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La guerre économique USA vs UE / Canada / Chine


zx

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Il y a 22 heures, Lame a dit :

L'UE aurait imposé de nouvelles taxes douanières à la Chine? Tu peux nous en dire plus.

Non, je me suis trompé, j'ai écris trop vite.

C'est plutot une plainte à l'OMC de la part des europeens envers les chinois en même temps que la plainte envers les USA qui a été déposé.

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En fait Trump nous rend un service: il taxe un bien très spécifique. Soit. On répond en ciblant bien mieux des produits qui peuvent faire très mal aux entreprises américaines concernées.

C'est plutôt gagnant pour nous!

 

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Il y a 2 heures, zx a dit :

C'est quoi les voitures CEE qui roulent au USA parce que chaque fois que j' suis allé j'en ai pas vu beaucoup. A pars les Mercedes et les Ferrari mais bon ce qui achète ce type de bagnole ils en ont rien a foutre des taxes même à 100 % ils en achèteront encore.

C'est comme les Harleys en France même 20% plus cher ils en vendront encore.  

 

 

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que du haut de gamme,  allemande ou italienne,  voiture normale y en a pas, mis a part les japonaises

par contre nous on peut allumer,  ford,  jeep, etc.. même dans l'armement, on commande des rangers au depend de la dacia.

Modifié par zx
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il y a 9 minutes, zx a dit :

que du haut de gamme,  allemande ou italienne

Le Groupe Jaguar Land Rover, qui vend notamment pas mal de Range Rover aux USA, a quelques craintes également. 114.000 unités vendues par le groupe l'an dernier aux USA.

 

Modifié par Skw
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il y a 2 minutes, Skw a dit :

Le Groupe Jaguar Land Rover, qui vend notamment pas mal de Range Rover aux USA, a quelques craintes également.

 

Ben  !eux je les avais pas comptés,  avec le brexit, ils sont  devenus gris.  Trump est braqué sur les allemands.

Modifié par zx
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Le 21/06/2018 à 18:02, rogue0 a dit :

Cependant, la crainte des observateurs US, c'est que la Chine passe à d'autres formes de représailles.

 

Parmi les mesures de rétorsion, il y en a une purement financière: si Pékin commence à vendre une partie de son stock de bons du trésors US, où se contente juste de ne plus participer aux prochains emprunts, ça finira par obliger la Fed Bank à réagir, à augmenter ses taux, pour rendre les bons plus attractifs, ce qui renchérira le crédit, avec un impact non négligeable sur l'économie américiane ...
Çà me rappelle Le printemps russe un livre de SF de Norman Spinrad où je crois me souvenir que les USA décident un jour tout bonnement de plus rembourser leur dette extétieure. Pour adoucir les effets de la banqueroute, ils saisissent les biens étrangers présents sur leur territoire. Il y a quelques mois encore, j'aurais pensé que ça resterait de la fiction. Mais Trump ose tout (c'est même à ça qu'on le reconnait, comme dirait Audiard  :tongue:)

Il y a 20 heures, koojisensei2 a dit :

C'est plutôt une plainte à l'OMC de la part des européens envers les chinois en même temps que la plainte envers les USA qui a été déposé.

Si l'Europe porte plainte simultanément contre les chinois et les américains, ça indique plutôt une égalité de traitement qui ne laisse pas présager de vassalités envers les USA.

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Il y a 12 heures, zx a dit :

c'est vrai, les indiens sont pas encore visés par Trump,  pourtrant c'est un très gros producteur d'acier, en 3 eme position du top 10

c'est 2016,

https://mag.john-steel.com/fr/les-10-plus-gros-producteurs-dacier/

 

"Taiwan, China" Harg, même ce type de site à reçu la pression de Pékin pour supprimer toute idée d'indépendance de l'île rebelle...

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La Bourse de Paris est de nouveau perdante depuis le début de l'année, alors que Wall Street a ouvert en net repli. Les marchés s'inquiètent des conséquences d'une guerre commerciale sur la croissance.

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0301876977294-le-protectionnisme-de-trump-fait-plier-la-bourse-2187086.php

 

Depuis son élection en novembre 2016, Donald Trump s'est vanté à de multiples reprises d'avoir porté Wall Street sur des niveaux jamais vu auparavant. Mais depuis quelques semaines, le président américain ne tweete plus sur la vigueur du marché américain. En se lançant tous azimuts dans une politique protectionniste agressive, Trump est en effet le  principal fauteur de trouble en Bourse.

Ainsi, l'annonce d'une  prochaine offensive contre les investissements chinois dans la technologie aux Etats-Unis a provoqué une nouvelle contraction des marchés actions. L'Asie a d'abord souffert, puis l'Europe, mais c'est après l'ouverture de Wall Street, à 15h30, que les investisseurs ont lâché prise. Ainsi, la Bourse de Paris qui perdait autour de 0,9 % juste avant l'ouverture de Wall Stret, a brutalement décroché (l'indice a perdu près de 60 points), pour finir en baisse de 1,92 % à 5.283 points. Le CAC 40 retombe à son plus bas depuis le 11 avril et est repassé en territoire négatif depuis le début de l'année.

