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[Rafale]


g4lly

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J'attends vraiment la signature du contrat Indien avec impatience qui mettra fin au Rafale bashing pendant un certain temps. 

 

Idem

 

Les écolos sont vraiment des abrutis qui vive chez les bisounours, le Rafale est quand même une réussite de notre industrie (même si souvent je suis critique). J'ai discuté avec un ami qui a eu l'occasion de parler avec un pilote de Rafale et celui ci lui a bien affirmé que l'avion est capable de mach 2, les mach 1.8 est pour éviter la fatigue de la cellule apparement.

 

Hélas certains écolos sont plus des extremistes que démocrates, pour moi le parti écolo n'est plus crédible

A voir les dépences en pure perte dans la ville de Lille malgrés les avis logiquement défavorables, comme faire passer des bus à forte rotation et un tram-train dans un jardin public avec x passages pietions, mais comme le resposable écolo voulait son tram-train... .

Modifié par gargouille
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Ce que je trouve dommage, c'est que personne ne dit que cette modernisation sert surtout à améliorer le rafale pour nos propres besoins plutôt que pour l'export.

Il fut un temps  (j'ai 51 ans) je pensais que les journalistes étaient des gens intéligents et cultivés,.... pour certains.... .

Par exemple quand tu vois les Jts de TF1... .

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Ce qui est regrettable c'est que l'on n'insiste pas sur le maintien de la compétence industrielle qui caractérise la relance de ce programme, quant à l'export il est indispensable pour rendre ce programme viable à long terme compte tenu du niveau des commandes publiques.

 

Il y a 50 ans M. Dassault disait clairement qu'il se concentrait sur le militaire, domaine où la stabilité des commandes publiques garantissait la rentabilité financière de sa société à la différence d'un marché civil aléatoire.

 

Aujourd'hui on est dans une situation exactement inverse ...

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Il fut un temps  (j'ai 51 ans) je pensais que les journalistes étaient des gens intéligents et cultivés,.... pour certains.... .

Par exemple quand tu vois les Jts de TF1... .

C'est pourquoi je ne prends plus que l'information de base et n'écoute plus les explications qui sont livrées avec.

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Les écolos sont vraiment des abrutis qui vive chez les bisounours, le Rafale est quand même une réussite de notre industrie (même si souvent je suis critique). J'ai discuté avec un ami qui a eu l'occasion de parler avec un pilote de Rafale et celui ci lui a bien affirmé que l'avion est capable de mach 2, les mach 1.8 est pour éviter la fatigue de la cellule apparement.

Près de mach 2.1 précisément.

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C'est surtout le tir en une vingtaine de secondes de 6 AASM avec capacité de dé-pointage sur 6 cibles différentes situées sous l'horizon visuel sur un arc > à 120° en BA/TBA le tout à une vitesse supérieure à 500 nœuds en suivi de terrain automatique avec capacité de surveillance au choix active et/ou passive  de l'espace aérien au-dessus de lui  ...

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http://m.lesechos.fr/industrie-services/eric-trappier-dassault-aviation-le-modele-dual-civil-militaire-permet-de-maintenir-les-usines-en-france-0203235544318.htm

 

Eric Trappier (Dassault Aviation) :« Le modèle dual civil militaire permet de maintenir les usines en France » 10/01 | 15:12 | mis à jour le 12/01 à 20:13 | Alain RUELLO , David Barroux et Bruno TREVIDIC

Comment va Dassault Aviation, entre la crise économique et la réduction des budgets militaires  ?

Dassault ne va pas mal. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas des difficultés. Notre chiffre d’affaires c’est 30 % dans le militaire et 70 % dans le civil. Et sur ces 70 %, 80 % de nos clients sont des entreprises. Quand elles réduisent leurs investissements, les ventes de Falcon s’en ressentent. Au pire de la crise, nous avions plus d’annulations que de commandes. Heureusement, nous avions un carnet de commandes assez bien garni qui nous a permis de bien passer la crise. Cela n’a pas été simple, car nous augmentions nos cadences. Nous avons su le faire de manière assez douce, avec un peu de chômage technique, mais sans licenciement. C’est l’une de nos caractéristiques que de savoir nous adapter rapidement, aussi bien aux pics qu’aux baisses de production.


