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Qui sera le quatrième client export du Rafale?


pascal

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D'ailleurs, souvenez-vous, dans le dernier rapport Canadien le seul point sur lequel le F-35 se détachait (il en fallait bien un) c'est la continuité de la chaine après 2025. Ces 3 contrats ont remis le Rafale en course au Canada aussi, enfin avant le prochain rapport...

Modifié par Gallium nitride
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Prochain rapport qui dira que l'avion devra obligatoirement être monomoteur, avoir des soutes (ces deux-là ce sera officiel), couter les deux bras et les deux reins, être fabriqués par LM aux USA (ça ce sera non-officiel). Je crois que je plaisante à peine. 

Au fait, je viens de découvrir une nouvelle section. 

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Je ne sais pas quel sera le 4e prospect pour le Rafale, mais avec ces trois contrats, quoi qu'il se passe maintenant, je pense que l'on peut désormais dire que la carrière du Rafale à l'export est un succès.

 

2015 est bel et bien l'année du Rafale.

Modifié par ROXEL 17
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Attention, il se peut en effet qu'il y ait de nouvelles commandes et que les chaines ne ferment pas en 2017 mais plus vers 2020.

http://defensetech.org/2015/04/22/navy-leans-toward-building-more-super-hornets-after-f-35c-delays/ (en anglois)

 

Si les chaînes de Typhoon, du F-18 et du F-16 (et de F-15 ?) pouvaient fermées avant 2020, ça serait parfait

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Celle du Typhoon ferme en 2017 sauf s'il y a de nouvelles commandes d'ici-là. 

F-15 c'est ma barré parce qu'ils doivent moderniser 70 F-15S saoudiens et en produire 70 autres entièrement neufs. 

F-16, je n'en sais rien. Faut voir si l'USAF veut les moderniser au point de les mettre sur la chaîne de production et si un autre pays du Golfe en veut ou pas. Sinon, il doit rester des appareils égyptiens et Emiratis à produire. 

F-18, il faut de nouvelles commandes avant fin 2017 pour l'US Navy parce que sinon c'est foutu pour la chaîne. 

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Comme je l'avais déjà dis précédemment, baisse de l'euro face au dollars de 30% (argument très très loin d’être négligeable), choix qui ne peuvent plus être repoussé (cas indien qui dois remplacé rapidement ses MIG-21 et qui a des soucis avec ses SU-30), prise de conscience de la dépendance US (avec tout les cotés négatifs que cela implique) pr le cas égyptiens. 

Pr le Qatar je pense que c'est un mix des deux, l'indépendance d'avoir des avions très performant non us combiné a une baisse massive de l'euro. D'ailleurs il semblerait que le Rafale se profile pr devenir l'avion de référence du CCG, donc suite probable des EAU voir des saoudiens (je doute fort qu'il exerce l'option des 72 Typhoon restant avec les déboires que ceux-ci ont connu). D'ailleurs le retournement US face a l'Iran a bien du peser aussi dans ce choix.

 

A noter que la baisse de l'euro a eu un effet plus que bénéfiques pr les entreprises exportatrice hors zone euro, ca dépasse de loin le secteur de la défense.

 

Oui. Et au-delà : je pense que la posture diplomatique française de ces dernières années est en partie commandée par l'envie de séduire les sunites du golfe. On affiche et surtout on fait dire qu'on est plus dur dans les négociations avec l'Iran que les USA, moins couards que les anglais et les américains vis à vis de Bachar el-Assad, moins regardant qu'à peu près tout le monde sur l'Egypte, etc, etc... Encore un peu et on finirait potes des turcs. Ca risque de nous retomber sur le nez, on risque de ne rien gagner en Iran si d'aventure l'Iran s'ouvrait, mais en attendant, ça plait aux Saouds, aux quataris et aux autres.

 

Et quant à l'avion, nous avions les pilotes qui lui faisaient assez confiance pour mener des actions offensives au-dessus de la Syrie, et mis à part les Etats-Unis (hors catégorie) et les Israéliens (voisins, spécialisés dans l'éclatage de leurs voisins, admirés et craints), qui est capable de ça ?

