zx Posté(e) le 30 avril 2018 Share Posté(e) le 30 avril 2018 (modifié) Budget : 20 milliards d'euros pour l'Union européenne de la Défense https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/budget-20-milliards-d-euros-pour-l-union-europeenne-de-la-defense-777038.html#xtor=AL-13 une dotation pour l'ensemble de la période de 7 milliards pour l'industrie de la défense une de 3,5 milliards pour la recherche et le développement conjoints de technologies et d'équipements. Une seconde enveloppe de 6,5 milliards d'euros est consacrée à la mobilité militaire en Europe. L'espace n'est pas en reste avec un financement programmé de 13 milliards d'euros pour les systèmes de navigation par satellites Galileo et EGNOS. http://www.opex360.com/2018/04/30/projet-de-budget-2021-2027-de-lunion-europeenne-prevoit-17-milliards-deuros-defense/ Modifié le 30 avril 2018 par zx 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bechar06 Posté(e) le 6 octobre 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2018 http://www.opex360.com/2018/10/04/la-france-et-la-finlande-renforcent-leurs-liens-militaires/ "Ce 4 octobre, sur la base de Rovaniemi, les forces finlandaises ont célébré le 30e anniversaire de la mise en service de leur système de défense anti-aérienne courte portée Crotale Nouvelle Génération (NG), livré par le groupe français Thales." "Or, ce même jour a également été l’occasion, pour Florence Parly, la ministre française des Armées, et son homologue finlandais, Jussi Niinistö, de signer une lette d’intention visant à renforcer les liens militaires entre la France et la Finlande" "Les domaines précis de coopération n’ont pas été précisés par les autorités françaises et finlandaises." "la Finlande ne fait pas partie de l’Otan, l’accent fut notamment mis sur l’article 42-7 du Traité de Lisbonne" ..."Pour la presse finlandaise, cela voudrait dire que la France a « promis une aide militaire [à la Finlande] en cas de crise »." ..."« M. Macron serait prêt à intervenir si la Finlande était attaquée. »" "Helsinki annonça son intention de rejoindre l’Initiative européenne d’intervention (IEI) qui, lancée par la France, vise « à favoriser l’émergence d’une culture stratégique européenne commune et à créer les conditions préalables pour de futurs engagements coordonnés et préparés conjointement sur tout le spectre de crise. » Jusqu’alors, 9 pays y participaient, dont l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la France, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni" 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 28 décembre 2018 Auteur Share Posté(e) le 28 décembre 2018 M. Trump assure que les alliés ne « profiteront » plus des États-Unis http://www.opex360.com/2018/12/25/m-trump-assure-que-les-allies-ne-profiteront-plus-des-etats-unis/ 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 29 décembre 2018 Share Posté(e) le 29 décembre 2018 Dear Mister Trump; Here is what I humbly suggest so that your so-called allies will no longer take advantage of US protection: First, make them pay for the privilege of hosting American forces on their home land. They should pay the wages of the personnel and the maintenance cost of the materiel. Secondly, create a 50% payback tax on US materiel sold to allies, such as bombs, airplanes, and so on. This should refund the lost years. Finally, make it clear that the US will not intervene in case of attack against them, unless they pay for the cost of the campaign. Revise the NATO treaty if you need to. With these bold reforms, you will make sure America is no longer taken for granted and you will truly Make America Great Again. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bechar06 Posté(e) le 31 janvier 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 janvier 2019 http://forcesoperations.com/quels-futurs-pour-larchitecture-securitaire-de-leurope/ EXTRAITS pour susciter votre envie de tout lire ! « Le monde actuel est un chaos instable ». Un jugement qui paraîtrait exagérément alarmiste s’il n’était pas sorti de la bouche d’Hubert Védrine. Invité le 16 janvier par le Sénat, l’ancien ministre des Affaires étrangères y est venu inaugurer un cycle d’auditions consacré à « l’Europe face au risque de chaos géopolitique : quelle architecture de sécurité ? ». « Aujourd’hui, qu’est-ce qui défend l’Europe ? Fondamentalement, c’est toujours le système otanien », constate Védrine. En dépit des menaces à répétition issue de la Maison-Blanche, le statut-quo semble s’imposer dans une Europe peinant à s’imposer au sein d’un schéma otanien dominé par les Etats-Unis. « Chaque fois que la France a mis en avant cette idée d’Europe de la défense -ou de défense de l’Europe – elle n’a jamais été soutenue par aucun autre pays européen », a-t-il martelé, quelques jours avant la signature du traité d’Aix-la-Chapelle. Ratifié hier, ce nouveau pacte franco-allemand comprend notamment un volet propice à une accentuation de l’intégration militaire des deux pays. Toutefois, malgré les appels du pieds successifs de Paris et Berlin, « la situation n’a pas fondamentalement changé », explique-t-il. La situation semble même empirer à mesure que d’autres enjeux grandissent... Russie, Chine ... Premièrement, le système actuel perdure mais maintient les Européens dans la crainte d’un départ des Américains. Querelles transatlantiques, chipotages incessants... Le second scénario, dans lequel les Etats-Unis quittent l’OTAN, est « une option à laquelle on n’aurait jamais pensé auparavant même pour faire du brainstorming », déclare Védrine. Mais le Brexit l’a prouvé: le scénario du pire l’emporte parfois....« Catastrophique » pour certains ou « divine surprise » pour d’autres, cette rupture est source de plusieurs hypothèses. La première s’apparenterait à une sorte de « Brexit sécuritaire », un « débat effrayant centré sur l’architecture sécuritaire de l’Europe ». Considérée comme « un système mou », l’Europe, empêtrée dans des discussions sans fin, continuerait d’être le terrain de jeu des autres grandes puissances, trop heureuses d’y pousser leurs pions. L’attitude américaine pourrait aussi provoquer un sursaut européen. Cette seconde éventualité présuppose que le discours de Trump devienne insoutenable et force l’Europe à prendre, par elle-même, son « indépendance »....Pas si simple, à l’heure où de nombreux pays, essentiellement orientaux et baltes, considèrent qu’il est « plus sûr, plus efficace et moins cher d’acheter américain ». À supposer que ce verrou saute, Védrine estime qu’il n’est pas impossible qu’une poignée de pays disposant d’une réelle capacité industrielle décident de s’unir. Reste à définir « qui nous défend ». Exit le bouclier américain, seule la France, selon Védrine, « est militairement et institutionnellement capable de le faire ». Mais à quel prix ? Enfin, la dernière hypothèse, « la moins mauvaise et la moins inaccessible », est celle d’un Trump n’allant pas au bout de ses menaces mais où l’Europe choisirait d’établir un pôle solide au sein d’une Alliance atlantique maintenue. Ce petit groupe aurait pour mission – impossible ? – de faire converger leurs perceptions des menaces et surtout de spécifier les réponses à y apporter. C’est sans doute ici qu’interviennent les différents mécanismes soutenus par Emmanuel Macron, dont l’Initiative européenne d’intervention (IEI). Les outils portés par la présidence française, à l’image du traité d’Aix-la-Chapelle, pourraient en effet rebondir dans un contexte de crise crédible, favorisant l’apparition de nouveaux axes de renforcement de ce pôle européen. In fine, la réponse ne devra pas uniquement provenir des élites mais aussi des « vrais gens », seuls aptes à redéfinir l’équilibre entre la liberté et la protection, précise le diplomate..... Pour aller plus loin: « Comptes à rebours », d’Hubert Védrine (Fayard, 352 pages, 20 euros) Fin Extraits 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 http://www.opex360.com/2019/05/15/les-etats-unis-critiquent-les-initiatives-de-lue-en-faveur-de-lindustrie-europeenne-de-la-defense/ "« L’article 5 du Traité de l’Alliance atlantique n’est pas l’article F-35 » a répété Florence Parly, la ministre des Armées. ...