Phacochère Posté(e) le 22 février 2019 Share Posté(e) le 22 février 2019 (modifié) il y a une heure, Patrick a dit : Ça ne me choquerait pas pour le Gripen. Avec 60 Gripen E à acheter, la Suède va aussi devoir amener un autre appareil pour suppléer au Gripen E/F qui n'est qu'un placeholder modernisant le C/D en attendant quelque chose d'autre. Avec les vues d'artistes présentées, on sent qu'ils ont envie de rester dans l'aile delta... Les brits leur font des risettes, les italiens font leurs divas en s'offusquant de ne pas être sur le SCAF, les américains la jouent gentil grand-frère qui veut ab-so-lu-ment aider ces pauvres petits européens à faire leur avion la main sur le coeur et les yeux sur le porte-feuilles... La Suède conserve ses capacités et est cohérente en fonctions de ses besoins. Si un jour le marché se ressert, en fonction des technos qu'elles ne développe pas...Itars... Modifié le 22 février 2019 par Phacochère Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 22 février 2019 Share Posté(e) le 22 février 2019 Il y a 10 heures, g4lly a dit : Je ne suis pas convaincu que les techno des "avions du futur" soient facilement exportable ... à mon sens ça risque de rester trop sensible longtemps ... et de n’être au mieux exportable qu'a quelques prospect ultra sûr. Le probleme va se poser pour le FCAS d'ailleurs... Comme je l’ai dit précédemment et ailleurs, c’est exportable, dans la mesure où l’on blackboxe le logiciel. Un système de fusion de données qui n’a pas les données les plus sensibles, qui a sa précision et ses algorithmes délibérément réduits en performance, qui a un radar aux modes obsolètes, etc., ce n’est pas vraiment un risque. Le F-35 a montré la route, ici. Si les Youèsses en vendent à la Turquie, c’est qu’ils se foutent de savoir qui aura accès aux modèle export. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 27 février 2019 Share Posté(e) le 27 février 2019 Une certaine lucidité quand-même... Vu sur PPRuNe Citation Tempest will probably not come to fruition. BAES no longer has the in-house requisite skills capability. Insider opinion, not mine. But maybe they can be imported? Also, UK Government arguably doesn't have the funds to go it alone. It didn't in the 80's, and circumstances have almost certainly not created any such allowance since. IMO. But with Sweden? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 février 2019 Share Posté(e) le 28 février 2019 Si l'Angleterre a besoin d'être sauvée par la Suède, ils sont mals. Ils peuvent rajouter l'Italie aussi tiens, ça fera une belle brochette de champions. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 16 avril 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 avril 2019 (modifié) UK Tempest Next-Gen Fighter Program Draws Notice Of Potential Partners https://aviationweek.com/combat-aircraft/uk-tempest-next-gen-fighter-program-draws-notice-potential-partners Le programme britannique Tempest Next-Gen Fighter attire l'attention sur des partenaires potentiels Alors que des partenaires étrangers potentiels s'intéressent sérieusement aux propositions britanniques visant à développer un avion de combat de nouvelle génération, le gouvernement et l'industrie britanniques travaillent discrètement sur les technologies qui ouvriront la voie à cet avion. Peu de détails sur les progrès de la Tempest sont apparus au cours des neuf mois qui se sont écoulés depuis que le ministre britannique de la Défense Gavin Williamson a dévoilé la vision britannique d'un nouvel avion de combat qui devrait être prêt à la fin des années 2030. Pour y parvenir, le Royaume-Uni adopte une approche sur plusieurs fronts. Alors que la stratégie de l'air de combat indiquait que la Grande-Bretagne resterait dans le jeu du développement des avions de combat, la Future Combat Air System Technology Initiative (FCAS TI), un programme de recherche de deux milliards de livres sterling (2,6 milliards de dollars) sur huit ans financé conjointement par le gouvernement et l'industrie, examine les technologies qui pourraient être nécessaires non seulement pour le futur avion de combat mais également pour appuyer les futures mises à niveau du Typhoon Eurofighter et du Lockheed Martin F-35 Joint Strike Fighter (JSF). Les efforts déployés par le