Connorfra Posté(e) le 31 mai 2021 Share Posté(e) le 31 mai 2021 (modifié) Il y a 5 heures, pulsar a dit : Le meme lac Pangong Tso comporte une partie eau douce et une partie eau salée ? Comment est-ce possible ? La sacro-sainte gravité L'eau douce et eau salée ce mélange assez difficilement car pas la même densité, l'eau douce à une densité de 1 ( 1 litre=1kg) l'eau salée 1.025( en moyenne cela varie selon le taux de sel). L'eau salée coule sous l'eau douce literallement et donc sur un terrain en pente on retrouvera aux points les plus eau de l'eau douce et les points les plus bas de l'eau salée. Modifié le 31 mai 2021 par Connorfra 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 31 mai 2021 Share Posté(e) le 31 mai 2021 D'ailleurs à ce sujet il y a tout plein de mots rigolos en "-cline" qui sont intéressants : barocline, chimiocline, halocline, pycnocline, thermocline... Toutes les séparations entre deux couches d'un milieu fluide (comme l'eau, ou l'air) qui ne se mélangent pas. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pulsar Posté(e) le 31 mai 2021 Share Posté(e) le 31 mai 2021 il y a une heure, Connorfra a dit : La sacro-sainte gravité L'eau douce et eau salée ce mélange assez difficilement car pas la même densité, l'eau douce à une densité de 1 ( 1 litre=1kg) l'eau salée 1.025( en moyenne cela varie selon le taux de sel). L'eau salée coule sous l'eau douce literallement et donc sur un terrain en pente on retrouvera aux points les plus eau de l'eau douce et les points les plus bas de l'eau salée. Merci. Et quel est la source de sel produisant de l'eau salée en haut de l'hymalaya ? Ce n'est pas courant d'avoir un lac salé et encore moins en haut d'une montagne, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 31 mai 2021 Share Posté(e) le 31 mai 2021 il y a 27 minutes, pulsar a dit : Merci. Et quel est la source de sel produisant de l'eau salée en haut de l'hymalaya ? Ce n'est pas courant d'avoir un lac salé et encore moins en haut d'une montagne, non ? Surement la montagne riche en élements salins ravinés par les pluies et les neiges. L'himalaya et un ancien planché océanique sortie de l'eau suite à la colision de la plaque Indienne et rentrée dans la plaque eurasienne (plaque indienne qui continue à s'enfoncer dessous d'ailleurs). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 22 juin 2021 Share Posté(e) le 22 juin 2021 (posté par Pic- sur StrategicFront, du coup je le colle ici) TheWarZone (16juin): China's bewilderingly quick construction of airfields atop man-made islands in the South China Sea, as well as its extra-territorial claims over that body of water, have grabbed headlines for years and the issue remains one of the most significant strategic and geopolitical problems of our time. Yet another far less discussed, but similar strategic expansion is underway in the western reaches of the Chinese mainland, which has gotten much less attention, yet it isn't all that less concerning. Beijing's remarkable blitz on airfield and other military-related construction in this remote region coincides with escalating tensions with its neighbor, India... https://www.thedrive.com/the-war-zone/41065/tracking-chinas-sudden-airpower-expansion-along-its-western-border 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 30 août 2021 Share Posté(e) le 30 août 2021 Les Chinois n’ont qu’à bien se tenir 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 1 septembre 2021 Share Posté(e) le 1 septembre 2021 Un peu plus sérieusement, on avait déjà évoqué la construction d’infrastrucures au Ladakh (les Chinois ayant de l’avance sur cet aspect là); et il y avait eu des événements au lac Pangong (tso). Juste une actu: 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 16 septembre 2021 Share Posté(e) le 16 septembre 2021 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 9 octobre 2021 Share Posté(e) le 9 octobre 2021 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 15 octobre 2021 Share Posté(e) le 15 octobre 2021 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 23 octobre 2021 Share Posté(e) le 23 octobre 2021 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 9 novembre 2021 Share Posté(e) le 9 novembre 2021 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 12 novembre 2021 Share Posté(e) le 12 novembre 2021 Bonjour Henri, Je ne vois pas de vidéo mais 4 photogrammes: - les 2-3 (avec la charge des « anti émeutes » chinois) sont extraits d’une vid que tu as postée il y a environ 1 an. - les 1-4, c’est une autre vid. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 17 novembre 2021 Share Posté(e) le 17 novembre 2021 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 30 novembre 2021 Share Posté(e) le 30 novembre 2021 Citation Dans l’Himalaya, le conflit sino-indien s’étend Les négociations sur le Ladakh sont dans l’impasse, et l’Inde accuse la Chine d’incursions sur son territoire New Delhi, Pékin correspondants Le conflit s’éternise, loin des caméras, sur les hauteurs de l’Himalaya, dans un désert glacé. Seul l’hiver qui va se refermer sur les montagnes pourrait apporter un moment de répit aux soldats. Voilà plus d’un an et demi que les armées chinoise et indienne se font face au Ladakh à plus de 5 000 mètres d’altitude. Les premiers heurts avaient éclaté le 5 mai 2020 dans la région du lac Pangong et avaient dégénéré le 15 juin, près du point de patrouille 14, dans la vallée de Galwan, dans un combat à coups de pierres et de gourdins qui avait coûté la vie à 20 soldats indiens et, officiellement, quatre chinois. Ce fut le premier affrontement mortel entre les deux géants asiatiques depuis 1975, un combat à corps à corps car les deux rivaux se sont engagés, depuis 1966, à ne pas faire usage d’armes à feu. Pékin et New Delhi se disputent la ligne de contrôle effectif (LAC) dans l’est du Ladakh, une ligne de démarcation mal définie, et, malgré 13 cessions de discussions militaires et diplomatiques et un accord signé en février, les deux pays ont échoué dans leurs négociations de désengagement. Les troupes ont bien été retirées de la ligne de front au lac Pangong et à Gogra, mais d’autres points de friction demeurent, notamment à Hot Springs et à Depsang, et les deux puissances nucléaires continuent de déployer leurs forces. Pékin et New Delhi auraient placé entre 50 000 et 60 000 soldats chacun dans la région avec du matériel lourd. Les deux pays sont engagés dans une course aux infrastructures, ponts, tunnels, routes, pour assurer la connectivité des différents sites. Le Ladakh n’est plus le seul élément de conflit. Des incursions chinoises ont été rapportées sur d’autres portions de la frontière himalayenne, longue de 3 488 km. Le 30 août, par exemple, une centaine de soldats chinois ont pénétré à cheval en territoire indien à Barahoti, en Uttarakhand et y sont restés durant trois heures avant de détruire des infrastructures, notamment un pont. Pour Sushant Singh, du Centre de recherche politique de New Delhi, « cet incident marque une reprise de l’agression chinoise contre l’Inde. Bien que ce soit un territoire revendiqué par les deux parties, il s’agit d’une zone démilitarisée. Aucune personne en uniforme ne peut y pénétrer. Cette règle a été violée par les Chinois ». Ce spécialiste des questions militaires juge que « ces incursions témoignent de la volonté de l’armée chinoise de maintenir l’armée indienne sous pression » et fragilisent l’Inde, déjà occupée à défendre son front dans le Cachemire, face au Pakistan. Un autre signe inquiète New Delhi : la construction par la Chine d’infrastructures et de villages dans des zones contestées de la frontière avec l’Inde et le Bhoutan. La Chine aurait bâti au moins quatre nouveaux villages en Arunachal Pradesh, dont Pékin revendique la souveraineté, estimant qu’il s’agit du territoire sud du Tibet. Un rapport du Pentagone remis le 3 novembre au Congrès américain confirme également cette colonisation et note que la Chine a continué à « prendre des mesures progressives et tactiques » pour faire valoir ses revendications sur la ligne de contrôle effectif et a cherché, en vain, à