Tancrède Posté(e) le 16 octobre 2017 Share Posté(e) le 16 octobre 2017 2 hours ago, Boule75 said: Je n'ai pas accès à la totalité de cet article du Telegraph, mais une examen des positions du RU en matière d'avoirs étrangers me semble... assez préoccupante, pour le moins, pour nos amis d'outre-Manche : la différence entre avoirs étrangers détenus au RU et avoirs du RU détenu à l'étranger a apparemment brutalement fondu : le RU détenait plus d'avoirs étrangers que l'inverse, l'estimation de leur office nationale des statistiques est désormais négative et les chiffres sont très importants : delta de près de 500 milliard d'€. Dans le même temps, l'investissement étranger s'effondre : la balance entre investissements entrant et sortant du RU s'est écroulé et est désormais déficitaire. Peut-on parler de fuite des capitaux, de fuite des investisseurs ? Je ne suis pas assez calé pour le dire mais les chiffres semblent bien mauvais. Hide contents Global banks and international bond strategists have been left stunned by revised ONS figures showing that Britain is £490bn poorer than had been assumed and no longer has any reserve of net foreign assets, depriving the country of its safety margin as Brexit talks reach a crucial juncture. A massive write-down in the UK balance of payments data shows that Britain’s stock of wealth – the net international investment position – has collapsed from a surplus of £469bn to a net deficit of £22bn. This transforms the outlook for sterling and the gilts markets. “Half a trillion pounds has gone missing. This is equivalent to 25pc of GDP,” said Mark Capleton, UK rates strategist at Bank of America. Making matters worse, foreign direct investment (FDI) by companies is plummeting. It fell from a £120bn surplus in the first half 2016 to a £25bn deficit over the same period of this year. A ce stade, faudrait avoir le détail du type de capitaux qui sont partis, suivant leur nature et objectifs, leur degré de liquidité.... Si ce sont les trucs les plus mobiles, qui ne font que passer, en somme, c'est pas forcément si grave (sauf pour les banquiers de la City qui y perdent sur leur pourcentage). Pareil si c'est pour l'achat immobilier spéculatif, un truc qui en vient, passé un certain niveau, à être plus nuisible qu'autre chose pour la grande majorité d'une population. En revanche, ça peut être rapidement un problème pour l'emprunt public et la façon dont l'Etat se finance, et surtout à quel prix. Mais dans l'ensemble, il convient avant tout de voir en détail ce qu'on qualifie "d'investissement" de nos jours; ça fait un bail que "l'investissement étranger" dans les pays développés, c'est pour l'essentiel de l'achat de mètres carrés destinés à ne servir à rien (sinon de réserve de valeur et de moyen de blanchiment/évasion fiscale) et de bons du Trésor. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 16 octobre 2017 Share Posté(e) le 16 octobre 2017 Il y a 5 heures, Boule75 a dit : Peut-on parler de fuite des capitaux, de fuite des investisseurs ? Je ne suis pas assez calé pour le dire mais les chiffres semblent bien mauvais Je suppose que les investisseurs potentiel passent leur tour pour le moment. Ils n'ont pas forcement beaucoup d’intérêt a investir sur le territoire UK tant qu'ils n'ont pas une information fiable sur la place du pays dans le paysage économique. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 16 octobre 2017 Share Posté(e) le 16 octobre 2017 Il y a 4 heures, Tancrède a dit : A ce stade, faudrait avoir le détail du type de capitaux qui sont partis, suivant leur nature et objectifs, leur degré de liquidité.... Si ce sont les trucs les plus mobiles, qui ne font que passer, en somme, c'est pas forcément si grave (sauf pour les banquiers de la City qui y perdent sur leur pourcentage). Pareil si c'est pour l'achat immobilier spéculatif, un truc qui en vient, passé un certain niveau, à être plus nuisible qu'autre chose pour la grande majorité d'une population. En revanche, ça peut être rapidement un problème pour l'emprunt public et la façon dont l'Etat se finance, et surtout à quel prix. Mais dans l'ensemble, il convient avant tout de voir en détail ce qu'on qualifie "d'investissement" de