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[Ministère des Armées, MINARM]


Philippe Top-Force

Messages recommandés

Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Souvent accablée par les entrepreneurs pour ses lenteurs, sa bureaucratie et son manque d'imagination, la Direction générale de l'armement assure s'être réorganisée pour agir vite. Avec notamment une « force d'acquisition rapide »

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https://www.lefigaro.fr/politique/sebastien-lecornu-passe-plus-de-temps-avec-le-president-qu-avec-le-premier-ministre-les-indiscretions-du-figaro-magazine-20250501

Comment le plus grand journal de France peut il avoir des pigistes aussi peu connaissant la chose militaire...

Même si chaque ministre est sous la tutelle du premier ministre, le ministre des armée est l'exception il me semble...  étant donné que son donneur d'ordre directe reste le président de la république qui est le chef des armées.

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21 minutes ago, Claudio Lopez said:

https://www.lefigaro.fr/politique/sebastien-lecornu-passe-plus-de-temps-avec-le-president-qu-avec-le-premier-ministre-les-indiscretions-du-figaro-magazine-20250501

Comment le plus grand journal de France peut il avoir des pigistes aussi peu connaissant la chose militaire...

Même si chaque ministre est sous la tutelle du premier ministre, le ministre des armée est l'exception il me semble...  étant donné que son donneur d'ordre directe reste le président de la république qui est le chef des armées.

Le plus grand journal de France par le tirage c'est Ouest-France :wink: 

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Alors,

Citation

Si le Président de la République est le chef des armées et préside les conseils et les comités supérieurs de la défense nationale (art. 15), le Premier ministre est responsable de la défense nationale (art. 21, al. 1er)

Alors certes la différence est subtile, mais en matière de Défense Nationale le vrai taulier, c'est le Président, car il est entré dans les us et coutumes que les questions de défense relèvent de son domaine réservé. Un usage qui allait de soit avec Mongénéral mais dont ses successeurs se sont très bien accommodés.

Sur le site du Conseil Constitutionnel on peut lire

Citation

Sous la Ve République, l’exécutif est bicéphale avec, d’un côté, le Président de la République élu directement par le peuple, de l’autre, le Premier ministre nommé par le chef de l’État et responsable devant l’Assemblée nationale. Les articles 5, 15, 20 et 21 de la Constitution règlent principalement, et non sans une certaine plasticité, les rapports entre le Président de la République et le Premier ministre. En effet, le centre de gravité du pouvoir n’est pas fixé, une fois et pour toujours, par le texte constitutionnel : il est fonction de la conjoncture politique et de la pratique à tel point que le Général de GAULLE définissait la Constitution comme « un esprit, des institutions, une pratique » (conférence de presse du 31 janvier 1964). En ce sens, deux illustrations peuvent être mobilisées.

L’article 5 de la Constitution confère au Président de la République un rôle d’arbitre alors que l’article 20 de la Constitution prévoit que « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation ». Pourtant, sur ce point, la Constitution n’est véritablement appliquée à la lettre qu’en période de cohabitation. C’est dire qu’en période de concordance des majorités présidentielle et parlementaire – soit la plupart du temps, c’est bien davantage le chef de l’État que le Gouvernement qui détermine la politique de la Nation.

Si le Président de la République est le chef des armées et préside les conseils et les comités supérieurs de la défense nationale (art. 15), le Premier ministre est responsable de la défense nationale (art. 21, al. 1er) tandis que le Gouvernement dispose de la force armée (art. 20, al. 2). C’est d’ailleurs le Gouvernement qui informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention (art. 35, al. 2). En pratique, et même en période de cohabitation, le rôle du chef de l’État en matière de défense est toutefois prédominant.

 

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  • 2 weeks later...

Comment booster un budget des Armées quand l'actuel est déjà difficile (impossible?...) a tenir.....

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/hausse-du-budget-des-armees-un-rapport-senatorial-tres-anxiogene-1024917.html

"...Le ministère des Armées semble dépourvu de marges de manoeuvre pour accompagner une hausse significative de ses moyens. Entre les reports de charge (8 milliards), les restes à payer (99 milliards) et les surcoûts des opérations extérieures, le ministère est-il désarmé ?..."

Modifié par Ronfly
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Otan : la France se dit prête à se rallier à l'objectif de 5% du PIB en dépenses de sécurité

3.5 en 2032 ça fait 130 mds par ans à partir de 2026

Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte souhaite que les pays de l’Alliance consacrent au moins 3,5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à des dépenses militaires stricto sensu d’ici 2032, mais aussi 1,5% à des dépenses de sécurité, plus larges, comme les infrastructures.

