web123_2 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Le merdier que sera la frontière Irlande / Irlande du Nord : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Le 05/09/2019 à 23:15, Alexis a dit : C'est un scénario disons "un peu surprenant" - les Britanniques sont fans de litote, alors je m'adapte - mais imaginons la situation suivante : La loi Benn "anti-No Deal" a été validée à temps (très probable), il n'y a pas eu d'élections (les travaillistes songent bien à les refuser jusqu'à la fin octobre) et Johnson est toujours premier ministre le 19 octobre, lendemain du Conseil européen où aucun accord n'a été défini chacun ayant campé sur ses positions. La loi Benn lui enjoint alors, à cette date au plus tard, d'envoyer une lettre à Donald Tusk pour demander un nouveau report du Brexit. Oui. Mais s'il ne le fait pas ? (...) La Grande-Bretagne vit "une époque intéressante"... Ça bouge vite. L'hypothèse que j'imaginais jeudi, ne croyant moi-même qu'à moitié à cette possibilité pourtant logique en "déroulant" le raisonnement... cette hypothèse commence à prendre corps. Boris Johnson décidé à défier la loi plutôt qu'à demander un report du Brexit. De la partie accessible de l'article : Citation Le Premier Ministre a dit qu'il "n'appliquerait pas" les instructions du Parlement de rechercher une extension de l'Article 50 s'il ne parvient pas à obtenir un nouvel accord, ajoutant qu'il n'était lié qu' "en théorie" par la loi passée vendredi. M. Johnson a aussi exclu l'option de démissionner pour éviter de demander une extension, disant qu'il demeurerait à son poste pour délivrer le Brexit et vaincre Jeremy Corbyn. Je n'ai pas trouvé le verbatim de ce qu'il a dit, mais je suppose que le Telegraph, quoique gouverné par des fans de Johnson, n'inventerait pas des citations. L'information se trouve aussi sur le site du Guardian d'une autre manière : Citation Les parlementaires se préparent à une bataille juridique au cas où le premier ministre tenterait de défier la loi qui le force à demander une extension. (...) Vendredi, Johnson a dit qu'il ne chercherait pas une autre extension de la part de Bruxelles, ce que la loi qui arrive l'oblige à faire si aucun accord n'a été mis en place au 19 octobre "Je ne le ferai pas. Je ne veux pas de report". David Lidington, qui était de facto le premier ministre adjoint quand Theresa May était à Downing Street, a dit que ce serait un “dangereux précédent” si Johnson choisissait de contrevenir à la loi. Une chose est sûre : le feuilleton du Brexit a encore le temps de subir de multiples rebondissements d'ici le 31 octobre ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 (modifié) il y a 6 minutes, Alexis a dit : Ça bouge vite. L'hypothèse que j'imaginais jeudi, ne croyant moi-même qu'à moitié à cette possibilité pourtant logique en "déroulant" le raisonnement... cette hypothèse commence à prendre corps. Boris Johnson décidé à défier la loi plutôt qu'à demander un report du Brexit. De la partie accessible de l'article : Je n'ai pas trouvé le verbatim de ce qu'il a dit, mais je suppose que le Telegraph, quoique gouverné par des fans de Johnson, n'inventerait pas des citations. L'information se trouve aussi sur le site du Guardian d'une autre manière : Une chose est sûre : le feuilleton du Brexit a encore le temps de subir de multiples rebondissements d'ici le 31 octobre ! D'un "insider". Quelqu'un demandait à Boris Johnson s'il n'allait pas respecter sa promesse ou s'il allait enfreindre la loi. Réponse : ni l'un ni l'autre. Conclusion actuelle : un autre, mais pas le PM(!), fera la demande. Modifié le 7 septembre 2019 par web123_2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 (modifié) il y a 20 minutes, web123_2 a dit : D'un "insider". Quelqu'un demandait à Boris Johnson s'il n'allait pas respecter sa promesse ou s'il allait enfreindre la loi. Réponse : ni l'un ni l'autre. Conclusion actuelle : un autre, mais pas le PM(!), fera la demande. Mais si c'était un autre que le premier ministre qui envoyait cette lettre, le Conseil européen ne pourrait pas la prendre en compte. Que ce soit le modérateur des débats John Bercow, le chef de l'opposition Jeremy Corbyn, voire même Elizabeth II pendant qu'on y est - les hypothèses fleurissent dans tous les sens - je ne vois pas ce que le Conseil pourrait faire d'une telle lettre sachant que le chef de l'exécutif