nos jours; ça fait un bail que "l'investissement étranger" dans les pays développés, c'est pour l'essentiel de l'achat de mètres carrés destinés à ne servir à rien (sinon de réserve de valeur et de moyen de blanchiment/évasion fiscale) et de bons du Trésor. En ce qui concerne les flux d'investissements au sens strict, tu as absolument raison. En ce qui concerne la position de débiteur ou créditeur net d'actifs financiers, c'est quand même différent et intrigant. Les montants sont quand même très importants, et autant l'immobilier résidentiel UK commence à souffrir, autant la Bourse se tient. J'ai un peu de mal à croire que ce montant recouvre la vente de biens immobiliers sans qu'on en ai eu vent avant. Il me semble cependant que c'est une vilaine nouvelle pour la confiance accordée à la £ et au RU en général. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 16 octobre 2017 Share Posté(e) le 16 octobre 2017 Just now, Boule75 said: En ce qui concerne les flux d'investissements au sens strict, tu as absolument raison. En ce qui concerne la position de débiteur ou créditeur net d'actifs financiers, c'est quand même différent et intrigant. Les montants sont quand même très importants, et autant l'immobilier résidentiel UK commence à souffrir, autant la Bourse se tient. J'ai un peu de mal à croire que ce montant recouvre la vente de biens immobiliers sans qu'on en ai eu vent avant. Il me semble cependant que c'est une vilaine nouvelle pour la confiance accordée à la £ et au RU en général. C'est certainement une mauvaise nouvelle pour une certaine part de l'économie britannique (surtout londonienne) et pour la livre, mais savoir à quel terme est une autre chose: le RU est quand même un cas à part dans ce registre, tant le poids des flux financiers (purement financiers) de moyen, court et très court terme y est important sans pour autant refléter "l'économie réelle" et un quelconque impact sur elle d'une bonne partie de la sphère financière (dont les chiffres servent même à masquer des réalités plus dures pour le quotidien d'une bonne partie des Anglais). Quoiqu'il arrive, il semble que le pays se dirige vers une crise d'adaptation de son présent modèle économique, et le sens de ma remarque initiale était plutôt dans ce registre. La question devient, pour moi, de savoir ce que deviendra la place financière de Londres, si elle sera significativement réduite (voire cessera d'être en tant que destination majeure des capitaux?), et si le marché immobilier des grandes villes britanniques cessera d'être une blanchisseuse/un coffre-fort pour le recyclage (temporaire ou durable) pour une bonne part de ces capitaux. Parce que si crise d'adaptation il y a en raison d'un certain niveau de fuite des capitaux en quête de tels havres, c'est surtout, et peut-être exclusivement, le marché immobilier (dans certaines tranches supérieures) qui morflera; et si les petits propriétaires morfleront un temps, beaucoup de Brits pourront aussi se loger plus aisément, voir revenir plus près des centre-villes/zones d'activité. En somme, et là j'avoue qu'il faudrait une profonde connaissance de l'économie britannique, il s'agit d'avoir une vision de détail des modalités particulières de l'interpénétration entre (pour faire rapide) "l'économie réelle" au RU, et la "sphère financière", surtout dans ses segments les plus spéculatifs: quelle proportion des capitaux allant à Londres ne font qu'y passer? Quelle proportion trouve une destination locale? Quelle proportion restant sur place s'investit dans autre chose que de l'immobilier de luxe (bureaux ou logement) ou des bons du Trésor? Le tout revient à cette question qu'on se pose depuis plus d'une quinzaine d'années: dans quelle mesure la finance est-elle un atout pour l'économie britannique, dans quelle mesure est-elle un problème, un parasite, voire un cache-misère? La transition peut être rude, ce qu'on verra ou non au niveau de la livre, mais il n'est pas forcément dit que ce soit mauvais à terme. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 16 octobre 2017 Share Posté(e) le 16 octobre 2017 il y a 3 minutes, Tancrède a dit : La transition peut être rude, ce qu'on verra ou non au niveau de la livre, mais il n'est pas forcément dit que ce soit mauvais à terme. Tu as raison, mais on connaît au moins un effet immédiat : les finances publiques vont morfler. De mémoire, la City représente 10% du PIB britannique et... 25% des recettes de l'état. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 16 octobre 2017 Share Posté(e) le 16 octobre 2017 @Boule75 Tu est sur ? Je pensais que les taxes sur la finance étaient faibles a Londres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 18 octobre 2017 Share Posté(e) le 18 octobre 2017 Le 17/10/2017 à 00:53, collectionneur a dit : @Boule75 Tu est sur ? Je pensais que les taxes sur la finance étaient faibles a Londres. Est ce qu'il vaut mieux taxer 10 euros à 10 personnes ou 1 euros à 100 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 18 octobre 2017 Share Posté(e) le 18 octobre 2017 Le 17/10/2017 à 00:53, collectionneur a dit : @Boule75 Tu est sur ? Je pensais que les taxes sur la finance étaient faibles a Londres. Je l'avais lu je-ne-sais-plus-où, signalé ici, et je viens de faire une petite recherche afférente. Résultats : la ville de Londres, en entier, rapporte 30% du budget du RU (2016). En augmentation sensible ces dernières années. Mais ce n'est pas la City au sens financier. D'après cet article du Daily Mail (2017) le centre financier lui même rapporterait 66 milliard de £/an au Trésor de Sa Gracieuse Majesté. Si on rapproche ce chiffre de ceux du budget (2016), on est donc à un peu plus de 9% du budget de l'état (quand même...) Article du Telegraph (2015) : contribution de la City au budget : 11% en 2015 contre 13,9% en 2007 Et pour finir, ce qui me semble le plus construit : la City elle-même publie chaque année un document nommé "Total Tax Contribution" qui, comme son nom l'indique, vise à bien faire comprendre au gouvernement à quel point il est dépendant de cette "industrie". La dernière livraison que je trouve (2016), situe la contribution directe aux impôts à 11.5% of the UK Government’s total tax receipts, en hausse de 0,5% par rapport à 2015, pour un montant total de 71,4M£. La majeure partie des revenus fiscaux provient des taxes... sur l'emploi. Je résume : les "taxes" directes de la City représentent 11% des revenus du RU en tant qu'état (et pas 25% comme je l'avais mémorisé). Pas de visibilité sur l'impact indirect qu'aurait le départ d'une partie de la City, mais ça risque d'être très important. Et le RU est macrocéphale. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 octobre 2017 Share Posté(e) le 18 octobre 2017 (modifié) 3 hours ago, Boule75 said: Et le RU est macrocéphale. Ca, comme d'autres problèmes physiologiques, c'est encore un truc qui vient de la consanguinité de l'aristocratie ..... je dirais bien "je ne suis déjà plus là", mais en fait, j'assume.... C'est parce que c'est contre les Angliches... C'est permis . Modifié le 18 octobre 2017 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 18 octobre 2017 Share Posté(e) le 18 octobre 2017 Il y a 4 heures, Tancrède a dit : Ca, comme d'autres problèmes physiologiques, c'est encore un truc qui vient de la consanguinité de l'aristocratie ..... je dirais bien "je ne suis déjà plus là", mais en fait, j'assume.... C'est parce que c'est contre les Angliches... C'est permis . Ca a l'air un peu passé de mode, mais il y avait quand même quelques Habsbourg hémophiles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 octobre 2017 Share Posté(e) le 19 octobre 2017 Il y a 13 heures, Boule75 a dit : Ca a l'air un peu passé de mode, mais il y avait quand même quelques Habsbourg hémophiles. Oui certes, mais enfin c'est du détail historique, ça n'a eu aucune influence sur quelque événement historique que ce soit ni n'a favorisé aucun désordre, ni révolution, ni autre catastrophe politique. Donc puisque ça n'a eu aucune importance, pourquoi en parler hein ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 19 octobre 2017 Auteur Share Posté(e) le 19 octobre 2017 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 20 octobre 2017 Share Posté(e) le 20 octobre 2017 Lettre ouverte à Theresa May des partisans les plus décidés du Brexit, y compris plus de 50 parlementaires conservateurs. Ils lui