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La France est prête à se rallier à l'objectif de 5% du Produit intérieur brut (PIB) en dépenses militaires et de sécurité, discuté au sein de l'Otan, a laissé entendre jeudi 15 mai 2025 le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. «Le président (français Emmanuel) Macron a déjà déclaré que l'objectif de 3 à 3,5% est le bon parce qu'il nous permet de financer les capacités de défense», a-t-il déclaré en marge d'une réunion de l'Otan à Antalya, en Turquie.

https://www.lefigaro.fr/international/otan-la-france-se-dit-prete-a-se-rallier-a-l-objectif-de-5-du-pib-en-depenses-de-securite-20250515

 

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l'article complet

Révélation

La France est prête à se rallier à l'objectif de 5% du Produit intérieur brut (PIB) en dépenses militaires et de sécurité, discuté au sein de l'Otan, a laissé entendre jeudi 15 mai 2025 le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. «Le président (français Emmanuel) Macron a déjà déclaré que l'objectif de 3 à 3,5% est le bon parce qu'il nous permet de financer les capacités de défense», a-t-il déclaré en marge d'une réunion de l'Otan à Antalya, en Turquie.

Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte souhaite que les pays de l'Alliance consacrent au moins 3,5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à des dépenses militaires stricto sensu d'ici 2032, mais aussi 1,5% à des dépenses de sécurité, plus larges, comme les infrastructures. Ce dernier objectif est plus facilement atteignable, particulièrement pour les pays les plus en retard.

Berlin a ouvert la marche

Sur ce point, Jean-Noël Barrot a suggéré que ce pourcentage était également à la portée de la France, qui consacre actuellement environ 2% de son PIB à des dépenses militaires. «L'objectif de 3,5% est le bon montant pour les dépenses de base en matière de défense», a-t-il expliqué. «Mais cela s'accompagne de dépenses qui vont concourir à l'augmentation de notre capacité de défense, qui ne sont pas des dépenses de défense directes, mais qui doivent être réalisées», comme la cybersécurité ou la mobilité militaire, a-t-il souligné.

Son homologue allemand a également affirmé ce jeudi que Berlin était prêt à «suivre» le président américain Donald Trump dans sa volonté que tous les pays membres de l'Alliance se fixent comme objectif de consacrer 5% de leur PIB à la défense. «Nous allons, bien sûr, en reparler aujourd'hui. Mais il faut regarder le résultat. Et le résultat est que ce sont les 5% que le président Trump a demandé. Et nous le suivons sur ce point», a déclaré Johann Wadephul lors de cette réunion. Fin 2024, 22 pays de l'Otan ont atteint l'objectif de 2% de dépenses militaires, retenu en 2014 lors d'un précédent sommet de l'Alliance. Plusieurs pays, dont l'Italie, l'Espagne ou la Belgique, sont encore très en deçà, mais ont toutefois promis de l'atteindre cette année.

 

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  • 3 weeks later...

Article accessible de Air & Cosmos... Rien de nouveau

Gaétan Powis   publié le 03 juin 2025 à 06:30   

Quelles avancées et trous capacitaires pour le futur des Forces armées françaises ?

Un avis de la Commission Défense de l’Assemblée nationale permet de découvrir le futur des capacités stratégiques et conventionnelles françaises. L’avis annonce des nouveautés, confirme des livraisons de nouveaux matériels mais s’inquiète aussi sur certains risques de trous capacitaires.

Un rapport de l’Assemblée nationale

Le 30 octobre 2024, la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale publiait un avis sur l’équipement des forces de la dissuasion au sein du projet de loi de finances pour 2025. Cet avis est très intéressant car il donne des informations sur le futur des capacités stratégiques françaises mais aussi conventionnelles. Au vu de la longueur du rapport, seules les capacités directement liées à la dissuasion ou moyens aériens conventionnels des Forces armées françaises seront traitées dans cet article.

Pour rappel, la dissuasion nucléaire française repose actuellement sur deux composantes constamment en alerte. Il y a tout d’abord les Forces Aériennes Stratégiques (FAS), centrées autour des Rafale B (biplace), du missile de croisière supersonique ASMPA-R, lui-même équipé de la Tête Nucléaire Aéroportée (TNA). L’autre composante d’alerte repose sur la Force Océanique STratégique (FOST), centrée autour des quatre sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d’engins (SNLE). Ces bâtiments, de la classe Le Triomphant, emportent chacun 16 missiles balistiques M51. Au niveau des têtes, les estimations tournent autour d’un maximum de 6 à 10 têtes nucléaires océaniques (TNO), sans compter les leurres emportés (dénommés Aides à LA Pénétration ou ALAP).

Il existe aussi une troisième composante mais celle-ci est non permanente : la Force aéronavale Nucléaire (FaNu). Elle est centrée autour du porte-avions Charles de Gaulle, les Rafale M à bord et si elle est activée, les missiles de croisière ASMPA équipés d’une TNA, chargés à bord uniquement suite à l’activation de la FaNu.

ASMPA-R et ASN4G

À ce propos, si les Rafale B des Forces Aériennes Stratégiques sont déjà équipées en missiles Air-Sol Moyenne Portée Amélioré-Rénové (ou plus simplement, ASMPA-R), entrés en service depuis 2023, les Rafale M de la FaNu sont toujours sur la variante précédente du missile de croisière stratégique français, à savoir l’ASMPA. L’avis de la Commission confirme toutefois que cette situation est temporaire, l’ASMPA-R devant intégrer la FaNu "prochainement".