empêcher New Delhi d’approfondir ses relations avec les Etats-Unis. Le ministère américain de la défense cite la construction d’un village de plus de 100 maisons dans l’Arunachal Pradesh. L’Inde, qui a toujours contesté l’incursion sur son territoire de l’armée chinoise, a réfuté par la voix du chef d’état-major, Bipin Rawat, les conclusions du Pentagone, assurant que les constructions n’ont pas empiété sur le territoire indien. New Delhi a cependant décidé de renforcer son dispositif militaire le long de la frontière qui sépare l’Arunachal Pradesh du Tibet, en déployant des missiles de croisières, des obusiers, des hélicoptères et des drones. C’est dans ce contexte qu’ont eu lieu les dernières discussions le 10 octobre, avant d’échouer. Quelques jours plus tard, le 23 octobre, Pékin adoptait une loi sur les frontières terrestres qui entrera en vigueur en janvier 2022 et qui stipule que la Chine se protégera et combattra tout acte portant atteinte à sa souveraineté et intégrité territoriale et à ses frontières terrestres. L’affaire a été largement commentée en Inde, New Delhi y voyant une preuve supplémentaire de la menace chinoise. « Période de relations difficiles » Selon Pékin, cette législation en préparation depuis vingt ans ne change rien aux relations entre la Chine et ses voisins. Le quotidien nationaliste chinois Global Times qualifie même l’Inde de « paranoïaque ». Définissant l’intégrité territoriale comme « sacrée » et « inviolable », cette loi est cependant perçue par nombre d’observateurs comme un signal envoyé par la Chine à ses voisins, non seulement l’Inde mais surtout, en raison des tensions qui y règnent, l’Afghanistan et le Myanmar. Le ton n’est plus à la détente, comme lorsque Narendra Modi et Xi Jinping s’étaient retrouvés en avril 2018, au bord du lac de l’Est, à Wuhan, en Chine, puis en octobre 2019, à Mamallapuram, dans le sud de l’Inde. Le ministre indien des affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, l’a reconnu, le 19 novembre : les deux pays traversent « une période de relations difficiles». Le chef de la diplomatie indienne accuse notamment Pékin d’avoir « pris une série de mesures en violation des accords sans explication crédible ». Après l’échec des négociations, le chef d’état-major de la défense, le général Bipin Rawat, a assuré que la Chine constitue désormais « la plus grande menace pour la sécurité de l’Inde » et que les troupes positionnées le long de la ligne de contrôle effectif resteraient sans doute longtemps sur place. «L’Inde est prête à faire face à toute mésaventure le long de la frontière et en mer », a-t-il prévenu. Des propos « irresponsables et dangereux », a rétorqué le colonel supérieur Wu Qian de l’Armée populaire de libération. Le porte parole de l’armée chinoise a qualifié les commentaires d’« incitation à la confrontation ». La Chine cherche plutôt à relativiser les tensions avec l’Inde, sans céder un pouce de terrain. Surtout préoccupé par sa rivalité avec les Etats-Unis, Pékin voit évidemment d’un mauvais œil tout rapprochement entre Delhi et Washington. Aucune mention du conflit n’apparaît dans la presse chinoise. Mais, depuis les heurts dans le Ladakh, pas une semaine ne passe sans un éditorial méprisant du Global Times à l’encontre de l’Inde. Ainsi le 22 novembre, il expliquait qu’« au lieu de muscler ses forces armées, [elle] ferait mieux de comparer le bien-être de ses paysans avec la Chine ». « L’Inde a un rêve de grande puissance. Mais l’Inde a tellement besoin de dépenser son argent en interne. Augmenter le niveau de vie de ses habitants est une nécessité plus impérieuse qu’acheter des armes. Malheureusement, le gouvernement semble être dépassé par ses illusions sur la sécurité nationale », écrit le journal. Sophie Landrin et Frédéric Lemaître https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/29/dans-l-himalaya-le-conflit-s-etend-entre-l-inde-et-la-chine_6104055_3210.