DEFA550 Posté(e) le 29 octobre 2021 Share Posté(e) le 29 octobre 2021 Il y a 1 heure, Skw a dit : Je ne suis pas sûr d'avoir compris cette phrase, que ce soit dans la version allemande ou la version française. Expliquent-ils qu'il serait plus difficile d'intégrer le F-35 que le F-18 dans le système de combat aérien structuré autour du NGWS ? A minima ça impliquerait d'avoir à dévoiler certaines choses sur le F-35 et/ou d'adapter le FCAS aux spécificités de la pintade subsonique, ce qui promet d'être très sportif en terme de négociations avec les USA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 29 octobre 2021 Share Posté(e) le 29 octobre 2021 Moi j'ai compris que si F35, sous entendu c'est un investissement de long terme, il faudra l'intégrer avec le FCAS ce qui s'avérera compliqué, alors que si F18, sous entendu c'est du court/moyen terme, et pas d'intégration prévue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 29 octobre 2021 Share Posté(e) le 29 octobre 2021 il y a 12 minutes, Pakal a dit : Moi j'ai compris que si F35, sous entendu c'est un investissement de long terme, il faudra l'intégrer avec le FCAS ce qui s'avérera compliqué, alors que si F18, sous entendu c'est du court/moyen terme, et pas d'intégration prévue Court moyen long ... Le F18 est quand même vendu pour 10 000h de vol, dans les 2 scénarios on a une fin de service après 2060 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 29 octobre 2021 Share Posté(e) le 29 octobre 2021 (modifié) Il y aussi un aspect commercial. le f35 sera un concurent evident sur les marches internationaux du ngf. De la meme maniere que l’allemagne n’achetera jamais de rafale pour ne pas denigrer son ef, elle ne devrait pas acheter de f35 pour ne pas denigrer le ngf. La luft aurait aussi deux appareils pour memes taches. Quand le ru a pris le f35, ils ont arrete le ucav, ca fait doublon. Pareillement le tempest sera d’abord et avant tout un avion de domination aerienne distinct du f35 plutot air sol. Le ngf devant etre omni, le f35 de 2040 sera un doublon du ngf. L’allemagne n’aura alors plus besoin de l’un des deux. Je vous laisse deviner lequel passera a la trappe. Modifié le 29 octobre 2021 par wagdoox Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 L’Allemagne envisage d’envoyer six avions Eurofighter dans la région Indo-Pacifique en 2022. Alors que la frégate allemande « Bayern » fait actuellement une escale au Japon dans le cadre d’une mission de six mois dans la région Indo-Pacifique, la Luftwaffe n’entend pas être en reste. En effet, son chef d’état-major, le général Ingo Gerhartz, a indiqué que six avions de combat Eurofighter Typhoon seraient envoyés en Australie en septembre 2022, afin de prendre part à l’exercice biennal « Pitch Black ». Ces appareils seront accompagnés par trois A400M et trois avions ravitailleurs. « L’Allemagne est prête à jouer un rôle plus important dans la région Indo-Pacifique », a justifié le général Gerhartz, lors d’un entretien accordé à Defense News. Ce sera « le premier et le plus déploiement » de moyens de la Luftwaffe » dans cette partie du monde, a-t-il souligné, en laissant entendre qu’une projection de ce type pourrait se répéter par la suite. En attendant, a fait valoir le général Gerhartz, le déploiement prévu en 2022 sera un « signal fort pour montrer à nos partenaires de la en Indo-Pacifique que nous sommes avec eux ». Et il devrait en discuter les détails avec ses homologues de la région lors de la 10e conférence internationale des chefs d’état-major de forces aériennes, qui aura lieu le 13 novembre, à Dubaï [Émirats arabes unis]. La suite : http://www.opex360.com/2021/11/08/lallemagne-envisage-denvoyer-six-avions-eurofighter-dans-la-region-indo-pacifique-en-2022/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 J'ai l'impression que la Luftwaffe multiplie les initiatives en catimini, avec la bénédiction tacite de l'ancienne majorité, pour mettre la future coalition