« Il ne faut pas être naïf : si les États-Unis demandent que les alliés dépensent plus, ils aimeraient aussi beaucoup que ceux-ci dépensent plus encore pour acheter des équipements américains" Et ses propos ont été confirmés par deux lettres au ton peu amène adressées à Federica Mogherini, la haute-représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.... Mme Mogherini a mis les choses au point, le 14 mai. « L’UE est actuellement beaucoup plus ouverte que le marché américain pour les entreprises » européennes et, en Europe, « environ 81% des contrats internationaux sont attribués à des firmes américaines aujourd’hui », a-t-elle souligné, rappelant qu’il n’était pas question de mettre en place un « Buy European Act » et que les règles en matière d’attribution de marchés publics ne changeraient pas. Aux États-Unis, une loi fédérale instituant un « Buy American Act » est en vigueur depuis… 1933. Et elle impose au gouvernement de n’acheter en direct que des biens produits sur le sol américain. En clair, il s’agit d’une mesure protectionniste." USA et UE : on appelle cela des partenaires ... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 Sujet difficile quand notre Europe de 28 Nations ne marche pas au "même pas"('sans jeu de mots). 1° - Une couverture nucléaire Européenne ? Une armée Européenne ? Une place Européenne à l'ONU (demandé par certain de nos partenaires Européens en l’occurrence la place occupée par notre pays dans cet organisme ?) 2° - Nous nous heurtons à une voie commune politique, c'est à dire, de fait, à une Présidence Européenne sur une politique commune presque en tous point 3° - La tentative d'expérience d'un porte-avions géré par plusieurs Nations démontre que les objectifs politique, stratégique, économique ne sont pas les mêmes pour chacune de nos Nations et même parfois opposés comme les interventions extérieures ! 4° - Il est vrai que l'entité économique "Europe" dérange désormais les USA, la Fédération Russe qui sont en face d'une puissance d'un niveau économique international et la Chine qui tient à s"'approprier les marchés. Vous soulevez et évoquez un sacré problème et vos commentaires me passionne. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 (modifié) C'est moi ou cet article de Cabirol sous-entend un début d'intérêt de quelques industriels allemands pour la stratégie industrielle "à la française". La famille Bode-Wegman adossée à l'état français trouve un soutien de circonstance contre Rheinmetal. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-le-groupe-knds-restera-controle-a-50-par-la-france-florence-parly-817263.html Pourrait-il y avoir un début de stratégie à long terme dans un modèle de coopération ou l'état français réussi à imposer sa vision en étant présent à 50% systématiquement ? Modifié le 16 mai 2019 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 il y a 10 minutes, herciv a dit : C'est moi ou cet article de Cabirol sous-entend un début d'intérêt de quelques industriels allemands pour la stratégie industrielle "à la française". dans ce que La famille Bode-Wegman adossée à l'état français trouve un soutien de circonstance contre Rheinmetal. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-le-groupe-knds-restera-controle-a-50-par-la-france-florence-parly-817263.html Pourrait-il y avoir un début de stratégie à long terme dans un modèle de coopération ou l'état français réussi à imposer sa vision en étant présent à 50% systématiquement ? J’en déduis de mon côté qu’il y a depuis quelques temps une leçon qui a enfin été apprise par l’État français. Pourvu que ça dure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 Je ne suis pas sur que ces accrochages ne soient pas un bon signes. Mieux vaut vider les abcésd'abord. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 Une frégate Espagnol quitte l'escorte de L'Abraham Lincoln après que celui-ci ait vu son planning modifié pour aller croiser plus près de l'IRAN. Voilà qui illustre bien pourquoi l'OTAN n'est pas une garanti d'engagement partout dans le monde. Les USA n'étant pas menacé et l'Espagne ne voulant pas s'aligner sur la politique des US la frégate a rompue son escorte. https://news.usni.org/2019/05/14/spanish-frigate-drops-out-of-lincoln-strike-group-over-u-s-iran-stance Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 il y a une heure, herciv a dit : C'est moi ou cet article de Cabirol sous-entend un début d'intérêt de quelques industriels allemands pour la stratégie industrielle "à la française". La famille Bode-Wegman adossée à l'état français trouve un soutien de circonstance