C'est la plus forte baisse enregistrée par l'indice parisien depuis le 2 mars (-2,39 %) et la troisième plus forte baisse de l'année.

Sur les autres places européennes, Le DAX a perdu 2,46 % à Francfort et la Bourse de Londres 2,26 %. Sanction similaire pour l'indice paneuropéen Stoxx Europe 600 qui a rendu 2,07 %. Celui-ci ne bénéficie plus depuis quelques jours du soutien de l'euro. La monnaie unique est en effet remontée à 1 dollar 17. Comme le yen, l'euro semble en effet plus faire office de valeur refuge, à court terme, que le billet vert.

2187086_le-protectionnisme-de-trump-fait

 

La technologie de nouveau sous pression

A Wall Street, ce sont les valeurs tech qui sont en première ligne alors que le Nasdaq perdait 2,62 % en fin d'après midi. Les investisseurs naviguent entre les craintes de représailles de la part de la Chine et la perte d'un élément de soutien aux fusions-acquisitions dans la Silicon Valley notamment. Le secteur des semi-conducteurs, qui fournit bon nombre de groupes technologiques en Chine, a été pénalisé, à l'image d'Intel, AMD aux Etats-Unis ou de STMicroelectronics (-4,6 %) et de Soitec (-1,55 %).

Les tensions commerciales entre les Etats-Unis et ses principaux partenaires interviennent surtout à un moment compliqué pour les pays européens. L'économie de la zone euro ne montre plus la même vigueur qu'à la fin de 2017. Ainsi, l'institut de conjoncture Ifo, qui mesure le climat des affaires en Allemagne, a estimé lundi que le « boom de l'économie allemande était terminé », alors que « les discussions sur une guerre commerciale pèsent sur le sentiment ». L'indice Ifo est retombé à son plus bas niveau depuis mai 2017, au moment des élections en France. Par ailleurs,  l'instabilité politique en Allemagne - qui s'ajoute au Brexit et au gouvernement populiste en Italie - jette un voile noir sur les marchés européens.

Rebond du Vix

Ce cocktail - économique, commercial et politique - potentiellement nocif pour la croissance mondiale, entraîne une montée de l'aversion pour le risque. L'indice Vix a bondi de plus de 28 % lundi, à près de 18 points, au plus haut depuis le 12 avril. Le mouvement de sortie des investisseurs est en train de s'amplifier. Selon les chiffres de Bank of America Merrill Lynch, les fonds actions ont subi, en une seule semaine, des dégagements massifs de 12,9 milliards de dollars, dont 2,7 milliards pour les seuls fonds européens.

Car la guerre commerciale est vue de plus en plus comme un risque potentiellement récessif et inflationniste, en particulier pour les économies américaines et européennes. De quoi compliquer la tache des grandes banques centrales qui ont entamé la normalisation de leur politique monétaire.

une idée, on faisait descendre l'euro en dessous des 1$, genre 0.70E, histoire d'agacer trump, nos export seraient bien moins cher que les US

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Le début de la fin de l'ère Bilderberg


Le début de la fin de la vision Bilderberg/Soros est en vue. L'Ancien Ordre s'accrochera jusqu'au dernier ongle. La vision de Bilderberg est la notion de cosmopolitisme multiculturel et international qui surpasse le nationalisme d'antan, annonce la fin des frontières et mène à une gouvernance économique et politique mondiale et technocratique dirigée par les États-Unis. Ses racines remontent à des figures telles que James Burnham, un anti-Staline, ancien trotskyste, qui, dès 1941, plaidait pour que les leviers du pouvoir financier et économique soient placés entre les mains d'une classe dirigeante : une élite - qui seule serait capable de diriger l'Etat contemporain - grâce au marché de cette élite et à son sens technique financier. C'était, sans détour, un appel à une oligarchie experte et technocratique. 

Burnham a renoncé à son allégeance au trotsky et au marxisme, sous toutes ses formes en 1940, mais il emporterait avec lui les tactiques et les stratégies d'infiltration et de subversion (apprises en tant que membre du cercle restreint de Léon Trotsky), et élèverait la gestion trotskyste de la " politique identitaire " pour devenir le " dispositif " de fragmentation " amorcé pour faire exploser la culture nationale sur une nouvelle scène, dans la sphère occidentale. Son livre de 1941, "The Managerial Revolution", a attiré l'attention de Frank Wisner, devenu par la suite une figure légendaire de la CIA, qui voyait dans les œuvres de Burnham et de son collègue un compagnon trotskyste, Sidney Hook, la perspective de monter une alliance efficace d'anciens trotskyste contre le stalinisme.

