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Occupation Japonaise de l'Indochine


Janmary

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Un nouvel ouvrage vient d'être publié, à savoir =

LES CAGES DE LA KEMPETAï  - Les Français sous la terreur Japonaise - Indochine, mars-août 1945

Chez Tallandier 2019 - Par Guillaume Zeller

Le 9 mars 1945, les Japonais s'emparent de l’Indochine Française. Coup de force , ponctué par de nombreux massacres, des milliers de Français, civils ou militaires sont déportés dans des camps , incarcérés dans des prisons ou assignés à résidence.

L'auteur est petit fils de Français ayant subi ce sort, ainsi que sa mère alors âgée de deux ans à .Phnom Penh (Cambodge). Sa description des événements est lucide et l'ensemble bien documenté (sans photographies).

 

Commentaires personnel =

.J'ai habité Bordeaux ou j mes parents ont connu un certain viticulteur, ancien soldat, appelé Cron,

Un complément des combats en Indochine qui sont connexes à ceux de la Chine dont l’histoire du soldat Cron qui fut relaté, plus tard, dans la série =

La guerre d’Indochine

Une série d’Henri de Turenne

Au trésor du Patrimoine en deux DVD

Je crois que c'est là que j'ai commencé à m'intéresser au conflit dans le Sud-Est asiatique et Pacifique.

Le soldat Cron était en garnison à Langson, au Tonkin, en Indochine pendant la seconde guerre mondiale qui était sous "occupation Japonaise" ou plutôt en cohabitation suite à l'accord Franco-japonais de l'Amiral Decoux suivant les instructions du Maréchal Pétain pour que l’Indochine reste hors conflit.

 Le 9 mars 1945 eut lieu le célèbre coup de force Japonais qui attaquent, désarment et exécutent les prisonniers français des garnisons et citadelles.

Au Tonkin, le général Alessandri qui sentait venir l'affaire avait pris ses précautions et partit vers le Yunnan chinois pendant de nombreuses semaines de marche avec au départ presque    3 000 hommes.

Ces forces furent d'ailleurs mise de coté par les américains du général H.Stilwell, chef d'état major de Tchang Kai-Chek pour raison de colonialisme ! On vit la suite au Vietnam !

 Langson tient devant l'assaut Japonais plusieurs jours. A la capitulation, les officiers Japonais saluèrent les officiers Français puis le carnage commença !

Les femmes des militaires furent violées par des bataillons entiers et succombèrent ainsi sous les yeux de leurs époux enterrés jusqu'au cou.

Ils furent d'ailleurs décapités par des engins à lames dans cette position !

 Les autres furent décapités au sabre dont le soldat Cron qui au moment de l'exécution se laissa tomber dans la fosse sur ses camarades alors que le sabre entailla mais ne coupa pas la tête. Il ne bougea pas alors que dans la fosse, les soldats Japonais s'entrainaient ou terminaient l'exécution à l'arme blanche de ceux qui bougeaient encore.

Des heures plus tard, il réussit à sortir avec la tête contre la poitrine et marcha ainsi pendant des semaines aidés par la population locale.

La blessure sur le cou était impressionnante à voir !

C'est fait assez extraordinaire !

 On retrouva les corps de ces charniers en 1947 quand le Général Leclerc repris possession des lieux.

Il y à un dossier complet sur ces fait au Fort de Vincennes, lieu des archives de l'Armée Française.

 Ainsi combattirent la plupart des unités Japonaise.

J'ignore ce que sont devenues ces sépultures.

Le général Bigeard à négocié avec les autorités vietnamienne pour les morts de Diên Biên Phû et ainsi que ceux de la guerre d'Indochine en général mais je crois que les tombes de Langson furent abandonnés lors de l'évacuation Française de 1950 des postes frontière.

Janmary

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L'anecdote est également relatée par Georges Fleury (La guerre d'Indochine, 1994). Il avance également le chiffre de six mille hommes, qui seraient passés entre les mailles du filet japonais, jusqu'en Chine, où ils se sont trouvés désarmés et internés dans des camps. Plusieurs colonnes ont également tenté de rester sur place pour affronter les Japonais, notamment en montant des maquis dans la région de la rivière noire (colonne du colonel Vicaire), mais ce fut un échec, et les unités ont fondues dans des engagements successifs. Le colonel Vicaire et ses hommes survivants passeront en Chine le 7 juin 1945, physiquement très affaiblis. 