L’année 2025 verra aussi le lancement en réalisation du missile Air-Sol Nucléaire de 4ème Génération (ASN4G), le remplaçant de l’ASMPA-R. Les quelques informations disponibles confirment que ce missile de croisière air-sol sera tiré depuis le futur Rafale F5 et disposera d’une vitesse hypersonique (supérieure à Mach 5, soit plus de 6174 km/h).

Le discours du 18 mars dernier d’Emmanuel Macron, président de la République, sur la base aérienne 116 de Luxeuil (Haute-Saône, France), permet de confirmer que cette base aérienne redeviendra une Base Aérienne à Vocation Nucléaire (BAVN), capable d’accueillir des Rafale des FAS et de stocker leurs missiles de croisière stratégiques. Elle sera également la première BAVN à accueillir le duo Rafale F5 des FAS et missile ASN4G en 2035.

Pour rappel, les FAS s’appuient actuellement sur trois BAVN :

La base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne, France), où sont basés les Rafale B des escadrons 1/4 Gascogne et 2/4 Lafayette et stockant une partie des missiles de croisière stratégiques.

La base aérienne d’Avord (Cher, France), stockant une partie des missiles de croisière stratégiques et capable d’accueillir des Rafale B des FAS si besoin (en fonction du niveau de la menace, les Rafale B des FAS sont dispersés entre les BAVN).

La base aérienne d’Istres-Le Tubé (Bouches-du-Rhône, France), stockant une partie des missiles de croisière stratégiques et également capable d’accueillir des Rafale B des FAS si besoin.

Des ravitailleurs en poste de commandement

Si les avions de combat Rafale B sont souvent mis en avant pour les Forces Aériennes Stratégiques, les FAS comprennent également les avions de transport et de ravitaillement de la 31ème Escadre Aérienne de Ravitaillement et de Transport Stratégiques (31ème EARTS), situés sur la base aérienne 125 d’Istres-Le Tubé. Cette unité est en train de compléter son renouvellement puisqu’elle devrait prochainement compter uniquement des ravitailleurs et avions de transport A330 MRTT Phénix.

L’Avis de la Commission annonce en 2025 le premier financement pour l’amélioration de cette flotte au standard 2. Au niveau dissuasion nucléaire, ce standard permettra d’ajouter une capacité de commandement et de conduite des opérations (Command and Control, C2), permise par l’ajout d’une antenne de communication satellitaire MELISSA. Cette capacité C2 permettra à un A330 MRTT de gérer en toute sécurité (l’antenne MELISSA donne accès à la constellation de satellites de communication français Syracuse IV) un raid nucléaire stratégique et ce, en toute indépendance.

Ce standard voit également l’amélioration des systèmes d’autoprotection. Airbus précise aussi qu’il s’agit d’un pas en avant vers l’intégration de l’A330 MRTT dans le futur cloud de combat, développé dans le cadre du programme SCAF.

Un nouveau SNLE

La Force Océanique Stratégique devrait compter sur une nouvelle classe de sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d’engins (SNLE) afin de remplacer les actuels quatre SNLE de la classe Le Triomphant. Pour l’instant, cette future classe n’a pas encore de nom mais est dénommée en fonction de son programme : le Sous-marin Nucléaire Lanceurs d’Engins de 3ème Génération (SNLE 3G), soit la troisième génération de SNLE français après les classes Le Redoutable et Le Triomphant.

Les SNLE 3G seront encore plus discrets, équipés de meilleures technologies et de futures versions du M51. Au niveau capacitaire, pas de changement, avec l’emport de 16 M51. Et 2025 doit permettre le lancement de la phase 2 du programme, qui doit confirmer la livraison du premier SNLE 3G pour 2035. Le rapport de la Commission annonce également une production sur le long terme, avec un SNLE 3G livré tous les 5 ans, soit un total de 4 SNLE 3G livrés pour 2050.

À noter que le format de la flotte ne changera pas : pour l’instant, les plans prévoient de garder une flotte de quatre SNLE. Ce chiffre n’est pas anodin car il permet une rotation des équipages et SNLE, assurer l’entretien, la réparation ou l’amélioration des SNLE,… tout en gardant un SNLE à la mer :

Un SNLE est constamment dilué à la mer, à savoir qu’il navigue quelque part dans les mers et océans du globe, prêt à tirer sur diverses cibles ses missiles M51.

Un SNLE est constamment prêt à prendre la mer en urgence si besoin. Par exemple, une crise grave éclate, des menaces sévères sont prises à l’encontre des intérêts vitaux de la France,… bref, si besoin un second SNLE peut partie de l’Ile Longue, la base des SNLE français.

Un troisième SNLE, venant de terminer sa patrouille, est placé en entretien léger dans l’un des deux bassins de l’Ile Longue. Cet entretien dure quelques semaines afin d’effectuer des réparations, mises à jour,… nécessaires avant sa prochaine patrouille.