devant le fait accompli. Je n'ai encore rien vu passé concernant ce déploiement à l'autre bout du monde sur les sites allemands spécialisés (mais je n'ai pas la prétention d'être exhaustif) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cicsers Posté(e) le 8 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 novembre 2021 Il y a 2 heures, Paschi a dit : « L’Allemagne est prête à jouer un rôle plus important dans la région Indo-Pacifique » Parce que les États-Unis ont décidé que désormais ça se passait là-bas les Allemands suivent…Ils sont en pleine dissonance cognitive : ils actent le fait d’être un supplétif zélé des US, parce que je ne vois pas d’autres raisons d’aller faire chier les chinois que de s’aligner totalement avec les ricains dans la région et d’envoyer des zincs dans le coin, et en même temps ils tergiversent quant au fait d’acheter des F35. Que les Allemands ne savent pas ce qu’ils veulent, ou qu’ils veulent tout en même temps, est une chose, mais que nos gouvernants s’évertuent à vouloir coopérer de façon fusionnelle dans des programmes de défenses stratégiques avec des bipolaires schizophrènes, ça je n’arrive toujours pas à le comprendre. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 il y a 5 minutes, cicsers a dit : ils actent le fait d’être un supplétif zélé des US, parce que je ne vois pas d’autres raisons d’aller faire chier les chinois que de s’aligner totalement avec les ricains dans la région et d’envoyer des zincs dans le coin Ils vont faire du "Peace and Love" ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. capmat Posté(e) le 8 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 novembre 2021 Il y a 5 heures, Paschi a dit : L’Allemagne envisage d’envoyer six avions Eurofighter dans la région Indo-Pacifique en 2022. Je serais curieux de savoir si ils les envoient par DHL, FEDEX ou UPS ? 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 il y a 1 minute, capmat a dit : Je serais curieux de savoir si ils les envoient par DHL, FEDEX ou UPS ? Plutôt CMA-CGM ... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 Il y a 4 heures, Pakal a dit : J'ai l'impression que la Luftwaffe multiplie les initiatives en catimini, avec la bénédiction tacite de l'ancienne majorité, pour mettre la future coalition devant le fait accompli. Je n'ai encore rien vu passé concernant ce déploiement à l'autre bout du monde sur les sites allemands spécialisés (mais je n'ai pas la prétention d'être exhaustif) Tu connais d'autres sites que "Augen Geradeaus" ? Sinon, le lien sur Defense News https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/feindef/2021/11/05/as-europe-looks-to-the-indo-pacific-so-does-the-luftwaffe/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 Flugzeugforum.de où je viens de poser la question, sinon flugrevue.de et esut.de mais ce ne sont pas des forums 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 11 novembre 2021 Share Posté(e) le 11 novembre 2021 https://www.scramble.nl/military-news/two-german-air-force-first-flights Premiers vols du 1-er C-130J-30 ( The C-130J-30 is the first of six aircraft, three C-130J-30s and three KC-130Js ) et 1-er A321neo ( de 2 prévus ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 24 novembre 2021 Share Posté(e) le 24 novembre 2021 Dans l'accord de coalition trouvé en Allemagne, le SPD semble avoir imposé ses vues aux verts: Continuité sur la prédominance de l'Otan, sur le partage nucléaire au sein de l'Otan et sur la succession des Tornados, explicitement mentionnée, qui ouvre la voie à la commande de SH18. Le futur ministre de la Défense viendra du SPD, probablement Lars Klingbeil La collaboration franco allemande n'est pas mentionnée... htps://augengeradeaus.net/2021/11/schneller-blick-auf-den-koalitionsvertrag-3-prozent-vernetzter-ansatz-tornado-nachfolge-bewaffnete-drohnen-und-spd-uebernimmt-das-verteidigungsministerium/ https://www.spd.de/fileadmin/Dokumente/Koalitionsvertrag/Koalitionsvertrag_2021-2025.pdf La politique de Défense occupe 2 pages sur les 177 de l'accord... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 24 novembre 2021 Share Posté(e) le 24 novembre 2021 (modifié) il y a 36 minutes, Pakal a dit : La collaboration franco allemande n'est pas mentionnée... Si le message n'est pas reçu à l'Elysée, je ne sais pas ce qu'il leur faudra de plus. EDIT: si ils parlent furtivement d'Aix La Chapelle pour ensuite enchainer sur l'amitié avec la Pologne. Modifié le 24 novembre 2021 par Chimera 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 24 novembre 2021 Share Posté(e) le 24 novembre 2021 Il y a 2 heures, Chimera a dit : Si le message n'est pas reçu à l'Elysée, je ne sais pas ce qu'il leur faudra de plus. EDIT: si ils parlent furtivement d'Aix La Chapelle pour ensuite enchainer sur l'amitié avec la Pologne. C’est un choix et un non choix en meme temps. En gros la france est le cadet de leurs soucis mais elle reste bienvenue en bouche trou. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 24 novembre 2021 Share Posté(e) le 24 novembre 2021 (modifié) Il y a 3 heures, Pakal a dit : La collaboration franco allemande n'est pas mentionnée... Si, explicitement, page numérotée 135 du doc d'origine : Nous sommes guidés par un partenariat franco-allemand fort, qui fait vivre le traité d'Aix-la-Chapelle et l'Assemblée parlementaire franco-allemande, par exemple par le biais d'un nouveau dialogue stratégique. Modifié le 24 novembre 2021 par Boule75 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 novembre 2021 Share Posté(e) le 25 novembre 2021 il y a une heure, Boule75 a dit : qui fait vivre le traité d'Aix-la-Chapelle et l'Assemblée parlementaire franco-allemande Traité qu'ils ont réduit en lambeaux depuis un bail. Et sinon ils veulent toujours virer le parlement européen de Strasbourg? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 25 novembre 2021 Share Posté(e) le 25 novembre 2021 Il y a 8 heures, Boule75 a dit : Si, explicitement, page numérotée 135 du doc d'origine : Nous sommes guidés par un partenariat franco-allemand fort, qui fait vivre le traité d'Aix-la-Chapelle et l'Assemblée parlementaire franco-allemande, par exemple par le biais d'un nouveau dialogue stratégique. Exact, Autant pour moi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 4 décembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 décembre 2021 (modifié) Citation Participation nucléaire : le poker autour du bombardier nucléaire Par Peter Carstens, Berlin - Mis à jour le 04.12.2021-19:25 Après l'accord de coalition, une décision doit être prise : qui des bombardiers américains ou des Eurofighter allemands assureront à l'avenir la participation nucléaire ? Pendant des années, le SPD s'est refusé à prendre une décision sur ce qu'il devait advenir de la participation allemande à la dissuasion nucléaire de l'OTAN. Contrairement à la France et à la Grande-Bretagne par exemple, l'Allemagne ne dispose pas de ses propres armes nucléaires. Ainsi, depuis toujours, seule une participation aux décisions et une participation aux attaques éventuellement nécessaires avec des armes nucléaires entrent en ligne de compte. Konrad Adenauer, le premier chancelier fédéral, l'avait négociée en son temps avec les Alliés. L'Allemagne est donc d'une part membre du Groupe de planification nucléaire de l'OTAN, où sont discutées les questions stratégiques et tactiques de la dissuasion nucléaire. D'autre part, environ deux douzaines de bombes nucléaires américaines sont stockées dans le pays et pourraient être montées sous les avions de combat allemands en cas de besoin. Les armes ainsi que le Taktische Luftwaffengeschwader 33, équipé à cet effet, sont stationnés à Büchel/Rhénanie-Palatinat. La libération des bombes codées serait assurée par les États-Unis. Les pièces de rechange deviennent difficiles à trouver Pour l'engagement avec des armes nucléaires, la Luftwaffe a prévu des avions