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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 29 minutes, Métal_Hurlant a dit :

J'en avais parlé en relayant un tweet, Le Monde daté d'aujourd'hui publie une interview de Oleksii Reznikov, le ministre de la défense ukr

Dans la même édition un reportage sur le front près de Bakhmout

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Concernant l'efficacité de la défense aérienne - question essentielle s'il en est vu l'escalade de Moscou vers une campagne aérienne anti-infrastructures systématique - je ne prends pas au premier degré les chiffres d'efficacité annoncés. Selon le ministre, elle aurait augmenté de 55% à 85% entre début de la campagne le 10 octobre et maintenant, c'est peut-être vrai, mais la propagande fait partie intégrante de la guerre, d'un côté comme de l'autre, donc comment savoir ?

Ce qui est plus significatif, ce sont les résultats de ces frappes. Et la tendance semble effectivement positive pour l'Ukraine :

- Le 19 octobre, même pas dix jours après le début de la campagne, je publiais un article d'un journal ukrainien où un spécialiste estimait que 30% de la production électrique du pays était indisponible - centrales intactes car non visées, équipements réseau intermédiaires gravement touchés

- Ce chiffre de "30%" a été ensuite remplacé par "40%" voire "50%". Estimations certes, mais à la fois le chiffre augmente, à la fois... c'était beaucoup plus lent qu'un passage de 0 à 30% en moins de dix jours

- Aujourd'hui, deux mois après le début de la campagne, je n'ai toujours pas vu passer d'estimation supérieure à 50%, tandis qu'aucune coupure générale ou très étendue ne semble avoir duré plus d'1 ou 2 jours. Signal faible, mais peut-être signal quand même, Sourovikine le commandant russe aux tweets moqueurs n'a plus rien publié depuis le 1er décembre

==>Entre amélioration de la défense aérienne et sans doute des capacités de réparation, aidé sur les deux sujets par les pays occidentaux, Kiev a t il réussi à stopper la dégradation de ses infrastructures électriques ?

 

La question bien sûr serait de savoir si Moscou s'en tiendrait là. On n'entend plus parler notamment des drones iraniens, ni des balistiques que la Russie achèterait à Téhéran. Y a t il des problèmes, ou tout simplement des livraisons supplémentaires, peut-être en nombre, sont-elles attendues ?

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il y a 24 minutes, Alexis a dit :

- Aujourd'hui, deux mois après le début de la campagne, je n'ai toujours pas vu passer d'estimation supérieure à 50%, tandis qu'aucune coupure générale ou très étendue ne semble avoir duré plus d'1 ou 2 jours. Signal faible, mais peut-être signal quand même, Sourovikine le commandant russe aux tweets moqueurs n'a plus rien publié depuis le 1er décembre

Pour préciser ce que je disais à l'instant, voici le dernier état communiqué par le ministère de l'infrastructure ukrainien

Environ 50% des infrastructures électriques critiques de l'Ukraine ont été "considérablement endommagées" et certains éléments ont été "complètement détruits", a déclaré le vice-Premier ministre - ministre des Infrastructures et du Développement régional Oleksandr Kubrakov dans une interview à CNN .

L'Ukraine a utilisé de "gros sacs de sable" pour protéger les installations, a-t-il ajouté.

Dans son rapport quotidien sur la situation énergétique à travers le pays, le fournisseur public d'énergie Ukrenergo indique que la situation "reste difficile, mais sous contrôle". Cependant, la société a admis que "toutes les centrales thermiques et hydroélectriques sont partiellement endommagées" et que la centrale nucléaire occupée de Zaporizhzhia ne fournit pas d'électricité au réseau.

La société a noté qu'au cours du week-end, il y aura une "amélioration significative" de la question de la restauration de l'alimentation électrique. Les bombardements et les frappes de missiles russes continuent d'affecter l'infrastructure énergétique de l'Ukraine. La dernière d'entre elles a eu lieu le 5 décembre, des grèves avec un intervalle d'une à deux semaines ont lieu depuis deux mois - depuis le 10 octobre.

A le lire, la situation est quand même vraiment critique. Je suppose qu'on saura d'ici quelques semaines de quel côté la situation bascule :mellow:

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il y a 46 minutes, olivier lsb a dit :

Je l'ai ! Je posterais demain

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Il y a 12 heures, Métal_Hurlant a dit :

Je l'ai ! Je posterais demain

… Grillé ! :biggrin:

Révélation

Oleksii Reznikov, ministre de la défense ukrainien : « Cette guerre est une guerre d’alliances et de ressources »

« Nous aimerions recevoir davantage de canons Caesar », déclare le responsable ukrainien dans un entretien au « Monde », saluant le soutien apporté jusqu’à présent par la France, l’un des premiers fournisseurs d’armes à Kiev « en termes de valeur et de quantité ».