L'association des anciens d'Indochine a, je crois, consacrée un article à ce sujet.

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Il y a eu une époque où se légionnaire à raconter son histoire dans un petit reportage télé (  TF1, ou la 2 ou la 3ème chaîne, je ne me rappel plus ) dans les années fin 80 début 90. Ça ne durait pas longtemps mais son témoignage fut très fort. 

Je ne sais pas si on peut le retrouver sur le net. 

J'ai servi dans des unités (11ème RAMa et le 5ème RIAOM) où le lieu d'installation porte le nom "quartier Général Lemmonier". 

J'ai lu le livre les Maréchaux de la Légion de Pierre Sergent il y a fort longtemps. Il relate l'épopée du 5ème REI pendant et après le coup de force japonais. 

Terrible période, terrain difficile, combat sans pitié, loin de tout... 

Je sors un peu du contexte mais la fameuse casquette Bigeard, qui est sa création mais peu de monde sait comment Bigeard  a eu cette inspiration . 

Bigeard est arrivé en Indochine, les japonais devant assurer la sécurité du pays en attendant l'arrivé des français. Comme on le sait ils joueront un drôle de jeu, et l'OSS aussi... Les britanniques eux aideront les français, j'ai appris pas mal de choses dans le livre de Erwan Bergot, les héros oubliés. 

Donc quand Bigeard à observé les japonais , il a remarqué la fameuse casquette souple porté par les soldats nippons, et il est vrai qu'elle avait un côté pratique et martial, se qui correspond assez à l'état d'esprit de Bigeard. Quand on observe la coupe de celle qui sera adoptée par les paras  de Bigeard, commando de chasse, Commando de l'air, Commando Marine , et qui sera plus tard généralisé à tout les TAP (sauf pour le REP), aux unités pros Troupe de Marine dans les années 60 et 70, puis généralisée. Nous avions encore la version avec le couvre nuque qui ne protégé pas grand chose contrairement au modèle japonais qui lui en plus pouvait être accroché ou décroché de la casquette. 

Elle remplacera aussi la casquette mécano dans le reste de l'armée de Terre.

Enfin voilà, cet une analyse que je me suis fait après avoir lu un de ses livres. Je crois qu'il en parle de cette casquette japonaise mais je ne me souviens plus si il l'a écrit ou si j'ai fait le lien tout seul. 

Enfin voilà pour cette petite anecdote.

J'ai découvert aussi que la France avait été en guerre contre la Thaïlande entre 1940 et 1941. 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-thaïlandaise

 

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  • 2 months later...

Il y avait une émission sur le sujet sur France-Culture en 2007, malheureusement qui n'est plus disponible en réécoute :

https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/la-france-et-lindochine-24 (18 décembre 2007)

1945 : l'Indochine sous la botte et le sabre nippons , un documentaire d'Aurélie Luneau et Renaud Dalmar

Mais avec le coup de force du 9 mars 1945, ils prirent possession de toute l'Indochine et firent régner la terreur sur l'ensemble du territoire. Exécutions, massacres, viols, décapitations, camps de mort, ces crimes de guerre furent d'une rare violence. Longtemps occultés, voire oubliés, ils ont réoccupé le devant de la scène et poussé les témoins de chaque camp à livrer leurs souvenirs souvent terrifiants. Retour sur ces violences de guerre et la position du Japon face à cette mémoire délicate de son Histoire.

https://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2013_num_100_380_5066

Chizuru Namba, La France face aux procès de Saigon et de Tokyo

Outre-Mers. Revue d'histoire Année 2013 pp. 313-331

Même après la remise des enquêtes aux Français, les Britanniques continuent de coopérer avec eux pour identifier les criminels et procéder aux interrogatoires, au sud de l’Indochine. Cependant, au nord du 16e parallèle, où les négociations piétinent, l’armée chinoise renvoie 400 suspects au Japon sans prévenir la France. En outre, lors de son évacuation finale en mai 1946, elle emmène avec elle 160 Japonais en Chine pour les juger au procès de Canton. Les autorités françaises exigent de la Chine qu’elle livre ces Japonais. Cette dernière refuse, affirmant qu’elle a occupé une partie de l’Indochine sur décision des Alliés, et que la question des crimes de guerre japonais doit être traitée uniquement par les Alliés. Cela signifie que la Chine ne reconnait pas la France comme l’une des puissances alliées. Malgré les appels persistants de la France, la Chine décide de renvoyer au Japon les Japonais déjà transférés à Canton, à l’exception de onze personnes. La France riposte fortement, et demande notamment que lui soient remis au moins huit Japonais considérés comme des criminels importants. Mais les autorités chinoises acceptent seulement le renvoi de cinq d’entre eux en Indochine en décembre 1946, en laissant tous les autres retourner au Japon. Face à ce geste, le Haut-Commissaire en Indochine détache immédiatement au Japon Gabriel Lagues, de la Direction de la recherche, et réussit finalement à renvoyer, en janvier 1947, 52 Japonais en Indochine, avec le concours de l’armée américaine stationnée au Japon.

