jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) il y a 10 minutes, gustave a dit : Certes, cela n’empêche cependant en rien la propagande voire la désinformation comme l’histoire nous l’a démontré.Et l’Ukraine a justement démontré sa grande maitrise de la propagande et de la désinformation. Tu ne crois pas que tu y vas un peu fort, là ? il y a 10 minutes, gustave a dit : En l’occurrence si j’étais Ukrainien je posterais exactement des vidéos de recrues mal équipées, envoyées au massacre, de récalcitrants, etc… Idem pour les dissensions internes (le classique dirigeant contre militaires ou le tout aussi classique risque de renversement)… Et ce d’autant que ces événements sont possibles voire probables. Moi de même ... Mais n'est-ce pas, en partie, de l'information justement ? Crois moi que si la partie russe était en mesure d'envoyer des informations identiques à l'encontre des ukrainiens, elle ferait de même. Modifié le 27 septembre 2022 par jojo (lo savoyârd) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) il y a 2 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Tu ne crois pas que tu y va un peu fort, là ? L’île aux serpents ou le faucon de Kiev, pour les plus connues, ainsi qu’un certain nombre de comptes Twitter très probablement, avec l’aide tout aussi probable de conseillers très au fait de ces sujets… aucune raison qu’elle ait cessé ensuite ! il y a 3 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Crois moi que si la partie russe était en mesure d'envoyer des informations identiques à l'encontre des ukrainiens, elle ferait de même. Elle le fait d’ailleurs, bien moins brillamment…. Modifié le 27 septembre 2022 par gustave Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 1 minute, gustave a dit : L’île aux serpents ou le faucon de Kiev, pour les plus connues, ainsi qu’un certain nombre de comptes Twitter très probablement, avec l’aide tout aussi probable de conseillers très au fait de ces sujets… Oui pour ces exemples, là je ne dis pas ... Mais il n'y a pas que ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 4 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Moi de même ... Mais n'est-ce pas, en partie, de l'information justement ? Si ces vidéos sont vraies oui. Sinon c’est de la désinformation. L’un n’empêche d’ailleurs aucunement l’autre, au contraire. à l’instant, jojo (lo savoyârd) a dit : Oui pour ces exemples, là je ne dis pas ... Mais il n'y a pas que ça. Il y en a sûrement bien d’autres, que nous ne connaîtrons que plus tard, ou jamais. Mais je ne vois pas pourquoi ils auraient cesser d’utiliser ce type d’actions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Poivre62 Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) Question d'un total ignorant en matière militaire, est ce que pour des lignes défensives les tranchées sont absolument nécessaires et est ce que (surtout) la raspoutitsa qui s'annonce ne risque pas d'obérer en grande partie la possibilité d'en creuser pendant un temps? Ce qui fragiliserait (peut être) les positions gagnées ou la mise en place de nouvelles lignes de défense pour ceux en recul? Ou alors tout ça jouera peu sur cet aspect? Sinon 97 à 98% de oui aux "referendum" de ce week end. Ils n'ont même pas essayé de rendre ça un tantinet crédible. Modifié le 27 septembre 2022 par Poivre62 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dwarfene Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Ces vidéos sont peut être vraies, même si elles ne reflètent pas l'ensemble des cas. J'ai toutefois du mal à imaginer que les russes aient réussi à organiser une telle mobilisation en équipant convenablement tout les appelés. Ils avaient déjà du mal avec les troupes engagées sur le front. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 "...Des images extrêmement rares du Sud montrant deux avions d'attaque ukrainiens Su-24M en action ; quatre bombes à retardement parachute sont larguées de chaque avion, très probablement les bombes à fragmentation soviétiques OFAB-250ShN/ShL de 250 kg. Un char russe est vu détruit..." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) il y a 9 minutes, Dwarfene a dit : Ils avaient déjà du mal avec les troupes engagées sur le front. Ah bon? Il ne me semble pas qu’elles soient si dépourvues. En tout cas pas de tout… Mais encore une fois c’est une vision très partielle que nous avons. Il y a six semaines nous entendions certains soldats ukrainiens se plaindre d’une absence de leur artillerie… Modifié le 27 septembre 2022 par gustave Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dwarfene Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 5 minutes, gustave a dit : Ah bon? Il ne me semble pas qu’elles soient si dépourvues. Mais encore une fois c’est une vision très partielle que nous avons. Il y a six semaines nous entendions certains soldats ukrainiens se plaindre d’une absence de leur artillerie… J'évoquais l’équipement individuel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Niafron Posté(e) le 27 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 9 minutes, Dwarfene a dit : Ces vidéos sont peut être vraies, même si elles ne reflètent pas l'ensemble des cas. J'ai toutefois du mal à imaginer que les russes aient réussi à organiser une telle mobilisation en équipant convenablement tout les appelés. Ils avaient déjà du mal avec les troupes engagées sur le front. En vérité, je me demande s'il faut raisonner en terme d'armée russe dans cette histoire... ça a un petit côté levée de l'Ost, avec chaque petit potentat local qui doit se débrouiller pour fournir les troupes demandées avec ce qu'il peut pour les équiper... Du coup, en fonction de la région concernée et de la manière dont elle est gérée, il est sans doute pas surprenant de voir des choses un peu curieuses. Enfin bon, je m'avance peut-être, mais de loin, c'est l'impression que ça donne. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) Edit: doublon avec le message ci-dessus pour cause de clic un peu trop enthousiaste... Modifié le 27 septembre 2022 par Niafron Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dwarfene Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) [Doublon, supprimé] Modifié le 28 septembre 2022 par Dwarfene Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Amnésia Posté(e) le 27 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Faut comprendre l'objectif à très très court terme que j'ai déjà indiqué ici. Il veut arriver à une situation ou il dit "je pose mes limites, respectez les!" Les référendums doivent servir à sanctuariser des territoires afin de bloquer les offensives russes. Les mobilisés sont des figurants qui sont envoyés dans ces zones pour appuyer cette dissuasion face aux ukrainiens. Les menaces laissant suggérer la menace nucléaire est un message pour que l'occident force les ukrainiens à accepter les limites russes. Le gazoduc qui pète, un hasard du calendrier? La Russie annoncera prochainement avoir "rattaché" les 4 nouvelles régions russes et va espérer que son plan fonctionne. Mais pour les ukrainiens ça ne changera rien, alors les russes mettront leur force nucléaire en alerte et menaceront publiquement de recourir à l'arme nucléaire, là aussi pour que les ukrainiens s'arrêtent, pour que les alliés de l'Ukraine poussent à l'arrêter. Comprenons le déjà, on va assister à cela dans le mois à venir, les russes cherchent à geler le conflit et à se sortir de là avec la victoire que sera l'annexion des régions, ils ne veulent plus continuer cette guerre, ils ne mobilisent pas pour faire une grande offensive, ils ne cherchent pas non plus un prétexte pour utiliser l'arme nucléaire. Je pense que Poutine est convaincu que ça va marcher, que la Russie obtiendra ce qu'elle veut car pour lui la Russie est celle qui domine et dicte ses volontés, les autres doivent l'accepter. Il reste dans cet objectif qu'il "doit" gagner et que s'il ne gagne pas les autres ont tout à perdre, ça fait partie de son idéologie, de sa politique, tant sur la plan militaire qu'économique depuis des années. Mais là il fait une nouvelle erreur, son plan si "simple" reflète l'impression qu'il ne veut pas accepter une situation ou la Russie n'est pas dans une position dominante, qu'elle perd même. Il joue donc le scénario de la Crimée, la menace nucléaire comme il le faisait avant en espérant naïvement obtenir les mêmes résultats La Russie perd cette guerre, voilà la réalité que le Kremlin et ses soutiens ne veulent pas voir et accepter. Elles est militairement au bout de ses capacités, la mobilisation est un leurre numérique qui cache une masse humaine qui n'a pas de compétences, qui n'a pas de moyens et qui démontrera toute sa lourdeur et son inutilité très rapidement. Le Kremlin ne peut plus continuer cette guerre qu'il n'a jamais voulu (il voulait annexer l'Ukraine par la force, mais sans faire une guerre), il cherche à y mettre fin et il joue ses dernières cartes, la mobilisation et le nucléaire (qu'il n'utilisera pas). Ce à quoi on assiste est le signe d'une faiblesse et non d'une montée en puissance faut arrêter de fantasmer la mobilisation comme si ça allait créer une bascule, c'est juste pour contenter les nationalistes qui enragent de voir leur pays perdre, juste pour dissuader les ukrainiens en espérant que l'annexion des 4 régions va créer une barrière psychologique menant à un cessez-le-feu puis à des négociations ou Moscou jouerait le dominant qui impose ses conditions. Mais Poutine domine t-il vraiment la situation? 