Deres Posté(e) le 20 mai 2018 Share Posté(e) le 20 mai 2018 (modifié) J'ajoute que contrairement aux PA britanniques de l'époque, les PA américains n'ont pas de pont blindés et ont des hangars ouverts. Les PA britanniques ont sur le coup de ces mesures défensives beaucoup moins d'avions embarqués et cela ne sauvera par contre pas l'Ark Royal des torpilles ... Modifié le 20 mai 2018 par Deres Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 20 mai 2018 Share Posté(e) le 20 mai 2018 Il y a 2 heures, Deres a dit : les PA américains n'ont pas de pont blindés et ont des hangars ouverts. les ponts (lattes de bois sur platelage en tôle) sont rapidement réparables et de surcroit ne sont pas structurels. Le pont d'envol n'est pas blindé car le blindage c'est du poids dans les hauts et de toute manière l'essentiel du groupe aérien est stocké sur le pont d'envol où il n'est protégé par aucun blindage en revache le pont du hangar bliné offre un centre de gravité plus bas et une épaisseur potentiellement > ... Pour les américains les avions c'est du consommable (Bethpage sort 24 Hellcat / jour) et les pont d'envol sont rapidement réparables le seul soucis la vulnérabilité de certains locaux disposés sur le pont galerie juste sous le pont d'envol. Pour disposer d'un pont blindé les américains devront concevoir les Midway deux fois plus lourds que les Essex (54000 t). L'Essex est un design intermédiaire de 27 000 t (tonnage unitaire maxi autorisé par traité de Wash.) directement inspiré du Yorktown lui-même conçu sous la contrainte des traités (en terme de tonnage total octroyé aux USA). Au départ l'Essex doit faire environ 20 000 t mais les exigences en matière de taille du groupe aérien et de protection font grimper l'addition; la vraie rupture (intégration du radar dès la conception, pont blindé) c'est les Midway 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 21 mai 2018 Share Posté(e) le 21 mai 2018 En fait le Midway n'a pas de pont blindé, il est fait pour de plus gros avions... Ce qui revient techniquement au même: comme il fallait la structure pour supporter les avions, autant mettre le blindage à cet endroit (blindage fortement théorique vu son épaisseur). Le pont supportant les efforts structurels est encore le pont du hangarg. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 21 mai 2018 Share Posté(e) le 21 mai 2018 Le 20/05/2018 à 20:23, Deres a dit : Les PA britanniques ont sur le coup de ces mesures défensives beaucoup moins d'avions embarqués et cela ne sauvera par contre pas l'Ark Royal des torpilles ... L'Ark Royal (coulé par une seule torpille) était de conception un peu différente par rapport aux Illustrious.de la classe suivante (Victorious, Formidable et Indomitable). Ces derniers possédaient une protection latérale des hangars de 35 mm contre les coups de l'artillerie navale, de 50 mm du pont d'envol et de 114 mm de ceinture. Ils transportait - bien sur - moins d'appareils (40 à 50 avions au lieu de 60 pour l'Ark Royal) de ce fait de cette importante protection compte tenue des faibles caractéristique des avions embarquées Britannique. Ils encaissèrent des dégâts considérable tant en Méditerranée qu'en 1944 / 1945 au large de Formose subissant ds attaques kamikaze (qui ne traversèrent pas le pont d'envol).. Pour la classe Midway (F.D Roosevelt et Coral Sea) la protection totale répartie sur plusieurs ponts étaient de 40 cm. Le pont de structure n'était pas le pont d'envol comme les Illustrious Britannique, mais au niveau hangar (au dessus ds œuvres vives).. Source = Les flottes de combat1940 et 1952. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 21 mai 2018 Share Posté(e) le 21 mai 2018 Citation Pour la classe Midway (F.D Roosevelt et Coral Sea) la protection totale répartie sur plusieurs ponts étaient de 40 cm. Absurde....80mm à tout casser. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 mai 2018 Share Posté(e) le 22 mai 2018 CRACOU pourrais-tu éviter l'emploi de termes comme "absurde" à l'encontre d'autres participants c'est fatigant, tu es peut-être es très calé mais ce n'est pas une raison pour distribuer les bons points ou les réprimandes aux uns et aux autres. Pour mémoire le Midway -FD 89 mm (3.5 in) -HD 88 mm (deux couches STS à 80 livres) -Protective Deck 44 mm (une couche STS) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 22 mai 2018 Share Posté(e) le 22 mai 2018 (modifié) Sur Navires et Histoire, Hors série N° 17, consacré aux classes Essex et Midway, les protections données sont = > Ponts d'Envol et Galerie = 89 mm > Pont Principal = 51 mm > Ceinture Pont Principal - Hangar = 51 mm > Appareil à gouverner = 193 mm > Ilot et Passerelle = 165 mm > Cloisons = 160 mm > Coque = 193 mm bâbord et 178 mm tribord (pour tenir compte du poids de l'ilot je suppose et donc la stabilité du batiment) Je suppose que "Flottes de combat 1952" à comptabilisé le blindage de l'appareil à gouverner avec la somme des autres blindages horizontaux cités par vous même - ci-dessus - Pascal. Modifié le 22 mai 2018 par Janmary 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 22 mai 2018 Share Posté(e) le 22 mai 2018 Citation pourrais-tu éviter l'emploi de termes comme "absurde" à l'encontre d'autres participants c'est fatigant, Je peux et ça me fatigue aussi. Dans ce cas je maintiens le mot "absurde" car la valeur donnée (40cm) est tellement hors échelle qu'elle n'a aucun sens. 400m de blindage ferait près de 20.000+ tonnes rien que pour le pont. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 22 mai 2018 Share Posté(e) le 22 mai 2018 (modifié) Il y a 3 heures, cracou a dit : Je peux et ça me fatigue aussi. Dans ce cas je maintiens le mot "absurde".... Cracou adore afficher sa suffisance, son impolitesse, son mépris d'autrui. Nous n'aurons jamais un débat serein, constructif avec cet individu incapable de se comporter comme un adulte responsable. Une chose est certaine au vue de ses posts successifs, c'est qu'il possède des connaissances livresques réels mais toujours affichés avec le désir de provoquer. Un moment donné, cela devient lassant. Nos posts sur la Corée, les tunnels de Cu Chi que j'ai visité, sur le Japon ou je s suis allé en stage à Tokyo dans le cadre de mes attributions au sein d'un groupe Américain de la défense pendant douze années avec de très nombreux meetings, trainings et entretiens avec des personnes de toutes nationalités,(sans parler du conflit Algérien) était pour moi une façon de partager avec nombre d'intervenants dont certain érudits, ici même des échanges constructif (sans parler du conflit Algérien) et combien passionnant. J'ai donc décidé de me retirer de ce sujet avant de me retirer de ce forum (dans quelque temps car à 76 ans je peux prendre ma retraite) que j'estime particulièrement. Janmary Modifié le 22 mai 2018 par Janmary 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 mai 2018 Share Posté(e) le 22 mai 2018 Chacun ayant dit ce qu'il avait à dire le débat est clos ... la modération sera attentive à la teneur des débats Nous revenons aux affaires de DCA et de blindage tout message HS sera supprimé je vous remercie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Janmary Posté(e) le 27 mai 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 mai 2018 I° - J’ai décidé, comme suite à la demande exprimé par Pascal, de poursuivre avec deux notes, concernant, d’une part, l’artillerie de la DCA sous forme du RADAR du magnétron à cavités, du klystron et de la « fusée de proximité radioélectrique » des obus de DCA, et d’autre part au blindage, avec « L’Equation des poids » dans les marines de guerre Ces notes sont issues de mes cours d’électronique et d’un séminaire - ENSTA ou Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées - à laquelle mon entreprise américaine de la défense (Litton) m’avait envoyé une semaine (bien après le conflit des Malouines) pour un « topo » portant sur les « RADARS, les leurres et les contre-mesures ». Parallèlement, un thème identique fut publié (La guerre navale = une question d’électronique) par la revue Science-et-Vie par la suite sous la plume de Mr Jean-Robert Daumas (Je n’ais pas noté la fonction de l’auteur, qui, je crois, travaillait au sein d’un laboratoire de TH-CSF, sous toute réserve) et de Sven Ortoli de la revue S&V.). Note = L’ENSTA