Les ventes de Falcon ont-elles bénéficié de la multiplication des nouveaux riches en Chine ou en Russie ?

L’image « je suis riche donc je m’achète un Falcon » ne correspond pas à la réalité. Les clients du Falcon sont plutôt des chefs d’entreprise en quête d’efficacité. Ceci dit, derrière l’apparition de ces nouveaux riches, il y a surtout une nouvelle génération d’entrepreneurs qui investissent avant tout pour leurs affaires. Ils passent leur vie dans les airs. J’en connais même en Afrique qui préfèrent dormir dans leur avion au sol plutôt qu’à l’hôtel.


L’aviation d’affaires est-elle sortie de la crise ?

Aujourd’hui, nous n’avons plus d’annulations, ce qui nous fait dire que nous en sommes sortis. Mais alors que nous pensions redécoller rapidement, la reprise est plutôt plate, notamment aux Etats-Unis, qui restent notre principal marché, avec environ 50 % des Falcon en service. Les sociétés sont prêtes commander, mais hésitent encore. Nous espérons un déclic en 2014. Ailleurs, la situation est revenue normale. En Amérique du Sud, Brésil et Mexique continuent à acheter. La Chine a un peu freiné, après un démarrage très fort. Mais les perspectives sont très favorables, avec la libéralisation progressive de l’espace aérien. L’Afrique marche également très bien. La Russie reste très utilisatrice d’avions d’affaires pour aller d’un bout à l’autre du pays.


Deux mois après son lancement, le nouveau Falcon 5X tient-il ses promesses ?

Les débuts sont très prometteurs. Je ne dirais pas combien, mais nous avons engrangé des commandes fermes, et pas seulement des engagements d’achat. Nous dévoilerons les chiffres dans quelques mois.


Les concurrents resteront-ils ­longtemps essentiellement nord-américains ?

Sur le très haut de gamme, on est au top des technologies. Pour arriver à cette maturité, il faut avoir l’expérience. Nous, nous bénéficions de soixante ans d’expérience. Voilà pourquoi les nouveaux entrants ne sont pas nombreux sur le marché des jets d’affaires. A part le brésilien Embraer, je n’en vois pas beaucoup d’autres. Un jour, il y aura les Chinois. Ils commencent par le bas du marché, avec les avions régionaux, mais cela va prendre du temps.


Dassault reste-t-il un groupe industriel français ?

Dassault est sans conteste un groupe français. C’est sa première grande caractéristique. Les dirigeants, les bureaux d’études et la plupart des emplois sont en France : 10.000 sur 12.500 salariés, les autres sont aux Etats-Unis, à Little Rock, pour l’aménagement intérieur des Falcon. La deuxième grande caractéristique de Dassault est d’être une société exportatrice. Les exportations représentent environ 75 % du chiffre d’affaires. Cela ne date pas d’hier. Sur les ­cinquante dernières années, 78 % de notre production a été exportée.


Avec 78 % de ventes à l’export, produire en France a-t-il encore un sens ?

On y trouve un certain intérêt, malgré les contraintes. La première tient à la pression des coûts en euros, qui nous pénalise face à des concurrents comme Gulfstream aux Etats-Unis et Bombardier au Canada. L’autre contrainte forte, c’est tout ce qui ­touche à la compétitivité française : coûts horaires, taxes et impôts. Nous voyons bien la différence avec notre usine aux Etats-Unis. Le surcoût est d’environ 10 % dans les taxes, autant dans les coûts de main-d’œuvre. Les allégements annoncés ont permis de stabiliser cet écart de coûts, mais pas de le réduire. Malgré tout cela, nous parvenons encore à vendre et à gagner de l’argent.


Comment compensez-vous ?

Par une taille de société très compacte. Nous utilisons également massivement les outils de conception numériques. Nous avons aussi beaucoup robotisé nos usines. Dernier point, et pas le moindre : nous avons une utilisation totalement duale de nos moyens, entre le civil et le militaire. Les bureaux d’études, les sites de fabrication sont communs. A Mérignac on assemble aussi bien des avions civils que militaires. A Martignas, on fabrique à la fois les voilures civiles et militaires. Cela nous confère une flexibilité exceptionnelle. Le civil permet de tirer l’activité et quand le civil va moins bien, le militaire est là pour maintenir l’activité. De plus, les deux débouchés s’alimentent par des technologies duales. Le militaire a permis de développer les commandes électroniques par exemple et nous apporte aussi une qualité supérieure à celle de nos concurrents qui, eux, sont exclusivement civils.