contre Rheinmetal. Je vois surtout, as usual, une tentative de nous la mettre à l'envers en voulant prendre le contrôle d'un de nos fleurons. Et leur méthode (s'épandre dans la presse plutôt qu'une discussion face à face) en dit pas mal aussi. Bref mais les allemands sont toujours à considérer comme des partenaires fiables et extra. . . Enfin comme l'énonce Tarptent, on commence à moins tendre l'autre joue maintenant. N'empêche Macron, ce genre de choses (et je suis sûr qu'il garde un œil) cela doit commencer à sérieusement le gonfler. . . Il doit commencer à se sentir un peu seul Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 à l’instant, elannion a dit : Je vois surtout, as usual, une tentative de nous la mettre à l'envers en voulant prendre le contrôle d'un de nos fleurons. Et leur méthode (s'épandre dans la presse plutôt qu'une discussion face à face) en dit pas mal aussi. Bref mais les allemands sont toujours à considérer comme des partenaires fiables et extra. . . Enfin comme l'énonce Tarptent, on commence à moins tendre l'autre joue maintenant. N'empêche Macron, ce genre de choses (et je suis sûr qu'il garde un œil) cela doit commencer à sérieusement le gonfler. . . Il doit commencer à se sentir un peu seul Ben pas d'accord à partir du moment ou le capital est à 50/50 la balance peut pencher des deux côtés à la moindre bêtise d'un côté ou de l'autre. En l'occurrence si la Famille Bode Wegman veut continuer à être présent dans KNDS, elle peut favoriser l'entrée au capital d'un actionnaire favorable à la France pour faire échec à Rheinmetal. Celui-ci peut toujours faire pression politiquement, du point de vue capitalistique il est mal parti si il ne convainc pas tous les actionnaires de la famille BW. Non vraiment avoir réussi à négocier un 50/50 est un très jolie coup pour éviter que Rheinmetal ne prenne le lead sur toute l'industrie de défense terrestre en Europe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 à l’instant, herciv a dit : Non vraiment avoir réussi à négocier un 50/50 est un très jolie coup pour éviter que Rheinmetal ne prenne le lead sur toute l'industrie de défense terrestre en Europe. Je ne le nie pas et la réponse de notre ministre est parfaitement adéquate. C'est encore une fois la position allemande que je critique. Il y a des discussions disons fermes sur d'autre sujets (à tout hasard le SCAF ^^) et ce genre de nouvelle confirme ma position. Dans l'industrie militaire on ne peut pas faire confiance aux allemands. D'une manière ou d'une autre ils chercheront à nous la mettre à l'envers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 (modifié) il y a 56 minutes, elannion a dit : Je ne le nie pas et la réponse de notre ministre est parfaitement adéquate. C'est encore une fois la position allemande que je critique. Il y a des discussions disons fermes sur d'autre sujets (à tout hasard le SCAF ^^) et ce genre de nouvelle confirme ma position. Dans l'industrie militaire on ne peut pas faire confiance aux allemands. D'une manière ou d'une autre ils chercheront à nous la mettre à l'envers. Pour le coup je trouve que leur politique de défense actuelle est très brouillonne. Résultat leurs industriels commencent à trouver la musique Française pas si mauvaise. Tu serais industriel de défense tu te tournerais vers un pays capable de faire un peu de déficit pour sa politique de défense ou vers celui "mieux géré" qui ne veut ni dépenser ni accepter certains contrats avec des pays jugés au coup par coup pas amicaux ? Modifié le 16 mai 2019 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 il y a 2 minutes, herciv a dit : Pour le coup je trouve que leur politique de défense actuelle est très brouillonne. Résultat leurs industriels commence à trouver la musique Française pas si mal. Tu serais industriel de défense tu te tournerais vers un pays capable de faire un peu de déficit pour sa politique de défense ou vers celui "mieux géré" qui ne veut ni dépenser ni accepter certain contrat avec des pays jugé au coup par coup pas amicaux ? Je pensais plus à Rheinmetal sur le coup. Après oui si on peut enfin faire de la politique intelligemment et trouver des partenaires fiables encore une fois allons y ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 Il