fut crée en 1970 sur la base des écoles du génie maritime, d’application de l’artillerie navale, des hydrographes et des poudres. II° - Auparavant, je remercie les intervenants pour l’amabilité dont ils ont fait preuves à mon égard sur le présent sujet. Sans revenir ce que j’ai cité et écrit, je cite de nouveau (pour les esprits chagrins) et sans polémiques = 1° - Les Flottes de combat 1952 = Classe Midway (page 152). « La protection horizontale répartie sur plusieurs ponts seraient au total de 40 cm 2° - Les Flottes de combat 1970 = Classe Midway (page 127). « La protection horizontale répartie sur plusieurs ponts seraient au total de 40 cm ; Compartimentage très serré » Point barre. Nous en reparleront sur les blindages dans le cadre de « l’Equation des poids » qui n’était pas au sommaire du séminaire mais fut un débat avec des professeurs anciens officiers de Marine. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 27 mai 2018 Share Posté(e) le 27 mai 2018 il y a 31 minutes, Janmary a dit : poursuivre avec deux notes, concernant, d’une part, l’artillerie de la DCA sous forme du RADAR du magnétron à cavités, du klystron et de la « fusée de proximité radioélectrique » des obus de DCA, et d’autre part au blindage, avec « L’Equation des poids » dans les marines de guerre impatient je suis ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Janmary Posté(e) le 27 mai 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 mai 2018 III° - Première partie = Des applications qui allaient avoir des conséquences importantes dans la guerre navale et aérienne furent Le RADAR, le Magnétron, le klystron, la valve à Crystal et la fusée de proximité radio des obus de DCA. Le RADAR connu sous l’appellation de « Détection Electromagnétique » (DEM) en France et de Radiolocation en Grande-Bretagne, était l’acronyme aux USA de RAdio Detection And Ranging (Détection et télémétrie par radio). Les longueurs d’onde utilises étaient de l’ordre métrique (l’ordre du mètre entre deux périodes successif du signal émis). Ce RADAR, au départ des travaux, fonctionnait en régime continu, puis en régime impulsionel. Son histoire est des plus passionnantes. Mais, durant le second conflit mondial, cette longueur d’onde montra vite ses limites. Deux innovations développées pendant assez longtemps avant le second conflit mondial, fut définitivement mis au point aux USA en 1942. Ils permirent de générer les ondes centimétriques du RADAR¨, c’est à dire que c’était l‘oscillateur du RADAR 1° Le premier fut le Magnétron à cavités. C’était un tube radio avec une anode et une cathode comme tout tube radio mais dont le flux d’électron était modulé par un champ magnétique (d’où son nom) . Il faut citer en particulier Randall et Boot en 1939 concernant l’anode à cavité et la cathode par le Français Gutton en 1940. Les américains obtinrent des impulsions de centaine de kilowatts et de un centimètre de longueur d’onde. 2° - Le second fut le Klystron ou tube de Mac Nelly qui était de principe différent et dit tube à modulation de vitesse. Ces deux innovations permettait donc de générer des ondes centimétriques pour les RADAR et changea le cours de la guerre navale et aérienne. Car les précisions de détection étaient très supérieurs avec des aériens moins volumineux que les précédents en onde métrique. Les Historiens appellent indifféremment Magnétron tout les Magnétrons et Klystrons. 3° - Enfin, la détection des ondes centimétrique (au niveau de la réception du RADAR ou d’une émission RADAR extérieure se faisaient au moyen d’une valve à Crystal dont le principe était le même que celui de la détection à galène dans un poste radio à galène précisément. 4° - Une application immédiate fut la détection des périscopes des sous-marin nazis par les avions et les groupes Hunter-Killer pourvus de ces RADAR. 