Mais, en outre, Wisner a perçu ses mérites comme le plan directeur d'un ordre mondial dirigé par la CIA, pseudo-libéral et dirigé par les États-Unis. ('Pseudo', parce que, comme Burnham l'a clairement articulé, dans The Machiavellians, Defenders of Freedom, sa version de la liberté signifiait tout sauf la liberté intellectuelle ou les libertés définies par la Constitution américaine. "Ce que cela signifiait en réalité, c'était la conformité et la soumission").

En bref (comme Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould l'ont noté), "en 1947, la transformation de James Burnham du radical communiste en conservateur américain du Nouvel ordre mondial était complète. Son Struggle for the World,[converti en mémo pour le US Office of Strategic Services (OSS, le précurseur de la CIA)], avait fait un "French Turn" sur la révolution communiste permanente de Trotsky, et l'avait transformé en un plan de bataille permanent pour un empire mondial américain. Tout ce qu'il fallait pour compléter la dialectique de Burnham était un ennemi permanent, et cela nécessitait une campagne psychologique sophistiquée pour maintenir la haine de la Russie vivante, "pour des générations".

Qu'est-ce que cela a à voir avec nous aujourd'hui ? Un " Paysage Burnham " de partis politiques européens apparemment " centristes ", de groupes de réflexion apparemment indépendants, d'institutions et de structures de l'OTAN, a été créé par la CIA - à l'époque de l'antisoviétisme de l'après-guerre - en Europe et au Moyen-Orient - dans le cadre du " plan de bataille " de Burnham pour un " ordre " mondial dirigé par les Etats-Unis. C'est précisément cette élite, c'est-à-dire la technocratie oligarchique de Burnham, qui est aujourd'hui confrontée à un recul politique au point où l'Ordre libéral se sent en lutte pour sa survie même contre "l'ennemi à la Maison Blanche", comme l'éditeur de Spiegel Online a appelé le Président Trump.

Quelle en est la cause ? Eh bien, comme lui ou le haïr, le Président Trump a joué un rôle majeur, ne serait-ce qu'en disant l'indicible. La rationalité ou non inhérente à ces "unsayings" de style Eckhardt, ou apophase, est hors sujet : Le discours intuitif de Trump, qui consiste à dire l'indicible, a retiré la plupart des boulons de l'ancienne structure idéologique de type Burnham. 

Mais en Europe, deux défauts principaux du plan Burnham ont contribué, peut-être fatalement, à la crise du plan directeur : Premièrement, la politique consistant à peupler l'Europe d'immigrants, en tant que remède à la démographie défavorable de l'Europe (et à diluer jusqu'à l'effacement, ses cultures nationales) : "Loin de conduire à la fusion", écrit l'historien britannique Niall Ferguson, "la crise migratoire de l'Europe conduit à la fission. La pièce pourrait s'intituler The Meltdown Pot .... De plus en plus... la question de la migration sera perçue par les historiens du futur comme le solvant fatal de l'UE. Dans leurs récits, Brexit apparaîtra comme un simple symptôme précoce de la crise". Et deuxièmement, la bi-furcation de l'économie en deux économies non liées et disqualifiées, en raison de la mauvaise gestion de l'économie mondiale par l'élite (c'est-à-dire l'absence évidente de " prospérité pour tous ").

Trump a évidemment entendu les deux messages clés de ses électeurs : qu'ils n'acceptent pas d'avoir une culture (blanche) américaine, et son mode de vie, diluée par l'immigration ; et qu'ils ne veulent pas non plus - stoïquement - s'adapter à l'éclipse de l'Amérique par la Chine.
 

 

La question de savoir comment arrêter la montée de la Chine est primordiale (pour Team Trump) et, dans un certain sens, a conduit à une " rétrospective " américaine : L'Amérique ne représente aujourd'hui que 14% de la production mondiale (PPP - Purchasing Power Parity basis), soit 22%, sur une base nominale (par opposition à près de la moitié de la production mondiale, dont les Etats-Unis étaient responsables à la fin de la seconde guerre mondiale), mais les entreprises américaines, grâce à l'hégémonie mondiale du dollar, jouissent d'un statut de monopole (Microsoft, Google et Facebook, entre autres), soit par le biais du privilège réglementaire, soit par la domination du marché. Trump veut empêcher cet actif de se décomposer davantage et l'utiliser à nouveau comme monnaie d'échange dans les guerres tarifaires actuelles. Il s'agit clairement d'un " gagnant " politique en termes de base, de politique et d'élections de mi-mandat de novembre prochain.

Le deuxième volet semble être une sorte de " rétrospective " du Moyen-Orient : restaurer le Moyen-Orient à l'époque du Shah, lorsque la " Perse " contrôlait le Moyen-Orient ; lorsqu'Israël était une " puissance " régionale mettant en œuvre les intérêts américains ; et lorsque les principales sources d'énergie étaient sous le contrôle des États-Unis. Et, en outre, lorsque l'influence russe s'atténue, en tirant parti de l'islam sunnite radical contre le socialisme arabe et le nationalisme.