de combat de type Tornado. Il s'agit d'appareils anciens, en service pour la plupart depuis le milieu des années quatre-vingt du siècle dernier. Leur technique est du niveau des années soixante-dix. Derrière les écrans du cockpit, on a plus l'impression d'être dans un téléviseur à tube cathodique que dans un avion de combat moderne. Il est presque impossible de se procurer de nombreuses pièces de rechange. Pour faire voler suffisamment d'appareils pour les vols d'entraînement, d'autres doivent être techniquement éviscérés. Officiellement, l'escadron de la Luftwaffe à Büchel dispose de 44 Tornados. Le nombre d'entre eux prêts à être utilisés est tenu secret. Mais selon certaines estimations, seul un quart des 85 appareils encore inscrits dans les comptes de l'armée de l'air est opérationnel. Récemment, la Cour des comptes a dénoncé comme un gaspillage d'impôts le fait que l'armée de l'air veuille encore acquérir de nouveaux missiles pour les Oldtimer. Les possibilités d'utilisation de cet avion européen polyvalent, également utilisable comme chasseur-bombardier et pour la guerre électronique, prendront fin au plus tard en 2030. Les partenaires de coalition du SPD, des Verts et du FDP se sont laissés convaincre qu'une utilisation prolongée n'était pas envisageable. Le conflit fondamental entre les partisans de la participation au nucléaire et leurs opposants au sein du SPD et des Verts semble s'être résolu comme par magie. Pendant la campagne électorale, le président du groupe parlementaire du SPD, Rolf Mützenich, et le président du SPD, Norbert Walter-Borjans, avaient encore exigé l'abandon de la participation et le retrait de toutes les armes nucléaires d'Allemagne. Lorsque la ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer (CDU) a néanmoins annoncé l'année dernière la commande de nouveaux avions porteurs, désormais américains, le SPD a donné un signal d'arrêt. A l'indignation de la CDU/CSU. La demande de retrait n'est pas nouvelle. Mais depuis que la Russie a recommencé à attaquer des pays voisins, à violer le traité de non-prolifération nucléaire et à déployer des missiles à moyenne portée dans la région de Kaliningrad, la situation a changé. Reste à savoir si les bombes de Büchel, dont la technologie n'est plus très récente, ont encore un effet dissuasif. Au sein de l'OTAN et dans les relations germano-américaines, il s'agit d'une question de principe, donc plus de politique militaire que d'utilité tactique et opérationnelle. Si l'Allemagne se retirait de la participation nucléaire, les bombes et la participation pourraient bien aller en Pologne. Même les politiciens pacifistes engagés du SPD et des Verts doutent qu'il soit souhaitable de rapprocher les armes nucléaires occidentales de la frontière russe. L'accord de coalition stipule donc : "Nous achèterons un système de remplacement pour l'avion de combat Tornado au début de la 20e législature. Nous accompagnerons objectivement et consciencieusement le processus d'acquisition et de certification dans la perspective de la participation nucléaire de l'Allemagne". Cela signifie que tant le remplacement immédiat que la participation sont convenus entre les trois partenaires de la coalition. Mais on veut aussi, une consolation pour les pacifistes, "accompagner de manière constructive l'intention du traité en tant qu'observateur lors de la conférence des États parties du traité d'interdiction des armes nucléaires". Mais pas en tant que membre. Airbus n'est pas du tout d'accord Avant que de nouveaux avions puissent être mis en service, ils doivent obtenir une autorisation américaine, un contrôle de l'arme nucléaire en quelque sorte. Comment ce processus de certification pourrait-il être accompagné "objectivement et consciencieusement" par la coalition, selon l'accord de coalition, est une énigme. En effet, le contrôle a lieu uniquement aux États-Unis. Un accompagnement technique et moral par le Bundestag ou les instances du