Le procès de Saigon s’ouvre en octobre 1946. Nous n’entrerons pas dans le détail de chaque séance, mais il est important d’en donner une vue d’ensemble. Sur 230 accusés, 63 sont condamnés à mort, 23 à la prison à perpétuité, et 112 pour une durée déterminée. Répétons que presque tous les crimes faisant l’objet du procès ont été commis pendant les derniers mois précédant la fin de la guerre, entre le coup de force et la capitulation du Japon. Les crimes de guerre jugés durant le procès peuvent être classés en trois catégories. Premièrement : les atrocités commises par les soldats japonais lors du coup de force. Au cours des batailles qui se sont déroulées dans toute l’Indochine à partir du soir du 9 mars 1945, certains éléments de l’armée japonaise ont assassiné des soldats qui capitulaient et des prisonniers. Parmi les cas relevant de ce genre de crime, le procès le plus important condamne quatre officiers à mort : dans les combats de Langson, environ 500 prisonniers français ont été tués, car les chefs militaires ont jugé qu’il n’était pas possible de gérer autant de prisonniers au milieu de la bataille.

Deuxièmement : les conditions de rétention dans les camps. Le manque de soins pour les malades et les blessés, le mauvais traitement des prisonniers, les travaux forcés, le manque d’hygiène et de nourriture, etc. Les « insultes » faites au prestige des Français devant les autochtones sont aussi dénoncées : ainsi, un des chefs d’accusation est d’avoir interné des Français non pas dans un camp de prisonniers de guerre, mais dans une prison ordinaire, avec des prisonniers vietnamiens de droit commun.

Troisièmement : les séquestrations de Français, militaires et civils, avec tortures. Ces actes sont sanctionnés par le plus grand nombre de condamnations. L’armée japonaise, redoutant fortement un débarquement des troupes Alliées en Indochine, et se doutant que la Résistance française avait déjà développé sur place des réseaux, s’est en effet acharnée à réunir des informations sur les mouvements des Alliés, sur les activités secrètes des Français, et sur les Français qui avaient déserté après le coup de force du 9 mars 1945. D’ailleurs, un capitaine japonais s’exprime ainsi au tribunal : « Nous avions jugé que l’armée américaine débarquerait forcément en Indochine », ce qui s’avérera complètement erroné. Les actes de violence à l’encontre d’individus ayant eu des attitudes anti-japonaises ou ayant fait de la propagande contre le Japon font également l’objet d’inculpations. Le procès le plus important intenté à la gendarmerie de Saigon déclare 49 Japonais coupables : 9 sont condamnés à mort, pour avoir pratiqué des interrogatoires avec torture envers une centaine de détenus inculpés pour activités anti-japonaises et espionnage.

Dans presque tous les cas, ce sont des crimes commis contre des Français qui font l’objet d’une procédure. Il n’y a que trois cas dans lesquels des victimes vietnamiennes sont aussi présentes. Dans les autres procès de criminels de guerre japonais de rang B ou C, les violences faites à la population autochtone sont aussi examinées par le tribunal. Dans les procès jugés par le Royaume-Uni et par les Philippines, la moitié des crimes établis concerne la population autochtone.

L’absence des victimes autochtones dans le procès de Saigon est probablement due au fait que, pendant l’occupation après le coup de force, les Japonais ont exercé une répression contre le Viêt Minh (c’est à dire en fait contre les communistes), et que ces derniers sont également les ennemis de la France, car ils s’opposent à son retour en Indochine.