Bien sûr, Trump est assez malin pour savoir qu'il n'est pas possible de revenir entièrement à ce monde de Kissinger. La région a trop changé pour cela. Mais Kissinger reste un conseiller influent du Président (avec le Premier ministre Netanyahu). Et il est facile d'oublier que la domination américaine au Moyen-Orient a amené l'Amérique non seulement le contrôle de l'énergie, mais aussi le recyclage des pétrodollars dans Wall Street, et le collier des bases militaires américaines dans le Golfe qui entourent l'Iran, et qui donnent aux États-Unis son muscle militaire, atteignant l'Asie.

Nous avons donc l'étreinte de Trump de MBS, MBZ et Netanyahu, et un récit à l'appui de l'Iran en tant qu'" acteur malveillant " dans la région, et un facilitateur du terrorisme.

Mais ce n'est qu'un " récit ", et c'est absurde, lorsqu'on le place dans une compréhension plus large du contexte régional. L'histoire de l'Islam n'a jamais été exempte de conflits violents (remontant aux premiers jours : les guerres de la Ridda, ou l'apostasie 632-3, etc. Mais - ne l'oublions pas - cette ère actuelle de radicalisation sunnite (comme celle qui a donné naissance à ISIS) remonte au moins aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec le désastre ottoman aux portes de Vienne (1683) ; le début de la dissolution du califat qui s'ensuit ; la permissivité et la sensualité ottomanes croissantes, provoquant le zèle radical d'Abd-el Wahhab (sur la base duquel l'Arabie Saoudite a été fondée) ; et enfin le laïcisme agressif occidentalisateur en Turquie et en Perse, qui a déclenché ce qu'on appelle " l'Islam politique " (à la fois sunnite et chiite qui, au départ, étaient unis, en un seul mouvement).

Le récit du MBS selon lequel le " fondamentalisme " de l'Arabie saoudite était une réaction à la révolution iranienne est un autre " mème " qui peut servir les intérêts de Trump et de Netanyahu, mais qui est tout aussi faux. La réalité est que le système arabe moderne (sunnite), un vestige de l'ère ottomane, est en déclin depuis la première guerre mondiale - alors que l'islam chiite connaît un fort renouveau dans le nord du Moyen-Orient et au-delà. Pour parler franchement : les Iraniens sont sur le bon côté de l'histoire - c'est aussi simple que cela.

Et ce que Trump essaie de faire, c'est la capitulation iranienne, face au siège américano-israélien-saudien, la clé pour défaire Obama (encore une fois), en essayant de réaffirmer la domination américaine au Moyen-Orient, la domination énergétique et une résurgence israélienne de la puissance régionale. La soumission de l'Iran s'est donc imposée comme le symbole suprême du rétablissement de l'ordre mondial unipolaire.

Il est si emblématique précisément parce que, tout autant que Trump aimerait voir l'Iran, l'Irak et les alliés iraniens partout, tomber sous l'hégémonie unipolaire, l'Iran est aussi central à la vision multipolaire de Xi et de Poutine qu'il est emblématique à la prétendue " transformation " du Moyen-Orient de Trump. Et ce n'est pas seulement symbolique : l'Iran est au cœur des stratégies géopolitiques russes et chinoises. En un mot, l'Iran a plus d'influence pour assurer sa survie que Trump ne l'avait prévu.

L'Amérique mettra à profit sa domination du système financier pour étrangler l'Iran, et la Chine et la Russie feront le nécessaire sur le plan financier et commercial pour que l'Iran n'implose pas sur le plan économique - et demeure un pilier de l'ordre mondial alternatif multipolaire.

Et c'est là qu'interviennent les changements de paradigmes en Europe. Ce n'est pas, je le répète, non pas parce qu'on peut attendre de l'Europe qu'elle fasse preuve de leadership ou qu'elle fasse beaucoup, mais plutôt parce que le discours apophatique de "dire l'indicible" s'étend à l'Europe. Il n'a pas, jusqu'à présent, changé le paradigme du pouvoir, mais pourrait bientôt (c'est-à-dire avec la disparition politique possible de Merkel). L'Allemagne est peut-être plus statique dans sa politique que l'Italie, mais la voix du nouveau ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, disant " non " aux procurations " Burnham " à Berlin fait écho dans toute l'Europe et au-delà. Il agit comme une gifle dans le visage.

Soyons tout à fait clairs : nous ne suggérons pas que l'Europe dépensera du capital politique pour défendre le JCPOA. C'est peu probable. Nous disons que l'hégémonie du dollar américain s'est avérée toxique pour le reste du monde à bien des égards, et Trump - en tirant parti de cette hégémonie de façon si gangsterishly : "We're America, Bitch", comme un fonctionnaire a décrit l'approche de l'Amérique - alimente l'antagonisme envers l'hégémonie du dollar (si ce n'est pas encore envers l'Amérique en tant que telle). Elle pousse tous les non-Américains dans une position commune de rébellion contre la domination financière unipolaire de l'Amérique.