Avocat de profession, Oleksii Reznikov, 56 ans, a été nommé ministre de la défense de l’Ukraine le 4 novembre 2021, moins de quatre mois avant l’invasion russe. Il a répondu aux questions du Monde, mercredi 7 décembre, par visioconférence.

L’armée russe tire des salves massives de missiles vers des objectifs civils sur tout le territoire ukrainien. Est-ce possible de hausser l’efficacité de votre défense antiaérienne, pour que ces frappes soient plus coûteuses pour la Russie que pour l’Ukraine ?

Quand nous avons commencé à nous défendre contre les attaques de missiles russes, notre efficacité était aux alentours de 55 %. Lors de l’attaque du 5 dé-cembre, nous avons abattu 60 des 70 missiles russes tirés sur l’Ukraine. Soit 85 %. L’efficacité s’améliore, parce que nous apprenons vite et nous avons reçu des systèmes modernes. Avec l’addition de systèmes IRIS-T, Nasams et Hawk, l’efficacité augmentera encore.

En face, les réserves de missiles russes diminuent. Ils sont obligés d’espacer leurs attaques. Le haut commandement russe pensait qu’il pouvait plonger le peuple ukrainien dans le froid et les ténèbres et le pousser ainsi à implorer le président de négocier. Mais l’effet contraire s’est produit. Les Ukrainiens exigent la victoire. Nos partenaires ont également bien réagi. La première vague d’attaques massive de missiles, le 10 octobre, s’est déroulée trois jours avant la réunion de Ramstein [la base américaine située en Allemagne où se réunit le groupe de contact international pour l’aide militaire à l’Ukraine]. Juste après, à Bruxelles, la décision a été prise par l’Espagne, avec l’appui des Etats-Unis, de livrer des systèmes antiaériens Hawk. Cela faisait trois mois et demi que je négociais cette livraison, et paf, d’un seul coup, tout s’est débloqué.

On dit désormais que l’Europe occidentale constitue la profondeur stratégique de l’Ukraine. Or, la Russie dispose aussi d’alliés lui fournissant des armes, comme l’Iran et la Corée du Nord. Tenez-vous compte de cette menace ?

Nous savons que Moscou a engagé des négociations avec Téhéran non seulement sur les drones, mais également sur la livraison de missiles. Ici, la position de nos partenaires est déterminante. Comment vont-ils peser sur l’Iran pour qu’il ne livre pas de missiles à Moscou ? N’oublions pas que Téhéran ne reconnaît toujours pas avoir livré des drones à la Russie, au motif qu’une partie des usines qui les fabriquent ne se trouve pas sur son territoire, mais en Syrie. Depuis qu’Israël a bombardé ces usines, la quantité des drones livrés à la Russie a diminué. Cette guerre est une guerre d’alliances et de ressources.

Beaucoup en Occident estiment que les forces de sécurité et l’armée ukrainienne restent infiltrées par des agents russes. Avez-vous procédé à une purge depuis que vous êtes ministre de la défense ?

Quel est le niveau de danger représenté par ces taupes ? Je considère que ces agents sont toujours présents. Mais leur quantité et leur influence ont diminué. Le maximum de ce qu’ils peuvent faire, c’est transmettre des informations. Avant, ils pesaient sur les décisions, freinaient ou sabotaient la modernisation, décidaient d’exporter des armes ou de ne pas les moderniser. Nos services de contre-espionnage ont été entièrement renouvelés. Nos partenaires étrangers nous aident à identifier ces espions.

Etes-vous satisfait du niveau des échanges de renseignements avec vos partenaires occidentaux, ou de gros efforts restent-ils à faire ?

Je suis satisfait et les dirigeants de nos structures de renseignement le sont également. Le conflit a permis de resserrer les liens et de renforcer la confiance au niveau des décisionnaires. Il reste toutefois des progrès à faire dans le domaine du renseignement technologique.

Certains militaires ukrainiens disent qu’ils reçoivent les données récoltées par les satellites américains avec un décalage de deux ou trois jours, quand la situa-tion tactique a déjà changé…

Ce n’est pas ainsi. Tous les délais sont d’ordre technologique. Si l’on demande au satellite le plus sophistiqué d’envoyer en direct les informations qu’il récolte, eh bien, cela ne fonctionne pas. Ce n’est pas possible. Parce que même un cliché demande un traitement par les opérateurs. Mais c’est une question d’heures et non de jours.

Qu’en est-il du facteur humain ? Etes-vous certain que la CIA ne filtre pas les informations transmises aux renseignements militaires ukrainiens ?

Le facteur humain existe. Mais il y a une nuance : l’information que nous recevons ne provient pas d’un seul Etat, mais de plusieurs. Si l’un d’entre eux ne nous communique pas l’information, ou avec du retard, mais que nous l’obtenons d’un autre canal, alors la question se pose : pourquoi avez-vous retenu l’information ?