Royaume-Uni pour mettre au point des technologies UCAV seront intégrés à la Tempest et aux systèmes associés. Des essais de matériel informatique à l'appui du développement d'une architecture de systèmes ouverts seront en cours sous peu. Le visage public du FCAS TI est Team Tempest, le consortium conjoint du gouvernement et de l'industrie composé du Rapid Capabilities Office de la Royal Air Force, de BAE Systems, Leonardo, MBDA et Rolls-Royce. Tous ces éléments alimentent un programme d'acquisition au sein du ministère de la Défense qui aboutira à terme à une plate-forme pour remplacer le Typhoon. Une première analyse de rentabilisation pour cette plateforme sera présentée en décembre 2020, une analyse de rentabilisation complète en 2025 et une capacité opérationnelle initiale en 2035. "Tout ce que nous faisons vise à nous assurer que le Royaume-Uni est prêt à devenir une entreprise aérienne de combat compétitive à l'échelle mondiale ", déclare le Cne Jez Holmes, directeur du programme Team Tempest, à l'Aviation Week. "Ce que nous essayons de faire, c'est de produire quelque chose qui donne de la crédibilité en termes de capacités et qui assure également la prospérité de la nation en créant des partenariats, dit-il. La sphère de Team Tempest, en plus de concevoir et de développer des technologies pour le futur avion, englobe les besoins éducatifs du programme afin que les compétences puissent être maintenues tout au long de la vie du programme. "Une partie de l'initiative FCAS TI et de la contribution de l'industrie consiste à soutenir et à bâtir les équipes qui n'ont peut-être pas eu une demande énorme au cours des 10 à 15 dernières années ", explique Clive Marrison, directeur des exigences de l'industrie chez Team Tempest. La dernière stratégie industrielle de défense britannique, publiée en 2005, indiquait que l'introduction de l'Eurofighter et du JSF signifiait que le Royaume-Uni n'avait pas besoin d'envisager la construction d'un nouvel avion de combat avant plus de 30 ans, car ils étaient tous deux susceptibles d'avoir une longue vie opérationnelle. Les programmes de mise à niveau du Typhoon et le développement du démonstrateur de véhicules aériens de combat sans pilote (UCAV) Taranis ont aidé à maintenir ces compétences, mais la Stratégie de l'air de combat a déclaré que sans une " indication claire des besoins futurs ", les compétences clés du génie étaient " plus à risque ". "Aurions-nous perdu ces compétences ?" demande Marrison. "C'est difficile à dire, mais sans l'investissement de l'industrie et du gouvernement dans la recherche et le développement au cours des dix dernières années et maintenant dans FCAS TI et Tempest, nous n'aurions pas été en si bonne position pour les soutenir et les faire croître à nouveau. En mars, l'Équipe Tempest a organisé une journée de l'industrie pour permettre aux fournisseurs potentiels de comprendre la Stratégie sur la qualité de l'air de combat et comment ils peuvent contribuer au programme par l'entremise du gouvernement et du consortium Équipe Tempest. Elle a attiré quelque 300 délégués de l'industrie et du gouvernement. "Il ne s'agit pas seulement de soutenir les quatre grands[BAE, Leonardo, MBDA et Rolls-Royce] ; il s'agit de soutenir autant que possible la base industrielle et d'approvisionnement du Royaume-Uni et de rassembler autant d'esprits, d'idées et de technologies intelligents que possible," explique M. Marrison. L'équipe espère que les travaux sur la Tempest pourront susciter l'intérêt pour la technologie aérospatiale de la même façon que le Concorde l'a fait dans les années 1960. "Certaines des personnes qui participeront à la Tempest, potentiellement en service jusqu'en 2080, ne sont pas encore nées ", explique M. Holmes. "Une partie de notre intention ici est de nous engager sur une base STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) à travers le pays et d'apporter quelque chose qui leur donne un point de mire iconique ", ajoute-t-il. L'intérêt international ne manque pas non plus. Fin 2018, la société suédoise Saab a confirmé qu'elle était en "dialogue approfondi" avec le Royaume-Uni sur son adhésion au programme Tempest. A la fin de l'année dernière, la société a procédé à une émission de droits de 6 milliards de couronnes (650 