Cette " révolte " donne déjà de l'influence à Kim Jong Un, comme le rapporte le Washington Post :

"Avec les liens commerciaux entre les États-Unis et la Chine sur les rochers, Kim est bien placé pour jouer les deux puissances, parler à Trump tout en poursuivant une relation plus étroite avec Xi....Kim comprend la hiérarchie. Il sait que Xi est le parrain asiatique ", a déclaré Yanmei Xie, analyste des politiques chinoises chez Gavekal Dragonomics, une société de recherche économique à Pékin. "Il fait un calcul pragmatique selon lequel la Chine peut fournir une assistance économique pour intégrer diplomatiquement et économiquement la Corée du Nord dans l'Asie du Nord-Est....

"Il y a un effort régional, une sorte de coalition de l'Asie du Nord-Est, pour maintenir la fiction selon laquelle la Corée du Nord se débarrassera de la bombe atomique tant que les Américains continueront à lui parler ", a dit M. Xie.

La Chine s'efforce moins d'amener Kim à donner ses armes que de l'amener à s'aligner. Il pourrait éventuellement utiliser le commerce et l'investissement pour le garder à l'écart, ont dit les experts.

"Le soutien politique et économique de la Chine est toujours très important ", a déclaré Zhao Tong, un expert de la Corée du Nord au Carnegie-Tsinghua Center for Global Policy à Pékin. Zhao a dit que la question est maintenant : "Comment la Chine peut-elle aider la Corée du Nord à développer son économie ?"

"La Chine peut aussi aider Kim à normaliser le statut diplomatique de la Corée du Nord. Ça commence par le traiter moins comme un dictateur voyou et plus comme un homme d'État en visite."
Il en va de même pour l'Iran - en pique. La Chine et la Russie savent comment jouer à ce jeu de'poulet'.

https://www.strategic-culture.org/news/2018/06/25/beginning-end-bilderberg-era.html

Modifié par Picdelamirand-oil
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Sanctionnant le monde, les États-Unis, par inadvertance, " verrouillent et lancent le multipolarisme ".

Les frictions ne se limitent toutefois pas aux relations entre les États-Unis et la Chine. La conversion de Trump au " néo-américanisme " (voir ici) a, semble-t-il, mis Washington en désaccord avec le monde en général : Guerres commerciales (Chine, Russie, UE et Japon), sanctions (Russie, Iran et autres), guerres de devises (Turquie, Iran, Russie), etc. Ce niveau et l'ampleur des frictions ne sont pas durables. La tension psychique doit conduire soit à quelque chose qui casse (de façon explosive) pour briser la tension, soit à un revirement marqué dans le langage et le comportement qui soulage les pressions plus doucement. En ce moment, nous sommes toujours dans le courant ascendant. Trump a provoqué littéralement tout le monde (même les Européens habituellement dociles), comme jamais auparavant. Et, par conséquent (et par inadvertance), l'arrivée du nouvel ordre mondial - et, en exacerbant les tensions géopolitiques presque partout, a accéléré de nouveaux pas vers la dé-dollarisation mondiale. 

Encore une fois, même les Européens regrettent de ne pas avoir choisi de configurer la zone euro, comme distincte et séparée de l'hégémonie du dollar, alors qu'ils en avaient la possibilité. Aujourd'hui, ils paient le prix de leur impuissance dans leur commerce - aujourd'hui interdit - avec l'Iran. Trop tard dans la journée, l'UE propose d'abandonner le pétrodollar pour l'euro en ce qui concerne leurs achats de pétrole iranien ; mais selon toute probabilité, cela ne servira à rien. Les dirigeants de l'UE sont choqués et irrités par le caractère impitoyable par lequel les États-Unis ont l'intention d'étrangler tous les échanges commerciaux de l'UE avec l'Iran.

Ce qui est intéressant ici, c'est la façon dont la Chine perçoit la nature de la friction avec les États-Unis et ses causes profondes : Il - par le biais d'un éditorial du Global Times - commence par un avertissement clair : "Lorsque le deuxième cycle de négociations commerciales s'est terminé la semaine dernière, un certain nombre de médias[américains] saluaient la fin de la menace de guerre commerciale. Certains ont même déclaré que la Chine avait remporté le premier cycle de négociations avec les États-Unis : Cette conclusion est totalement erronée et l'idée que les frictions commerciales ont été résolues est sans fondement. Il n'y a pas encore eu de guerre commerciale, juste une série d'avertissements...." (c'est nous qui soulignons). L'auteur poursuit en disant que les déficits commerciaux des États-Unis ne sont pas à l'origine des frictions entre les deux États : "Le véritable coupable est le monopole du dollar américain sur le marché mondial", et l'utilisation forcée du dollar pour régler les paiements. Les Etats-Unis doivent " éviter l'offre excédentaire du dollar et permettre une plus grande utilisation d'autres monnaies comme le yuan et l'euro pour promouvoir une offre de devises plus équilibrée....[et] les Etats-Unis doivent modifier leur politique monétaire ".