Il faut donc rester dans le militaire, même si les budgets baissent ?

Absolument ! C’est ce modèle dual civil et militaire qui nous permet de maintenir des usines en France.


La loi de programmation militaire a fait le pari que 7 Rafale seront exportés en 2016. N’est-ce pas trop tard ?

Non. Le Livre blanc de la défense a baissé le format de l’armée aérienne à 225 avions de combat. Il en reste encore une centaine à livrer. Les difficultés budgétaires sont connues et identifiées. Donc le ministère de la Défense et Dassault ont fait un pari de pouvoir pallier cette difficulté par l’exportation. Si jamais ce pari n’était pas gagné, nous avons prévu de nous revoir en 2015.


On peut donc attendre fin 2015 pour que vous signiez un premier contrat ?

Disons plutôt début 2015.


Où en sont les négociations avec l’Inde ?

Elles progressent bien. C’est long parce que c’est complexe. Les négociations portent sur la vente de 126 avions de combat, mais aussi sur la fabrication sous licence de pratiquement l’ensemble des composants de l’avion. Ce qui suppose de bien se mettre d’accord avec les industriels locaux, HAL en particulier. La deuxième difficulté, ce sont les élections en Inde au printemps. On est mobilisés pour tout finir avant. Si c’est après, il faudra attendre qu’un gouvernement soit formé, ce qui sera rapide, et qu’il revoie le sujet. Mais comme le dossier aura été préparé par l’administration et l’armée, qui restent, elles, on pourrait finaliser avant fin 2014.


Le décès du négociateur en chef indien aurait perturbé la négociation…

Totalement faux.


Qu’est-ce que le camp Eurofighter, qui a perdu en finale face au Rafale, fait pour vous déstabiliser ?

Quoi qu’il fasse, ce n’est pas un sujet pour moi. Eurofighter ne reviendra pas. Pourquoi voulez-vous que les Indiens recommencent à zéro après avoir dépensé tant d’énergie depuis des années ? Pourquoi alors que le Rafale a été jugé meilleur et moins cher avec une volonté de transfert de technologie importante pour la modernisation de l’industrie indienne ?


La leçon de l’échec au Brésil n’est-elle pas que le Rafale ne peut intéresser qu’une poignée de pays ?

Si par poignée vous entendez au moins cinq, alors oui. Le Rafale est fait pour faire la guerre. Il intéresse donc des pays qui affichent une certaine maturité en la matière. C’est le cas de l’Inde.


Le dernier sommet européen a souhaité qu’un programme de drone de renseignement voie le jour. Ça va marcher cette fois-ci ?

On va fabriquer un drone Male de renseignement en Europe. Il n’y aura pas que des drones américains en Europe. Que ce soit pour un drone de surveillance ou de combat, se pose un problème de souveraineté. Après l’Europe s’organise comme elle veut. Aux gouvernements de décider. Notre responsabilité, c’est de faire des propositions. On en a fait beaucoup. Elles ne sont jamais allées au bout. Dont acte. On en a fait une dernière(avec Airbus Group et Finmeccanica, NDLR), et je pense que c’est la dernière. On peut vivre sans fabriquer de drone Male en Europe, mais on perdra une partie de notre savoir-faire en matière d’avions de combat.


Vous seriez prêt à laisser le leadership à Airbus si un programme voit le jour ?

Nous n’avons aucun tabou.


Le développement de drones ­militaires ne devrait-il pas aller de pair avec celui des drones civils ?

On peut penser qu’en tirant la filière des drones à partir d’un besoin militaire, qui est généralement supérieur aux besoins civils d’un point de vue technologique, on va dériver une filière civile qui, demain, permettra une certaine robotisation de l’aéronautique civile. C’est le cas des cockpits. Avant, quand on tirait sur le manche, ça faisait bouger les gouvernes. Aujourd’hui, c’est l’ordinateur qui le fait. L’étape suivante pour les drones sera de déporter ces commandes au sol, mais cela nécessitera un effort important, qui devra être supporté par la puissance publique et l’Europe.


Un drone civil Dassault, est-ce d’actualité ?

