mais très efficace pour traiter les victimes de noyade [dans l'eau très froide]. Selon lui, la leçon à tirer de ce récit dramatique est que des systèmes efficaces peuvent améliorer considérablement les taux de réussite des opérations chirurgicales et d'autres procédures médicales. Même une simple checklist - du type de celles couramment utilisées dans l'industrie aéronautique - peut s'avérer remarquablement efficace. Il affirme que ces systèmes ont le pouvoir de transformer les soins dans les régions les plus riches du monde comme dans les plus pauvres.

https://www.bbc.co.uk/sounds/play/b04tjdlj (9 décembre 2014)

Le problème de l'hybris

Raconte comment la professeur de piano de sa fille a fait face à un cancer en phase terminale et les choix cruciaux qu'elle a faits pour passer ses derniers jours. Il explique que la professeure n'a pu le faire que grâce à l'honnêteté de ses médecins et de son entourage. Le Dr Gawande soutient que la réticence commune de la société et des institutions médicales à reconnaître les limites de ce que les professionnels peuvent faire peut finir par accroître la souffrance des patients en fin de vie. Il propose que les médecins et les individus posent une série de questions simples mais pénétrantes pour décider quel type de traitement est approprié - ou si un traitement est approprié tout court. Il fait l'éloge des valeurs du mouvement des hospices, qui privilégient la qualité de vie plutôt que la prolongation de la vie. ( https://en.wikipedia.org/wiki/Hospicehttps://en.wikipedia.org/wiki/Hospice_care_in_the_United_States )

https://www.bbc.co.uk/sounds/play/b04v380z (16 décembre 2014)

L'idée de bien être.

Décrit l'histoire de la médecine au cours du siècle dernier à travers le prisme de sa propre famille. De sa grand-mère décédée de la malaria dans l'Inde rurale - une maladie évitable - à la médecine de pointe d'aujourd'hui. Il affirme qu'en dépit de ses avancées scientifiques, la médecine n'a pas réussi à exploiter ses connaissances avec succès. Dans les pays développés comme dans les pays en développement, les médecins n'exécutent pas les procédures de base de manière efficace et, souvent, n'agissent pas dans l'intérêt de leurs patients. Il appelle à une recherche de grande envergure sur les systèmes par lesquels les soins médicaux sont dispensés, ainsi qu'à une plus grande transparence sur les performances.

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  • 2 months later...

https://medicalxpress.com/news/2023-08-screen-babies.html (22 août 2023)

L'augmentation du temps passé devant un écran par les bébés pourrait ralentir leur développement

Selon David Lewkowicz, psychologue du développement au Yale Child Study Center à New Haven (Connecticut), l'interaction face à face entre un parent et son enfant donne aux bébés des informations sur le langage et la signification par le biais des expressions faciales, des mots, du ton de la voix et de la rétroaction physique.

"Cela ne se produit pas lorsque vous regardez un écran", a déclaré M. Lewkowicz au New York Times.

Pour cette étude, des chercheurs japonais dirigés par Ippei Takahashi de l'université Tohoku de Sendai, au Japon, ont demandé à près de 7 100 parents de jeunes enfants de répondre à des questions sur le développement et le temps passé devant un écran.

Plus de temps passé devant un écran signifie une plus grande probabilité d'observer des retards.

Environ 4 % des bébés participant à l'étude passaient quatre heures ou plus par jour devant un écran, tandis que 18 % en passaient de deux à quatre. La plupart des bébés passaient moins de deux heures devant un écran.

Les mères des bébés qui passaient beaucoup de temps devant un écran étaient plus susceptibles d'être jeunes, d'être mères pour la première fois, d'être moins instruites et d'avoir des revenus et un niveau d'éducation du ménage plus faibles.

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