Le président Poutine dit la même chose : en s'adressant au parlement russe, il a dit que "le monde entier voit que le monopole du dollar n'est pas fiable : C'est dangereux pour beaucoup, pas seulement pour nous". Il a ajouté que les sanctions et les actions commerciales par l'intermédiaire de l'OMC sont de plus en plus souvent utilisées de manière inappropriée par les États-Unis, principalement pour obtenir un avantage concurrentiel ou pour freiner le développement économique des concurrents (une plainte principale de la Chine). 

En d'autres termes, ils veulent que l'ordre mondial dirigé par les États-Unis soit drainé, tout comme Trump souhaite voir le marais de Washington drainé.

Trump semble cependant heureux d'utiliser des tactiques de'marais' vers le monde extérieur afin de rendre l'Amérique à nouveau grande (même s'il dénonce le'marais' de l'establishment chez lui), mais le non-occidental est aussi complètement désenchanté par les tactiques de'marais de l'ordre mondial' que l'est la base de Trump : Ils veulent que l'hégémonie du dollar disparaisse, que leurs propres souverainetés soient restaurées - et ils se regroupent politiquement pour y parvenir. Ses parties, bien que distinctes, semblent s'assembler.

La mafia, Trump'shakedown' de la chancelière Merkel ('abandonnez Nord Stream II, ou nous allons vous secouer, vous les Allemands, en termes d'acier et d'aluminium), catalyse d'abord la possibilité d'une réorientation majeure de la politique européenne.

La résolution européenne sur les sanctions à l'encontre de la Russie a longtemps été chancelante : Les entreprises allemandes et italiennes ont été durement touchées financièrement, et c'est essentiellement Merkel qui détenait la " ligne " européenne. Ces sanctions européennes sont uniquement liées à l'Ukraine, et le chancelier a parlé de l'Ukraine avec Poutine à Sotchi. Là-bas, à Sotchi, Poutine a proposé deux idées : une force de maintien de la paix de l'ONU pour l'Ukraine et la poursuite du transit du gaz russe par le corridor ukrainien (un point européen majeur) - si cela s'avérait commercialement viable.


Si ces pensées s'avèrent fécondes, cela permettrait à Merkel de prendre les devants "l'inévitabilité d'un "non" italien au renouvellement des sanctions à l'encontre de la Russie en septembre". Elle pourrait être " à nouveau en tête " : faire avancer une initiative de sa propre initiative - un baume à l'ego européen après l'expérience décevante de la JCPOA. Apaiser ainsi l'irritant ukrainien permettrait aussi à une Allemagne - aujourd'hui, dans cette nouvelle ère tarifaire américaine, encore moins ouverte à prendre un "coup" sur la dette européenne délinquante, ou à refinancer l'infrastructure française - de considérer la Russie comme un partenaire naturel. Elle pourrait aussi lui permettre de désamorcer quelque peu la " bombe " de l'immigration en convenant avec Poutine d'un mécanisme par lequel certains des quelque un million de réfugiés syriens en Allemagne rentrent chez eux. La semaine prochaine, Merkel se rend en Chine, pour voir comment finesse la pression américaine sur l'Europe pour se ranger du côté de l'Amérique - contre la Chine. Nous pouvons trouver, au contraire, que l'Allemagne finit par se rapprocher de la Chine, qui a beaucoup investi en Allemagne, plutôt que des États-Unis (bien que l'Allemagne ne puisse pas facilement éviter d'être le centre de cette lutte commerciale).

Bien sûr, l'"Establishment" anglo-saxon fera presque n'importe quoi pour empêcher le centre de gravité politique de se déplacer des rives de l'Atlantique vers l'est. Le chef du Service de sécurité britannique (MI5) a déjà été envoyé en mission par Washington pour médiatiser la "menace" russe à un rassemblement de trente États européens ; et l'envoyé américain à Kiev, Kurt Volker, a déclaré le soutien militaire américain pour reprendre les républiques autoproclamées de Donetsk et Lugansk.

En même temps, pour le Japon, la péninsule coréenne a longtemps été considérée comme une zone tampon entre le Japon et le continent. Sa division, cependant, et la présence américaine dans le sud, avait semblé être le garant de la zone tampon. Mais ensuite, le Sud a donné à Moon un mandat pour la réunification - et Jong Un, en réponse, a commencé son offensive de charme de façon dramatique. Le statu quo du'buffer' qui avait été donné, n'était évidemment plus'un donné'. Il pourrait y avoir un accord et, même potentiellement, avec le temps, une influence chinoise accrue. Le professeur Victor Teo a noté que "l'accord de Trump pour rencontrer le leader nord-coréen Kim Jong-un, avait esquivé Abe et l'avait "coupé à genoux".