parti SPD n'est pas encore prévu. La certification de tous les modèles entrant en ligne de compte demande énormément de travail. Les avions sont entièrement démontés, de même que les systèmes informatiques sont entièrement passés au crible. Il s'agit d'exclure à cent pour cent que des erreurs de branchement ou des influences externes puissent déclencher ou influencer l'utilisation des bombes. Peu de choses sont contrôlées de manière aussi approfondie en Amérique. Maintenant que la décision de base en faveur de la doctrine de l'OTAN en vigueur semble avoir été prise, il s'agira encore une fois de savoir quel type d'avion un ministre social-démocrate recommande d'acheter. Annegret Kramp-Karrenbauer avait pris une décision, la Luftwaffe aussi : en avril dernier, l'achat de 45 avions américains de type F-18 a été proposé. 30 d'entre eux, dans leur version la plus moderne (Block III), le Super Hornet, viennent d'être introduits dans la marine américaine. Ces avions pourraient obtenir à la fois une autorisation d'exportation du Congrès et une certification américaine pour porter des bombes nucléaires. En outre, 15 exemplaires d'une autre variante du F-18, les "Growler", devraient être achetés. Il s'agit de biplaces capables d'effectuer des reconnaissances électroniques et de perturber les positions ennemies, mais aussi de les combattre avec des armes air-sol. Il n'existe actuellement pas d'alternative européenne appropriée aux Growlers, bien que le consortium Eurofighter y travaille. En Bavière, où les Eurofighter sont principalement construits, on espère en outre des effets de synergie : Si le gouvernement fédéral commandait des Eurofighter pour la guerre électronique, ce développement pourrait alors également profiter au projet commun franco-germano-espagnol d'un tout nouveau système d'avion de combat "FCAS". En proposant le F-18 Growler déjà développé et ses capacités impressionnantes, le ministère de la Défense s'est placé du côté de la sécurité, du moins sur le plan technique. L'entreprise Airbus, fabricant des Eurofighter, n'était pas du tout d'accord avec cette décision préalable. Certes, Kramp-Karrenbauer avait annoncé, en même temps que la commande américaine, la commande de 40 Eurofighter modernisés supplémentaires, pour un prix unitaire de plus de 60 millions d'euros. Mais chez Airbus, on veut plus : une commande aux Etats-Unis causerait, disait-on au printemps, des "dommages massifs et durables" à l'industrie aéronautique allemande. Cette interprétation trouve un terrain fertile auprès du SPD. Avec un chancelier fédéral, Olaf Scholz, on espère en Bavière gagner un allié puissant d'Airbus. Scholz était déjà lié à l'entreprise parce qu'une importante production de machines civiles se trouve à Hambourg. Le temps presse La question de la rapidité avec laquelle un avion de combat européen pourrait être certifié en Amérique est difficile à évaluer. Pour les F-18, qui ne sont pas non plus prévus pour l'utilisation d'armes nucléaires en Amérique, cela prendrait, selon des informations antérieures du Pentagone, environ dix ans ; pour l'Eurofighter, deux ou trois années supplémentaires seraient nécessaires, sans compter les coûts supplémentaires d'environ 180 millions de dollars. Il n'est pas clair non plus si les partenaires européens du consortium Eurofighter, l'Italie, l'Espagne et la Grande-Bretagne, accepteraient une divulgation totale des entrailles de l'avion en Amérique. Aucune de ces nations ne prévoit d'utiliser l'Eurofighter pour des armes nucléaires. Accepteraient-elles la voie particulière de l'Allemagne ? En outre, il n'est pas encore tout à fait clair quelle version de l'Eurofighter serait alors licenciée, les appareils sont entre-temps pilotés par plusieurs générations qui, selon les indications d'Airbus, ne se ressemblent qu'en apparence. Ainsi, on peut au moins comprendre pourquoi l'armée de l'air mise tant sur la variante F-18. En outre, on dit que l'on serait heureux