britannique confirmerait qu'aucune demande de report n'existe et que la lettre est nulle et non avenue. Johnson me semble bel et bien coincé. Soit c'est lui qui fait la demande et pas un autre - et il se déjuge complètement, et il est fini politiquement - soit il contrevient à la loi Benn. En revanche, il est possible que son discours comme quoi il n'appliquera pas la loi ne soit qu'un simulacre destiné à inciter le parlement à le renverser avec un vote de défiance lundi prochain juste avant la vacance du parlement. Ce serait alors un piège destiné à obtenir finalement l'élection à la mi-octobre qu'il veut. Révélation C'est le moment de redonner la parole à l'amiral Ackbar Ça ne sera clarifié qu'après que le parlement soit suspendu en semaine prochaine. Si Johnson continue ensuite d'affirmer qu'il n'obéira pas à l'injonction de la loi Benn... alors c'est qu'il est vraiment sérieux. Modifié le 7 septembre 2019 par Alexis L'amiral arrive 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 27 minutes, Alexis a dit : Mais si c'était un autre que le premier ministre qui envoyait cette lettre, le Conseil européen ne pourrait pas la prendre en compte. Que ce soit le modérateur des débats John Bercow, le chef de l'opposition Jeremy Corbyn, voire même Elizabeth II pendant qu'on y est - les hypothèses fleurissent dans tous les sens - je ne vois pas ce que le Conseil pourrait faire d'une telle lettre sachant que le chef de l'exécutif britannique confirmerait qu'aucune demande de report n'existe et que la lettre est nulle et non avenue. Johnson me semble bel et bien coincé. Soit c'est lui qui fait la demande et pas un autre - et il se déjuge complètement, et il est fini politiquement - soit il contrevient à la loi Benn. En revanche, il est possible que son discours comme quoi il n'appliquera pas la loi ne soit qu'un simulacre destiné à inciter le parlement à le renverser avec un vote de défiance lundi prochain juste avant la vacance du parlement. Ce serait alors un piège destiné à obtenir finalement l'élection à la mi-octobre qu'il veut. Masquer le contenu C'est le moment de redonner la parole à l'amiral Ackbar Le piège duquel n'arrive pas à sortir les conservateurs : - pour faire le brexit il faut une majorité solide, donc de nouvelles élections - Pour avoir une majorité solide il faut avoir fait le brexit C'est le problème que doit régler Bojo. Il le sait depuis le début, et c'est pour ça que depuis le début il est en campagne électorale. Ce qu'il fait, dans les grandes lignes hein, est cohérent et logique. il y a 27 minutes, Alexis a dit : Ça ne sera clarifié qu'après que le parlement soit suspendu en semaine prochaine. Si Johnson continue ensuite d'affirmer qu'il n'obéira pas à l'injonction de la loi Benn... alors c'est qu'il est vraiment sérieux. Ou pas. Si Johnson "gagne" (ou perd, on ne sait plus) sa motion de censure, derrière il y a des élections avant le 31/10, il peut les gagner et ainsi annuler la loi. S'il n'obtient pas d'élection avant le 31/10, à sa place je démissionne. Sa stratégie depuis le début est d'avoir des élections pour faire le brexit. Si lundi il se confirme qu'il n'y a plus de possibilité d'élection avant le 31/10, sa stratégie est morte, il a donc perdu, normal qu'il démission. En tout cas, s'il en fait la menace, cette dernière peut avoir une certaine crédibilité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Bon si on pouvait éviter les commentaires de bistro sur la politique intérieure française présente et passée, complètement hors sujet? Merci par avance. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Brexit : Boris Johnson ne veut pas demander de nouveau délai à Bruxelles http://www.lefigaro.fr/flash-actu/brexit-boris-johnson-ne-veut-pas-demander-un-nouveau-delai-a-bruxelles-20190907 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Tout cela devient croquignolesque comme dirait un dirigeant européen vaguement connu. Ils vont finir par arriver à un no deal et à s'arracher les cheveux sur son caractère légal ou non pendant les mois suivants. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 (modifié) The (very) special relationship : Boris Johnson est encensé par Trump et son administration. Mais ça empêche pas les canadiens de se foutrent de lui :https://www.theglobeandmail.com/amp/opinion/editorials/article-how-bad-is-boris-johnson-we-cant-even-find-the-words/ Citation How bad is Boris Johnson? We can’t even find the words Édit : Hugh Schofield (BBC à Paris) : "si quelqu'un dit qu'il sait ce qu'il se passe, il ment" Modifié le 7 septembre 2019 par web123_2 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Honnêtement, si BJ envoyait une demande de report, que ferait l'UE ? passer pour une méchante en le refusant vu que rien n'a changé dans les positions et l'imbrogio interne anglais ? passer pour une poire en accordant un énième délai quasi inutile ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 8 minutes, rendbo a dit : Honnêtement, si BJ envoyait une demande de report, que ferait l'UE ? passer pour une méchante en le refusant vu que rien n'a changé dans les positions et l'imbrogio interne anglais ? passer pour une poire en accordant un énième délai quasi inutile ? Ce qui va être drôle c'est quand Boris va être viré, mais trop tard par rapport au 31 octobre et que l'UE va accorder une prolongation unilatérale renouvelable de 15 jours en 15 jours à son seul bon vouloir le temps, au moins, d'avoir un gouvernement en face pour s'entendre sur la localisation des postes de douane et la langue usuelle utilisée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 (modifié) il y a une heure, Boule75 a dit : Ce qui va être drôle c'est quand Boris va être viré, mais trop tard par rapport au 31 octobre et que l'UE va accorder une prolongation unilatérale renouvelable de 15 jours en 15 jours à son seul bon vouloir le temps, au moins, d'avoir un gouvernement en face pour s'entendre sur la localisation des postes de douane et la langue usuelle utilisée. Comment ça ? La langue ne fait pas question, enfin ! Si les Britanniques ne comprennent pas le français, on demandera à nos douaniers de parler plus fort. Il y a 3 heures, web123_2 a dit : Édit : Hugh Schofield (BBC à Paris) : "si quelqu'un dit qu'il sait ce qu'il se passe, il ment" Alexis (AD.net en France) : "Si quelqu'un dit que cette imbroglio tragi-comique n'est pas fascinant en même temps qu'irritant, il ment aussi" Sinon, un petit dessin du Telegraph... qui est assez bien vu, quoique en pâmoison devant Boris Johnson comme d'habitude : Reste à savoir bien sûr qu'est-ce qui joue le rôle du temple des Philistins. La participation du Royaume-Uni à l'UE ? Le parti conservateur ? Les règles constitutionnelles britanniques ? Modifié le 7 septembre 2019 par Alexis 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 12 minutes, Alexis a dit : Reste à savoir bien sûr qu'est-ce qui joue le rôle du temple des Philistins. La participation du Royaume-Uni à l'UE ? Le parti conservateur ? Les règles constitutionnelles britanniques ? Excellentes questions ! Le Gouvernement ? Tiens, encore une ministre qui se taille. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 17 minutes, Boule75 a dit : Excellentes questions ! Le Gouvernement ? La situation est très fluide il me semble. A noter que la manière dont beaucoup d'Anglais perçoivent les événements ne correspond pas nécessairement au point de vue qui s'exprime le plus souvent dans les médias. Les sondages pour le parti conservateur sont en train de s'améliorer. Citation Les conservateurs augmentent leur avantage sur les travaillistes à 10 points en dépit d'une semaine chaotique (...) Pour la première fois depuis mars, plus de la moitié (53 %) des électeurs pro-Brexit ont maintenant l'intention de voter conservateur. Près de la moitié des électeurs (46 %) pensent maintenant que le Parti conservateur est devenu le parti Brexit. (...) Les conservateurs sont en hausse de 3 points à 35% des voix, tandis que le parti Brexit est en baisse de 3 points à 13%. Les libéraux-démocrates sont en hausse de 2 points, à 17 %, et les travaillistes en baisse de 1 point, à 25 %. (...) Seulement 37 % approuvent la façon dont Johnson gère le processus Brexit, tandis que 43 % désapprouvent. Cependant, c'est mieux que la cote de Corbyn. Seulement 17 % approuvent la réponse du chef des travaillistes et 20 % approuvent celle de Jo Swinson. (...) Boris Johnson a suscité la désapprobation claire et nette des opposants au Brexit, en échange du soutien clair des électeurs qui votent pour la sortie. D'autre part, les chefs de l'opposition ont réussi à unir les partisans du Brexit dans la désapprobation de leur réponse au gouvernement, sans réussir complètement les partisans du maintien. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 Il y a 3 heures, rendbo a dit : Honnêtement, si BJ envoyait une demande de report, que ferait l'UE ? passer pour une méchante en le refusant vu que rien n'a changé dans les positions et l'imbrogio interne anglais ? passer pour une poire en accordant un énième délai quasi inutile ? Ça dépend. L'UE ne peut pas être contre un report d'une poignée de semaines si ça règle cette grave crise. Même si on considère qu'un nodeal n'est pas vraiment grave globalement pour l'UE, établir une frontière douanière Irlande / Irlande du Nord est un cauchemar pour des années voire des décennies que tout le monde veut s'épargner. S'il y a des élections (ou référendum) en novembre/décembre, j'suis sûr qu'il y aura report. S'il ne se passe rien, à mon avis il n'y aura pas de délai, ou qu'un délai type 15 jours en forme d'ultimatum. Il est très probable qu'il y aura des élections, donc la question est que fera l'UE après les élections (qui peuvent encore être en octobre même si c'est peu probable). S'il n'y a pas de majorité claire, et donc pas de majorité pour valider un deal (à cause de politiques politiciennes), ça sera dans les semaines qui suivent un nodeal. Je crois et j'espère que l'UE fera un "marquage à la culotte". Pas de délai de 3 mois pour faire des élections, réfléchir, négocier puis valider. Un tout petit plus que nécessaire pour chaque étape. 7 jours pour lancer des élections. Délai jusqu'à j+2 après les élections pour évaluer les résultats. Etc. À chaque étape ce sera "fait le ou nodeal". Tout retard, même de 24h, à cause de tergiversations devra être sanctionné d'un nodeal. Il en va de la crédibilité de la parole de l'UE. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Alexis a dit : A noter que la manière dont beaucoup d'Anglais perçoivent les événements ne correspond pas nécessairement au point de vue qui s'exprime le plus souvent dans les médias. Les sondages pour le parti conservateur sont en train de s'améliorer. Ce n'est pas si sûr. Beaucoup de "commentateurs politiques" ont bien compris que Johnson est en campagne électorale depuis le premier jour, qu'il est en mode peuple contre l'establishment (dont le parlement). Un populiste n'est jamais adoubé par l'élite (les journalistes en font parti), ce qui ne veut pas dire que les journalistes sont dupes ... d'eux-même. Mais reconnaissons que les journalistes se sont déjà fait avoir. Par ex. Trump. Même avec Macron ils se sont fait avoir alors qu'il n'est pas populiste (un arriviste sans colonne vertébrale intellectuelle, une bulle médiatique, une grosse baudruche, etc). Mais que ce passera-t-il quand la campagne électorale sera officielle et que les temps de parole seront comptés ? Modifié le 8 septembre 2019 par web123_2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 8 septembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 septembre 2019 La lumière au bout du tunnel ? 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 Encore une défection et un revers pour Boris : Révélation Brexit : la ministre du travail démissionne, nouveau revers pour Boris Johnson Amber Rudd quitte le gouvernement et le Parti conservateur, pour marquer son désaccord avec la stratégie adoptée par le premier ministre britannique. La ministre britannique chargée du travail et des retraites, Amber Rudd, a annoncé sa démission samedi 7 septembre, en raison de son désaccord avec la stratégie de Brexit du premier ministre, Boris Johnson, qui essuie là un cinglant désaveu. « Je ne peux pas rester alors que des bons, loyaux conservateurs modérés sont exclus », a déclaré dans un communiqué la ministre et députée, en référence à l’exclusion du Parti conservateur de 21 députés qui ont voté cette semaine avec l’opposition une proposition de loi destinée à éviter un Brexit sans accord. Amber Rudd quitte à la fois le gouvernement, dont elle était un personnage clé, et le Parti conservateur, critiquant très vertement la stratégie du chef du gouvernement. Dans une lettre au premier ministre postée sur Twitter, elle qualifie l’exclusion des 21 « rebelles » d’« assaut à la décence et à la démocratie ». https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/08/brexit-la-ministre-du-travail-demissionne-nouveau-revers-pour-boris-johnson_5507800_3210.