Même si cela était possible, c'était un grave problème pour le Japon, qui perdrait son tampon avec la Chine - et, selon l'ampleur de tout retrait supposé des Etats-Unis de la région - perdrait également son parapluie de défense. Tout aussi troublant, note Politico, était " le revirement apparent de Trump sur le partenariat transpacifique. En janvier 2017, trois jours après le début de sa présidence, Trump a renié l'accord commercial de Barack Obama avec la Chine et ses 12 nations.". "Il a humilié Abe qui, 67 jours plus tôt, s'était précipité à la Trump Tower pour éviter la sortie du TPP de Washington. Douze mois plus tard, Trump a ajouté du sel à ces blessures en adoptant une politique de faiblesse du dollar et en imposant des droits de douane sur l'acier et l'aluminium - 25 % et 10 %, respectivement. Il a accordé des exemptions au Canada, au Mexique et à d'autres pays, mais aucune pour le meilleur ami Abe. Puis vint la proposition de Trump qui proposait 150 milliards de dollars de taxes sur les marchandises en provenance de la Chine, le principal marché d'exportation du Japon".

Il n'est donc pas surprenant qu'Abe ait pris contact avec la Chine, à la fois pour se protéger contre les États-Unis en matière de préoccupations tarifaires et pour insérer le Japon dans les discussions stratégiques sur l'avenir de la Corée (le premier ministre chinois Li Keqiang s'est rendu officiellement à Tokyo le 9 mai pour participer à des pourparlers trilatéraux avec les dirigeants japonais et sud-coréens).

Le fait est que cette réorientation trilatérale des relations a fait suite à des discussions économiques de haut niveau entre la Chine et le Japon le mois dernier, et rappelant l'avertissement clair de la Chine concernant le problème du dollar et la nécessité d'élargir l'utilisation du yuan et d'autres monnaies dans le commerce, il n'est pas difficile de deviner que le commerce sino-japonais sera progressivement dé-dollarisé, si ces discussions aboutissent.

Dans le même ordre d'idées, Lawrence Sellin du Daily Caller rapporte que :

"Les efforts de la Chine en faveur de la coopération Iran-Pakistan ont également porté leurs fruits. Ces derniers mois, il y a eu une vague d'accords dans les domaines du commerce, de la défense, du développement des armes, de la lutte contre le terrorisme, des banques, des services ferroviaires, de la coopération parlementaire et, plus récemment, de l'art et de la littérature.

Des discussions secrètes sur la sécurité entre les autorités militaires chinoises, pakistanaises et iraniennes se poursuivent depuis au moins un an. La construction prévue d'une base navale chinoise sur la péninsule pakistanaise de Jiwani, immédiatement à l'ouest de Gwadar, près de la frontière iranienne.....

Une alliance Chine-Iran-Pakistan aurait des ramifications majeures pour la politique étrangère des États-Unis. Pour commencer, cela rendrait nos efforts actuels en Afghanistan intenables, provoquant très probablement une sortie américaine dans les conditions dictées par les Chinois et les Pakistanais. Cela déclencherait le début d'une stratégie anti-accès et de refus de zone contre la cinquième flotte américaine dans la région du golfe Persique et de la mer d'Arabie, semblable à ce que les Chinois ont tenté de mettre en œuvre contre la flotte américaine du Pacifique dans la mer de Chine méridionale. Même la simple contemplation d'une telle alliance pourrait donner aux Iraniens une influence considérable face aux sanctions américaines".
L'Iran a déjà rejoint la zone de libre-échange économique de l'Asie de l'Est - et le 9 juin, il participera également au sommet du Conseil de coopération de Shanghai 2018, en Chine. (Il semble que l'Iran n'est pas exactement ostracisé après le JCPOA).

Ce qui lie ces nombreuses parties au puzzle, c'est le point de vue chinois (et russe et iranien) selon lequel le yuan et l'euro doivent être plus facilement disponibles en tant que monnaies dans lesquelles le commerce est effectué - et " que les États-Unis doivent modifier leur politique monétaire " (c'est-à-dire mettre fin à leur oscillation entre les cycles du dollar fort et faible, ce qui a été si profitable pour les institutions financières américaines, mais mortel pour les marchés émergents). Pratiquement tout le monde est d'accord sur ce point maintenant.

Pour ce faire, la Chine doit élargir et approfondir la base du yuan et fournir un marché liquide de la dette souveraine chinoise. Le marché à terme du pétrole de Shanghai a déjà un impact sur l'approfondissement du marché des obligations souveraines de la Chine (les traders y stationnent leur Yuan, sachant qu'en fin de compte, le Yuan peut être racheté contre de l'or). Les sanctions américaines à l'encontre de l'Iran donneront un nouvel élan, le pétrole iranien étant vendu à Shanghai. La Bourse des métaux de Londres, qui appartient à des Chinois, a récemment annoncé qu'elle commencera à négocier des options sur les matières premières en yuan. Bientôt, nous aurons des points de référence pour les produits de base basés sur le yuan. Dans l'ensemble, l'utilisation du dollar dans le commerce non américain est en train de se réduire progressivement.