y a 10 heures, Bechar06 a dit : USA et UE : on appelle cela des partenaires ... Bon, ce n'est un secret pour personne, l'attitude des USA vis à vis de l'Europe est celle d'un colonisateur et cela depuis le plan Marshall. On peut relever les similitudes entre la politique d'importation des matières premières pratiquée par les USA dans le cadre du plan Marschall vis à vis des pays européens et celle d'anciens pays colonisateurs vis à vis des pays africains par exemple. Contribution intéressante: Il y a 8 heures, Janmary a dit : 1° - Une couverture nucléaire Européenne ? Une armée Européenne ? Une place Européenne à l'ONU (demandé par certain de nos partenaires Européens en l’occurrence la place occupée par notre pays dans cet organisme ?) Concernant la place à l'ONU, Angela Merkel sous-entendait sans doute "donner le siège de la France" pour choquer l'opinion française qui est encore partagée sur la question du fédéralisme. Accessoirement, elle exprimait son mépris vis à vis (des revendications fédéralistes) de Macron (pour plaire à d'autres partenaires européens). Elle a rapidement précisé qu'elle voulait dire "remplacer les sièges des Etats membres par un siège de l'UE" pour ne pas paraître trop ignominieuse aux yeux des Français ... mais aussi d'autres Européens. Il y a 8 heures, Janmary a dit : 2° - Nous nous heurtons à une voie commune politique, c'est à dire, de fait, à une Présidence Européenne sur une politique commune presque en tous point Je n'ai pas du tout compris ce qu'est "la voie commune politique" ou "la Présidence européenne sur une politique commune". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 Il y a 8 heures, Janmary a dit : 3° - La tentative d'expérience d'un porte-avions géré par plusieurs Nations démontre que les objectifs politique, stratégique, économique ne sont pas les mêmes pour chacune de nos Nations et même parfois opposés comme les interventions extérieures ! Il n'y avait pas besoin du projet de porte-avion pour cela. Quel que soit le domaine considéré, les Gouvernements et/ou les Peuples n'ont pas d'intérêt commun à 27/28 (selon que le R-U sort ou non). Il faut dire que les différents Etats membres sont tous rentrés dans l'UE avec des objectifs différents et aucunement fédérateur. L'ultralibéralisme économique est la seule chose qui fasse consensus puisque les politiciens ne demandent qu'à se simplifier la vie et à pratiquer le laissez-faire: pas de charges et des retours d'ascenseurs des lobbies les plus fortunés en perspective. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 Il y a 9 heures, Janmary a dit : 4° - Il est vrai que l'entité économique "Europe" dérange désormais les USA, la Fédération Russe qui sont en face d'une puissance d'un niveau économique international et la Chine qui tient à s"'approprier les marchés. Ce n'est pas très clair. A priori, l'Union européenne, en tant que zone de libre-échange, ne dérange pas plus les USA que la CEE: l'intégration européenne actuelle a été voulu par les USA. Ce qui dérange les USA, ce sont les vélléités de création d'une fédération et/ou d'une alliance militaire indépendante: ils ne doivent pas avoir très peur de la réalisation d'un tel projet: - La majorité des pays européens ne jurent que par l'OTAN et ne veulent rien d'européen qui puissent mettre en cause leur participation à l'Alliance atlantique. - Les pays européens ont massivement adhérer au programme Joint Strike Fighter et l'unique réel contre-projet (SCAF) a eu beaucoup de mal à démarrer. Il faut préciser que l'administration Trump n'est pas spécifiquement hostile à l'UE mais plutôt au multilatéralisme. Je trouve qu'elle se préoccupe plus de l'Iran et de la Chine que des Européens. Beaucoup des excès commerciaux commis par les USA ne datent pas de l'élection de Trump; je pense par exemple à la persécution judiciaire des entreprises européennes qui sont accablées d'amendes pour des motifs divers. Aussi détestable que Trump puisse être, la Chine et la Russie sont des menaces bien plus préoccupantes, tant par leur volontarisme que par leur performance. Ces deux pays ont juste une attitude plus subtile qui laisserait penser qu'ils sont moins hostiles. Il faut reconnaître, à leur décharge, qu'ils sont moins imprévisibles et se montrent un peu plus conciliants. Cela, je le dis en tant que partisan d'un renforcement des liens entre l'Europe et les BRICS. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 26 mai 2019 Share Posté(e) le 26 mai 2019 (modifié) Citation La Task Force Européenne pour défense les PME Défense françaises, une bonne idée ? – Meta-defense.fr fabrice Wolf Alors que les grands groupes de Défense nationaux sont, pour beaucoup, engagés dans des processus de consolidation à l’échelle européenne, de très nombreuses PME du secteurs, assurant une part très significative de la production technologique et économique de la BITD, craignent pour leur avenir. C’est dans ce contexte que le député Didier Baichère, coprésident du groupe d’études sur l’industrie de la défense de l’Assemblée nationale, a proposé la création d’une « Task Force Européenne » destinée à soutenir les PME françaises à Bruxelles, lors des appels d’offres européens. En effet, contrairement à d’autres pays, la BITD française repose encore beaucoup sur une galaxie de PME et d’ETI agissant comme sous-traitants des grands groupes industriels, mais indépendantes de ces mêmes groupes. De fait, ces PME ne disposent pas des relais dont peuvent se targuer les sous-traitants allemands de Rheinmetall, ou les italiens de Leonardo, très souvent incorporés à ces grands groupes, ou partageant des liens capitalistiques directs ou indirects. De fait, créer une entité économique et commerciale d’état dont la fonction serait d’accompagner ces PME sur place a, indubitablement, du sens. Mais cette mesure passerait à coté des réelles faiblesses de ce tissus de sous-traitance français, à savoir sa faiblesse capitalistique, d’une part, et la tentation très naturelles des grands contractants de privilégier leurs capacités industrielles internes. Le cas du rapprochement de Rheinmetall et de KMW dans le groupe KNDS en est un exemple très explicite. En effet, Rheinmetall contrôle un nombre important de PME et d’ETI agissant comme sous-traitants du groupe, notamment lors des contrats de Défense. Lorsque celui-ci aura pris le contrôle de KMW, ce qui est désormais inévitable, et sera donc à part égal avec Nexter dans KNDS, le groupe allemand pourra privilégier ses filiales dans l’attribution des contrats de sous-traitance, arguant d’une plus grande solidité financière, comme des dispositions contractuelles entre les acteurs, privilégiant naturellement les savoir-faire internes aux deux groupes. De fait, les sous-traitants français, qui fournissent aujourd’hui Nexter dans la construction des VBMR et EBRC, risquent fort d’être ignorés au profit de leurs homologues allemands, le tout dans le respect le plus stricte des accords de partage industriel des travaux entre les pays. Le constat est le même concernant les programmes aéronautiques comme SCAF, Airbus DS pouvant s’appuyer sur l’envergure de sous-traitance interne au groupe Airbus, très supérieure à celle de Dassault Aviation, Thalès et Safran. Ce point est d’autant plus critique que le tissus de sous-traitance conditionne en grande partie l’efficacité budgétaire de l’investissement Défense dans le Pays. En effet, sur les 27 emplois générés[efn—note] Voir Défense à Valorisation Positive[/efn_note] par million d’euro investis annuellement dans l’industrie de Défense par l’État, 10 sont des emploi directs au sein des acteurs industriels majeurs, 9 sont du fait de la sous-traitance, et 8 des emplois de consommation résultant des 19 emplois précédemment créés. De fait, la sous-traitance conditionne à elle seule 13 emplois sur les 27 créés, et donc 45% du retour fiscal et budgétaire générés. Si aujourd’hui 1 m€ génère 1,4 m€ de recettes et économies budgétaires pour l’État, ce même million ne générera plus que 800.000 € si le réseau de sous-traitance nationale se délitait, sans parler de la destruction de plus de 100.000 emplois sur l’ensemble du territoire. Il serait donc pertinent, voir salutaire, de profiter de la dynamique créée par M Baichère, pour entreprendre une réflexion globale sur la consolidation du réseau de sous-traitance de la BITD, de sorte à donner à ces PME/ETI les armes nécessaires pour s’imposer dans le grand bain de la consolidation et des contrats européens. Et, pourquoi pas, d’envisager une consolidation