enjoignent de cesser toute négociation pour un accord de Brexit à moins que Bruxelles ne commence immédiatement les négociations sur la relation commerciale future - alors que la mission que les chefs d'Etat européens ont donnée à Barnier consiste à d'abord fixer les détails de la séparation y compris financiers avant de négocier un accord commercial pour après la sortie. Les Britanniques utiliseraient alors le temps restant avant mars 2019 pour se préparer à des relations avec l'UE régies par les seules règles de l'OMC. Inutile de préciser - même s'ils ne l'écrivent pas - que la somme versée par Londres à Bruxelles comme solde de tout compte pourrait s'écrire avec un seul chiffre... celui qui a été autrefois inventé par les Indiens Cette lettre représente une forte pression sur Theresa May, qui n'est pas si confortable au Parlement (c'est une litote) et dont le siège à la limite pourrait s'avérer éjectable. Et la stratégie exigée reviendrait à lancer un ultimatum à Bruxelles. Ça commence... Citation A letter signed by 25 prominent Brexiteers, including senior Tory MPs, has urged the Prime Minister to embrace “no deal” as a positive step for Britain and start preparing for life outside the EU on World Trade Organisation rules. The senior figures from politics, business, economics, law, science and the military call for “decisive action” to dispel the “highly damaging” levels of uncertainty facing businesses across the country. (...) In the event of no progress at the European Council, the UK should formally declare that it is assuming that we will be subject to WTO rules from 30 March 2019. The authors of the letter argue that an ultimatum is needed as the EU institutions currently “do not believe that the UK would be prepared to go to WTO rules”. The effect would be to give the EU an opportunity to reconsider the glacial pace of negotiations, break the current deadlock and allow the UK to prepare for exit in March 2019. The letter also points out that early notification of the UK’s intention to operate on WTO rules from the end of March 2019 would mean that the UK and business in particular could “concentrate our resources on resolving administrative issues” and prepare to “crystallise the economic opportunities” of Brexit. The letter points out that the “United States and India do not pay to sell to the EU but successfully trade from outside”, so Britain should be able to do the same. Il me semble qu'ils ont deux arguments justes : - S'il doit n'y avoir aucun accord, mieux vaut le savoir tout de suite car du moins l'incertitude sera levée et elle est toujours mauvaise pour les affaires - La stratégie de l'ultimatum - éventuellement du bluff - peut avoir ses avantages, étant donné que beaucoup de pays européens préféreraient conserver des relations économiques ouvertes avec le Royaume-Uni. Rappelons que Berlin a un excédent de 54 milliards de dollars dans son commerce avec Londres. C'est aussi ce qu'espère Nigel Farage, qui a dit aujourd'hui que "Angela Merkel (sous) pression de l'industrie allemande (est) le seul espoir" Reste qu'à côté d'éventuelles "opportunités" économiques du Brexit, il y a aussi le "petit" détail du racket de l'industrie financière et du 11,5% des recettes publiques qu'il apporte, comme indiqué par @Boule75 plus haut... Ainsi que sa contribution à l'équilibrage de la balance commerciale, qui en 2016 était déjà dans le rouge de 221 milliards de dollars, avec un taux de couverture de 65% des importations par des exportations, à comparer avec 90% pour la France qui pourtant ne va pas bien. La question à 100 balles - enfin un peu plus - étant l'activité financière va-t-elle être gênée par le Brexit un peu, un peu plus, beaucoup... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 20 octobre 2017 Share Posté(e) le 20 octobre 2017 (modifié) il y a 36 minutes, Alexis a dit : - La stratégie de l'ultimatum - éventuellement du bluff - peut avoir ses avantages, étant donné que beaucoup de pays européens préféreraient conserver des relations économiques ouvertes avec le Royaume-Uni. Rappelons que Berlin a un excédent de 54 milliards de dollars dans son commerce avec Londres. C'est aussi ce qu'espère Nigel Farage, qui a dit aujourd'hui que "Angela Merkel (sous) pression de l'industrie allemande (est) le seul espoir" Ben dis donc, c'était du rapide ! Brexit: vers des discussions commerciales avec Londres Citation Les dirigeants européens ont donné vendredi leur "feu vert" pour préparer, à 27, les négociations d'un accord commercial qui régira les relations avec Londres après le Brexit, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk. Modifié le 20 octobre 2017 par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 20 octobre 2017 Share Posté(e) le 20 octobre 2017 (modifié) En fait, T. May veut négocier les accords commerciaux tout de suite, les européens ont fait un geste, ils préparent en interne le travail de ces négociations secteur par secteur, mais ils ne commenceront pas tant que le problème de la Facture du Brexit ne sera pas réglé. Comme ca ils peuvent dire que ce n'est pas par manque de volonté. Modifié le 20 octobre 2017 par zx 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 20 octobre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 octobre 2017 il y a 21 minutes, Alexis a dit : Ben dis donc, c'était du rapide ! Brexit: vers des discussions commerciales avec Londres Noter qu'il s'agit de préparer des futures discussions, pas de débuter les discussions... Le titre, encore une fois, trompe énormément. Qui doute que des travaux importants aient déjà débuté, dans chaque état membre et au sein de l'UE ? Cette déclaration vise à soutenir May qui fait face à des vents contraires internes au RU (signalés par @Alexis ci-dessus) et a plaidé (supplié ?) hier à Bruxelles pour que l'UE "offre au RU un accord qu'elle puisse défendre" à Londres. Une dernière note concernant les revenus fiscaux tirés de la City : les 11,5%, ce sont des revenus directs, c'est sans compter sur l'activité économique induite derrière, consommation et investissements locaux de tout ces braves gens et des entreprises qui les emploient, qui eux même rapportent impôts, taxes et cotisations. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 20 octobre 2017 Share Posté(e) le 20 octobre 2017 il y a 59 minutes, zx a dit : En fait, T. May veut négocier les accords commerciaux tout de suite, les européens ont fait un geste, ils préparent en interne le travail de ces négociations secteur par secteur, mais ils ne commenceront pas tant que le problème de la Facture du Brexit ne sera pas réglé. Comme ca ils peuvent dire que ce n'est pas par manque de volonté. il y a 52 minutes, Boule75 a dit : Noter qu'il s'agit de préparer des futures discussions, pas de débuter les discussions... Le titre, encore une fois, trompe énormément. Juste, il semble que j'aie lu un peu trop vite... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 21 octobre 2017 Share Posté(e) le 21 octobre 2017 Sommet européen : Theresa May aux abois VIDÉO. La Première ministre britannique veut repousser le Brexit de deux ans. De leur côté, les Vingt-Sept, prêts à un geste, espèrent des avancées en décembre. http://www.lepoint.fr/europe/sommet-europeen-theresa-may-aux-abois-20-10-2017-2166119_2626.php Lors d'un sommet européen, la frontière entre politique nationale et intérêt européen est poreuse. Chacun arrive avec ses préoccupations du moment : Emmanuel Macron conjure l'Europe de mieux se protéger d'accords commerciaux déséquilibrés, des dérives du travail détaché et de l'optimisation fiscale des géants du Net ; Angela Merkel, confrontée à une rude concurrence du parti eurosceptique AfD, durcit le ton vis-à-vis de la Turquie d'Erdogan ; Mariano Rajoy a besoin de l'unité européenne derrière lui pour ne donner aucune prise à la pression des indépendantistes catalans… Enfin et surtout, lorsque Theresa May débarque à Bruxelles, jeudi à la mi-journée, c'est une Première ministre britannique aux abois. Affaiblie au sein des conservateurs, défiée par ses opposants du Labour (partisans d'un Brexit doux), Theresa May est surtout sous la pression des investisseurs internationaux qui ont besoin de savoir si, le 30 mars 2019 – date effective du Brexit –, ils auront encore accès au marché intérieur européen ou non. « La date du 30 mars 2019 commence à entrer dans les radars des investissements de moyen