En fait, après avoir neutralisé ou éliminé les Français, l’armée japonaise a arrêté elle-même de nombreux militants communistes qui menaient la lutte contre [sic] l’indépendance. Après juin 1945, elle a mené des interrogatoires sous la torture contre des centaines de suspects à Hanoi, à Haiphong, à Namdinh, etc. D’après le témoignage d’un soldat japonais, un bataillon japonais a attaqué au mois de juillet le village Kim Son, une des bases duViet Minh, en mettant le feu aux maisons, ce qui a causé une dizaine de morts. Mais il était impensable que les communistes déposent plainte auprès des autorités françaises qu’ils combattaient eux-mêmes. De même qu’il était impensable que les Français qui avaient eux-mêmes réprimé les menées communistes puissent leur rendre justice.

Pendant la colonisation, les autorités françaises avaient combattu les activités des communistes vietnamiens et, pendant l’époque de la coexistence avec les Japonais, il arriva même une fois que l’armée japonaise arrête, en septembre 1942, un militant vietnamien considéré comme très dangereux par les autorités françaises, et qu’elle le leur livre après la fusillade. Ainsi, les Français risquaient de mettre en lumière leurs propres exactions passées envers la population autochtone, s’ils soulignaient trop celles commises par les Japonais. Cette situation a pu être favorable à certains Japonais, comme en témoigne le commandant de Kempeitai (Gendarmerie japonaise) de Hanoi qui avait participé à l’arrestation d’une centaine de communistes vietnamiens : « Nous avions de la chance que les Vietnamiens n’aient pas porté plainte contre nous ».

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  • 5 years later...

Les guerres d'Indochine furent souvent méconnues et pourtant des plus cruelles durant la conquête Française, puis l'occupation Japonaise et du Vietminh pour l'indépendance.

Je rajoute quelques éléments à ce panorama de Wallaby.

 

Un  ouvrage fut publié en 2019, que nous avions évoqué ici même., à savoir =

LES CAGES DE LA KEMPETAï  - Les Français sous la terreur Japonaise - Indochine, mars-août 1945

Chez Tallandier 2019 - Par Guillaume Zeller

Le 9 mars 1945, les Japonais s'emparent de l’Indochine Française. Coup de force , ponctué par de nombreux massacres, des milliers de Français, civils ou militaires sont déportés dans des camps , incarcérés dans des prisons ou assignés à résidence.

L'auteur est petit fils de Français ayant subi ce sort, ainsi que sa mère alors âgée de deux ans à .Phnom Penh (Cambodge). Sa description des événements est lucide et l'ensemble bien documenté (sans photographies).

 

Commentaires personnel =

.J'ai habité Bordeaux ou j mes parents ont connu un certain viticulteur, ancien soldat, appelé Cron,

Un complément des combats en Indochine qui sont connexes à ceux de la Chine dont l’histoire du soldat Cron qui fut relaté, plus tard, dans la série =

La guerre d’Indochine

Une série d’Henri de Turenne

Au "Trésor du Patrimoine" en deux DVD

Je crois que c'est là que j'ai commencé à m'intéresser au conflit dans le Sud-Est asiatique et Pacifique.

Le soldat Cron était en garnison à Langson, au Tonkin, en Indochine pendant la seconde guerre mondiale qui était sous "occupation Japonaise" ou plutôt en cohabitation suite à l'accord Franco-japonais de l'Amiral Decoux suivant les instructions du Maréchal Pétain pour que l’Indochine reste hors conflit.

 Le 9 mars 1945 eut lieu le célèbre coup de force Japonais qui attaquent, désarment et exécutent les prisonniers français des garnisons et citadelles.

Au Tonkin, le général Alessandri qui sentait venir l'affaire avait pris ses précautions et partit vers le Yunnan chinois pendant de nombreuses semaines de marche avec au départ presque    3 000 hommes.

Ces forces furent d'ailleurs mise de coté par les américains du général H.Stilwell, chef d'état major de Tchang Kai-Chek pour raison de colonialisme ! On vit la suite au Vietnam !

 Langson tient devant l'assaut Japonais plusieurs jours. A la capitulation, les officiers Japonais saluèrent les officiers Français puis le carnage commença !

Les femmes des militaires furent violées par des bataillons entiers et succombèrent ainsi sous les yeux de leurs époux enterrés jusqu'au cou.

Ils furent d'ailleurs décapités par des engins à lames dans cette position !