5° - Je recommande pour les curieux de l’histoire des RADAR = Le RADAR 1904 – 2004 Histoire d’un siècle d’innovations techniques et opérationnelles Par Yves Blanchard (ONERA – TH-CSF –THALES, ingénieur puis directeur technique de ces entités). Chez Thales – Ellipses 2004 6° - L’obus de proximité radioélectrique dit VT (Variable Time), également appelé « Proximity Fuze ») Le RADAR centimétrique détectait bien les périscopes de sous –marin, permettait la cartographie aérienne des objectifs par le RADAR « H2S » Britannique pour le bombardement (comme au Japon), et fournissant une bien meilleure précision des tirs d’artillerie entre navires de combats, ainsi qu’une précision plus grande des radars embarqués sur aéronefs. Etc. Il manquait la précision de l’obus de DCA à détruire sa cible qui pouvait se faire par contact direct (20 et 40 mm qui explosent au contact) ou autre. Ce fut l’obus de proximité radioélectrique dit VT (Variable Time), également appelé « Proximity Fuze ») Mis au point par les USA en 1942, il fut utilisé par les Britanniques contre les V1 nazies à l’aide de canons de 120 mm tirant des obus-fusées et par les américains dans le Pacifique avec les canons de 127 mm des navires contre les appareils Nippons particulièrement les Kamikazes. Cette « fusée » ne possédait pas une mise à feu par contact mais possédait un émetteur impulsionnel grand comme un crayon et un –récepteur. Une lampe (tube) « Thyratron » miniature commutait pour amorcer l’explosion quand l’obus était au plus prés de l’objectif à détruire, c’est à dire quand le système détectait le début de l’éloignement de la cible. C’était l’application de l’effet Doppler-Fizeau. Par exemple, quand un train arrive en gare ou une voiture passe en actionnant son avertisseur sonore, on entend une fréquence qui est modifiée quand le mobile est passé et s’éloigne. La fréquence est alors différente. Les tubes étaient très petits et devaient supporter le choc de départ de l’obus. Ce fut la première fois que les Circuits Imprimés apparaissaient. Plus de câblage prenant de la place. Le raccordement électrique était réalisé sur une plaque d’époxy recouvert de cuivre sur laquelle était resté uniquement le « câblage en cuivre ». Le restant du cuivre ayant été retiré par des procédés d’acides chimiques. Ce fut un bijou de conception technique. IV° - Deuxième partie = Les blindages (Traduction Française automatique du site « Midway-class_aircraft_carrier » pour STS) STS = acier de traitement spécial. STS était une forme d'acier à haute résistance qui était souvent utilisé pour fournir une protection de blindage de 40 et 50 livres se rapporte à un blindage de 1 pouce (25 mm) ou de 1,25 pouces (32 mm) d'épaisseur (40 ou 50 livres par pied carré). L’équation de poids défini dans les Marines de guerre par les Architectes navals, s’exprime par = Coques et Accessoires + Armement + Protection + Propulsion = Déplacement du navire 1° - Cuirassés = > Armement s’entend Artillerie principale (canons de 356, 381, 406, etc.) pour lutter contre leurs homologues + Artillerie « secondaire » (155 mm, etc.) pour lutter contre des bâtiments de moindre tonnage tel les destroyers et l’Artillerie de défense de DCA (mitrailleuses, canons automatique de 20 mm et de 40 mm, 127 mm, etc.). > La Protection peut être plus ou moins importante en fonction des autres paramètres (Armement et propulsion). La protection s’entend par les ponts blindés, les ceintures blindés de la coque. > L’appareil propulsif définit la vitesse (en fonction du déplacement). Les concepteurs peuvent donc « jouer » sur chacun de ces trois paramètres fondamentaux pour les cuirassés. Ainsi le Cuirassé Nelson possédait une artillerie importante en calibre (406) et des blindages de ponts, de tourelles et de ceintures important mais avec une vitesse retenue faible (23 nœuds) Les vitesses des bâtiments étaient subordonnées à la règle = Vitesse (en nœud) / racine Longueur du bâtiment (en mètres) = 2,05. Pour les types de bâtiments avec peu ou pas de protection, les vitesses étaient presque identique quels que soit le tonnage de ces derniers (Torpilleurs, destroyers, croiseurs légers ou lourds). 