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 27 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) Il y a 5 heures, Yorys a dit : Pour ce qui concerne Lyman on a un exemple flagrant de ce deux poids - deux mesures dont je parles : quand Zelensky appelait les miliciens d'Azov à résister jusqu'au dernier dans Azovstal on parlait d'héroïsme et de sens du sacrifice, quand une situation vaguement symétrique se déroule à Kherson ou à Lymansk ce sont des pauvres hères contraints qui vont mourir par la faute de Poutine... Alors que ce soit clair, je le répète mais je ne suis pas "pro Russe", je considère que cette guerre est une immense connerie et que Poutine est incroyablement et stupidement tombé dans le piège tendu par ceux qui avaient intérêt à ce qu'elle ait lieu, à la désagrégation ou au moins à l'affaiblissement de l'Europe et à l'élimination, pour longtemps, de la Russie comme puissance globale. Mais il est vrai que si je compatis envers les souffrances du peuple ukrainiens et les braves gars indéniablement courageux qui se battent et meurent pour le défendre, je n'ai aucune sympathie pour ses dirigeants actuels ou passés et leur absence totale de "vision" et de sens diplomatique, sans parler de leur allégeance à des "conseillers" intéressés... Je te rejoins sur le sens du sacrifice, c'est d'autant plus respectable à mon sens que tu as une issue de secours pour Lyman ou Kherson, la ou les mecs d'Azov et de l'infanterie de Marine a Marioupol étaient encerclés et connaissaient parfaitement le sort peu enviable qui les attendait s'ils étaient capturés (cf la jurisprudence de l'évacuation d'une zone dont j'ai oubliée le nom, ou les soldats Ukr avaient été in fine massacrés durant la guerre du Donbass). Ca n'enlève rien au mérite des soldats Ukr à Marioupol, mais j'admets aussi volontiers un courage important aux troupes Ru de Kherson. En revanche sur le "piège", rien à rajouter de plus que les autres posteurs: c'est nul et non avenu en l'état des informations avérées et probables. Je sais pas ce que tu trouves à la classe dirigeante Ukr passée. Elle est complètement hors sujet par rapport au conflit actuel, et j'ai même envie dire mieux: c'est à cause de cette caste de dirigeants passés, corrompus à la moelle et souvent représentant des intérêts de Moscou, que l'Ukraine se retrouve aujourd'hui en guerre. VZ qu'en est-il ? A supposer que ses relations de dépendance avec Kolomoisky soient avérées et révélatrices d'une réelle corruption, c'était dans un contexte avant guerre. Désolé de le dire pour tous ceux qui pensent que l'Ukraine est toujours aussi corrompue que la Russie aujourd'hui, mais la guerre a rebattu TOUTES les cartes. C'est d'ailleurs souvent le principal enseignement des recherches en économie dans un contexte post guerre totale: les actifs et les richesses sont considérablement redistribués, et les écarts type grandement réduit. Tout cela concourt à égaliser les niveaux de richesses et donc de pouvoir d'influence et d'intérêts. Les richesses du pays sont redistribuées différemment, les actifs sont détruits, de façon inégale et ça va en privilégier plus que d'autre il est vrai. Le pays est endetté à un niveau encore jamais vu, qui nécessitera des ponctions considérables sur les ressources restantes, ce qui contribuera à dépouiller les oligarques restant. Certains ont par ailleurs surement mis de coté leur jeu politique au regard des enjeux. Le premier actionnaire de l'Ukraine n'est plus la caste des oligarques, mais les bailleurs de fonds (occidentaux donc). C'est envers eux que VZ est redevable: ça a du bon, et ça peut avoir des effets pervers. Mais dans ce que ça a de bon, c'est que VZ s'est acheté un double affranchissement de l'influence des oligarques Ukrainiens, je ne parle même pas des Russes: - affranchissement économique, car le salut de l'Ukraine dépend plus de nous désormais, que des oligarques - affranchissement politique, en ayant prouvé sa volonté de résistance, au risque de sa propre sécurité, ce que les Ukr ont parfaitement compris et ce qui explique la résistance à tous les niveaux. La situation est historique et inespérée pour faire grandement reculer les mauvaises pratiques du pays. Le passé du pays ne saurait pour le moment présager de son futur. Modifié le 27 septembre 2022 par olivier lsb orthographe & précisions 2 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) Bombardement très bien filmé par deux Su-24M de l'armée de l'air Ukr Edit: déjà postée Modifié le 27 septembre 2022 par olivier lsb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 2 minutes, olivier lsb a dit : Bombardement très bien filmé par deux Su-24M de l'armée de l'air Ukr Allons, allons, c'est un fake... tout le monde aura reconnu une scène extraite d'Apocalypse Now... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Quelques points intéressants dans cette interview de Zhdanov - Les renseignements (occidentaux ?) font état de 300 Shahed en possession des Russes - Odessa est visé depuis 3 jours et la situation commence à devenir assez sérieuse - des positions à Bahkmut vont probablement être abandonnées par les Ukr - Une attaque Ukr ratée vers Aleksandrovka, en direction de Pivdenniy, avec des pertes - Lyman est lourdement fortifiée, d'ou les tentatives d'encerclement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) il y a 13 minutes, olivier lsb a dit : Quelques points intéressants dans cette interview de Zhdanov - Les renseignements (occidentaux ?) font état de 300 Shahed en possession des Russes Pas de quoi faire changer le cours des évènements. En rapport à tout le reste... il y a 13 minutes, olivier lsb a dit : - Odessa est visé depuis 3 jours et la situation commence à devenir assez sérieuse Je sens la propagande là. C'est très biaisé. Odessa est visée, et ? Y'a quoi de critique à Odessa stratégiquement parlant qui pourrait faire que la situation globale devienne sérieuse ? il y a 13 minutes, olivier lsb a dit : - des positions à Bahkmut vont probablement être abandonnées par les Ukr Probablement. Probablement Les ukrainiens vont perdre des positions dans une ville, mais sûrement ils prennent du terrain partout ailleurs il y a 13 minutes, olivier lsb a dit : - Une attaque Ukr ratée vers Aleksandrovka, en direction de Pivdenniy, avec des pertes Donc toutes les autres sont des réussites ? il y a 13 minutes, olivier lsb a dit : - Lyman est lourdement fortifiée, d'ou les tentatives d'encerclement Qui rentrerai dans une ville bien en tête sans l'encercler d'abord? il y a 13 minutes, olivier lsb a dit : Je sais pas qui est le gars, et j'ai pas vu la vidéo, mais si le résumé que tu en fait en est tiré, c'est ultra orienté. C'est voir le verre... Oh, Y'a de l'eau au fond ! Ils ont que ça à présenter ? C'est que ça va vraiment mal... Édit. Je parle pas Russe ou ukrainien, je peux rien dire sur le contenu de la vidéo. Mais l'article n'évoque pas du tout les points tel que tu les évoques. Alors je ne comprends pas du tout l'orientation de ton texte. Modifié le 27 septembre 2022 par bubzy 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dwarfene Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) La poche de Lyman semble se refermer en direction de Zarichne, les URK seraient aux portes de Kolodyazi au nord et Tors'ke au sud. (Warmonitor) "Une attaque Ukr ratée vers Aleksandrovka, en direction de Pivdenniy, avec des pertes" => c'est ou ça ? ne n'ai pas trouvé Modifié le 27 septembre 2022 par Dwarfene Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 8 minutes, bubzy a dit : Je sais pas qui est le gars, et j'ai pas vu la vidéo, mais si le résumé que tu en fait en est tiré, c'est ultra orienté. C'est un Ukrainien qui n'est clairement pas pro-russe, si tu lis la page (pas besoin de regarder la vidéo). Et il y a d'autres infos, là c'était juste la liste des points noirs pour l'Ukraine. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 9 minutes, Kelkin a dit : C'est un Ukrainien qui n'est clairement pas pro-russe, si tu lis la page (pas besoin de regarder la vidéo). Et il y a d'autres infos, là c'était juste la liste des points noirs pour l'Ukraine. Je parle pas du commentaire de l'ukrainien, mais de celui de @olivier lsb Quand tu lis l'article et les points "intéressants" relevés tu te demandes s'il ne s'est pas trompé de lien tellement ça semble ne pas avoir de rapport. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 1 hour ago, Poivre62 said: Sinon 97 à 98% de oui aux "referendum" de ce week end. Ils n'ont même pas essayé de rendre ça un tantinet crédible. J'ai vu un reportage, ils passent directement chez les gens avec l'urne et c'est à bulletin ouvert, tu dois cocher "oui" ou "non" devant les assesseurs... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) Il y a 2 heures, Clemor a dit : La profondeur de la mer baltique n'excède pas les 470 mètres de profondeurs. De mémoires, les pipelines ont été installés à environ 100 mètres de profondeur. Non certes pas dans la même heure mais avec 48h max entre les deux explosions enregistrés. Il faut avouer que c'est troublant.... Pourrait-être une mise en garde des russes ... ? Genre attention à vos approvisionnements, à vos câbles sous-marins ... ? En évoquant une possible alternative ciblée à une escalade nuc ?? Modifié le 27 septembre 2022 par jojo (lo savoyârd) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 35 minutes, bubzy a dit : Édit. Je parle pas Russe ou ukrainien, je peux rien dire sur le contenu de la vidéo. Mais l'article n'évoque pas du tout les points tel que tu les évoques. Alors je ne comprends pas du tout l'orientation de ton texte. Si, les points repérés par @olivier lsb y sont bien. Je les ai soulignés ci-dessous : Kyiv time 19:00 The past days have been mostly stable, but in some areas, Ukrainians advanced, while in others they were pushed by the Russian forces. The enemy continues attempts to occupy the Donetsk Oblast and interfere with Ukrainian defensive measures in certain areas. The Russians are carrying out shelling along the whole frontline and all operational directions, conducting air recon, and cynically striking civilian infrastructure. The threat of missile strikes remains on the whole territory of Ukraine. In the past days, the enemy carried out 5 missile strikes, 12 air strikes, over 83 MLRS strikes, and used 4 UAVs to strike civilian and military infrastructure. This resulted in damage to over 40 settlements, including Odesa, which is mainly attacked by drones. Regarding the latter, the situation is becoming more problematic. We know their total number is around 300, and UAVs use one launch pad masked as a truck with a tent. To launch a Shahed-136 type UAV, the truck lifts up the body where five UAVs are located. Odesa has been suffering from the strikes for 3 days, the situation is becoming quite serious. Directions overview In the north, the situation is not changing yet except for sabotage groups attempting to enter Ukraine. In other directions, the same shelling continues along the whole frontline along with positional battles. In the Zaporizhzhia direction, 18 settlements were shelled. In Pivdenniy Bug, over 27 settlements have suffered. Mobilisation in Russia Mobilisation continues in Russia where everyone possible is being grabbed, but this is not total mobilisation as the system would have been overwhelmed quickly, it remains conditionally partial. Rostov Oblast is now closed for entry and exit. Also in Rostov Oblast, individuals must report to the enlistment office within 72 hours or risk getting jailed. Russia’s internal borders are shutting faster than external borders. At a number of borders, huge queues of dodgers appeared. Georgia created documents that everyone entering must sign, saying they admit Russia is an aggressor-state. Russian soldiers were noticed at the border, these might be checking documents and turning back everyone who is deemed to be mobilised. In Belgorod Oblast, mobiks are given a list of what they must purchase and bring with them, including warm clothing. This is especially concerning in light of reports that own items are being taken away. Some Russian lawyers are digging and indicating that the mobilisation is against the Federal law of the Russian Federation prohibiting mobilisation in case martial law is not established. Mobilisation is taking place in temporarily occupied territories as well, including Luhansk and Crimea, for those who claimed Russian citizenship. Russians are likely experiencing issues with vehicles as current echelons moving to Ukraine mainly contain trucks and special vehicles, but not combat vehicles. Referendums Occupational authorities together with the armed Russian military are walking around houses and flats, forcing locals to take part in the so-called referendum. Similar raids are aimed at finding conscription-age men. The same situation is happening in Luhansk Oblast. Needless to say, the referendums are illegal according to all international norms. Current battles In the Donetsk, heavy fights continue. Unofficial intel shows some positions in Bakhmut will be abandoned, with Ukrainian forces moving behind the river, with the bridge now destroyed. Around Soldera, the battles are also very heavy, by Ukraine is holding on for now. Ukraine failed an attack on Aleksandrovka in the Pivdenniy Bug direction