nationale globale, de sorte à faire émerger un leader mondial de l’industrie de Défense, à l’image d’un BAe en Grande-Bretagne, d’un Leonardo en Italie, et d’un Rheinmetall en devenir en Allemagne. https://www.meta-defense.fr/2019/05/22/la-task-force-europeenne-pour-defense-les-pme-defense-francaises-une-bonne-idee/ Modifié le 26 mai 2019 par Skw 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 26 mai 2019 Share Posté(e) le 26 mai 2019 (modifié) Exactement la même analyse pourrait être faite de l'autre coté. PS Macron n'a JAMAIS dit qu'il était fédéraliste. LE dernier Rafale de la poste française selon webmaster chasse. Que les autres pays européens en prennent de la graine! Modifié le 26 mai 2019 par prof.566 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 mai 2019 Share Posté(e) le 26 mai 2019 il y a 20 minutes, Skw a dit : Merci pour cette analyse sur les faiblesse capitalistique des PME françaises. Mais je m'interroge l'article ne semble pas die que cette faiblesse soit en terme de montant mais plutôt d'intégration, de participations croisées. Ai-je bien compris ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 26 mai 2019 Share Posté(e) le 26 mai 2019 C'est ce que j'en comprend moi aussi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 26 mai 2019 Share Posté(e) le 26 mai 2019 (modifié) il y a 15 minutes, herciv a dit : Merci pour cette analyse sur les faiblesse capitalistique des PME françaises. Mais je m'interroge l'article ne semble pas die que cette faiblesse soit en terme de montant mais plutôt d'intégration, de participations croisées. Ai-je bien compris ? Ce n'est pas propre au monde de la défense. C'est plus général. L'écosystème allemand est connu pour offrir un cadre assez favorable aux entreprises de taille moyenne. Cela tient à des dispositions publiques mais également à l'organisation du secteur privé. La patronat allemand a historiquement eu dans l'idée que faire vivre ce tissu d'entreprises moyennes et d'établir des liens forts entre les grandes entreprises et les entreprises petites ou moyennes constituait une force là où on aura établi des relations parfois plus dures dans d'autres pays (phénomènes de prédation, utilisation des petites et moyennes entreprises comme fusibles, etc.). Une fois cela dit, j'avoue ne pas avoir assez de connaissances (il faudrait ici faire appel à des économistes du secteur) pour juger de la pertinence de la lecture et de l'anticipation proposées. Modifié le 26 mai 2019 par Skw Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 31 mai 2019 Share Posté(e) le 31 mai 2019 (modifié) L'offensive américaine pour tuer l'industrie de défense européenne s'intensifie et sincèrement je ne vois pas comment on peut stopper un truc pareil à moins de mieux doter le fond européen. https://www.defensenews.com/global/europe/2019/05/30/european-defense-industry-could-come-to-regret-new-us-weapons-fund/ WASHINGTON et MADRID - Une nouvelle initiative de l'administration Trump visant à subventionner les ventes d'armes américaines à certains anciens pays du Pacte de Varsovie pourrait classer les dirigeants européens de la défense, dont certains s'enflamment devant la récente demande de Washington d'accéder pleinement aux coffres de l'Union européenne. Le Programme européen d'encouragement à la recapitalisation, ou ERIP, un nouvel outil mis au point en collaboration avec le Commandement américain en Europe pour accélérer le processus de retrait des pays alliés de l'équipement russe, prévoit d'allouer 190 millions de dollars à six pays : Albanie, Bosnie et Macédoine du Nord, plus les Etats membres de l'UE que sont la Croatie, la Grèce et la Slovaquie. Il s'agit d'un montant relativement faible, mais la promesse d'expansion, ainsi que le fait que ces fonds seront utilisés expressément pour permettre aux pays d'acquérir des produits fabriqués aux États-Unis, signifient probablement que les entreprises européennes de défense garderont un œil sur l'avenir du programme, lorsqu'elles en auront pleinement vent. Interrogés sur la réponse européenne à l'ERIP, les analystes ont noté que l'avènement du flux de financement pourrait déclencher une vague d'activité parmi les entrepreneurs européens de la défense, qui pourraient y voir moins un geste