terme, relève un diplomate français. C'est la raison pour laquelle elle a besoin que l'Europe l'assure d'une phase de transition de deux ans supplémentaires. » Phase 2 Les négociations du Brexit ont fait l'objet d'un examen à 27 (sans Theresa May), ce vendredi matin. La dirigeante britannique n'a pas obtenu l'ouverture de la phase 2 des négociations (l'élaboration des relations futures) en raison de progrès encore insuffisants dans les conditions du divorce. Cependant, en signe de bonne volonté, les Européens prévoient de « préparer » la phase 2, à la condition que, dès le mois de décembre, lors des prochains rendez-vous entre David Davis, le négociateur britannique, et Michel Barnier, son homologue européen, les trois points prioritaires (droits des citoyens, frontières irlandaises et règlement financier) enregistrent des avancées considérables. « S'agissant du règlement financier, nous n'avons pas besoin d'un chiffre en milliards, mais de la reconnaissance de ses obligations financières de manière plus détaillée, explique-t-on dans les couloirs du Conseil européen. Dans son discours de Florence, elle (Theresa May, NDLR) a reconnu ses obligations pour le budget européen de 2019 et 2020, ce qui correspond à la période de transition qu'elle réclame. Mais elle n'a rien dit de ses obligations avant cette date et celles qui suivent. Elle n'a pas non plus parlé des pensions des fonctionnaires ni du Fonds européen de développement, qui sont des sommes additionnelles au budget de l'Union. Les Européens ne demandent pas à être payés, ils demandent à ne pas payer à sa place. » Quoi qu'il en soit, une fois la Grande-Bretagne sortie de l'Union, les 27 devront faire face à la défection d'un gros contributeur (10 milliards d'euros)… Protectorat Theresa May, même si elle obtient un répit de deux ans supplémentaires, sera tout de même confrontée à une difficulté politique chez elle. La période de transition impliquera, en effet, que la Grande-Bretagne bénéficie de l'accès au marché intérieur, paie sa quote-part, se soumette à la jurisprudence de la CJUE (la Cour de justice de l'Union européenne), mais… ne prenne plus part aux décisions de l'Union. « En effet, juridiquement, les Britanniques ne seront plus dans l'UE au 30 mars 2019, relève un diplomate français. Ils n'auront donc plus de droits de vote. Et ils devront respecter les décisions prises à 27 sans eux… C'est un véritable protectorat. » Theresa May devra donc affronter une opinion publique qui aura voté pour le Brexit mais devra souffrir, provisoirement, d'une situation plus contraignante qu'avant le Brexit… Paradoxal, mais imparable. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 22 octobre 2017 Share Posté(e) le 22 octobre 2017 (modifié) Quote « En effet, juridiquement, les Britanniques ne seront plus dans l'UE au 30 mars 2019, relève un diplomate français. Ils n'auront donc plus de droits de vote. Et ils devront respecter les décisions prises à 27 sans eux… C'est un véritable protectorat. » Theresa May devra donc affronter une opinion publique qui aura voté pour le Brexit mais devra souffrir, provisoirement, d'une situation plus contraignante qu'avant le Brexit… Paradoxal, mais imparable. Il faudra donc faire un autre référendum pour déménager les îles britanniques vers un autre voisinage plus accommodant. Heureusement, Boris planche déjà sur le dossier: Et il sait où trouver de l'aide: Modifié le 22 octobre 2017 par Tancrède 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 23 octobre 2017 Share Posté(e) le 23 octobre 2017 Le 21/10/2017 à 08:53, zx a dit : Sommet européen : Theresa May aux abois Theresa May, même si elle obtient un répit de deux ans supplémentaires, sera tout de même confrontée à une difficulté politique chez elle. La période de transition impliquera, en effet, que la Grande-Bretagne bénéficie de l'accès au marché intérieur, paie sa quote-part, se soumette à la jurisprudence de la CJUE (la Cour de justice de l'Union européenne), mais… ne prenne plus part aux décisions de l'Union. « En effet, juridiquement, les Britanniques ne seront plus dans l'UE au 30 mars 2019, relève un diplomate français. Ils n'auront donc plus de droits de vote. Et ils devront