Modifié par Boule75
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Oui. Et au-delà : je pense que la posture diplomatique française de ces dernières années est en partie commandée par l'envie de séduire les sunites du golfe. On affiche et surtout on fait dire qu'on est plus dur dans les négociations avec l'Iran que les USA, moins couards que les anglais et les américains vis à vis de Bachar el-Assad, moins regardant qu'à peu près tout le monde sur l'Egypte, etc, etc... Encore un peu et on finirait potes des turcs. Ca risque de nous retomber sur le nez, on risque de ne rien gagner en Iran si d'aventure l'Iran s'ouvrait, mais en attendant, ça plait aux Saouds, aux quataris et aux autres.

Je vois que je ne suis pas le seul à avoir lu l'article du Monde sur la diplomatie de Hollande.

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www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/30/francois-d-arabie_4625576_3232.html

 

 


Pour la première fois, un président de la République française sera l’invité d’honneur d’un sommet extraordinaire du Conseil de coopération du Golfe (CCG), lundi 4 et mardi 5 mai à Riyad, en Arabie saoudite, l’incontestable chef de file de ce club des pétromonarchies arabes du golfe Persique, qui regroupe également le Qatar, Bahreïn, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït. Jamais le CCG n’avait réservé un tel accueil au dirigeant d’un pays ami.

 

François Hollande, prince d’Arabie ? Qui aurait imaginé, au début de son mandat, le président « normal » et socialiste se muer en homme de confiance de la monarchie sunnite la plus conservatrice. Autant la politique intérieure et l’économie françaises semblent laisser M. Hollande sans imagination ni ressort, autant la grande diplomatie − et surtout sa dimension guerrière − ont le don de réveiller chez lui audace et détermination. Il faudra un jour élucider ce mystère : le président s’est-il transformé au gré des circonstances, ou portait-il secrètement cette volonté d’influer sur les affaires du monde, en particulier celles du monde arabe ?

 

Volte-face américaine

 

Dans un Proche-Orient de plus en plus compliqué et traversé par la ligne de fracture politico-religieuse entre sunnites et chiites, François Hollande est l’un des rares à tenir son cap sans hésitation apparente. Et, clairement, il a choisi le camp des régimes arabes sunnites dits « modérés » (pro-occidentaux) dont l’Arabie saoudite est le champion incontesté. L’origine de cette lune de miel franco-saoudienne remonte à fin août 2013, lorsque la France a milité pour une opération militaire contre le régime syrien de Bachar Al-Assad, coupable d’avoir bombardé sa population à l’arme chimique. L’intervention franco-américaine fut annulée à la dernière minute, à la suite de la volte-face de Barack Obama.

 

Les Saoudiens en conçurent un vif dépit envers l’allié américain, qui aurait ainsi gâché une occasion rêvée de porter un coup fatal au principal allié arabe de l’Iran chiite. Même amertume à Paris, où l’on entrevoyait enfin l’occasion de changer la donne en Syrie, voire de provoquer un changement de régime dans cet ancien protectorat français, ce qui aurait considérablement affaibli l’Iran. Pour des raisons différentes, la France et l’Arabie saoudite considèrent l’Iran comme la principale menace pesant aujourd’hui sur le Proche-Orient.

 

Vu de Paris, comme de Riyad, l’Iran est partout : au Liban, par le truchement du Hezbollah ; dans l’Irak post-Saddam Hussein grâce aux milices chiites ; à Gaza, où il arme le Hamas ; et désormais au Yémen, où il appuie les milices houthistes. Enfin et surtout, les ambitions nucléaires iraniennes inquiètent au plus haut point Riyad, concerné au premier chef, comme Paris, où les dirigeants socialistes actuels, à commencer par Laurent Fabius, ont une longue histoire de défiance envers la République islamique.