2° - Porte-avions = > L’armement (avions) des Porte-avions ne grève pas le tonnage du bâtiment (par rapport à un cuirassé). Le poids alloué aux blindages des ponts et de la ceinture ainsi que la vitesse peuvent être augmentés. Les Marines, néanmoins sont restés aux vitesses de l’ordre de 32 nœuds en général alors que des P.A pas protégés auraient pu atteindre des vitesses plus grandes. > La classe Britannique lllustrious par exemple était l’archétype du P.A fortement blindés (y compris les cotés latéraux des hangars), avec une vitesse conventionnelle, donc aux dépends de l’armement en avions (souvent 36 appareils). Tous ces bâtiments créés et construits avant la seconde guerre mondiale étaient définis sur la base de l’accord (traité) naval de Washington de 1922 définissant les nombres et les tonnages des types de bâtiments ainsi leurs calibre d’artillerie à respecter. Pour information = = https://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_naval_de_Washington > Les P.A de la classe Midway (CVB 41), Franklin Roosevelt (CVB 42) et Coral Sea (CVB 43) ne tenait pas compte de ces résolutions puisque le traité avait été bafoué par plusieurs marines. Ils furent élaborés pour succéder à la classe Essex, être bien pourvu en blindage pour résister aux bombes, torpilles et attaque kamikaze et porter des appareils bimoteurs (82 ou 153 monomoteurs). Fortement compartimentés avec 18 ponts. Ils déplaçaient 45.000 tonnes à l’origine (60.000 tonnes en charge), 33 nœuds avec 212.000 chevaux de puissance et servirent pendant prés de 50 ans pour certain avec plusieurs refontes. > Dans le cadre des devis de poids attribué en particulier au cuirassé Américain « North Carolina » (BB 55) construit suivant le traité de Washington (35.000 tW, 9 canons de 406, 115.000 C.V) = - Coque et accessoire....11.200 tonnes soit 31,4% - Armement......................8.250 tonnes soit 23,2 % - Protection.....................14.200 tonnes soit 40% - Propulsion......................1.950 tonnes soit 5,4 % - Total..............................35.600 tonnes Cela donne une idée des poids consacrés aux différents paramètres pour ce cuirassé et faire la comparaison avec d’autre types de bâtiments dont le porte-avions Midway. Janmary 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 27 mai 2018 Share Posté(e) le 27 mai 2018 (modifié) Il y a 8 heures, Janmary a dit : Nous en reparleront sur les blindages dans le cadre de « l’Equation des poids » Il y a 7 heures, Janmary a dit : Dans le cadre des devis de poids attribué en particulier au cuirassé Américain « North Carolina » (BB 55) construit suivant le traité de Washington (35.000 tW, 9 canons de 406, 115.000 C.V) = - Coque et accessoire....11.200 tonnes soit 31,4% - Armement......................8.250 tonnes soit 23,2 % - Protection.....................14.200 tonnes soit 40% - Propulsion......................1.950 tonnes soit 5,4 % - Total..............................35.600 tonnes Compléments extraits cours GM pour abonder , cf coeff C de l'équation polynominale lié au blindage ; http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/9491 Modifié le 27 mai 2018 par ARMEN56 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 27 mai 2018 Share Posté(e) le 27 mai 2018 Passionnant ARMEN56. Je recherchais depuis assez longtemps ces "camemberts" représentatif de l'équation de poids d'un batiment. Je note que le "Richelieu" (cuirassé) était à prés de 40% de poids en protection. Les croiseurs en fonction de leurs tonnages (globalement) de l'ordre de 21% (croiseur 1° classe Algérie), 17% (Croiseur 2° classe la Galissonnière,) et 12 % pour les unités plus légères ou l'aspect propulsion prenait l'essentiel du devis de poids avec prés de 40% (Croiseur léger MOGADOR) au profit de la vitesse.. Merci pour les références. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 Il y a 14 heures, Janmary a dit : e recherchais depuis assez longtemps ces "camemberts" r j'en ai d'autres , je cherche sinon le YAMATO avait d’excellentes qualités giratoires (meilleures que d’autres) ; une belle réussite hydro en tout cas liée à la configuration des safrans ainsi qu’à une carène optimisée. Quelques liens avec illustrations https://namu.wiki/w/야마토급 전함 https://www.jacar.go.jp/modernjapan/p16.html https://blogs.yahoo.co.jp/yyrobaty/33854303.