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[Rafale]


g4lly

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J'avais cru comprendre que pour le Rafale la maintenance se faisait "on condition" : est-ce que cela change quelque chose pour l'optimisation?

Je ne connais pas les cycles de maintenance du Rafale. Pour moi, ce "on condition" ne concerne que les organes, accessoires et équipements de l'avion qui ne sont peut-être plus soumis (comme sur Mirage 2000, par exemple) à une ou plusieurs limite(s) fixe(s). Ca n'implique pas forcément la disparition des visites programmées (inspections, graissages, révisions, etc), ni un allongement des durées de vie de ces organes/accessoires/équipements (par rapport à ceux "limités"). D'ailleurs il me semble bien que l'AIA de Clermont-Fd s'est organisé pour inclure le Rafale dans son plan de charge récurrent.

 

Quoiqu'il en soit ce changement joue essentiellement sur les durées d'immobilisation (genre : moins longtemps même si plus souvent) et permet peut-être plus de flexibilité (une surconsommation d'heures de vol n'entraîne peut-être plus un arrêt complet de vol pour attendre une butée calendaire). Mais ça ne change rien au fait qu'un avion a un potentiel maximum, qu'il doit durer 30 ans (ou plus), et qu'il y a donc une moyenne à respecter pour faire coïncider les deux limites. De plus l'augmentation des heures de vol implique une augmentation de l'usure et donc de la maintenance, avec un budget nécessairement en hausse. Donc de ce point de vue le principe reste le même : il faut faire X heures par an pour avoir consommé tout le potentiel en fin de vie, et que ça coûte le moins cher possible.

Modifié par DEFA550
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Je ne connais pas les cycles de maintenance du Rafale. Pour moi, ce "on condition" ne concerne que les organes, accessoires et équipements de l'avion qui ne sont peut-être plus soumis (comme sur Mirage 2000, par exemple) à une ou plusieurs limite(s) fixe(s). Ca n'implique pas forcément la disparition des visites programmées (inspections, graissages, révisions, etc), ni un allongement des durées de vie de ces organes/accessoires/équipements (par rapport à ceux "limités"). D'ailleurs il me semble bien que l'AIA de Clermont-Fd s'est organisé pour inclure le Rafale dans son plan de charge récurrent.

 

Quoiqu'il en soit ce changement joue essentiellement sur les durées d'immobilisation (genre : moins longtemps même si plus souvent) et permet peut-être plus de flexibilité (une surconsommation d'heures de vol n'entraîne peut-être plus un arrêt complet de vol pour attendre une butée calendaire). Mais ça ne change rien au fait qu'un avion a un potentiel maximum, qu'il doit durer 30 ans (ou plus), et qu'il y a donc une moyenne à respecter pour faire coïncider les deux limites. De plus l'augmentation des heures de vol implique une augmentation de l'usure et donc de la maintenance, avec un budget nécessairement en hausse. Donc de ce point de vue le principe reste le même : il faut faire X heures par an pour avoir consommé tout le potentiel en fin de vie, et que ça coûte le moins cher possible.

Merci DEFA550. Mais je reviendrais sur le sujet pas d'un point de vue polémique mais en apportant des éléments (il faut que je les retrouve)

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Je n'ai pas retrouvé (pas encore?) une présentation qui avait été faite à l'OTAN sur ce sujet mais j'ai trouvé ça:

  • Le Rafale n’a pas besoin de quitter sa base opérationnelle pour des raisons de maintenance. Contrairement à ce qui se fait sur d’autres types d’avions de combat, il n’y a plus pour la cellule et pour les moteurs du Rafale de visites périodiques de grand entretien longues et coûteuses. Seules les URA (Unités Remplaçables en Atelier) doivent être envoyées en révision ou en réparation.
  • Avec ses 21 modules, l’architecture du moteur M88 est parfaitement représentative de cette philosophie de maintenance : les révisions et les réparations du moteur se font exclusivement en renvoyant des modules ou des pièces détachées à l’atelier central ou chez l’industriel. Aucun point fixe, ni aucun équilibrage ne sont nécessaires avant la remise en service.

http://www.dassault-aviation.com/fr/defense/rafale/un-avion-operationnel-a-cout-demploi-maitrise/

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  • Le Rafale n’a pas besoin de quitter sa base opérationnelle pour des raisons de maintenance. Contrairement à ce qui se fait sur d’autres types d’avions de combat, il n’y a plus pour la cellule et pour les moteurs du Rafale de visites périodiques de grand entretien longues et coûteuses. Seules les URA (Unités Remplaçables en Atelier) doivent être envoyées en révision ou en réparation.

J'ai ça en tête aussi. Ca élimine clairement les grandes visites à un niveau quasi-industriel, mais ça n'élimine pas forcément les entretiens "poussés" susceptibles de clouer l'avion au sol plusieurs semaines en monopolisant des ressources.

Ca ne change rien non plus au problème fondamental qui est de lisser la consommation de potentiel au regard de la durée de vie totale. Ce qui est consommé aujourd'hui ne sera plus disponible demain.

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Ok merci,parce que je discute avec quelqu'un justement sur les futurs Rafale indiens et leur livraison, et voici si qu'il me répond.

 

Mais les 18 avions de séries n'étant pas au standard France, il ne pourront pas si facilement être prélevé sur la production en cours, il y aura du développement et une nouvelle production chez les sous-traitant de DA et l'intégration chez DA.

 

 

Alors que pour moi, une partie des 18 Rafale fabriqués en France seront livrés assez rapidement à l'Inde, pour la formation notamment, à la manière de l’Égypte, sachant qu'il reste encore une dizaine de Rafale sur les chaînes qui cherche preneur

Modifié par Banzinou
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@Banzimou Mox

 

désolé je parlais des appareils égyptiens, pour les Indiens on en sait trop rien mais le délais standard serait de:

 

contrat + 60 mois dans le cas d'un standard différent avec notamment intégrations et configurations nouvelles.

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Les 3 premiers (B 352 à 354) ont déjà été prélevés et deux d'entre eux sont déjà à Istres

 

Sont-ils déjà aux couleurs Égyptiennes ?

Des photographies sont elles disponibles ?

Merci pour toute information à ce sujet.

:cool:

SharkOwl

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