 
Le pari saoudo-sunnite de la France ne va pas sans arrière-pensées mercantiles

 

Face aux atermoiements de Barack Obama, qui semble surtout soucieux de trouver un accord sur le nucléaire avec l’Iran, et le ménage en raison de son rôle de rempart contre l’Etat islamique en Irak, les dirigeants saoudiens apprécient la clarté de François Hollande, qui, lui, n’a pas dévié d’un pouce dans ses positions. Ni en Syrie, où il rappelle à chaque occasion que Bachar Al-Assad doit partir, ni sur le nucléaire, où la France ne cesse de mettre en garde contre un accord au rabais. Pour parfaire ce rapprochement avec le géant saoudien, Paris a pris ses distances avec le petit émirat du Qatar − partenaire privilégié sous Nicolas Sarkozy − dont les prétentions au leadership et l’alliance avec les Frères musulmans avaient irrité au plus haut point les monarques saoudiens. La France a également mis en sourdine ses critiques sur les lacunes de l’Egypte du président-maréchal Sissi, protégé de l’Arabie saoudite, en matière de démocratie, de justice et de réconciliation.

 

Le pari saoudo-sunnite de la France ne va pas sans arrière-pensées mercantiles. M. Hollande espère bien traduire sa relation privilégiée avec l’Arabie saoudite en grands contrats. La vente de 24 avions de combat Rafale à l’Egypte et de 24 appareils supplémentaires au Qatar sont de premiers accomplissements. Mais le marché saoudien avec ses centaines de milliards de dollars de réserve de change tirés de l’or noir, sa démographie galopante (28 millions d’habitants en 2015, 47 % de moins de 25 ans), ses immenses besoins en infrastructures et en formation, sa récente aventure militaire au Yémen, offre des perspectives encore plus intéressantes pour les entreprises françaises.

Incertitude politique

 

Mais miser sur l’Arabie saoudite n’est pas sans risque. L’incertitude politique y est élevée, comme en témoigne le bouleversement, cette semaine, de l’ordre de succession, opéré par le roi Salman au profit de son neveu, Mohamed Ben Nayef, 55 ans, nommé dauphin, et de son propre fils, Mohamed Ben Salman, désormais vice-dauphin à seulement 34 ans. Ce dernier, qui occupe actuellement le portefeuille de la défense, est en pointe de la guerre lancée en mars contre le Yémen, avec des résultats pour le moins mitigés. Gardera-t-il son poste, une fois son père décédé ? Rien n’est moins sûr. La chute des prix du pétrole sont un autre facteur majeur d’incertitude.

 

Surtout, il y a quelque ironie à faire du royaume saoudien, qui interdit l’existence de partis politiques et refuse aux femmes le droit de conduire, son partenaire privilégié dans le monde arabe. L’Arabie saoudite est un pays, certes, en lutte contre Al-Qaida et l’Etat islamique, mais son idéologie officielle reste le wahhabisme, la version la plus rigoriste de l’islam sunnite. La peine de mort, au sabre et sur la place publique, y reste pratiquée à haute dose et le blasphème y est passible de 1 000 coups de fouet, comme ce fut le cas du jeune blogueur libéral Raef Badawi. Tout cela n’est « pas très Charlie »…


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/30/francois-d-arabie_4625576_3232.html#LuVQZVrllSkd95JA.99
Modifié par Rufus Shinra
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www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/30/francois-d-arabie_4625576_3232.html

 

Effectivement : il n'y a pas "Rafale" dans le chapeau. Il n'y a pas Sarkozy non plus ce qui est bizare car cette politique a été initié avant 2012. Et puis il y au moins une phrase bizare :

 

 

il a choisi le camp des régimes arabes sunnites dits « modérés » (pro-occidentaux) dont l’Arabie saoudite est le champion incontesté.

 

L'Arabie Saoudite modérée, nous dit le Monde. Ahem.

Cet aspect de posture diplomtique est absent des analyses des Echos, par exemple.

 

 

Merci !

Modifié par Boule75
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Oui. Et au-delà : je pense que la posture diplomatique française de ces dernières années est en partie commandée par l'envie de séduire les sunites du golfe. On affiche et surtout on fait dire qu'on est plus dur dans les négociations avec l'Iran que les USA, moins couards que les anglais et les américains vis à vis de Bachar el-Assad, moins regardant qu'à peu près tout le monde sur l'Egypte, etc, etc... Encore un peu et on finirait potes des turcs. Ca risque de nous retomber sur le nez, on risque de ne rien gagner en Iran si d'aventure l'Iran s'ouvrait, mais en attendant, ça plait aux Saouds, aux quataris et aux autres.

