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A quoi ressemblait une bataille navale dans le Pacifique durant la ww2 ?


Gibbs le Cajun

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Voilà j'ouvre se file car je me suis toujours demander à quoi pouvait ressembler de l'intérieur une bataille navale dans le Pacifique .

 

Qu'elle était l'ambiance pour les matelots au niveau de leur poste respectif quand sa commencé à ferraillé .

Est-ce que s'était limite je suis très prés des Japs question visuel .

 

qui avait le plus de chance de survie au sein de l'équipage lorsqu'un navire était touché .

 

enfin un vaste sujet mais sentir du bout des doigts l'ambiance sur un navire au combat ,sa devait-être quelques chose  :o .

 

Quel était le sort des équipages une fois le navire coulé côté japonais ou US .

 

la menace aviation imposé de la DCA en nombre sur les navires ,le service de ses pièces étaient pas réservé au marin ,il me semble que des Marines aussi ont servi sur des pièces de DCA sur les navires (les Marines assurant aussi la sécurité à bord sur certains navire ).

 

Quel était la discipline à bord , la qualité de la nourriture etc ...

 

Quels étaient les relations entre matelot ,sous/off et off .

 

On parle souvent des tués mais qu'en était-il des blessés ?

 

Le feu grand danger était-il la seule menace ?

 

Enfin voilà un tas de questions mais je pense que cela va attiré du monde  :)

 

 

A oui ,comment se gérer le ravito nourriture des hommes lorsque la bataille durée ? 

 

A t'on connu des chiffres important de marins atteint de "stress au combat" ?

 

existait-il un système de relève pour les marins après avoir connu de nombreuses bataille ou temps de service en mer ?

Modifié par gibbs
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Redoutable que de commencer pareil sujet !

 

Il existe un ouvrage qui évoque en partie ces questionnements.

 

Il s'agit =

 

Journal d'un marin du Pacifique

1942-1945

La guerre par le petit bout de la lorgnette comme le voient jamais les amiraux.

Par James J;Fahey

Éditions Denoël 1965

 

Des Nouvelles-Hébrides aux îles Salomon (1942-1944), dans l'archipel des Mariannes (1944), aux États-Unis (1944), les Philippines (1944), Bornéo (1945), tels sont les chapitres que l'auteur à écrit - en tant que marin embarqué avec1300 autres marins sur le croiseur "Montpellier" - sur son cahier de route bourré de notes et de ses impressions.

Il décrit le monde étrange du Pacifique, des Philippines au Japon, avec la peur, le sang, la souffrance et la mort.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Croiseur_de_l%27US_Navy_de_la_Seconde_Guerre_mondiale

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_croiseurs_de_l%27United_States_Navy

 

Je laisse la plume aux forts en thême de ces sujets et questions,  car bien des réponses  - a mon avis - resterons difficiles à exprimer !

Modifié par Janmary
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déjà dans un combat naval surface surface très peu de marins sur un bâtiment sont des témoin visuel du combat; l'immense majorité de l'équipage ne vois rien, ou très peu de chose ... c'est encore plus vrai lors d'un combat de nuit ...

 

-le service propulsion, le service artillerie, les équipes de sécurité sont à l'intérieur du bâtiment et n'ont aucun visuel.

-parmi les personnels des directions de tir les seuls à distinguer un objectif sont ceux qui sont aux télémètres leur champ visuel est très étroit, à l'avènement du radar c'est terminé, pareil pour ceux des centraux opérations

-le service conduite du navire est cloîtré dans le blockhaus et rare sont ceux qui ont accès aux meurtrières ou aux périscopes ...

 

Qui est dehors lors des combats de surface ? les rares personnels en passerelle (officiers, transmetteurs signaux, timoniers ...) les personnels TLT quand ils ne sont pas sous abris, les personnels DCA quand ils ne sont pas sous abris exemple 1ere bataille de Guadalcanal nuit du 13/11/42.

 

C'est sur les destroyers qu'il y a le plus de témoins visuels ... et encore.

 

C'est durant les attaques aériennes que les témoins sont nombreux (personnels DCA) notamment sur les p-a où l'on rajoute les personnels pont d'envol. Sur ce point le livre évoqué par Jeanmary raconte très bien les attaques aériennes notamment de kamikaze.

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Un autre point ou nous pouvons répondre en partie, c’est le sort de naufragés des torpillages.

 

L’ouvrage =

 

Les survivants du pot de la rivière Kwaï

Par Joan et Clay Blair

Editions Pymalion / Gérard Watelet 1980

 

En donne une idée.