d'avoir deux modèles différents en service - Eurofighter et F-18 - au cas où toute une flotte devrait être clouée au sol. Cela s'est déjà produit avec les hélicoptères de combat Tigre après un crash au Mali. Mais les Eurofighters n'ont jamais connu de problèmes similaires en presque 20 ans d'utilisation. Il faut également tenir compte du fait que quelques années après l'acquisition d'une flotte alternative de F-18, l'armée de l'air recevrait les nouveaux avions de combat européens, ce qui signifie que trois modèles seraient pilotés et entretenus dans une armée de l'air relativement petite. En outre, après des années de pannes et d'interminables visites d'inspection, l'Eurofighter est désormais un avion de combat fiable. Si moins de la moitié des appareils étaient opérationnels en 2018, près de 90 % des 140 Eurofighter le sont actuellement. Du point de vue d'Airbus, l'état des lieux établi en collaboration avec l'armée de l'air et la direction de l'armement serait une bonne raison de retrouver la confiance. Mais au sein de l'armée de l'air, le scepticisme à l'égard des produits Airbus peu fiables, dont fait partie l'avion de transport A400M, semble toujours aussi grand. Le projet de l'actuelle coalition de décider de la succession du Tornado au premier trimestre 2022 est donc ambitieux. Mais le temps presse. https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/poker-um-atom-bomber-die-ampel-und-die-nukleare-teilhabe-17666117.html?printPagedArticle=true#pageIndex_2 Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Modifié le 4 décembre 2021 par Skw 2 3 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tetsuo Posté(e) le 4 décembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 décembre 2021 (modifié) C est fous Quand même... les Allemands d airbus font tout pour récupérer du workshare sur le scaf, tout pour produire plus d Eurofighter et c'est la lufwaffe qui dit bof . "le typhoon est pas terrible ... airbus bof bof..." la même luftwaffe (qui a déjà chier dans les pompes du typhoon ) chiera dans les pompes du scaf pour des "spécificités spéciales " bien différentes des autres et bien plus cher, (et qui ne serviront probablement a rien ...) ce qui conduira inévitablement a un Eurofighter bis ... ( je verrais bien un smiley foufou avec un entonnoir sur la tête.) Impossible de bosser avec des mecs comme ça... Modifié le 4 décembre 2021 par Tetsuo Ortho 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 4 décembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 décembre 2021 il y a 58 minutes, Skw a dit : Mais au sein de l'armée de l'air, le scepticisme à l'égard des produits Airbus peu fiables, dont fait partie l'avion de transport A400M, semble toujours aussi grand. Ben pourquoi voulez-vous que ce soit Airbus qui fasse le NGF alors ? Ah oui, c'est vrai. C'est pas pour l'utiliser, juste pour le vendre aux Français. Le but des Allemands c'est un NGF fait par Airbus, qui soit tout pourri tout nul, et la Luftwaffe qui vole en F-35. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 5 décembre 2021 Share Posté(e) le 5 décembre 2021 (modifié) Il y a 9 heures, Skw a dit : Participation nucléaire : le poker autour du bombardier nucléaire Belle élaboration, à force d' Hésitations et de Tergiversations / Négociations / Consensus alisation / Pacifisme , sur des décennies, de l' IMPUISSANCE politique et stratégique Même réunie, l' Allemagne reste un nain... Quel auto dé souverainisme ! Et c'est peut-être pas plus mal ! Merci pour ce article pataugeant dans la choucroute, comme ce pays Modifié le 5 décembre 2021 par Bechar06 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 5 décembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 décembre 2021 (modifié) Il y a 19 heures, Kelkin a dit : Ben pourquoi voulez-vous que ce soit Airbus qui fasse le NGF alors ? Honnêtement, le consortium Eurofighter me fait plus que sourire lorsque je le vois marketer son avion comme le