 

Et quant à l'avion, nous avions les pilotes qui lui faisaient assez confiance pour mener des actions offensives au-dessus de la Syrie, et mis à part les Etats-Unis (hors catégorie) et les Israéliens (voisins, spécialisés dans l'éclatage de leurs voisins, admirés et craints), qui est capable de ça ?

Pr l'Iran sauf retournement de dernière minute ca m'a l'air salement plié, les iraniens semblent en plus l'avoir eu mauvaise du désengagement Fr sur place et les US ne semblent pas partageur (pr changer) donc effectivement miser a fond sur le CCG me semble pertinent. Surtout qu'il y a bcp de chose a grater, on parle souvent du secteur mili mais du coté civil il y a 10x plus a engranger. 

 

 

www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/30/francois-d-arabie_4625576_3232.html

Tiens l'iMonde semble avoir des infos que personne n'a sur le gazage de la Goutha  :rolleyes:  toujours aussi sérieux décidément. 

 

 

Et laisser les clefs du pétrole/gaz à Daech, ça vous tentent?

 

Parce que si nous ne soutenons pas les Saoud&Co, c'est ce qui pourrait arriver à brève/moyenne échéance.

T'inquiète va, si tu fais référence aux champs saoudiens personne ne les laissera tomber. Loin, trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès loin s'en faut.

Et une poignée de Rafale n'y changera d'ailleurs rien. 

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Pour ceux qui ont loupé Trappier sur Europe1 :)

 

http://www.europe1.fr/economie/vente-de-rafale-on-va-doubler-les-cadences-des-salaries-2442193

 

 

Donc les premiers Rafales Qataris seront livrés vers mi-2018, donc pas de livraison express en 2017.

Les indiens ont bien réussi à bloquer les créneaux de 2017 (à moins que les Qataris ne veulent pas des rafales "français" et ont opté pour la version F3R disponible justement en 2018 )

 

Ils parlent de plusieurs clients potentiels dans le Golfe. Si on enlève les E.A.U, parlent-ils du Koweit ?

Ou alors il y aurait des négociations très secrètes qui ont été entamés avec les Seoud ?

 

Sinon l'interview reste assez "vide" pour nous air-defensien, on apprend pas grand chose.

Modifié par Claudio Lopez
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Et on apprendra rien de croustillant, quand on voit ce qui s'est passé pour le Qatar !!!

Contrairement a l'Égypte, Trappier a été très peu loquace sur les circonstances de la vente Qarari.

Il n'a pas dit grand chose sur le pourquoi du comment sur la finalisation du contrat, comme ci il avait eu pour consigne de ne dire que le minimum.

La Prince veille...

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Pour ceux qui ont loupé Trappier sur Europe1 :)

 

http://www.europe1.fr/economie/vente-de-rafale-on-va-doubler-les-cadences-des-salaries-2442193

 

 

Donc les premiers Rafales Qataris seront livrés vers mi-2018, donc pas de livraison express en 2017.

Les indiens ont bien réussi à bloquer les créneaux de 2017 (à moins que les Qataris ne veulent pas des rafales "français" et ont opté pour la version F3R disponible justement en 2018 )

 

Ils parlent de plusieurs clients potentiels dans le Golfe. Si on enlève les E.A.U, parlent-ils du Koweit ?

Ou alors il y aurait des négociations très secrètes qui ont été entamés avec les Seoud ?

 

Sinon l'interview reste assez "vide" pour nous air-defensien, on apprend pas grand chose.

Faut écouter la vidéo dans l'article, Trappier fait un lapsus magistral en parlant des EAU.

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Je ne vois que les EAU, les autres contrats ne sont pas aussi avancés. ils ont revus leur demandes et ils connaissent

tout de l'avion.

 

A moins que l'Inde revient avec un autre contrat en plus de celui des 36 rafales. cela bouge pas trop de ce côté pour l'instant

après l'annonce.

Modifié par zx
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