Non. Mais il ne faut jamais dire jamais, même si je n’imagine pas un Falcon sans pilote.


L’Europe de la défense, vous y croyez ?

L’Europe, telle qu’elle est représentée aujourd’hui, n’est pas une Europe de souveraineté en charge de sa politique étrangère et de défense. Il y a eu des progrès significatifs depuis une dizaine d’années, mais pas au point d’arriver à une souveraineté comme aux Etats-Unis. Cela prendra beaucoup de temps.


Faut-il pousser à marche forcée une consolidation de l’industrie de défense en Europe ?

Ce serait synonyme de destruction car la marche forcée ne veut rien dire. Les industries de défense sont duales. Marier de force des industriels qui n’en ont pas envie n’a aucun sens. Les ingénieurs partiront. La consolidation voulue, c’est autre chose. EADS et BAE le voulaient, mais pas les gouvernements, pour des raisons de souveraineté. Chaque pays veut l’emploi chez lui, ce qui me paraît normal.


Vous êtes favorable à une préférence européenne en matière d’achats militaires ?

Je plaide pour une préférence européenne pour tout ce qui relève des industries de souveraineté stratégiques pour l’économie européenne. Quand les Etats-Unis déversent des milliards chez Boeing, ce n’est pas du protectionnisme. Ils protègent leur pays.

David Barroux, Alain Ruello et Bruno Trévidic

 

 

Modifié par zx
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C’est long parce que c’est complexe. Les négociations portent sur la vente de 126 avions de combat, mais aussi sur la fabrication sous licence de pratiquement l’ensemble des composants de l’avion. Ce qui suppose de bien se mettre d’accord avec les industriels locaux, HAL en particulier.

 c'est tout l'enjeu des actuelles négociations

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La leçon de l’échec au Brésil n’est-elle pas que le Rafale ne peut intéresser qu’une poignée de pays ?

Si par poignée vous entendez au moins cinq, alors oui. Le Rafale est fait pour faire la guerre. Il intéresse donc des pays qui affichent une certaine maturité en la matière. C’est le cas de l’Inde.

Sublime :)

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On revient au problème des élections indienne, il va falloir attendre que la nouvelle équipe se mette en place, pour la décision politique.

 

Il semble que la rumeur de mi février, n'était peut être qu'une rumeur.

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On revient au problème des élections indienne, il va falloir attendre que la nouvelle équipe se mette en place, pour la décision politique.

 

Il semble que la rumeur de mi février, n'était peut être qu'une rumeur.

 

On ne sait pas... et ce que savent ne parlent pas ;) En lisant en détail l'entretien la date de début 2015 est ambigue. On peut la comprendre comme le dernier délai apres lequel il faudrait renégocier avec l'Etat... Sur l'Inde c'est clair l'objectif reste de finaliser _avant_ les élections. Il n'est aucunement question de 2015 :

 

(Edit :A la relecture, il n'y a aucune ambiguïté. Début 2015 correspond à la date limite pour signer un contrat export, sinon il faudra renégocier avec l'Etat)

 

 

La deuxième difficulté, ce sont les élections en Inde au printemps. On est mobilisés pour tout finir avant. Si c’est après, il faudra attendre qu’un gouvernement soit formé, ce qui sera rapide, et qu’il revoie le sujet. Mais comme le dossier aura été préparé par l’administration et l’armée, qui restent, elles, on pourrait finaliser avant fin 2014.

Modifié par Gilles59
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Je ne suis malheureusement pas certain vu la question qui a été posée : "On peut donc attendre fin 2015 pour que vous signiez un premier contrat ?"

 

Si si ca me semble trés clair ! La question du journaliste vaut bien dire " donc vous avez jusque fin 2015 pour signer le premier contrat car il faut exporter 7 rafales en 2016".

La réponse de Trappier, c'est signature début 2015 _au plus tard_  pour tenir dans ce qui est prévu avec l'Etat. (sous entendu que des commandes fin 2015 ne pourrait pas être fabriquées en 2016).

 

 

Journaliste : On peut donc attendre fin 2015 pour que vous signiez un premier contrat ?

ET : Disons plutôt début 2015.

 

Il s'agit  bien de la date la plus tardive possible pour tenir dans le cadre de ce qui a été redéfini avec l'Etat

Modifié par Gilles59
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