 Les autres furent décapités au sabre dont le soldat Cron qui au moment de l'exécution se laissa tomber dans la fosse sur ses camarades alors que le sabre entailla mais ne coupa pas la tête. Il ne bougea pas alors que dans la fosse, les soldats Japonais s'entrainaient ou terminaient l'exécution à l'arme blanche de ceux qui bougeaient encore.

Des heures plus tard, il réussit à sortir avec la tête contre la poitrine et marcha ainsi pendant des semaines aidés par la population locale.

La blessure sur le cou était impressionnante à voir !

C'est fait assez extraordinaire !

 On retrouva les corps de ces charniers en 1947 quand le Général Leclerc repris possession des lieux.

Il y à un dossier complet sur ces fait au Fort de Vincennes, lieu des archives de l'Armée Française.

 Ainsi combattirent la plupart des unités Japonaise.

J'ignore ce que sont devenues ces sépultures.

Le général Bigeard à négocié avec les autorités vietnamienne pour les morts de Diên Biên Phû et ainsi que ceux de la guerre d'Indochine en général mais je crois que les tombes de Langson furent abandonnés lors de l'évacuation Française de 1950 des postes frontière.

Janmary

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Cette page d'Histoire est bien souvent inconnu du Grand publique, masqué par la Guerre du Pacifique entre Américains ( Chinois ) et Japonais, suivie de la guerre du Vietnam.

Certains bâtiment des Forces Navales de la France Libre combattirent pourtant dans cette zone, tel le contre torpilleur Le Triomphant.

 

L’invasion japonaise de l’Indochine, précédant d'un an le déclenchement de la guerre du Pacifique proprement dite, aboutit à l'occupation d'une partie de l'Indochine française par l'empire du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Pacifique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation

https://fr.wikipedia.org/wiki/Indochine_française

https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_du_Japon

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale

Les Japonais à Saïgon en 1941.

 

Le Japon, en guerre contre la Chine depuis 1937, n'est pas encore parvenu à faire cesser la résistance des armées de Tchang Kaï-chek. Celles-ci sont notamment ravitaillées par la voie ferrée du Yunnan, qui passe par Hải Phòng. Pourtant, le gouvernement français, à la veille de la guerre en Europe, a pris l'engagement de ne pas permettre le transit de matériel militaire vers la République de Chine, mais les Japonais ne sont pas satisfaits.

Le gouvernement japonais profite de la défaite française en Europe en juin 1940 pour adresser un ultimatum aux Français. Trois divisions de l'armée du Guandong font pression sur la frontière tonkinoise : la menace paraît suffisamment évidente au gouverneur Catroux pour qu'il ordonne de lui-même, le 16 juin, l'interdiction du trafic d'essence vers Kunming.

Mécontent de l'initiative de Catroux, le gouvernement de Vichy le limoge et le remplace par l'amiral Decoux, proche de l'amiral Darlan. La passation de pouvoirs a lieu le 22 juillet (Catroux profitera de l'escale à Singapour pour rejoindre la France libre). Mais entretemps, Catroux a dû engager des discussions avec une mission militaire japonaise, arrivée à Hanoï, quant au droit de passage de l'Armée impériale japonaise sur le territoire indochinois. Les empiètements sur la souveraineté française se multiplient, et le 30 août, Vichy signe un accord de principe avec les Japonais, reconnaissant la position privilégiée et les intérêts du Japon en Extrême-Orient.

Une convention militaire doit ensuite régler les modalités d'application de l'accord, mais tarde à être signée. L'amiral Decoux cherche à gagner du temps, mais le 19 septembre, le Japon lance un ultimatum, exigeant la signature de la convention, et menaçant d'entrer en force en Indochine le 22 à minuit si sa demande n'est pas satisfaite. In extremis, un accord est conclu, prévoyant de mettre trois aérodromes à disposition des Japonais (Gia Lâm, Lào Cai et Phu Lang) et d'autoriser un maximum de six mille soldats de l'Armée impériale à transiter par le Tonkin, au nord du fleuve Rouge. Mais malgré la signature de l'accord (le général Martin représente la France et le général Nishiara, le Japon) à quinze heures le 22, le commandement de l'armée du Guandong engage les hostilités au soir. Vingt-cinq mille combattants — ce qui représente un chiffre bien supérieur à celui de l'accord — de la 5e division de l'armée japonaise déferlent sur 70 kilomètres de la frontière chinoise : les Français peuvent aligner en face cinq mille hommes du 9e R.I.C., du 19e R.I.C., du 3e régiment de tirailleurs tonkinois et du 5e régiment de la Légion étrangère de la division du Tonkin.