respecter les décisions prises à 27 sans eux… "Une difficulté politique"... En effet. C'est peu de le dire ! Voici le genre de caricature politique qui se trouve dans le Telegraph, journal certes conservateur mais... justement, Mme May aussi. Et pas un tabloïd non, il représente plutôt des opinions construites qu'à l'emporte-pièce. (Davis est le négociateur du Brexit pour le Royaume-Uni) ... Voici le genre d'état d'esprit dans lequel se trouvent une grande partie des Britanniques, et certainement la plupart des partisans du Brexit. Payer 60 milliards d'euros ET rester soumis à la CJUE ET devoir continuer la libre-circulation des Européens ET ne plus avoir voix au chapitre ? A la City on l'espère très fort sans doute, et Mme May doit bien suivre. Au final j'ai beaucoup de mal à imaginer que ce genre d'accord soit acceptable pour la population britannique. Voir déjà la révolte d'une partie des conservateurs sur ce sujet. Les Brits seront à mon avis forcés d'accepter leurs pertes - une bonne partie des trafics de l'activité de la City - de faire contre mauvaise fortune bon cœur et de se dire que le vin est tiré, il faut le boire. Chez eux, on appelle ça garder la lèvre supérieure rigide - keep a stiff upper lip. Quant aux soixante milliards, je n'y compterais pas trop... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 23 octobre 2017 Share Posté(e) le 23 octobre 2017 on va récupérer ca avec des super taxes de 300%, à la sauce américaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 23 octobre 2017 Share Posté(e) le 23 octobre 2017 6 minutes ago, zx said: on va récupérer ca avec des super taxes de 300%, à la sauce américaine. S'il faut en arriver à de telles mesures de rétorsion (et si Bruxelles était VRAIMENT décidé à en appliquer si les Brits refusent trop de trucs.... Bruxelles en est-elle seulement capable?), ça veut dire.... Que Marks & Spencer sera vraiment re-fini à Paris (même le secteur bouffe, qui est censé rester après leur nouveau repli sur les îles brits)? Là, je vais vraiment commencer à m'énerver. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 23 octobre 2017 Share Posté(e) le 23 octobre 2017 il y a 17 minutes, zx a dit : on va récupérer ca avec des super taxes de 300%, à la sauce américaine. Qui sera le Donald Trump européen ? Un volontaire ? Oui, y en a un là, qui êtes-vous Monsieur ? Le mari de Brigitte, vous dites ? il y a 9 minutes, Tancrède a dit : S'il faut en arriver à de telles mesures de rétorsion (et si Bruxelles était VRAIMENT décidé à en appliquer si les Brits refusent trop de trucs.... Bruxelles en est-elle seulement capable?), ça veut dire.... Que Marks & Spencer sera vraiment re-fini à Paris (même le secteur bouffe, qui est censé rester après leur nouveau repli sur les îles brits)? Là, je vais vraiment commencer à m'énerver. Nenni, Marks & Spencer vu les... moyens de sa clientèle, pourra faire face à n'importe quelle taxe. Clientèle que je salue respectueusement au passage... Monsieur a les moyens ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 23 octobre 2017 Share Posté(e) le 23 octobre 2017 (modifié) non, on va envoyer la Banque, Mme Merkel va faire le recouvrement :) Modifié le 23 octobre 2017 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 23 octobre 2017 Share Posté(e) le 23 octobre 2017 il y a 19 minutes, Tancrède a dit : Que Marks & Spencer sera vraiment re-fini à Paris (même le secteur bouffe, qui est censé rester après leur nouveau repli sur les îles brits)? Là, je vais vraiment commencer à m'énerver. Moi aussi... Je pourrais faire des stocks de crackers... Mais pas ceux de crème anglaise ou de plats préparés. il y a 2 minutes, Alexis a dit : Nenni, Marks & Spencer vu les... moyens de sa clientèle, pourra faire face à n'importe quelle taxe. Clientèle que je salue respectueusement au passage... Monsieur a les moyens ! Tsk tsk, faut cibler les promotions intéressantes hein. Comme un mega cheesecake (sans conservateur) 6 parts pour 6 euros. Et je vous raconte pas pendant la crise de 2008, quand ils faisaient régulièrement du -50 % sur des packs déjà en promotion... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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