 

Les auteurs racontent comment 2.218 prisonniers alliés ayant travaillé sur le « chemin de fer de la mort » de la Thaïlande et de la Birmanie furent embarqués sur des transports Japonais pour le Japon (septembre 1944). Les bâtiments Japonais « Kachidoki Maru », le Rakuyo Maru », « le Zuibo Maru »,  du convoi fut coulés par une meute de sous-marin américain, dont le « Pampanito », le « Sealion », le « Barb », le « Quenfish » au large de l’ile de Hainan.

 

Pas de pitié ! Les survivants de ces attaques furent mitraillés sans retenus – comme le faisait du reste les Japonais – par les sous-mariniers américains. Jusqu’au moment ou force fut de constater qu’ils avaient des Britanniques, australiens, etc. parmi les naufragés. L’aide fut apportée à ce moment là par les unités US.

 

Je relirais ces deux ouvrages pour en faire une synthèse

Modifié par Janmary
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Et un épisode qui m'a toujours paru mystérieux, c'est l'usage des vedettes lance-torpilles, comme le PT-109 du futur président Kennedy.

 

Ces vedettes se cachaient le jour et frappaient les convois japonais, de nuit, avec une tactique de hit and run qui tenait plus du combat de rue que de la bataille rangée. De plus, leur dissimulation diurne brisait les lignes et provoquait des imbrications des forces US dans les espaces contrôlées par le Japon.

 

Il y en a eu des centaines construites (et beaucoup de perdues vu leur vulnérabilité extrême et leur obligation de se mettre à portée de toutes les armes ennemies pour faire usage des leurs).

 

J'ai toujours trouvé que ce "combat" nocturne était assez peu évoqués par chez nous - où la guerre du Pacifique est aussi probablement moins éclairée que d'autres théâtres plus proches.

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C'est d’ailleurs sur ce type de vedette lance-torpilles (2 ou 3) que le général MacArthur, son épouse, leur enfant, le Président Philippin Quezon et quelques autres personnes quittèrent les Philippines - en l’occurrence l'ile de Corregidor  en 1942 - après la chute de Manille pour rejoindre - via un bombardier B-17 - le continent Australien.

 

MacArthur, dans ses mémoires, reconnait qu'il avait bien dormi - avec la dose de somnifères ingérés - malgré l'état de la mer sur d'aussi petite embarcations !

 

Source Wikipédia =

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/PT_boat

 

http://secondeguerre.net/articles/navires/us/di/na_vedlantorp.html

Modifié par Janmary
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C'est d’ailleurs sur ce type de vedette lance-torpilles (2 ou 3) que le général MacArthur, son épouse, leur enfant, le Président Philippin Quezon et quelques autres personnes quittèrent les Philippines - en l’occurrence l'ile de Corregidor  en 1942 - après la chute de Manille pour rejoindre - via un bombardier B-17 - le continent Australien.

 

MacArthur, dans ses mémoires, reconnait qu'il avait bien dormi - avec la dose de somnifères ingérés - malgré l'état de la mer sur d'aussi petite embarcations !

 

S'est vrai que le départ en Catimini du père Doug a foutu un sacré coup au moral des gars sur Corregidor .

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Source Wikipédia =

Pour infomation.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/PT_boat

 

Les PT-Boats ou vedettes-torpilleurs étaient un type de vedettes lance-torpilles, un petit navire rapide utilisé par L’US Navy (United States Navy) durant la Seconde Guerre Mondiale  pour attaquer les navires de surface de plus grande taille. « PT » sur la coque, signifie Patrol Torpedo, littéralement « torpilleur de patrouille ». Les flottilles de bateaux PT-Boat ont été surnommées « la flotte des moustiques ». Les Japonais les appelaient « Devil Boats1 ».

 

Les premières vedettes-torpilleurs ont été conçues avec des coques à exhaussement. Elles déplaçaient jusqu'à 300 tonnes et la vitesse était de 25 à 27 nœuds (29 à 31 mph ; 46 à 50 km/h). Les PT-Boats utilisés durant la 2e Guerre mondiale étaient construits en utilisant les types de coques développés pour les bateaux de course. Ils étaient plus petits (30-70 tonnes) et plus rapides (35-40 nœuds). Tous les types étaient conçus pour attaquer des bateaux de guerre plus importants avec des torpilles, utilisant leur grande vitesse pour s'approcher et leur petite taille pour éviter d'être touchés par le feu des canons. De plus, la vedette-torpilleur était beaucoup plus rapide, plus petite et meilleur marché que les bateaux torpilleurs conventionnels.