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 5 décembre 2021 Share Posté(e) le 5 décembre 2021 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 30 décembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 décembre 2021 TheIndiaCable.com 21déc. (Une sorte de synthèse/bilan des 18 derniers mois d’activité Chinoise au Ladakh et « secteur-Est ») Du Ladakh au secteur Est, les dernières images satellites montrent que la Chine exerce une pression supplémentaire sur l'Inde. - L'asymétrie est clairement visible et résulte d'une planification avancée pour l'hiver, selon un expert en renseignement géospatial. - L'imagerie suggère également que la Chine a commencé à construire des infrastructures militaires près de la frontière en août 2019, ce qui donne du poids aux spéculations selon lesquelles la décision de l'Inde concernant l'article 370 [abrogé, qui donnait aux Jammu & Cachemire une « certaine autonomie ». Depuis lors, les deux états ont été pleinement rattachés à l’Union] pourrait avoir déclenché l'impasse. [Chris Biggers (@CSBiggers) est directeur des applications de mission à la société de renseignement géospatial RF [radio frequences?] HawkEye 360. Il écrit pour Janes et était auparavant responsable des applications de défense et de renseignement pour Planet Labs et agent de renseignement pour la National Geospatial-Intelligence Agency des États-Unis. Sushant Singh s'est entretenu avec lui de la situation à la frontière sino-indienne, telle qu'elle ressort de l'imagerie satellitaire commerciale. Ses commentaires sont faits à titre personnel et ne reflètent pas les vues ou opinions de son employeur.] Q: Vous avez suivi et étudié de près la crise frontalière sino-indienne depuis son début l'année dernière. Quelles sont vos principales observations sur la situation au Ladakh telle qu'elle a évolué au cours des 18 derniers mois - infrastructure, déploiement, armement, logistique, doctrine ? Votre visibilité du côté chinois vous a-t-elle appris quelque chose sur l'APL que nous ne savons pas encore ? R: D'emblée, l'asymétrie visible entre les forces des deux parties et la rapidité relative avec laquelle elles sont apparues à la frontière sont instructives. Notre examen de la collection commerciale disponible suggère que certaines de ces différences, en particulier en ce qui concerne la Chine, peuvent être attribuées à une planification avancée. Par exemple, nous avons vu la force terrestre de l'APL mettre en place 143 véhicules blindés sous des bâches à Shahidula (Xaidulla dans le Xinjiang, au nord du col du Karakoram) fin 2019, la plupart partant fin mai 2020. Cela dit, nous avons également vu des équipements tirés directement des garages à matériel et chargés sur des transporteurs d'équipements lourds en mai pour être probablement déployés avec les forces à la frontière. Pour appuyer davantage la thèse de la planification avancée, l'imagerie à moyenne résolution a également suggéré que la Chine a commencé à creuser une grande partie de l'infrastructure militaire près de la frontière en août 2019 (ou peu après). Cela donne du poids à la spéculation selon laquelle la décision de l'Inde concernant l'article 370 pourrait avoir déclenché l'impasse, ce qui nécessiterait par la suite une posture défensive différente contre l'Inde. Cela est toutefois difficile à évaluer, car la Chine semble apporter constamment des améliorations aux infrastructures pour soutenir ses efforts de modernisation militaire. Cependant, les déclarations des responsables chinois tout au long de l'impasse [le « standoff »] ont continué à mettre l'accent sur la protection de la souveraineté territoriale de la Chine, qui, selon elle, a été violée par la révocation de l'article 370. L'imagerie Planet acquise le 10/11/21 a montré des positions de stationnement bermées pour les blindés des PLAGF [ground forces?] déployés au sud de Shiquanhe. Deuxièmement, la quantité d'équipements déployés et gardés en réserve semble réaffirmer ce que nous savons de l'évolution de la "défense active", qui se concentre sur la mobilité rapide et la concentration des capacités offensives pour détruire la capacité de riposte d'un adversaire. Grâce aux