Mais la deuxième exigence chinoise de réinitialisation du monde du commerce par les États-Unis " modifiant leur politique monétaire ", semble se produire par hasard en raison d'une dynamique financière intérieure autonome : Le " dollar faible " de Trump a cédé la place à des valeurs monétaires élevées (pour diverses raisons). Il fournit les conditions parfaites pour que la Chine dévalue doucement le yuan (qui s'est apprécié par rapport au dollar ces derniers mois), et pour que l'Europe fasse de même, dans un flottant coordonné à la baisse par rapport à un dollar en hausse. La baisse de la valeur de change du yuan et de l'euro ne fera qu'inverser partiellement ou totalement l'impact des sanctions américaines sur les exportations vers les États-Unis. Cette coordination monétaire pourrait-elle aussi être à l'ordre du jour de Merkel la semaine prochaine en Chine ?

Si ces politiques américaines ne sont pas durables, que faire alors ? Le principal défaut de la doctrine de l'effet de levier maximal néo-con est l'absence d'une échelle facile à gravir qui ne semble pas être une humiliation nationale américaine. Habituellement, si la pression ne fonctionne pas, on suppose que c'est parce qu'il n'y en avait pas assez - par exemple, Trump attribue les faiblesses du JCPOA à Obama qui n'a pas laissé les Iraniens faire cuire les sanctions assez longtemps. Obama a réduit les pressions trop tôt, de l'avis de Trump - et a donc obtenu un " accord imparfait ".

Un point plus profond - et un point soulevé par les Chinois à l'égard de la Corée du Nord - est que les autres ne pensent pas comme le président Trump. L'utilitarisme radical évident quand Trump dit que Jong Un sera "plus sûr, plus heureux et plus riche" s'il accepte l'ultimatum de Trump reflète précisément le matérialisme superficiel, sur lequel la marée politique mondiale s'est retournée. L'appel dit " populiste " à un retour aux valeurs nationales traditionnelles est précisément un rejet de la politique utilitariste de type JS Mills. C'est, pour ainsi dire, le désir de redevenir humain, d'une manière plus ronde.

https://www.strategic-culture.org/news/2018/05/28/sanctioning-world-us-inadvertently-locks-and-launches-multipolarism.html

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il y a 5 minutes, zx a dit :

En plus Harley Davidson a son siège dans le Milwaukee, l'état de Paul Ryan le président de la Chambre des Représentants. Pas sûr que ça améliore les rapports entre la Maison-Blanche et le Congrès ...

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Normalement, une entreprise ca doit faire de l'argent, ca ne fait pas de politique, hormis celle qui sont dans l'armement, c'est logique qu'ils ne veulent pas être la dinde à plumée dans l'histoire. Elle réagit selon ses intérêts.

Modifié par zx
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On pourra également noter que la Chine a été vendeuse nette tout comme la Russie, l'Irlande et quelques autres pays. Bon, il en reste encore beaucoup. Mais c'est apparemment la tendance. On notera que la plupart des ventes ont été rachetées aux... Îles Caïmans. Ouaip. Evidemment, ce n'est pas le pays qui en a racheté, mais les hedge funds qui y sont. Tout comme ce ne sont pas toujours les états qui se débarassent des bons du trésor mais les entreprises/banques ou autres organismes qui les vendent. C'est juste la localisation des vendeurs. 

Le lien https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0301844694432-la-chine-se-met-a-vendre-de-la-dette-americaine-2185326.php

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Harley-Davidson délocalise sa production hors des États-Unis, Trump «surpris»

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Si le groupe, qui vend 40.000 motos par an en Europe, son deuxième marché après les États-Unis, continuait de fabriquer ses produits aux États-Unis, il vendrait chaque véhicule entrant sur le marché européen, 1900 euros plus cher

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/06/26/20002-20180626ARTFIG00048-harley-davidson-delocalise-sa-production-hors-des-etats-unis-trump-supris.php

:biggrin:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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On 6/22/2018 at 11:42 PM, Skw said:

Le truc cool, c'est qu'on va pouvoir installer des S-400 à tous les coins de rues. Je compte bien proposer une acquisition lors du prochain conseil municipal.

Tu n'habites pas Toussus le Noble j'espère?

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il y a 52 minutes, zx a dit :

En fait, Trump nous rend service :P

Il a certainement fait plus pour l'intégration européenne que beaucoup de "fédéralistes" européens. :biggrin:

Jamais, dans l'histoire de l'intégration européenne, autant n'auront dû à si europhobe.

Le ‎23‎/‎06‎/‎2018 à 11:37, koojisensei2 a dit :

Non, je me suis trompé, j'ai écris trop vite.

C'est plutot une plainte à l'OMC de la part des europeens envers les chinois en même temps que la plainte envers les USA qui a été déposé.

Oui, une plainte européenne à l'OMC en réponse aux transferts de technologie forcés imposé par la Chine, n'est-ce pas?

Rien à voir avec l'expression de la soumission aux USA qui était néanmoins bien réelle avant l'élection de Trump.

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