 

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale les PT-Boats américains s'attaquaient aux destroyers ennemis et aux nombreux autres navires de surface, allant de petites embarcations pour les navires d'approvisionnement jusqu'à des navires de transport plus importants. Les PT-boats ont également fonctionné comme canonnières contre les petites embarcations ennemies, tels que les barges blindées utilisés par les forces japonaises pour le transport inter-îles dans le Pacifique.

 

Le bureau de l'Inspection et du Suivi décida de conduire des tests comparatifs. Les bateaux suivants furent testés au large de New London du 21 au 24 juillet 1941 :

  • PT 6 : 25 m Higgins ; 3 moteurs Packard de 1.200-CV.
  • PT 8 : 25 m Philadelphia Navy Yard ; coque en aluminium ; 2 moteurs Allison de 2.000-CV, 1 moteur Hall-Scott de 550-CV.
  • PT 20 : 23 m Elco ; 3 moteurs Packard de 1.200-CV ; équipés avec des hélices spéciales ; renforcement spécial ajouté à la coque (structures et pont).
  • PT 26, 30, 31, 33 : semblables au PT 20, à l'exception d'hélices standard et sans renforts spéciaux.
  • PT 69 : 22 m Huckins; 4 moteurs Packard de 1.200-CV.
  • PT 70 : 23 m Higgins; 3 moteurs Packard de 1.200-CV.
  •  ? 70 pieds (21,336 m) bateau construit pour la Grande-Bretagne par Higgins; 3 moteurs Hall-Scott de 900-CV.

Higgins

Higgins produisit 199 navires de 78 pieds (24 m). Les bateaux Higgins, construits par les Industries Higgins à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) étaient des bateaux de classe PT-71, PT-235 ou PT-625.

Huckins

La société Huckins reçut le plus petit contrat : 18 navires à la fin de la guerre, aucun ne combattit. Ils furent assignés à des flottilles de défense du pays dans la zone du Canal de Panama, Miami (Floride) et à Pearl Harbour, Hawaï.

 

Vosper et autres types de PT-boats

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la Vosper Boat Company de Grande-Bretagne installa plusieurs chantiers de construction navale aux USA pour fabriquer des modèles de 70 pieds (21 m) de conception britannique, sous licence pour aider à l'effort de guerre. 146 unités, armées de torpilles de 18 pouces (457 mm) furent construites. Elles furent exportées par les puissances alliées telles que le Canada, l'Angleterre, la Norvège et l'Union soviétique. Elles ne furent jamais utilisées par l'US-Navy et seulement 50 furent utilisées par la Royal Navy.

 

Construction

 

Avec le logement de trois officiers et 14 hommes d'équipage, celui-ci variait de 12 à 17 personnes, selon le nombre et le type d'armes installées. Le déplacement à pleine charge était de 56 tonnes.

La forme de la coque était semblable à la coque planante qu'on trouve dans les bateaux de plaisance actuels (et toujours en usage de nos jours) : un V aigu sur la quille s'évasant vers les flancs en un toit plat. Les PT-boats étaient prévus pour planer à grande vitesse, juste comme des bateaux de plaisance. Les compagnies Elco et Higgins utilisèrent toutes les deux des techniques de construction de coques qui comprenaient deux couches de placage double d'acajou encollées. Ces placages étaient solidarisés avec des centaines de rivets en cuivre et des vis en bronze. Le résultat final était une coque très légère et résistante qui pouvait être facilement réparée des dommages de guerre sur les lignes de front.

PT Boats célèbres

  1. Le PT-41, commandé par le Lieutenant John D. Bulkeley, évacua le Général Douglas MacArthur. Celui-ci quitta Coregidor (Philippines  ) pour l’Ile dde Mandanao avec sa famille et son état-major (Mme MacArthur, Arthur MacArthur (fils du général MacArthur), l'infirmière chinoise d'Arthur, le général Sutherland (USFFE Chief of Staff), Capt Harold G. Ray (USN), Ltc Sidney L. Huff (Aide), et Maj C.H. Morehouse (Medical Officer)).
  • Le PT-109 a été commandé par le lieutenant (LTJG) John F.Kennedy (futur Président des États-Unis) dans le Pacifique durant la Seconde Guerre Mondiale.
Modifié par Janmary
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