Pendant quatre jours, les combats ont lieu autour de Lạng Sơn (à quarante kilomètres de la frontière chinoise), et tournent au désavantage des Français. Un bombardement a lieu sur la presqu'île de Do Son, au sud de Haïphong. Le Deuxième Bureau transmet des informations erronées, donnant les soldats japonais comme démoralisés et épuisés, qui aboutissent à ce que les Français soient pris au dépourvu. Le matériel des troupes françaises en Indochine n'est de surcroît pas à la hauteur face à celui des Japonais. Des épisodes de pagaille, au cours desquels l'artillerie française tire sur ses propres troupes, et des défections de soldats indigènes, aggravent la situation. Le 26 septembre, alors que Lạng Sơn vient de tomber, de nouvelles troupes japonaises débarquent sur la plage de Dong Tac et marchent sur Haïphong. Les hostilités cessent le jour même, le quartier-général impérial ordonnant le cessez-le-feu. Decoux est forcé d'accepter la situation et d'autoriser les Japonais à stationner à leur guise. Les troupes japonaises prennent possession de l'aéroport de Gia Lâm, ainsi que du chemin de fer proche de la frontière du Guangxi. Des soldats nippons sont notamment stationnés à Hanoï et Haïphong. L'important pour eux est désormais de combattre les forces de Tchang Kaï-chek en Chine.

Malgré leur mainmise de fait, les Japonais s'engagent néanmoins à respecter la souveraineté française en Indochine. Le 5 octobre, les prisonniers français sont libérés. Les Japonais permettent également aux Français de reprendre l'administration de la province de Lạng Sơn : le 25 octobre, lors de la cérémonie de remise de place au gouvernement général français, le général Nakamura lit un message de l'empereur Hirohito, exprimant son « regret profond de l'incident inattendu de Lạng Sơn ». De la sorte, une collaboration franco-japonaise méconnue et active se met en place en Indochine, sur le modèle de celle ayant cours en métropole.

Au fil du temps, les Japonais ne maintiennent plus qu'une force légère en Indochine, ainsi en 1942-1943, il n'y avait que huit mille soldats dans tout le territoire. En fait, l'administration française reste en place et pour l'ensemble de la population, aucun changement fondamental n'est intervenu.

( Véhicule militaire Français Latil sous drapeau Japonais )

 

Un mois plus tard, la Thaïlande, constatant la facile victoire du Japon contre la France, déclenche la guerre franco-thaïlandaise, annexant plusieurs provinces dans l'Ouest du Cambodge et du Laos. Le Japon, désireux de s'allier avec la Thaïlande, joue les médiateurs pour aboutir à un cessez-le-feu. Pour remédier à cette situation dangereuse pour le maintien colonial français à terme, le gouvernement de Vichy encourage Decoux à appliquer au plus vite la Révolution nationale en Indochine afin de renforcer le lien entre la métropole et sa colonie asiatique. Ainsi, les autorités autorisent un nationalisme identitaire indochinois, sous contrôle français, pour s'opposer aux influences thaïe et japonaise.

Le 16 mai 1941, un accord passé avec Vichy reconnaît au Japon la clause de la nation la plus favorisée, ainsi que d'importants avantages en nature, comportant des concessions minières et des livraisons de riz. Le 29 juillet suivant est signé le protocole franco-nippon (ou accords Darlan-Kato), négocié par Jacques Benoist-Méchin, qui reconnaît la souveraineté française et forme une défense militaire commune, tout en permettant aux Japonais de stationner leurs troupes dans le reste de l'Indochine. L'Indochine reste sous l'autorité du régime de Vichy jusqu'à la libération de la France. L'administration vichyste est encore en place en mars 1945, alors même que le régime du maréchal Pétain a déjà cessé d'exister en Europe. Le territoire est, pendant l'essentiel du conflit, un lieu de stationnement et de passage des troupes de l'Armée impériale japonaise.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_japonaise_de_l'Indochine

Témoignage d'un appelé en Indochine durant la guerre 39-45 :

http://www.anac-fr.com/2gm/2gm_93.htm

http://saigon-vietnam.fr/indochine-1940.php

Nota = Désolé, je n'arrive pas à afficher les photographies.

Janmary

 

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