millions de dollars) qui, selon le PDG Hakan Buskhe, pourrait permettre de financer des travaux futurs, notamment avec le Royaume-Uni. L'élément italien de Leonardo a déclaré qu'il exhortait activement le gouvernement italien à se joindre aux travaux du FCAS britannique. Plusieurs groupes de réflexion influents à Rome ont également poussé le gouvernement italien à se joindre à l'un des deux projets européens, l'exhortant principalement à se ranger du côté de l'option britannique, arguant que l'Italie serait mise à l'écart si elle participait aux efforts franco-allemands. Au-delà de l'Europe, la Tempest est l'une des nombreuses options à l'étude pour le futur avion de chasse japonais F-3 qui remplacera le Mitsubishi F-2, et le gouvernement britannique aurait également fait des offres à l'Inde, avec laquelle il a déjà travaillé en partenariat sur les Hawk et Sepecat Jaguar. FCAS TI se concentre actuellement sur 60 à 70 projets technologiques, certains d'une durée de un à deux ans, d'autres prévus pour toute la durée du programme. Certains des travaux initiaux en cours sur les concepts et les exigences alimentent ce que Holmes appelle une " jauge initiale ", qui soutient les premières étapes du processus d'acquisition. "Il commencera à leur fournir des preuves crédibles non seulement de ce dont ils ont besoin, mais aussi de ce que nous pensons être capables de faire d'une manière abordable, en mettant l'accent sur la capacité d'adaptation et le potentiel de croissance futurs, afin que nous puissions nous mettre sur la voie du succès ", dit Holmes. Une partie de ce travail porte sur la durabilité de l'industrie ; d'autres ont une dimension plus internationale, comme plusieurs projets avec la France sur les communications et l'interopérabilité permettant aux futures plateformes de travailler ensemble dans une coalition. Des progrès ont également été accomplis dans la mise au point d'une architecture complète de système de mission ouvert conçue pour englober l'avionique, les capteurs, la connectivité et les systèmes de commandement et de contrôle. La définition de l'architecture et des spécifications des composants est presque terminée, et les composants sont en cours de construction pour les essais. L'architecture permettra non seulement de soutenir le potentiel de développement en spirale, mais aussi de permettre aux partenaires ou aux clients à l'exportation d'intégrer rapidement leur propre système de mission, puisqu'elle repose sur la réutilisation systématique du logiciel en son cœur. Les données devenant la monnaie d'échange du champ de bataille et les futurs avions de combat recueillant des informations à partir du spectre électromagnétique et des capteurs, toute architecture future devra probablement faire face à des téraoctets d'informations, suggère Holmes. Le défi consistera à transformer ces données en "informations de qualité décisionnelle et à les présenter d'une manière utile", explique M. Holmes. La capacité de le faire dépendra de la rapidité avec laquelle les systèmes de l'avion pourront être mis à niveau. "Ce sur quoi nous nous concentrons dans certains de nos travaux, c'est de savoir comment nous rendons cela beaucoup plus rapide, beaucoup plus facile et beaucoup plus abordable ", dit-il. Une telle approche pourrait brouiller les frontières entre les générations de combattants, dit M. Holmes. Bien que le Typhoon soit considéré comme un avion de combat de quatrième génération et le F-35 comme la cinquième génération, le Tempest est largement considérée comme la sixième génération. Toutefois, l'avion pourrait ne pas être considéré comme tel lorsqu'il entrera en service à la fin des années 2030. "Par le passé, nous avons structuré nos capacités de telle sorte qu'il faut parler en termes générationnels, parce qu'elles ont une longue durée de vie, et qu'il est plus difficile d'apporter des changements progressifs dans nos capacités ", explique Holmes. Néanmoins, Holmes indique que la Panavia Tornado, qui, lorsqu'elle a quitté le service à la fin du mois de mars, était une plate-forme presque entièrement différente de ce qu'elle était lorsqu'elle est entrée en service. Le typhon sera le même, note-t-il. "Ce qu'il faut pour un futur avion de combat, c'est un battement de tambour régulier