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 Bonjour Je lis avec plaisir les équations mais (je mets mon chapeau d'économètre).... ils sont totalement inutilisables et inutiles. Je m'explique: le principe même de la fabrication d'un modèle ou d'une équation est de permettre de la réutiliser lorsqu'un problème de même native mais avec des valeurs différentes apparaît. Exemple: la loi des gazs parfaits. La relation est la même dans différentes conditions. Là chaque classe crée sa propre équation avec des coefficients fortement différents. En clair elle ne peut en rien être utilisé pour prédire quoi que ce soit puisqu'une même catégorie de na vire (comme les croiseurs) crée une équation totalement différente à chaque fois. Dans mon domaine c'est une erreur fondamentale. Non pas parce que ce qui est dit est faux mais parce que cela ne sert à rien. On le considère comme un exercice d'ingénieur qui ne pense pas à la finalité de son travail. En fait ce genre d'équationb existe bien mais c'est largement plus compliqué. J'en ai déjà vu en particulier pour les calculs de stabilité et de forme de coque et c'est chaud tendu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 il y a 5 minutes, cracou a dit : Bonjour Je lis avec plaisir les équations mais (je mets mon chapeau d'économètre).... ils sont totalement inutilisables et inutiles. Je m'explique: le principe même de la fabrication d'un modèle ou d'une équation est de permettre de la réutiliser lorsqu'un problème de même native mais avec des valeurs différentes apparaît. Exemple: la loi des gazs parfaits. La relation est la même dans différentes conditions. Là chaque classe crée sa propre équation avec des coefficients fortement différents. En clair elle ne peut en rien être utilisé pour prédire quoi que ce soit puisqu'une même catégorie de na vire (comme les croiseurs) crée une équation totalement différente à chaque fois. Dans mon domaine c'est une erreur fondamentale. Non pas parce que ce qui est dit est faux mais parce que cela ne sert à rien. On le considère comme un exercice d'ingénieur qui ne pense pas à la finalité de son travail. En fait ce genre d'équationb existe bien mais c'est largement plus compliqué. J'en ai déjà vu en particulier pour les calculs de stabilité et de forme de coque et c'est chaud tendu. la loi des gaz parfaits.... voui, enfin, mézenkor (je taquine, je plonge, et depuis Van den Walls, quand nous gonflons à des pressions significatives (au delà de 250-270 bars), nous nous arrangeons à la grosse louche avec cette loi ; en dessous de 230, l'erreur, dans notre usage, est à la marge) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 Les capacités manœuvrières des grands bâtiments sont recherchées dans deux but -pouvoir engager de fortes manoeuvres évasives en cas d'attaque aérienne. Contrairement aux Américains qui font évoluer les bâtiments relativement proches les uns des autres en vue d'obtenir une densité de DCA importante les Japonais privilégient la liberté de manoeuvre. Les clichés de 1942 sont édifiants comparez les photos des p-a japonais ( Shoho à Coral Sea, Akagi, Soryu et Hiryu à Midway) avec les clichés du groupe Enterprise à Santa-Cruz par exemple c'est assez révélateur. Il en va de même en 1944, les nombreuses photos prises du yamato et du Musashi lors de la bataille de la Mer de Sibuyan le 24/10/44 montrent les cuirassés évoluant seuls avec un escorte à distance malgré le fait que le groupe dans lequel ils évoluaient (la Force A comptait 29 navires en deux cercles AA distants de 3 nautiques le 24 octobre) regroupait environ une quainzaine de bâtiments. -favoriser l'Outranging dont un des volet majeur est la capacité d'évoluer rapidement à une vitesse > à celle de la ligne adverse. Les liens sont géniaux ils m'ont pas mal servi notamment l'animation de la tourelle de 460 mm sachant quand même que cette animation ne montre pas vraiment le travail du wagonnet évoluant sur la circulaire autour du fût de tourelle et servant à alimenter en obus la chambre d'approvisionnement en fût de tourelle à partir des soutes et ce quel que soit le gisement de la tourelle ... @ARMEN56 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 Bien d'accord: différentes conditions. Justement pas toutes. On a tous dans nos domaines plein de "on sait que c'est pas vrai, mais en pratique dans ce qu'on fait, c'est pas trop dégeu". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 Il y a 1 heure, cracou a dit : Je lis avec plaisir MERCI !! euh, Il s'agissait d'une méthode statistique STCAN éprouvée dans contexte règle à calculs de l’époque. Les 3 pages sont la partie immergée de l’iceberg , dans les faits c’était comptabiliser tous les poids proportionnels à D puis à D^2/3 …..etc . En début de carrière (années 70 ) , connu des jeunes ingés ENSTA/GM le pratiquer pour ces A69 rapides On peut faire différemment genre bilan de volume et application d’une densité moyenne….. Si tu connais autre méthode des années 30 suis intéressé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 Citation euh, Il s'agissait d'une méthode statistique STCAN éprouvée dans contexte règle à calculs de l’époque. Oui. Je comprends tout à fait les contraintes. En fait ils ont supposé que la forme de la fonction était polynomiale d'ordre 2, 3, 2/3 (ce que tu veux en fait) puis ils en ont déduit une loi générale et ont cherché les coefficients pour chaque type de navire. Leur méthode n'est pas "fausse". Les valeurs sont "vraies". Ils étaient confronté à un problème avant tout calculatoire: il fallait le faire à la maiin. Maintenant je peux de créer des fonctions infinimement plus précises avec un grand nombre de paramètres et tester des centaines de formes structurelles en quelques minutes... mais il me faut un ordinateur. Une simple regression linéaire (même pas un non linéaire quadratique) aurait pris des heures à la main. Citation Les 3 pages sont la partie immergée de l’iceberg , dans les faits c’était comptabiliser tous les poids proportionnels à D puis à D^2/3 …..etc . En début de carrière (années 70 ) , connu des jeunes ingés ENSTA/GM le pratiquer pour ces A69 rapides Je ne suis pas du domaine mais je peux t'optimiser ça facilement sous Matlab en testant plein de formes (avec le module des plans d'expériences par exemple). C'est là qu'on se rend compte de l'évolution technologique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 Il y a 20 heures, Janmary a dit : Je recherchais depuis assez longtemps ces "camemberts" représentatif de l'équation de poids d'un batiment. Il y a 5 heures, pascal a dit : Les capacités manœuvrières des grands bâtiments Nous avions testé cette configuration de safran doublés en ligne sur nos croiseurs DUQUESNE justement , disposition qui s’était rélévée inefficace aux dires des ingé de l’époque. Mais c’est évident qu’à la lecture du « turning graf » du YAMATO , la giration est remarquablement serrée , d’ailleurs dans le ratio rayon/longueur on ne fait pas mieux aujourd’hui avec nos doubles safrans disposés dans les disques propulsifs. Alors côté technique les nipons avaient sacrément dû travailler l’hydro , la répartition des poids , l’assiette voire la vitesse de rotation du safran pour donner le coup de fouet .Le safran peut aussi décrocher si son profil n’est pas adapté , si çà décroche alors cavitation et perte de portance et donc de moment giratoire diminué . Il y a 2 heures, cracou a dit : Je ne suis pas du domaine mais je peux t'optimiser ça facilement sous Matlab en testant plein de formes je te remercie , çà va aller 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 il y a 18 minutes, ARMEN56 a dit : Alors côté technique les nipons avaient sacrément dû travailler l’hydro ils ont testé de très nombreuses maquettes en bassin d'essais Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 28 mai 2018 Share Posté(e) le 28 mai 2018 (modifié) Il y a 2 heures, pascal a dit : ils ont testé de très nombreuses maquettes en bassin d'essais C’est après guerre sous l’impulsion de nos éminences du GM , Brard et Barrillon , qu’on a su mieux optimiser les carènes en manoeuvring après la construction du bassin de giration à Balard . http://secretdefense.blogs.liberation.fr/2010/06/29/a-balard-la-fin-du-bassin-de-giration-pour-lessai-des-carenes/ https://journals.openedition.org/insitu/3806 Modifié le 28 mai 2018 par ARMEN56 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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