Le ministre français des armées, Sébastien Lecornu, a récemment déclaré que la France se situait parmi les cinq principaux fournisseurs d’armes à l’Ukraine. Cela correspond-il à vos chiffres ?

Tout dépend de la manière dont on compte. Si c’est en rapport avec le produit intérieur brut du pays, alors les pays baltes et la Pologne sont loin en tête. Ils consacrent la moitié de leur budget militaire à nous aider. En valeur absolue, les premiers sont bien sûr les Etats-Unis, le Royaume-Uni, puis l’Allemagne. De la France, nous recevons les canons Caesar, maintenant les LRU [lance-roquettes multiples], et bientôt les Crotale. En termes de valeur et de quantité, je pense que la France se classe en effet parmi nos premiers fournisseurs.

A propos de la défense antiaérienne, vous n’avez pas parlé des missiles sol-air français Crotale. Les avez-vous reçus ?

Très souvent, mes homologues étrangers déclarent avoir envoyé tel ou tel matériel. Je ne le confirme que lorsque le système se trouve de facto sur le territoire ukrainien et entre les mains de nos forces armées. Actuellement, nos militaires sont en train d’être formés à l’utilisation des Crotale, mais pas en Ukraine. Nous n’avons pas de doute sur la réception de ces systèmes, mais je ne ferai d’annonce que lorsque le Crotale sera opérationnel en Ukraine. Et j’annoncerai sans faute la destruction par le Crotale des saletés tirées par la Russie.

Avez-vous trouvé un accord avec la France pour que la maintenance des Caesar se fasse à proximité du front et non pas en France, pour économiser du temps ?

C’est notre objectif avec tous les canons de 155 mm. Nous mettons en place une maintenance à trois niveaux. Le premier, c’est directement sur le front, avec des petites pièces détachées, pour que les ingénieurs puissent réparer au plus vite. Le deuxième niveau est celui des usines ukrainiennes, dont un grand nombre se situent à proximité du front. Le troisième niveau est celui des réparations complexes, chez les pays européens. Il nous faut aménager un hub pratique, pas loin de la frontière ukrainienne, où ces réparations complexes se dérouleront.

De quels autres types d’armes l’armée ukrainienne a-t-elle le plus besoin ?

Nous aimerions recevoir davantage de canons Caesar, qui se sont particulièrement distingués sur le champ de bataille. Mais tout équipement casse et nécessite des réparations. Nous opérons actuellement huit systèmes de calibre 155 mm [le format OTAN]. Nous n’avons jamais sur le champ de bataille 100 % des canons livrés. Pour compenser, nous avons besoin de livraisons supplémentaires. Nous aurions besoin encore de quelques Caesar. Il faut savoir que les Russes tirent chaque jour 60 000 munitions de divers types. La seule manière de répondre, quand on dispose de moins de munitions, c’est par une précision et une portée supérieures, ce que permettent les canons de 155 mm. Nous avons aussi besoin de véhicules de transport de troupes blindés. Et, bien sûr, des chars et des systèmes de défense antiaérienne. Nous demandons des SAMP/T et le système franco-italien Mamba. Le côté français a réagi positivement à notre demande, mais la négociation n’est pas terminée avec la partie italienne. Le Mistral aussi nous intéresse. Tout ce qui permet de nettoyer le ciel et de repousser l’artillerie russe.


Emmanuel Grynszpan

 

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il y a 37 minutes, olivier lsb a dit :

Atterrissage d'un su-25 russe sans aucun train de sorti. Cette brouette est vraiment solide, mais on peut douter que celui-ci revole un jour :

 

 

 

Une petite révision de l'hydraulique , quelques coups de marteau et c'est reparti! 

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il y a 42 minutes, Banzinou a dit :

ça m'a tout l'air d'être un Su-25 Vanilla de toute façon, même matériellement c'est très négligeable

Question : qu'est-ce que c'est qu'un matériel 'vanilla'?

Modifié par Valy
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il y a 6 minutes, Valy a dit :

Question : qu'est-ce que c'est qu'un matériel 'vanilla'?

Les matériels qui n'ont pas été modifiés/modernisés depuis leur sortie d'usine.

Pour le Su-25, on parle des exemplaires sortis dans les années 80 et qui ne sont pas passés à d'autres standards (SM etc....)

 

On peut aussi voir parfois le terme "Legacy" (notamment pour le Legacy Hornet face au Super Hornet)

Modifié par Banzinou
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Il y a 3 heures, Banzinou a dit :

ça m'a tout l'air d'être un Su-25 Vanilla de toute façon, même matériellement c'est très négligeable

Si ils en sont à risquer la vie du pilote (qui a très bien géré au passage) pour cette "brouette"  c'est que cette dernière doit être jugée très importante.