en faveur des pays alliés et davantage une prise de pouvoir de l'industrie par les entreprises américaines qui bénéficieraient des petits pays aux budgets limités et dépendant des équipements américains. Le programme démarre dans le sillage des relations transatlantiques tendues et des pressions exercées par les responsables de la défense à Washington pour avoir un accès sans entrave au nouveau pot d'argent de la défense européenne, à savoir le Fonds européen de défense et les projets de collaboration connexes connus sous le nom de PESCO. La demande laconique de Washington d'autoriser des pays non membres de l'UE à participer à une initiative visant à renforcer les capacités de défense organique du bloc a été perçue par certains en Europe comme une preuve que l'Amérique pourrait se concentrer davantage sur la vente de ses propres armes que sur le fait de laisser l'Europe devenir un acteur de défense à part entière. "Du point de vue d'un fabricant européen, vous considérez cela et vous vous dites qu'il s'agit d'altruisme et d'essayer d'assurer l'accès au marché américain et d'enfermer certains pays dans une approche américaine ", a demandé Douglas Barrie de l'International Institute for Strategic Studies de Londres. "C'est une grosse affaire, s'ils réussissent à mettre en œuvre ce programme ", a déclaré Jim Townsend, ancien sous-secrétaire adjoint à la Défense pour l'Europe au Center for New American Security. "Si vous êtes une entreprise européenne de défense, vous allez dire : "J'espère que les Américains ne feront pas de cette aide financière un gros programme", parce que ça va les miner." Et, "si vous êtes un trafiquant d'armes américain, vous voulez en faire partie. C'est la manne du ciel pour eux." Les six pays sont divisés en deux domaines d'intervention : L'Albanie, la Bosnie et la Slovaquie remplacent les hélicoptères et la Croatie, la Grèce et la Macédoine du Nord remplacent les véhicules de combat d'infanterie. Ce sont deux domaines où de nombreux fournisseurs européens aimeraient éloigner leurs concurrents américains. Barrie a noté en particulier que les pays qui soutiennent Airbus et l'Italien Leonardo prendraient probablement des mesures pour protéger leur part du marché des hélicoptères, alors que plusieurs pays ont des véhicules terrestres indigènes qu'ils veulent vendre. Fondamentalement, les deux analystes ont convenu que si ces pays ayant des budgets de défense limités obtiennent des subventions américaines pour commencer à acheter de l'équipement américain, ils sont susceptibles de rester avec cet équipement à long terme, y compris les queues lucratives de maintenance. Cela signifie de mauvaises nouvelles pour les fabricants européens et peut conduire à une sorte de réponse. "Si j'étais une industrie en Europe et que je voyais ce programme prendre de l'ampleur, se demanda Barries, je serais tenté de chuchoter à l'oreille de mon gouvernement pour faire quelque chose de semblable. Et le programme pourrait prendre de l'expansion, ce qui en ferait un défi de taille pour les entreprises européennes. À la fin de juin ou au début de juillet, le département d'État américain devrait décider s'il lancera une deuxième série de PERE, en fonction des dollars reprogrammés de l'exercice 2019. S'ils sont approuvés, les fonctionnaires commenceront à identifier de nouveaux projets à la fin de l'exercice budgétaire, qui pourraient inclure de nouveaux pays, comme la Pologne, la Hongrie ou les pays baltes, où les entreprises européennes espèrent être compétitives. Mon commenataire : on voit les premiers effets sur la hongrie ? "Les Suédois ont creusé leur propre tombe avec leurs nombreuses attaques anti-hongroises. Il est concevable que nous achetions des F-35 à la place", a déclaré un haut responsable du gouvernement hongrois au journal hongrois Direkt36 en faisant référence au Gripen et aux critiques fréquentes du gouvernement suédois concernant l'État de droit et les droits de l'homme en Hongrie." http://www.friatider.se/ungern-redo-s-ga-upp-jas-aff-r-efter-svenska-pk-attacker https://sputniknews.com/military/201905301075467007-sweden-hungary-fighter-jet/ Modifié le 31 mai 2019 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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