et constant de flexibilité et d'évolutivité, permettant à cette capacité de s'accroître beaucoup plus rapidement... presque en décomposant la nomenclature de la génération en morceaux beaucoup plus petits," explique Holmes. Les lourds investissements du Royaume-Uni dans les technologies des avions de combat sans pilote seront également appliqués. Le ministère britannique de la Défense et l'industrie, sous la direction de BAE Systems, ont investi des centaines de millions de livres dans une série d'initiatives technologiques qui ont abouti au développement du démonstrateur Taranis UCAV et ont presque ouvert la voie à un démonstrateur UCAV commun avec la France, jusqu'à ce que les plans soient abandonnés l'année dernière. Bon nombre de ces technologies sous-jacentes pour les UAV et les UCAV sont " très transférables à l'approche des systèmes de systèmes pour le FCAS TI ", dit Marrison. Ces programmes ont débouché sur des technologies de reconnaissance et de contrôle des signatures, des architectures de systèmes de mission, des communications avec une faible probabilité d'interception et la capacité de mettre à niveau rapidement - potentiellement en temps réel - les upgrades des logiciels, les capacités et les ordres de missions. "Aucun des domaines du développement, de la conception et de la technologie que nous avons vus à travers ces systèmes aériens sans pilote - que ce soit au niveau de la conception, de l'information, de la mission, du système ou de l'architecture - ne sera gaspillé ", dit Marrison. Comme son homologue franco-allemand, le futur avion de combat britannique finira probablement par travailler avec des plates-formes sans pilote, peut-être en tant qu'ailier loyal ou en tant que système intransigeant destiné à tromper les défenses aériennes, comme les systèmes d'essaimage révélés par Williamson en février et devant entrer en service au début et au milieu des années 2020. Ces dernières années, le Royaume-Uni a expérimenté avec des baies de charge utile adaptables, des matériaux avancés et de nouvelles approches pour le développement de cockpits, y compris l'utilisation de la réalité augmentée. Elle a également investi dans la cyber-résilience, rendant les logiciels dynamiquement reconfigurables et plus difficiles à pirater. Certaines des technologies réussies qui pourraient émerger du Tempest pourraient également se retrouver dans le Typhon. Rolls-Royce teste actuellement certaines des technologies qu'elle envisage pour un futur moteur Tempest sur un Eurojet EJ200, ce qui pourrait entraîner des améliorations pour le Typhoon. "Nous travaillons en étroite collaboration avec Typhoon et avec l'équipe du F-35, de sorte que nous pouvons repérer ces opportunités au fur et à mesure qu'elles se présentent ", déclare Holmes. Edit: Les parties en gras résultent presque certainement de la coopération Franco-Britannique et se retrouverons aussi dans le programme Franco-Allemand et même dans F4. Modifié le 16 avril 2019 par Picdelamirand-oil 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 Belles déclarations mais je doute qu'ils réalisent quoi que ce soit vu le pognon dont ils disposent...en plus face à un concurent européens je subodore qu'il s'agit de le concurencer voire de le saboter 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 Ou s'imposer... Au début ils clamaient que le SCAF ne pourrait se faire sans les Gibis, remember? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 (modifié) il y a une heure, kalligator a dit : Belles déclarations mais je doute qu'ils réalisent quoi que ce soit vu le pognon dont ils disposent...en plus face à un concurent européens je subodore qu'il s'agit de le concurencer voire de le saboter Il existe une troisième voie celle de le rejoindre à terme. C'est en filagramme quand on annonce un système ouvert, quand on prend le nom de FCAS comme le programme franco allemand, quand on a un planning similaire ou quand on cite des techno probablement obtenues dans des programmes communs avec la France. Une telle approche permettrait également à SAAB (ou tout autre) de sortir leur propre solution chacune étant compatible avec l'autre en cas de besoin. C'est l'approche système d'exploitation sur un PC il permet à plusieurs sociétés de s'exprimer en concurrence