Un quatrième SNLE est quant à lui vidé de son cœur nucléaire à l’Ile Longue et transféré sur l’Arsenal de Brest (en face de l’Ile Longue) afin d’effectuer un check up complet, des réparations et améliorations importantes,… Cette période est bien longue que quelques semaines mais une fois terminée, le SNLE effectue un tir d’essai de missile M51 (uniquement équipé de têtes d’essai). Cette manœuvre est double car elle permet de confirmer aux Forces nucléaires françaises que le vecteur fonctionne mais aussi d’annoncer au monde que le M51 fonctionne correctement !

À noter qu’en février 2022, alors que la Russie lançait son invasion de l’Ukraine, les Forces stratégiques russes se sont montrées fortement hostiles envers les différents pays soutenant l’Ukraine. La FOS a alors réussi à sortir non pas deux SNLE (soit le SNLE dilué et le SNLE d’alerte) mais bien trois SNLE ! Les personnels de l’Ile Longue ont réussi à préparer le SNLE en cours d’entretien léger pour le permettre de prendre également la mer. Ainsi, ce fut l’une des rares fois (si pas la première pour la classe Le Redoutable) que 3 jeux de 16 missiles nucléaires français M51 furent dilués en un laps de temps très court. Le message était clair et net : 'La France n’a pas peur !'.

Un nouveau missile et une nouvelle tête océanique

Pour continuer sur les M51, ceux-ci ont vu plusieurs améliorations, sous les standards M51.1, entré en service en 2010 et M51.2, entré en service en 2016. Concrètement, l’objectif est de moderniser ces missiles tous les 10 ans. Or, la fin de l’année 2025 verra l’entrée en service du M51.3. Si cette annonce était attendue, l’Avis de la Commission confirme aussi que ce nouveau missile sera accompagné d’une nouvelle Tête Nucléaire Océanique, la TNO-2 (soit la Tête Nucléaire Océanique 2).

Et en toute logique, l’année 2025 doit voir le lancement du programme M51.4. Les études déjà effectuées annoncent une portée, une précision et une capacité de pénétration des défenses améliorées.

PA-NG

L’Avis annonce que les premiers travaux de réalisation des chaufferies nucléaires ont été lancés. Pour rappel, le Porte-Avions Nouvelle Génération (PANG), tout comme l’actuel porte-avions Charles de Gaulle, sera un porte-avions à propulsion nucléaire. Les deux chaufferies K22 devront développer une puissance unitaire de 220 MW thermiques, soit une augmentation de près d’environ 46 % des réacteurs K15 (150 MW) du Charles de Gaulle.

À cela s’ajoute le prochain lancement des travaux de réalisation du PANG, dont la notification est attendue par Naval Group et Les Chantiers de l’Atlantique fin 2025, pour un lancement effectif des travaux début 2026. L’Avis de la Commission rappelle également que ces dates sont importantes au niveau du calendrier, le PANG devant remplacer définitivement le Charles de Gaulle en 2038.

Pour rappel, le PANG sera bien plus gros et plus long que le Charles de Gaulle : 75 000 tonnes contre 42 500 tonnes et 305 mètres de long contre 261 mètres. S’il sera le plus grand bâtiment de guerre construit en Europe, il sera tout de même un peu plus léger et plus court que les équivalents américains de la classe Gérald R. Ford, d’un tonnage de 100 000 tonnes et d’une longueur de 337 mètres. Cependant, ces différences n’auront pas d’impact sur une capacité binationale importante : l’Aéronautique navale française et l’Aéronavale américaine ont la chance de pouvoir totalement interopérer : déjà aujourd’hui (et dans le futur), des avions américains peuvent apponter et être catapultés sur et depuis le Charles de Gaulle et vice-versa, pour les avions français sur et depuis les 11 porte-avions de l’US Navy.

Étonnant double tacle capacitaire

Au travers des nombreuses informations disponibles, la page 104 de l’Avis fait apparaitre, avec grand étonnement, un ‘double tacle’ sur les capacités militaires françaises.

Le premier concerne l’objectif pour l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) d’aligner 185 avions de combat Rafale à l’horizon 2030.

"Alors même que l’objectif de 185 Rafale à l’horizon 2030 est considéré comme le minimum nécessaire par l’état-major de l’AAE, le budget consacré à la dissuasion nucléaire en 2025 permettrait à lui seul d’en acquérir soixante."

Cette citation sous-entend clairement que le budget de la dissuasion nucléaire française pourrait être utilisé au profit des forces conventionnelles. Mais cette option se ferait au détriment même de la dissuasion française… à une époque où la Russie est menaçante, y compris au niveau nucléaire et où la dissuasion nucléaire française est garante de la sécurité de la France et de ses intérêts vitaux !

Le second ‘tacle’ se trouve dans la phrase suivante et concerne, encore une fois, avec grand étonnement, l’avenir de l’Aéronautique navale :

"Or, ces chasseurs peuvent, avec l’appui d’avions ravitailleurs, être projetés en quarante-huit heures partout sur le territoire français, sans avoir besoin d’un groupe aéronaval (GAN)."