infrastructures actuelles et aux améliorations en cours dans la région, la Chine s'est assurée de pouvoir déplacer rapidement ses forces pour répondre à toute menace perçue de l'Inde. Par exemple, lorsque l'Inde a pris d'assaut les crêtes de Rezang La, ce qui, à certains égards, a contribué à déplacer le centre de gravité vers Chushul, nous avons vu des obusiers automoteurs et d'autres éléments se redéployer depuis les zones de la vallée de Galwan et de Kongka La. Nous pensons que certains de ces éléments, faisant peut-être partie d'un groupe de défense mobile, sont probablement apparus près de Spanggur Tso (au Tibet) en réponse. L'imagerie Planet acquise le 13/04/21 a montré 147 blindés stationnés près de Kangxiwa. À ce jour, une présence importante des forces terrestres de l'APL demeure dans les zones frontalières et de réserve, ce qui exerce une pression supplémentaire sur l'Inde. Par exemple, nous continuons à voir des équipements transiter par ce que nous identifions comme des "zones de transit et de réception" près de Kangxiwa (ou Kangxiwar, région autonome ouïgoure du Xinjiang) dans le nord, et une présence importante de blindés réside toujours près de Shiquanhe et Rutog (tous deux au Tibet). À certains égards, il est avantageux pour la Chine de continuer à entretenir la crise, car l'occupation à long terme des zones frontalières l'aide à rendre opérationnels ses nouveaux commandements de théâtre et sa force de soutien logistique interarmées (JLSF), en lui fournissant un scénario réel dans un cadre expéditionnaire. Depuis sa création en 2016, la JLSF n'a organisé qu'un seul exercice significatif de son côté, le Joint Logistics 2018-B, axé sur les manœuvres à longue distance. Q: Quelle est la situation actuelle dans les plaines de Depsang, dans le sous-secteur nord du Ladakh ? R: L'imagerie Planet acquise le 01/11/21 continue de montrer une présence du PLAGF qui bloque les patrouilles de l'IA [Indian Army] près de la jonction en Y de Raki Nala. Au sud [de cette région], nous avons vu de petits déploiements chinois à la jonction Y-Nalla, empêchant les mouvements indiens dans toute la zone. L'imagerie Planet du 1er novembre 2021 montre encore deux camps de la force terrestre de l'APL avec 6 VFI/APC répartis entre deux positions. Un petit camp avancé de l'armée indienne reste à 1,2 km à l'ouest de la jonction. Le lit de la rivière qui coule au nord du camp oriental des forces terrestres de l'APL vers Tienwendian est la principale ligne de communication, qui était recouverte de neige au moment de la capture. Compte tenu de la présence indienne plus importante aux deux postes près de Burtse - dont la Chine est probablement consciente - la présence chinoise faisant obstruction peut agir comme une sorte de fil de détente. En d'autres termes, l'armée indienne pourrait rapidement envahir les positions du PLAGF et rétablir les patrouilles, mais cela provoquerait probablement une réponse militaire des éléments déployés près de Tienwendian - une escalade malvenue après Galwan et Rezang La. Bien que l'armée indienne ait renforcé le sous-secteur nord en plusieurs endroits autour de Qizil Langer et Daulat Beg Oldi (et qu'elle ait continué à le faire en 2021), elle serait probablement incapable de repousser une offensive chinoise, si une escalade devenait incontrôlable. L'imagerie Planet acquise le 05/10/21 continue de montrer des positions de stationnement couvertes où un possible bataillon d'armes combinées avait été identifié précédemment. Pendant ce temps, avec les conditions hivernales qui s'installent dans la région, nos observations par imagerie des déploiements sont obscurcies car l'équipement est couvert ou déplacé. Par exemple, le bataillon d'artillerie remorqué le plus avancé de Chine au nord-ouest de Tienwendian n'est plus en position de tir et des abris pour le matériel ont été érigés à proximité et dans toute la région. Cependant, la batterie d'obusiers automoteurs (SPH) qui a été installée à côté de l'artillerie anti-aérienne de Tienwendian était toujours en place en novembre et un