si besoin. De toute façon à la fin le but est de faire émerger de nouvelles générations d'ingénieurs capable d'alimenter le système. Modifié le 17 avril 2019 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 il y a 2 minutes, herciv a dit : Il existe une troisième voie celle de le rejoindre à terme. C'est en filagramme quand on annonce un système ouvert, quand on prend le nom de FCAS comme le programme franco allemand ou quand on cite des techno probablement obtenues dans des programmes communs avec la France. Une telle approche permettrait également à SAAB (ou tout autre) de sortir leur propre solution chacune étant compatible avec l'autre en cas de besoin. C'est l'approche système d'exploitation sur un PC il permet à plusieurs société de s'exprimer en concurrence si besoin. Moi je vois bien la continuité entre la virtualisation déjà déployée sur le Rafale et ce que j'ai mis en gras dans la description du Tempest au moins au niveau de la philosophie des points que l'on voudrait maîtriser. Donc je comprend que ça a pu être étudié au titre du SCAF .... Mais surtout par Dassault qui a Dassault système comme force de frappe informatique et là les Anglais diffusent l'information comme si l'originalité venait d'eux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 (modifié) il y a 3 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Moi je vois bien la continuité entre la virtualisation déjà déployée sur le Rafale et ce que j'ai mis en gras dans la description du Tempest au moins au niveau de la philosophie des points que l'on voudrait maîtriser. Donc je comprend que ça a pu être étudié au titre du SCAF .... Mais surtout par Dassault qui a Dassault système comme force de frappe informatique et là les Anglais diffusent l'information comme si l'originalité venait d'eux. Tout en disant que les compétences commencent à se faire rare mais qu'ils ont encore du budget pour participer à un vaste programme. Sincèrement moi je vois cet article comme un appel à la collaboration au moins dans la définition des grandes lignes. Et c'est vraiment ton intervention et ce que tu as mis en valeur en gras qui me font dire çà. Je remarque d'ailleurs que la France est citée et en bien pour une fois (pas l'allemagne absente de l'article). Modifié le 17 avril 2019 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 (modifié) Vivement que les allemands réclament qu'on rejoigne ce programme anglais et qu'on soit tous repartis comme en 85. En fait j'ai l'impression de voir une ressucée du documentaire "Rafale confidential" témoignant de la génèse de l'EF et du Rafale, mais avec des acteurs différents, se jouer devant mes yeux... Je vous mets au défi de ne pas trouver des similitudes. Regardez de 4:36 (la vidéo commence là) jusqu'à 6:25. Puis de 8:27 à 10:30. Et enfin de 13:20 à 15:00. Remplacez Snecma par Thalès. Remplacez Typhoon par Tempest et ACX par NGF. Et dites-moi que ça ne ressemble pas fortement à ce qu'il s'est passé il y a maintenant 35-40 ans. Modifié le 17 avril 2019 par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 Le gros intérêt de cette fusion serait de créer une norme dans laquelle les US n'auront pas eu trop leur mot à dire. L'article le suggère quand il aborde le sujet du JSF. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 à l’instant, herciv a dit : Le gros intérêt de cette fusion serait de créer une norme dans laquelle les US n'auront pas eu trop leur mot à dire. L'article le suggère quand il aborde le sujet du JSF. Comment créer une norme indépendante vu que ces pays sont partie prenante du système F-35??? À la rigueur ils participeront à la norme américaine, mais rien d'autre. Et au premier froncement de sourcils de l'oncle Sam, ils plieront, comme ils ont plié tant de fois par le passé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 @patrick Oui mais à l'époque on parlait de chasseur, là on parle de système de système autrement dit d'une sorte d'OS permettant de rendre compatible tout système qui s'y connecterait. il y a 1 minute, Patrick a dit : Comment créer une norme indépendante vu que ces pays sont partie prenante du système F-35??? À la rigueur ils participeront à la norme américaine, mais rien d'autre. Et au premier froncement de sourcils de l'oncle Sam, ils plieront, comme ils ont plié tant de fois par le passé. Oui mais RR y a laissé des plumes, BAE échappe de plus en plus au contrôle du RU mais pour se retrouver dans les filets de LM. La base industrielle et scientifique du RU est moribonde et d'après l'article heureusement qu'il y a eu les français et les accords de LANCASTER. @Patrick n'oubli pas ce que LANATA disait à la commission de la défense. Le principal problème du JSF est de créer une norme d'échange de données. Les deux FCAS créeraient une norme concurrente. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 Les anglais ont peut-être aussi des retours de correspondants français par rapport aux remarques allemandes ( de AKK en particulier ) pendant la campagne électorale sur les accords d'Aix la Chapelle, remarques qui doivent au minimum fatigués, mais aussi les inquiéter pour le futur de cet accord. Si on ajoute les blocages allemands récurrents sur les ventes d'armes, les anglais ont pu voir que c'était le moment de faire un appel du pied. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 il y a 5 minutes, jean-françois a dit : Les anglais ont peut-être aussi des retours de correspondants français par rapport aux remarques allemandes ( de AKK en particulier ) pendant la campagne électorale sur les accords d'Aix la Chapelle, remarques qui doivent au minimum fatigués, mais aussi les inquiéter pour le futur de cet accord. Si on ajoute les blocages allemands récurrents sur les ventes d'armes, les anglais ont pu voir que c'était le moment de faire un appel du pied. C'est aussi ce que je pense. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 il y a 17 minutes, herciv a dit : C'est aussi ce que je pense. Ça suppose que les Anglais veulent travailler avec nous, mais dans ce cas ils leur suffisaient de continuer le SCAF au lieu de mettre 2 milliards dans un projet concurrent. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 (modifié) il y a 8 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Ça suppose que les Anglais veulent travailler avec nous, mais dans ce cas ils leur suffisaient de continuer le SCAF au lieu de mettre 2 milliards dans un projet concurrent. Je pense qu'ils ont la tête ailleurs en ce moment et qu'ils tentent de garder le plus de portes ouvertes possibles le temps que le grain soit passé. Un petit article avant la présentation du bourget pour faire des appels du pied aux français ça coûte pas cher. L'année prochaine ils feront pareil avec les allemands juste avant Farnborough. Et comme ça ils n'auront pas insulté le futur, même pas avec les US puisque de toute façon rien n'est définitif (alors qu'un rapprochement FCAS / SCAF isolerait les US). Modifié le 17 avril 2019 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 2 hours ago, Patrick said: Comment créer une norme indépendante vu que ces pays sont partie prenante du système F-35??? À la rigueur ils participeront à la norme américaine, mais rien d'autre. Et au premier froncement de sourcils de l'oncle Sam, ils plieront, comme ils ont plié tant de fois par le passé. Il me semble bien qu'il y a un processus de standardisations de formes d'ondes pour des liaisons de donnée au niveau OTAN, Et que l'Europ propose un truc (qui a donné scorpion) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 17 avril 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 avril 2019 (modifié) Il y a 2 heures, herciv a dit : @patrick Oui mais à l'époque on parlait de chasseur, là on parle de système de système autrement dit d'une sorte d'OS permettant de rendre compatible tout système qui s'y connecterait. N'oublions pas que le chasseur est la pièce maîtresse de ce système de systèmes, ça tout le monde est d'accord dessus. Donc si, on parle toujours de chasseur et de ce qu'il y a autour. Quant il y a bataille de normes, celle qui gagne est généralement celle qui a le plus grand parc installé. Qui sera le plus gros? Le système F-35 construit autour de MADL? Ou le FCAS/SCAF franco-quelque chose, que ce soit allemand ou anglais? Je ne peux pas croire que les US, si dominants et désormais menacés, vont plier sans coup férir face aux piaillements de leurs clients européens. Ça n'aurait pas de sens. Une chose est symptômatique: l'histoire très récente entourant le choix du nom "FCAS