Ainsi, l’avis sous-entend également le peu d’intérêt que représente un groupe aéronaval. Alors certes, la France est capable de projeter des appareils à très longue distance, et l’a démontré par le passé, avec par exemple, l’opération Hamilton (frappes sur la Syrie en 2018 depuis la France). Cependant, les changements géopolitiques à travers la planète ont aussi démontré les limites de cette projection lorsque plusieurs pays ont décidé d’interdire le survol de leur territoire par des avions de combat français. Une hypothèse serait par exemple le besoin d’envoyer des Rafale en Polynésie française suite à des menaces chinoises… mais avec une interdiction de survol des États-Unis et éventuellement du Canada ! Inversement, le porte-avions représente LE moyen de projection de puissance le plus efficace pour un État :

Il peut s’approcher (par rapport au territoire national) de la cible et ce, grâce à une donnée bien souvent oubliée ; la Terre est couverte à plus de 70 % d’eau !

Il ne faut pas dépendre des bonnes volontés de quelconque pays pour survoler son territoire ou éventuellement projeter directement des avions sur l’un de ses aéroports.

Il est escorté par différents navires, faisant de cette base aérienne flottante (et constamment en mouvement), l’une des bases (si pas LA base aérienne ?) les plus protégées de France.

Le porte-avions Charles de Gaulle emporte aussi des moyens de soutien, tels que les Rafale en configuration de ravitailleur en vol (via le pod NARANG) ou encore les avions de guet aérien avancé et de commandement aéronaval E-2C Hawkye.

C’est un moyen dissuasif important, particulièrement lorsque son déploiement est annoncé. Le cas français l’est encore plus, grâce à la capacité d’emporter des missiles de croisière équipés d’une tête nucléaire.

À nouveau, il est donc étonnant d’apercevoir que cet avis tacle la capacité aéronavale des Forces armées françaises, voire même, en arrière-plan, le renouvellement du porte-avions avec le PANG, malgré tous les avantages militaires et politiques qu’apportent ces capacités.

Combien d’A400M ?

L’avis de la Commission ne se concentre pas uniquement sur les capacités et soutiens de la dissuasion nucléaire française mais aussi sur les capacités conventionnelles. Dans cette optique, l’Avis pose la question du nombre d’avions de transport tactique A400M Atlas au sein de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Ce nombre devra être rapidement décidé car la chaine de production dispose d’un nombre suffisant de commandes… jusqu’en 2028. Or, la viabilité même de cette chaine de production n’est pour l’instant pas assurée au-delà de 2028. Pour l’instant, un 25ème Atlas est attendu en 2025.

La Loi de Programmation 2024-2030 annonce une volonté de détenir 35 A400M mais l’Avis de la Commission annonce que le chiffre de 38 A400M ne parait pas déraisonnable. Il précise aussi que ce chiffre dépendra beaucoup du projet de Futur Cargo Médian Tactique (FMTC), devant remplacer les C-130 Hercules et Casa de l’AAE. Mais le FMTC n’est pour l’instant qu’à un stade préliminaire d’études, ne devant se concrétiser qu’à l’horizon 2035-2040.

À noter que l’A400M a récemment ajouter plusieurs cordes à son arc : depuis le 12 mars 2025, les A400M peuvent désormais ravitailler les hélicoptères des Forces spéciales françaises. Sept jours plus tard, l’AAE confirmait que les A400M français pouvaient également être utilisés pour ravitailler en vol des avions d’alerte en France, tâche jusqu’alors effectuée exclusivement par les Phénix. Enfin, même s’il ne s’agit pas d’un avion français, les A400M allemands sont en train d’effectuer plusieurs essais de ravitaillement en vol afin de confirmer cette capacité avec les différentes variantes des tiltorotors V-22 Osprey américains.

Rafale F5

Ce standard représentera une véritable rénovation mi-vie de l’avion de combat français, comme expliqué par le ministère des Armées : nouveau radar RBE2 XG, nouveau système de guerre électronique, nouveaux capteurs optroniques, intégration d’armes de saturation et bien évidemment, le missile ASN4G. Mais le MINARM rappelle aussi sa connectivité augmentée :

"Il bénéficiera d'une intégration renforcée avec d'autres systèmes, tant au sol qu'en vol, et pourra être appuyé par un drone furtif de combat conçu pour faciliter les opérations de pénétration des défenses adverses."

Et ce sont d’ailleurs 704 millions d’euros qui devraient être débloqués en 2025 pour financer le lancement en préparation du drone de combat devant accompagné les futurs Rafale F5.

Pas d’AWACS avant 2035 ?