second-best-after, celui dont l'avenir est assuré jusqu'à apparition de l'antéchrist, etc. Tout ce que je trouve pathétique dans la communication commerciale moderne. Ensuite, force est de constater qu'Airbus n'est pas toujours à la hauteur dans la conduite et l'exécution de ses programmes militaires. Néanmoins, je ne suis pas sûr qu'Airbus soit à tenir prioritairement responsable pour les difficultés rencontrées par l'A400M ou l'Eurofighter. Ces deux programmes sont la résultante de décisions politiques multinationales, développées sur la base d'attentes opérationnelles composites et parfois divergentes, menés malgré des inerties propres à chaque pays, etc. Le principal souci d'Airbus, c'est d'être une société européenne, ou autrement dit le bras d'un esprit schizophrène. Dans l'absolu, on pourrait très bien imaginer un esprit européen bien moins schizophrène, facilitant l’œuvre de l'industriel. Mais les conditions ne sont pour lors pas réunies. Ce que je trouve impressionnant avec cette conséquente vente de Rafale aux Émirats Arabes Unis, assurant dans mon esprit définitivement le succès du programme, c'est le pas de temps entre les premières réflexions menées sur le concept (début des années 1970) et les premiers succès à l'export (2015). Près de 50 ans ! Autrement dit, nombre des décideurs et ingénieurs ayant œuvré sur le programme sont déjà passés à trépas... et n'auront jamais connu le devenir du projet sur lequel ils ont travaillé. C'est dire si un tel programme nécessite - tout aussi bien du côté de l'Etat que de l'industriel - une vision stratégique, une relation de confiance entre décideurs et industriels, l'assurance que la société puisse survivre à ce pas de temps, une capacité d'adaptation incessante, une capacité de transmission des connaissances et des compétences, une capacité à investir de manière renouvelée, etc. En d'autres termes, un tel programme, au regard des pas de temps, c'est presque comparable à une cathédrale moderne. Cette cohérence d'ensemble et de temps long, le programme Eurofighter n'en a pas bénéficiée. Puisque chaque pays attendant de voir ce que d'autres seront prêts à financer. Puisque l'industriel devant faire face à des réductions de commandes décidées de manière largement unilatérale. Puisque l'industriel devant faire face à des politiques d'embargo d'échelon national. Puisque l'industriel étant difficilement capables de proposer des pistes alternatives (d'autant plus que le consortium Eurofighter n'avait vraisemblablement pas la même légitimité que Dassault auprès des décideurs) en ayant à faire face à quatre équivalents de notre DGA (on pourrait imaginer pour répondre à ce problème une DGA européenne, mais il est difficile d'envisager une telle structure sans une défense européenne intégrée, exigeant elle-même une intégration politique bien plus poussée). Puisque moins de souplesse et d'agilité d'une manière générale. C'est donc pourquoi je suis très dubitatif concernant le FCAS. Au-delà de la problématique du partage des responsabilités et des charges de travail, se pose la question de la structuration du programme. Je ne suis pas sûr, et c'est un euphémisme, que cette cohérence d'ensemble et de temps long soit assurée. J'ai même plutôt tendance à penser le contraire. A la première difficulté, on verra les pièces du radeau se disloquer. Modifié le 5 décembre 2021 par Skw 9 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 5 décembre 2021 Share Posté(e) le 5 décembre 2021 (modifié) Très bien écrit, et en effet, on cherche à mettre la charrue avant les boeufs ; comme souvent dans la construction européenne. (On veut bien mutualiser les charrues, mais on veut garder le contrôle des boeufs !) Les programmes communs devraient découler de besoins communs, qui en matière militaire n'existent pratiquement pas. Modifié le 5 décembre 2021 par Kelkin 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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