resulting in casualties and retreat to original positions. In Kharkiv direction, however, there was a success at Belogovorka. Unconfirmed data shows Lyman is attacked from two sides, but the city is heavily fortified and success is difficult. Yet, close to the Oskil river, there is a movement towards Svatove. The GS is yet to confirm it. Ukrainians are using the warfare methods of their ancestors. In Kharkiv, the maneuvering attacking method of Nestor Makhno who invented tachanka was used. This device was effective against cavalry, with two machine guns on the flanks able to stop any cavalry attacks. Lenin trusted Makhno and invited him to join his forces, promising him Huliaipole to create an anarchist state, but then declared him an enemy and got rid of him. The modern version of tachanka is a 4×4 with heavy machine guns creating chaos in the enemy positions, who do not understand why they are attacked from several positions. Political news: As a response to the Odesa attacks, Ukrainian intelligence discovered the control centre for Iranian drones, and last night the settlement of Chulakovka in Kherson Oblast was hit where the command centre for Shahed-136 UAVs was located, destroying it together with operators and, possibly, Russian and Iranian instructors. Regarding NASAMS systems, there was a lot of information about Ukraine receiving two batteries, but the presidential office denied it, saying only the confirmation of future supply was received. Regardless, two batteries are not enough for purposes. We have to wait for more official information. The question of NASAMS might be solved quite soon. In total, the US requested 6 of these systems. Today, Putin left Moscow, he could possibly be in his Gelendzhyk palace near Sochi. Putin is meeting with Lukashenka, pushing him to mobilise and take part in the war, but the Belarusian leader seems to be resisting. Regarding the Caucasus, there are serious protests in Dagestan. The police there appear regular, with no cosmonauts with helmets and batons. So far, police only use fists and swearwords. The situation is dangerous, we have to see what comes out of it, the leader of the protest has been silent for a few days. Interestingly, Dagestanis are shouting anti-war slogans, not afraid of criminal prosecution. The precedent of Chechnya being free from mobilisation is curious, this gives enough ground for any other region to refuse mobilising. Kadyrov is playing an interesting game and might as well eventually become the undertaker for the Russian regime if he continues with his questionable affairs. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Valy Posté(e) le 27 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Un article du Time sur le général ukrainien Valeriy Zaluzhny et son rôle dans la contre offensivehttps://time.com/6216213/ukraine-military-valeriy-zaluzhny/ Citation À l'intérieur de la contre-attaque ukrainienne qui a renversé le cours de la guerre PAR SIMON SHUSTER ET VERA BERGENGRUEN 26 SEPTEMBRE 2022 07H00 HAE IIl serait facile de sous-estimer Valeriy Zaluzhny. Lorsqu'il n'est pas en uniforme, le général préfère les t-shirts et les shorts qui correspondent à son sens de l'humour décontracté. Lorsqu'il a entendu pour la première fois des assistants du président ukrainien Volodymyr Zelensky fin juillet 2021 qu'il était sollicité pour diriger les forces armées du pays, sa réponse stupéfaite a été : « Que voulez-vous dire ? Au moment où il s'est rendu compte qu'il deviendrait commandant en chef, raconte-t-il à TIME dans sa première interview depuis le début de l'invasion russe, il s'est senti comme s'il avait été frappé "pas seulement sous la ceinture, mais directement dans un KO". George Patton ou Douglas MacArthur il n'est pas. Pourtant, lorsque l'histoire de la guerre en Ukraine sera écrite, Zaluzhny occupera probablement un rôle de premier plan. Il faisait partie de la haute direction ukrainienne qui a passé des années à transformer l'armée du pays d'un modèle soviétique maladroit en une force de combat moderne. Endurci par des années de combat contre la Russie sur le front oriental, il faisait partie d'une nouvelle génération de dirigeants ukrainiens qui ont appris à être flexibles et à déléguer les décisions aux commandants sur le terrain. Sa préparation acharnée à la veille de l'invasion et ses tactiques avisées sur le champ de bataille dans les premières phases de la guerre ont aidé la nation à repousser l'assaut russe. "Zaluzhny est devenu l'esprit militaire dont son pays avait besoin", a écrit le général américain Mark