bataillon SPH déployé près de Tianwendian Est reste actif avec des équipements repositionnés en octobre et novembre. Plus à l'est, l'éventuel bataillon d'armes combinées précédemment identifié au sud de l'autoroute peut encore être déployé en octobre, car des abris restent au-dessus des positions de stationnement de la zone. Conclusion : La Chine s'est préparée à maintenir des forces près de Depsang pendant l'hiver. Q: Quel a été le succès du désengagement au Ladakh (à Kailash Range, Pangong Tso et Gogra) ? À quelle distance se trouvent maintenant les troupes dans ces zones ? R: L'imagerie Planet acquise le 21/10/21 a montré de nouveaux abris en cours d'érection à Rutog pour abriter l'équipement pendant l'hiver. Jusqu'à présent, le désengagement a eu des résultats mitigés, notamment en ce qui concerne Pangong Tso et ses environs. En février, l'imagerie commerciale a confirmé que les forces des forces terrestres de l'APL et de l'armée indienne se sont déplacées sans événement dans les zones de Rutog et de Loma, respectivement. Il y a maintenant environ 100 km entre le gros des forces pour le moment, ce qui est une évolution positive. Mais cela n'enlève rien aux éléments des forces terrestres de l'APL qui restent en avant dans les zones de Sirjap, Khurnak Fort et Nyagzu, entre autres, et dont l'Inde doit maintenant tenir compte. L'infrastructure régionale en place signifie également que les forces terrestres de l'APL pourraient rapidement retourner dans les zones qu'elles occupaient auparavant. De plus, alors que le Quad se réunissait en mars, nous avons également vu des éléments terrestres chinois supplémentaires arriver à Rutog, avec plus d'une division d'équipement visible sur les images, et des éléments effectuant des exercices à l'est de la zone. En septembre 2021, nous avons vu des travailleurs ériger et reconfigurer des abris pour couvrir l'équipement déployé près des deux nouvelles garnisons de Rutog et de la zone de logements préfabriqués, ce qui suggère que les éléments resteront dans la région tout au long de l'hiver. Il y a également une nouvelle activité au nord-est près de la jonction G219-S520 que nous surveillons de près, en plus de l'amélioration des routes régionales et de la construction d'un nouvel héliport à Duoma (au nord-est de Rutog). L'impasse à Gogra est une histoire similaire, mais peut-être encore plus limitée en termes de succès. Alors que les forces du PLAGF déployées près du point de patrouille 17 s'étaient déplacées en juillet 2020, un camp avancé indien et chinois est resté, conformément aux accords. Ces éléments se sont finalement désengagés en août 2021, mais les forces chinoises sont restées près de la frontière à leur précédent point de retournement et dans toute la vallée de Galwan et à l'est de Kongka La. Comme cela a été observé dans d'autres régions, le PLAGF a apporté des abris préfabriqués et des panneaux solaires, et continue d'améliorer les lignes de communication avec la région afin de maintenir leur présence indéfiniment, s'ils le souhaitent. Tout cela a probablement pour effet de fournir au PLAGF une expérience que la formation seule ne peut offrir, tout en obligeant l'Inde à dépenser plus de ressources pour surveiller et éventuellement défendre la frontière. Cela pourrait avoir pour effet de faire en sorte que l'Inde reste une force axée sur la terre ferme, d'autant que la Chine a le pied marin et opère plus fréquemment dans la région de l'océan Indien. Q: Plus récemment, vous vous êtes penché sur le renforcement militaire de la Chine dans le secteur oriental de la LAC. Quelles sont les principales conclusions ? Quelles sont les zones spécifiques dont les Indiens devraient s'inquiéter ? R: La Chine continue d'améliorer les infrastructures dans la région en étendant les lignes de communication, en ajoutant de nouveaux dépôts et sites de défense aérienne, en construisant des héliports et en modernisant les bases aériennes. Ces améliorations permettent une plus grande mobilité et un meilleur maintien des forces dans les zones frontalières, tout