TI" par les anglais, qui après avoir laissé les français partir d'eux-même quand le financement UK sur le drone FCAS DP a été annulé sans prévenir, démontre qu'il y a bataille pour préserver des positions commerciales et politiques par le biais d'une médiatisation, d'une identification nominale, mais également qu'il y a absence de volonté de coopérer avec les français d'égal à égal. Sinon pourquoi avoir refusé les financements du drone furtif franco-anglais? Ça c'est le fait fondateur qui a amené l'Allemagne à se mettre en avant dans le FCAS/SCAF franco-allemand. Il ne faut pas l'oublier! Ce serait donc une double défaite que de prêter le flanc aux désirs britanniques d'imposer un quelconque tempo après cela. Les appels du pied des anglais de Rolls Royce disant en substance "comment pourrions-nous être absents de la motorisation du futur chasseur alors que nous anglais sommes si grands, forts, et fiables?" et ceux des italiens se sentant "exclus du SCAF" (un système et des plates-formes qu'ils n'ont même pas demandé à acquérir et dont ils n'ont même pas exprimé le besoin!!!), vont dans le même sens. C'est une bataille d'égos pour préserver du workshare, RIEN n'est orienté vers un but type "faisons collaborer des plates-formes ensemble" ou encore "réalisons une norme commune". En quoi ça les intéresse??? Ils ont déjà des F-35 qui vont graduellement imposer tout un écosystème autour d'eux, dont ils vont avoir toutes les peines du monde à se dépatouiller, qu'ils n'arrivent pour certains pas à se payer, et qui vont assécher leurs budgets de défense, mais qui vont malgré tout servir de dénominateur commun à l'expression des besoins les entourant, notamment en termes de liaisons de données, et donc de réseaux! Et qu'est-ce qui caractérise les systèmes de données et d'échanges de données du F-35? Que c'est un système FERMÉ, et conçu pour être DOMINANT. Je cite ici Pic qui poste à l'instant: Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : Ça suppose que les Anglais veulent travailler avec nous, mais dans ce cas il leur suffisait de continuer le SCAF au lieu de mettre 2 milliards dans un projet concurrent. Bingo. Si ce retrait est la preuve d'une chose, c'est qu'à partir du moment où on a mis la main dans le système F-35, on en sort pas, car il est structurant. Et concernant les anglais, l'histoire des coopérations avortées avec eux doit nous rappeler qu'ils sont coutumiers du fait. Déjà à l'époque de la compétition pour un avion PATMAR européen qui avait vu l'Atlantique gagner ils avaient pété un câble jusqu'à annuler le procurement d'un avion de ce type pour leurs forces! Ensuite il y a eu l'AFVG annulé. Puis la farce du "Sea Typhoon". Puis le FCAS/SCAF DP issu de Taranis et Neuron, dont le financement a été annulé. Quel dénominateur commun à ces cas? Les anglais ont acheté sur étagère aux USA pour combler le déficit ou acquérir pour moins cher la capacité manquante, ou bien cherché à se défaire de l'influence française vue comme trop envahissante. C'est atavique! En clair, je pense qu'il faut que nous capitalisions sur le succès du Rafale, car il restera au centre de notre "système de systèmes" actuels et futurs, ainsi sur nos propres capacités pour obtenir la survivance d'une norme conforme à nos intérêts (comprendre: respectant la confidentialité de nos réseaux) au sein des futures coalitions, sur la base d'un besoin opérationnel, car en face, à terme, c'est la norme du F-35 qui va tout emporter avec elle. Ça consistera en premier lieu à laisser F4 suffisamment ouvert pour permettre une connectivité multiple, et ô surprise c'est exactement ce qu'on prépare avec la capacité à faire cohabiter plusieurs liaisons de données sécurisées dans le Rafale. Étonnant non? Ça ne demande qu'un minimum d'investissements, et nous n'avons pas besoin de nous plier en quatre pour nos alliés en pleine indécision pour ce faire, juste de maintenir un cap. La meilleure preuve? Les exercices assez "select" auquel le Rafale participe aux côtés des F-22, Typhoons, et F-35, et la forte impression laissée par l'opération Hamilton. Parce que beaucoup de nos voisins et autres pays européens vont irrémédiablement sauter à pieds joints dans les systèmes américains et jeter sous un train leurs propres développements, plus nous