Actuellement, l’Armée de l’Air et de l’Espace fait partie du club assez fermé des forces aériennes détenant une flotte d’avions de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C). Au total, quatre E-3F Sentry, dénommés E-3F SDCA en France (Système de Détection et de Commandement Aéroporté), sont opérationnels au sein de l’AAE. Mais malgré des améliorations, cet avion est opérationnel depuis 34 ans (1991)… et l’Avis de la Commission s’inquiète de l’absence, dans la Loi de Programmation Militaire 2024-2030, d’un programme visant à les remplacer. L’Avis annonce d’ailleurs :

"[…] Du reste, le tableau capacitaire prévu dans la LPM 2024-2030 ne mentionne nullement un tel programme, qui est donc théoriquement renvoyé à post-2035."

Actuellement, deux choix sont possibles : le GlobalEye de Saab (Suède) ou l’E-7A Wedgetail de Boeing (États-Unis). Le premier apporte une solution européenne partielle, avec un avion Global 6000 de Bombardier Aviation (Canada) équipé d’un radar Erieye ER de Saab (Suède). Cet avion dispose d’une autonomie de 11 heures mais n’est malheureusement pas ravitaillable en vol, capacité pourtant importante dans le cadre d’une mission de soutien au raid aérien nucléaire français. L’E-7A Wedgetail se base sur le Boeing 737 NG, avec un radar MESA de Northrop Grumman. Cet avion peut voler plus de 10 heures de vol mais est ravitaillable en vol. Toutefois, au niveau capacitaire, dans les deux cas, les radars utilisés sont des radars de dernière génération, à savoir des radars à antenne active (AESA).

Pas de missiles longue portée sur le Tigre 3

Le futur standard 3 de l’hélicoptère de combat Tigre sera bien revu à la baisse. Le point le plus marquant est l’abandon du missile antichar longue portée, sous la forme de l’Akeron Longue Portée (Akeron LP), confirmé par l’Avis de la Commission qui note "la quasi-absence de crédits" à ce niveau. Ce missile de MBDA était pourtant prometteur, avec une portée d’environ 8 kilomètres. Cependant, le retrait de l’Allemagne du standard 3 du Tigre ne laissait que l’Espagne et la France sur ce sujet. Or, les Tigre espagnols sont équipés en missiles Spike ER… d’une portée de 8 kilomètres. Mieux encore, l’Armée de Terre espagnole prévoit de passer au full Spike (pour une capacité actuelle de Spike, MILAN et TOW)… produits localement.

Pour rester sur le Tigre, l’Avis s’inquiète sur le remplaçant du Tigre, attendu pour 2040 à 2045. Aucun financement n’est prévu pour des études au niveau national ou en coopération avec d’autres pays. C’est ainsi que l’Avis espère éviter un scénario F-35 en Europe :

"Il ne faudrait pas qu’à la vague de F-35 en Europe succède une déferlante de ‘H-35’ [américains] à l’horizon 2040."

Un missile antiradar plus tôt que prévu ?

Une belle annonce au niveau d’un trou capacitaire actuel : la destruction des défenses aériennes ennemies (DEAD) devrait arriver plus tôt que prévu. Depuis le retrait du missile antiradar moyenne portée AS-37 Martel en 1999, l’Armée de l’Air et de l’Espace n’a plus aucune capacité DEAD. Il a été décidé d’en développer un nouveau pour 2035 pour équiper les Rafale F5… sauf que l’Avis de la Commission annonce une accélération – sans donner de délais – de la mise en œuvre capacitaire de ce missile avec une intégration dès le standard F4, alors même que ce missile était attendu avec l’arrivée du le Rafale F5.

Modernisation du Meteor

En air-air, les Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace emportent trois types de missiles : le MICA IR à guidage infrarouge, le MICA EM à guidage radar (tous deux des missiles de courte à moyenne portée) ainsi que le Meteor à guidage radar et très longue portée (supérieure à 200 kilomètres). Ce missile supersonique est entré en service au sein de l’AAE en janvier 2021 et en mars de cette même année au sein de l’Aéronautique navale. Il fut déployé en opérations pour la toute première fois le 24 février 2022. Moins de six heures après le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, deux Rafale de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan décollaient pour aider à sécuriser l’espace aérien polonais. Ces deux avions étaient en configuration air-air complète, avec donc, pour la première fois, des missiles Meteor. Pour information, un podcast de l’AAE retrace cette mission avec l’un des pilotes, le capitaine Marc :

"Cette mission a duré 8h50 avec cinq ravitaillements en vol. Ça fait partie des plus longues missions que j’ai faites sur Rafale." (Voir sur internet ‘Capitaine Marc, pilote de Rafale au sein de l’escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 Côte d’Argent’).

Mais si ce missile est récemment entré en service, 2025 verra le lancement du programme de sa rénovation à mi-vie. Aucune information n’est malheureusement disponible.