en aidant la Chine à devenir une force plus puissante. La Chine a également ajouté trois positions d'artillerie supplémentaires durcies (ce qui fait un total de quatre) près de la vallée de Chumbi et du plateau de Doklam pour couvrir la zone frontalière indienne et les principaux cols de montagne à proximité, si l'Inde choisit de répéter l'intervention de 2017. En outre, une éventuelle batterie de systèmes de roquettes à lancement multiple a été identifiée et reste déployée à l'est du Sikkim. Étant donné la proximité de ces développements avec le corridor de Siliguri, tous les éléments ci-dessus sont probablement pris en compte par New Delhi. Nous constatons également que les forces chinoises restent dans des zones que l'Inde considère probablement comme étant à une profondeur opérationnelle. Nous savons que l'armée indienne est préoccupée par cette situation, comme l'indiquent les déclarations publiques faites par le commandant de l'armée de l'Est, le lieutenant-général Manoj Pande, en octobre 2021. Notre surveillance montre une présence blindée du PLAGF à Gyantse et des éléments blindés qui restent déployés près de Gamba. HawkEye 360 a commencé à détecter une activité radiofréquence à Gamba en août 2020, lorsque nous avons découvert pour la première fois un nouveau déploiement à l'est de la garnison de campagne de la région. Ce changement dans la disposition des forces est probablement l'une des nombreuses raisons pour lesquelles l'armée indienne a repensé à une éventuelle acquisition de chars légers et à la levée d'une brigade blindée supplémentaire pour le secteur. Le radar à synthèse d'ouverture Capella acquis le 19/11/21 a montré que de nouvelles structures étaient en cours de construction dans les parties contestées de l'ouest du Bhoutan. Nous avons également surveillé les activités de la Chine dans les zones contestées du Bhoutan. Alors que la Chine a revendiqué le sanctuaire de Sakteng dans l'est du Bhoutan, elle a exécuté des plans pour pénétrer plus avant dans les territoires contestés du Bhoutan à l'ouest. Par exemple, l'imagerie Planet de Dramana (Zhuomoma) et Shakhatoe (Xiabu) du 18 août 2020 a montré une nouvelle piste s'étendant vers le sud-ouest à partir de la route existante dans la région depuis le 2 juin 2020. La piste s'étendait vers l'une des quatre nouvelles zones dégagées pour les activités de construction. Ces zones sont identifiées dans les données Mapbox et traduites comme étant Sairubu, Caitangsha, Jiwujiadeng et Qule (bien qu'il y ait des doutes quant à l'exactitude des noms de lieux). Une activité similaire a également été identifiée au sud, près de la vallée de Langmarpo. La surveillance continue de tous les sites à l'aide du radar à synthèse d’ouverture Capella montre que plus de 200 structures sont visibles et que les travaux se poursuivent. (Deepl) https://www.theindiacable.com/p/from-ladakh-to-eastern-sector-latest 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 4 janvier 2022 Share Posté(e) le 4 janvier 2022 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 5 janvier 2022 Share Posté(e) le 5 janvier 2022 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 15 janvier 2022 Share Posté(e) le 15 janvier 2022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 16 janvier 2022 Share Posté(e) le 16 janvier 2022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 16 janvier 2022 Share Posté(e) le 16 janvier 2022 il y a 36 minutes, Henri K. a dit : Tu radotes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 16 janvier 2022 Share Posté(e) le 16 janvier 2022 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 4 février 2022 Share Posté(e) le 4 février 2022 l'Inde boycotte la cérémonie d'ouverture des JO. Le porteur de la flamme est un militaire qui a participé aux affrontements en Himalaya : https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20220203-jo-de-pékin-le-choix-du-porteur-de-la-torche-olympique-rend-l-inde-furieuse 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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