seront intransigeants sur notre volonté de faire survivre notre indépendance capacitaire, tout en produisant et procurant des "à-côtés" appréciables (voir le cas des images Reco NG/Areos devenues une "currency", une valeur échangeable, en Syrie/Irak, ou demain les capacités apportées par CARAA, TRAGEDAC et SAKaR) dans un contexte où nous sommes volontaires pour aller au feu ce qui n'est pas nécessairement le cas d'autres nations, et plus nous garantirons notre capacité à préserver notre avenir technologique, donc notre indépendance diplomatique. C'est contre-intuitif, c'est à rebrousse-poil de la position de nos voisins très serviles vis-à-vis des USA, mais on a pas le choix si on ne veut pas se faire manger tout crus par les systèmes américains et leurs larbins volontaires en Europe, Anglais et italiens en tête, suivis des allemands qui tentent désespérément de donner le change. tl;dr: La meilleure déclaration qui pourrait donc sauver le FCAS franco-allemand à mesure que le Tempest cherche à devenir concurrent, c'est une déclaration de la France qu'elle poursuivra, même seule, un programme futur d'avion de combat, en cas de désengagement de ses partenaires. Modifié le 17 avril 2019 par Patrick 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 j'ai pas l'impression que la team tempest est aannoncée quoi que ce soit de concret?? je vous rappeller le programme franco Allemand va montrer l'etude au bourget. Ca c'est concret. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 il y a 2 minutes, mgtstrategy a dit : Je n'ai pas l'impression que la team Tempest ait ânonné quoi que ce soit de concret?? J'ai un peu arrangé la phrase 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 Au passage, un intéressant document d'appel à projets de l'UE. http://ec.europa.eu/research/participants/data/ref/other_eu_prog/other/pppa/wp-call/pa-call-document-padr-fss-19-call-text_en.pdf 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 (modifié) il y a 31 minutes, Patrick a dit : Quant il y a bataille de normes, celle qui gagne est généralement celle qui a le plus grand parc installé. A condition qu'elle ne soit pas atteinte par une obsolescence. il y a 31 minutes, Patrick a dit : Je ne peux pas croire que les US, si dominants et désormais menacés, vont plier sans coup férir face aux piaillements de leurs clients européens. Ça n'aurait pas de sens. Evidemment pas mais les anglais sont peut-être un peu inquiet de voir leur base industrielle et scientifique si mal en point, au point de prier pour trouver un projet capable d'attirer les jeunes ingénieurs. Ne te méprend pas sur mes propos je ne fait que commenter l'article que @Picdelamirand-oil a posté. Pour moi c'est un appel du pied à la France. Faut-il y donner suite ? C'est une autre affaire, en tous cas pas sans garantie. Par contre le fait de définir un système de système "ouvert" comme mentionné dans l'article est aussi (plus) structurant qu'un système fermé. Pourquoi ? Parce qu'on peut y abonner autant de système existant qu'on veut. D'une certaine façon c'est le modèle APPLE (f-35) contre le modèle PC/ANDROID (FCAS). La base professionnelle de APPLE est très limitée. Le f-35 (LM) exclu très rapidement de nombreux industriels des heureux fabricant du f-35. Vers quel projet crois-tu que les perdant vont vouloir aller s'ils veulent garder leurs compétences ? Je ne parle donc pas du NGF qui finalement pourrait très bien être un NGF moyen lourd (DA) et/ou un NGF léger bas-coût (SAAB) et/ou un NGF à décollage vertical (BAE) et/ou un drone (Allemagne) et/ou … tout autre segmentation. Ce qui compte c'est le format d'échange de données, de collaboration entre tous les abonnées, de virtualisation et de protection des données. Imagine par exemple qu'un gripen au contact puisse se servir de la puissance de calcul d'un rafale pour traiter ses cibles ? Imagine un radar multistatique entre une patrouille de rafale, une autre de gripen et une troisième de typhoon ? Modifié le 17 avril 2019 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 17 avril 2019 Share Posté(e) le 17 avril 2019 Tu es sur que la puissance de calcul du Gripen est inférieure à celle du Rafale? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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