Futur missile de croisière incertain

La France, le Royaume-Uni et prochainement, l’Italie, au travers de MBDA, sont en train de développer deux nouveaux missiles : le Futur Missile de Croisière (FMC) et le Futur Missile AntiNavire (FMAN). Au niveau du FMC, celui-ci doit permettre le remplacement des missiles de croisière air-sol SCALP-EG/Storm Shadow (désignations française et anglaise du même missile). Cependant, l’Avis de la Commission défense rapporte que le MINARM ne s’est pas encore décidé sur le remplaçant du SCALP-EG :

"Le choix pour la France reste ouvert pour trouver le meilleur compromis survivabilité/performances/coût entre les concepts RJ [RamJet, supersonique et manœuvrant], TP [TurboPropulseur, le FMC subsonique et furtif] et SCALP NG [un SCALP-EG Nouvelle Génération, revu et modernisé] pour la mission de frappe dans la profondeur aéroportée."

Inversement, pour le FMAN, le MINARM a précisé à la Commission un problème d’orientation majeur entre la France et le Royaume-Uni :

"Toutes les options françaises reposent sur le concept RJ (concept supersonique manœuvrant) », tandis que ‘le Royaume-Uni souhaite monter en maturité le concept TP (concept subsonique furtif), pour sa future capacité antinavire.’ "

D’autres sujets ont été abordés : le programme Scorpion (modernisation/remplacement des véhicules de l’Armée de Terre), le programme MGCS (programme franco-allemand pour le développement d’un char de combat et des drones de combat terrestres), les navires et drones de guerre des mines,… Pour plus d’informations, l’Avis est disponible sur le site internet de l’Assemblée nationale (TOME VII, DÉFENSE, ÉQUIPEMENT des FORCES – DISSUASION, par M. François CORMIER-BOULIGEON).

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6 minutes ago, Bechar06 said:

Pas de missiles longue portée sur le Tigre 3

Le futur standard 3 de l’hélicoptère de combat Tigre sera bien revu à la baisse. Le point le plus marquant est l’abandon du missile antichar longue portée, sous la forme de l’Akeron Longue Portée (Akeron LP), confirmé par l’Avis de la Commission qui note "la quasi-absence de crédits" à ce niveau. Ce missile de MBDA était pourtant prometteur, avec une portée d’environ 8 kilomètres. Cependant, le retrait de l’Allemagne du standard 3 du Tigre ne laissait que l’Espagne et la France sur ce sujet. Or, les Tigre espagnols sont équipés en missiles Spike ER… d’une portée de 8 kilomètres. Mieux encore, l’Armée de Terre espagnole prévoit de passer au full Spike (pour une capacité actuelle de Spike, MILAN et TOW)… produits localement.

Pour rester sur le Tigre, l’Avis s’inquiète sur le remplaçant du Tigre, attendu pour 2040 à 2045. Aucun financement n’est prévu pour des études au niveau national ou en coopération avec d’autres pays. C’est ainsi que l’Avis espère éviter un scénario F-35 en Europe :

"Il ne faudrait pas qu’à la vague de F-35 en Europe succède une déferlante de ‘H-35’ [américains] à l’horizon 2040."

Tres mauvaise nouvelle, bon je peux rêver, mais j'espere que la suspension des achats de Spike Israéliens par le gouvernement espagnol change la donne et au moins on essaye de lancer le programme Akeron LP a deux, France et Espagne. Je maudits tellement les Allemands déjà que c'est eux qui ont voulu imposer le Tigre taillé soi-disant pour le theatre européen de haute intensité... Puis la majorité des soucis proviennent du workshare allemand, turbines médiocres juste pour donner de quoi bosser a MTU, meme le AH-1 SuperCobra des années 70 ont des turbines plus puissantes ! Et je passe des missiles TRIGAT qui sont incapable de touche une cible statique en plein jour, puis ils n'ont pas de canon...

 

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Les discours c'est bien, les faits c'est mieux... Mais les caisses sont trouée.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/cedric-perrin-il-n-y-a-pas-d-argent-il-n-y-a-pas-de-commande-dans-la-defense-1026479.html

"...Le président de la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat s'inquiète de l'absence de commandes à l'industrie de l'armement de la part de l’État en 2025. Pourtant, le ministère des Armées pousse les industriels de la filière à produire plus et plus vite..."

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Le 04/06/2025 à 21:44, Ronfly a dit :

Les discours c'est bien, les faits c'est mieux... Mais les caisses sont trouée

Oui, mais l'explication est venue du MINARM lui-même face à la journaliste Margot HADAD sur LCI hier soir:

Grosso modo, c'est parce qu'il y a eu censure début d'année sur le budget national, puis accord, qu'il y a un retard dans les tuyaux .. Ainsi les "industriels" sont indirectement "punis" du mauvais comportement de certains politiques

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il y a 18 minutes, Bechar06 a dit :

Oui, mais l'explication est venue du MINARM lui-même face à la journaliste Margot HADAD sur LCI hier soir:

Grosso modo, c'est parce qu'il y a eu censure début d'année sur le budget national, puis accord, qu'il y a un retard dans les tuyaux .. Ainsi les "industriels" sont indirectement "punis" du mauvais comportement de certains politiques

C'est beau le sérieux de nos politiques face à l'avenir de la sécurité nationale...