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 il y a 1 minute, jojo (lo savoyârd) a dit : Encore une défection et un revers pour Boris : Révéler le texte masqué Brexit : la ministre du travail démissionne, nouveau revers pour Boris Johnson Amber Rudd quitte le gouvernement et le Parti conservateur, pour marquer son désaccord avec la stratégie adoptée par le premier ministre britannique. La ministre britannique chargée du travail et des retraites, Amber Rudd, a annoncé sa démission samedi 7 septembre, en raison de son désaccord avec la stratégie de Brexit du premier ministre, Boris Johnson, qui essuie là un cinglant désaveu. « Je ne peux pas rester alors que des bons, loyaux conservateurs modérés sont exclus », a déclaré dans un communiqué la ministre et députée, en référence à l’exclusion du Parti conservateur de 21 députés qui ont voté cette semaine avec l’opposition une proposition de loi destinée à éviter un Brexit sans accord. Amber Rudd quitte à la fois le gouvernement, dont elle était un personnage clé, et le Parti conservateur, critiquant très vertement la stratégie du chef du gouvernement. Dans une lettre au premier ministre postée sur Twitter, elle qualifie l’exclusion des 21 « rebelles » d’« assaut à la décence et à la démocratie ». https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/08/brexit-la-ministre-du-travail-demissionne-nouveau-revers-pour-boris-johnson_5507800_3210.html Quand on pense que c'est un assaut a la démocratie... On demissionne dans l'instant pas 5 jours après... Elle s'échappe juste avant que le bateau ne coule 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 il y a 6 minutes, Snapcoke a dit : Elle s'échappe juste avant que le bateau ne coule Et elle a raison : elle a fait campagne pour le remain, s'est probablement vu promettre que le but du Boris était de trouver un accord de sortie et constate qu'il fait n'importe quoi. La posture du dit Boris est totalement incohérente. L'idée en vertu de laquelle il disposerait d'une plus grande lattitude de négociation avec Bruxelles s'il était seule au manettes des négociations ne tient pas pour deux raisons : d'une part - et c'est majeur - parce qu'il ne propose foutrement rien qui ne soit déjà convenu ou n'ait déjà été rejeté à propos du dilemme en Irlande. Il y a quelques jours, ses conseillers testaient à Bruxelles l'hypothèse d'une sortie de l'Irlance (Eire) du grand marché européen ; ah ah ah ; d'autre par parce que tout le monde le sais à Bruxelles et à Dublin, et le déplore ; enfin parce qu'il n'est, de toutes façon, pas au manettes : c'est le Parlement qui aura le dernier mot côté UK ! Je serais des parlementaires britanniques, et tant qu'à patauger en pleine crise constitionnelle, je militerais pour l'établissement d'un parlement volant pendant la fermeture imposée à partir du 12 septembre... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 En France, mais heureusement de moins en moins, on nous rabâche que l'Allemagne veut désespérément un accord pour "sauver son industrie automobile". Alors que ... : Ceci dit c'est pire au R-U. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 il y a 39 minutes, Kelkin a dit : La lumière au bout du tunnel ? Amusant. Cela dit, ce sont les peuples qui font les révolutions. Quand deux moitiés du peuple sont dressées l'une contre l'autre, ça peut être encore plus dangereux qu'une révolution... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 (modifié) La France hostile à un report du Brexit «en l'état actuel des choses» http://www.lefigaro.fr/international/la-france-hostile-a-un-report-du-brexit-en-l-etat-actuel-des-choses-20190908 Modifié le 8 septembre 2019 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 8 septembre 2019 Share Posté(e) le 8 septembre 2019 Il y a 2 heures, Alexis a dit : Amusant. Cela dit, ce sont les peuples qui font les révolutions. Quand deux moitiés du peuple sont dressées l'une contre l'autre, ça peut être encore plus dangereux qu'une révolution... Je n'ai pas cette vision monolithique des peuples qui se révoltent. Nombre de "révolutions" n'étaient que des guerres (plus ou moins) civiles que l'idéologie a renommé en révolution par la suite. Que ce soit la république anglaise, l'indépendance américaine, la révolution française, la révolte vietnamienne, ... : autant de chaque bord que de l'autre, et une grosse masse indécise et changeante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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