Il y a 17 heures, Paschi a dit :

Bizarre ce BUK au 1er plan avec uniquement un missile. Une explication (j'ai vu l'autre au second plan) ?

C'est à l'équipage du BUK M3 qu'il faudrait demander ça. :tongue:

J'ai bien quelques hypothèses, allant d'une trop grande tension sur les stocks sur le front pour une dotation complète pour chaque lanceur à la volonté d'aller plus vite au prochain rechargement en balançant les tubes vides le plus rapidement.

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il y a 14 minutes, Arland a dit :

Si ils en sont à risquer la vie du pilote (qui a très bien géré au passage) pour cette "brouette"  c'est que cette dernière doit être jugée très importante.

C'est à l'équipage du BUK M3 qu'il faudrait demander ça. :tongue:

J'ai bien quelques hypothèses, allant d'une trop grande tension sur les stocks sur le front pour une dotation complète pour chaque lanceur à la volonté d'aller plus vite au prochain rechargement en balançant les tubes vides le plus rapidement.

Peut être que l'ejection pour x ou y raison était impossible, ou bien que la zone pote tiellement résidentielle empêchait d'éjecter 

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il y a 34 minutes, Coriace a dit :

Peut être que l'ejection pour x ou y raison était impossible, ou bien que la zone pote tiellement résidentielle empêchait d'éjecter 

C'est tout à fait possible pour l'éjection, par contre le coup des zones résidentielles,  ça ne manque pas les grandes zones vides dans la région russo-ukrainienne.

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"...Des réfugiés ukrainiens travaillent pour une société tchèque, Excalibur Army, qui modernise les chars de l'ère soviétique avec de nouvelles optiques et armures et les expédie en Ukraine. "Vous avez l'impression d'aider à mettre fin à cette guerre plus tôt", dit l'un..."

 

 

Modifié par Métal_Hurlant
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Apparemment, à la demande des américains, le Maroc livre des pièces détachées pour les T-72 ukrainiens :

https://lejournaldelafrique.com/larmement-de-lukraine-par-les-americains-passe-par-le-maroc/


Le Maroc, sur recommandation des États-Unis, va livrer des pièces détachées de chars T-72 à l’Ukraine. Le royaume prend de plus en plus position dans le conflit entre Kiev et Moscou.

En avril dernier, les États-Unis cherchaient des chars T-72 pour les livrer aux forces ukrainiennes, dans la guerre qui oppose Kiev à Moscou. Ces chars sont devenus une denrée rare en Occident… Le New York Times indiquait, le 1er avril, que Washington négociait avec ses alliés de l’OTAN pour fournir des T-72 à l’Ukraine après la demande formulée par le président Volodymyr Zelinski, qui cherchait notamment à solidifier sa défense dans le Donbass. Quelques jours plus tard, on apprenait que la Pologne était en train de livrer 200 chars T-72 à Kiev.
Outre les chars, Paris était également entré dans la danse pour livrer des canons Caesar et des missiles antichars Milan à l’Ukraine. Une opération indirecte, prélevée sur les commandes d’autres pays. Les Caesar, par exemple, ont été prélevés sur une commande passée par le Maroc avant d’être envoyés en Ukraine fin avril dernier.

Une opération que Washington semble prendre comme modèle. Selon Africa Intelligence, la diplomatie américaine étend en effet ses opérations d’armement de l’Ukraine à l’Afrique. « Dans le plus grand secret, elle est parvenue à convaincre Rabat de livrer des pièces détachées de blindés T-72 à Kiev », précise ainsi le journal français.


De la neutralité à la prise de position
Les forces armées royales marocaines disposent plusieurs dizaines de chars de type T-72B/BK, acquis entre 1999 et 2001 auprès de la Biélorussie. En juillet 2015, l’entreprise publique ukrainienne Ukroboronservice avait demandé au Maroc des pièces de rechange pour ses chars T-72. Kiev est donc habitué à travailler avec Rabat sur ce sujet.

Mais la demande américaine faite au Maroc place, de fait, le Maroc du côté de l’Ukraine. Lors du scrutin à l’Assemblée générale de l’ONU en mars dernier concernant la résolution « condamnant l’agression russe en Ukraine », le Maroc s’était abstenu de voter, préférant être absent que de prendre position. En mars et en avril, le royaume avait fait de même pour éviter de se positionner contre la Russie.

Après un communiqué pour rappeler que le Maroc prônait le « respect de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’unité nationale de tous les États membres des Nations unies », le royaume avait pris part à une réunion, avec 40 alliés des États-Unis, tous membres de l’OTAN et plusieurs pays invités, en Allemagne pour parler de l’augmentation de l’aide militaire au gouvernement de Zelenski.
Un alignement sur la position américaine, donc, dont le point d’orgue est cet accord sur la livraison de pièces détachées de chars T-72 à l’Ukraine.

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