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Faits notables  : 

- il a annoncé à la commission que les américains avaient annoncés lors de la dernière réunion OTAN : européens, désormais, démerdez-vous

- des ruptures technologiques qui sont arrivées beaucoup plus vite que prévu il y a a peine 2ans, et qui vont avoir un fort impact sur les moyens français à prévoir : quantique (capteurs et com) et militarisation technique de l'espace (armes nucléaires russes d'ores et déjà dans l'espace, armes a énergie dirigée pour aveugler ou pire détruire un de nos satellites, des satellites espions, des attaques cyber sur nos satellites, tout ca est déjà en cours)

- actualisation de la lpm pas avant cet automne

- redefinition des besoins MALE en cours par l'AdA

- "discussions sérieuses et franches à prévoir à l'automne" sur le SCAF sur la gouvernance du projet et les choix de design structurant le modèle de l'avion et du programme

- sur MGCS, il a convoqué l'histoire en disant que ce n'était qu'un éternel recommencement et de rappeler que le Leclerc devait être un char franco-allemand qui ne s'est pas fait parceque allemands et français n'ont jamais pu se mettre d'accord sur le canon à mettre en oeuvre.

Modifié par Asgard
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  • 2 weeks later...

Sinon outre-rhin le ministère des Finances allemand annonce un plan massif d'augmentation des dépenses de défense, allant de 62Md en 2025 à + de 150Md en 2025. Majoritairement financé par un accroissement de la dette.

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On a pas le choix, il semble être urgent de revoir la LPM en bien plus grand si l'on veut maintenir notre place en Europe.

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43 minutes ago, Ziggy Stardust said:

On a pas le choix, il semble être urgent de revoir la LPM en bien plus grand si l'on veut maintenir notre place en Europe.

ouai, 'fin, l'Allemagne a tellement à rattraper qu'on est pas prêt de perdre notre place à cause d'eux...

Ca fait quand même pas loin de 40ans (voir plus) qu'ils dépensent 2fois moins dans leur défense que nous (en plus de se déployer largement moins que nous)

Modifié par Asgard
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Il y a 1 heure, Ziggy Stardust a dit :

On a pas le choix, il semble être urgent de revoir la LPM en bien plus grand si l'on veut maintenir notre place en Europe.

La France ne pourra pas rivaliser budgétairement, faut pas se faire d'illusions ... 150 milliards € c'est 5% du PIB Francais (coucou Donald) contre moins de 3.5% du PIB Allemand.

S'ils veulent commander une 15aine d'A400M supplémentaires par contre :wub:

Modifié par Titus K
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C'est un tout. Financier bien sûr mais il faut des compétences, de l'expérience, du RH formé et en nombre suffisant, des moyens technologiques, une structuration de gestion performante des programmes (surtout quand leurs nombres augmentent et l'argent arrive en masse...) et une volonté politique sur la durée. Clairement les Allemands sont en train de remettre de l'ordre après des décennies de mise de côté et la trajectoire financière est impressionnante. Reste que le défi n'en est pas moins important vu la coûteuse et lourde structure administrative de son outil de défense et la remontée à réaliser. Et de plus ils dépendent encore beaucoup des capacités otanusiennes. Mais ils ont des ressources et avec du temps ils vont pouvoir se remettre sur les rails.

Quant à nous, c'est une affaire de priorité et de prise au sérieux de la situation qui nous attends. Les mois passent et l'urgence est là. Le monde avance vite, même très vite en ce moment et le carcan actuel continu de nous enfoncer. Plus dur sera le réveil....

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Et se rappeler des derniers 100Milliards annoncés en grande pompe.... Les 100 n'ont pas été débloqués et surtout une très grosse partie a été utilisée pour payer du matos US déjà commandé avant l'annonce. Donc bon.... Faudra aussi voir la réalité de la dépense derrière les annonces

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Il y a 5 heures, Passager du vent a dit :

Vu les dettes publique en % du PIB et les déficits publique, un pays a une marge de manœuvre et l'autre pas vraiment. Donc les objectifs déclaré c'est un peu que du bruit avec la bouche quand le budget ne suis pas. :unsure:

Super, maintenant comparons l'efficacité des dépenses entre les deux pays.

Oh, wait...

 

Il y a 3 heures, Asgard a dit :

Et se rappeler des derniers 100Milliards annoncés en grande pompe.... Les 100 n'ont pas été débloqués et surtout une très grosse partie a été utilisée pour payer du matos US déjà commandé avant l'annonce. Donc bon.... Faudra aussi voir la réalité de la dépense derrière les annonces

Aaaah. Y'en a un qui suit.

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Il y a 4 heures, Asgard a dit :

Et se rappeler des derniers 100Milliards annoncés en grande pompe.... Les 100 n'ont pas été débloqués et surtout une très grosse partie a été utilisée pour payer du matos US déjà commandé avant l'annonce. Donc bon.... Faudra aussi voir la réalité de la dépense derrière les annonces

J'ignorais tout ça. Y-a-t-il quelque chose de plus détaillé là dessus de disponible ?

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