Milley pour TIME à propos de son homologue en mai dernier. "Son leadership a permis aux forces armées ukrainiennes de s'adapter rapidement à l'initiative du champ de bataille contre les Russes." Cette initiative a maintenant pris une tournure décisive en faveur de l'Ukraine. Dans les plus grands gains de Kyiv depuis le début de la guerre en février, une contre-offensive éclair dans le nord-est du pays début septembre a stupéfié les troupes russes, qui ont fui dans le désarroi et ont cédé de vastes étendues de territoire occupé. Combinées à une deuxième opération dans le sud, les forces ukrainiennes affirment avoir arraché plus de 6 000 km2 au contrôle russe en moins de deux semaines, libérant des dizaines de villes et cités et coupant les lignes d'approvisionnement ennemies. L'habile jeu de détournement de l'armée ukrainienne, vantant une contre-offensive dans le sud avant d'attaquer dans le nord-est, a pris la Russie au dépourvu. Et cela a validé les arguments des Ukrainiens selon lesquels la collaboration en matière de renseignement et les milliards de dollars d'armes et de matériel fournis par les alliés occidentaux donneraient des résultats sur le champ de bataille. Les victoires soudaines sont survenues à un moment critique de ce qui était devenu une guerre d'usure écrasante. Alors que les pressions économiques montaient en Europe et dans le monde, les sceptiques commençaient à douter que l'Ukraine puisse supporter un combat prolongé. La déroute dramatique a secoué Moscou, forçant les propagandistes du Kremlin à admettre le revers et augmentant les pressions militaires et politiques sur le président russe Vladimir Poutine. Le 21 septembre, il a répondu en annonçant la première conscription de masse depuis la Seconde Guerre mondiale, une mobilisation partielle de jusqu'à 300 000 citoyens. Volodymyr Zelensky visite la ville reprise d'Izium 0 seconde de 1 minute, 43 secondes Volume 0% Les responsables ukrainiens et américains pensent que la guerre sera plus longue et plus sanglante que la plupart ne l'imaginent. Poutine a montré qu'il était prêt à sacrifier ses troupes et à commettre des atrocités pour épuiser son adversaire. Dans un discours menaçant, il a averti qu'il « ne bluffait pas » lorsqu'il menaçait d'utiliser tout ce qui était à sa disposition pour défendre la Russie – une allusion aux armes nucléaires. La récente offensive ukrainienne est peut-être un tournant, mais ce n'est pas le coup décisif. "Avec le recul, nous verrons cela comme la bataille de Midway", déclare Dan Rice, un vétéran de l'armée américaine et cadre dirigeant à West Point qui sert de conseiller spécial à Zaluzhny, faisant référence à l'affrontement crucial de 1942 qui a précédé trois plus d'années de guerre. Une femme fait du vélo dans une rue d'Izyum, le 14 septembre. Juan Barreto—AFP/Getty Images Zaluzhny n'est que l'un des nombreux Ukrainiens responsables du courage et des progrès de l'armée nationale en sous-effectif. Parmi les autres officiers clés figurent le général Oleksandr Syrskyi, le commandant des forces terrestres ukrainiennes, qui a dirigé la défense de Kyiv et, plus récemment, la contre-offensive dans l'est, et Kyrylo Budanov, le chef du service de renseignement militaire ukrainien. Mais après le président, Zaluzhny est devenu le visage de l'effort de guerre. Son personnage est omniprésent sur les réseaux sociaux ukrainiens. Une image largement partagée montre le «général de fer» agenouillé devant la mère sanglotante d'un de ses soldats, la tête baissée de chagrin devant un cercueil. Dans un autre, il affiche un sourire en présidant le mariage de l'un de ses militaires lors d'une accalmie dans les combats. Les chaînes de fans sur Telegram comptent des centaines de milliers d'abonnés, beaucoup changeant leurs profils en une photo du général avec ses mains tenues en forme de cœur. "Quand Zaluzhny entre dans une pièce sombre, il n'allume pas la lumière, il éteint l'obscurité", plaisante une vidéo virale de TikTok. Il est difficile de prédire où se dirige la guerre ou le rôle que Zaluzhny jouera à la fin. Mais peut-être pour la première fois, il semble maintenant possible que l'armée qu'il commande puisse remporter la victoire. Zaluzhny buvait une bière à la fête d'anniversaire de sa femme lorsqu'il est sorti pour prendre un appel sur son téléphone portable et a découvert son nouveau travail. Le rang et la stature du général de 48 ans à l'époque étaient bien en deçà du poste que Zelensky lui offrait. Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes est le titre militaire le plus élevé du pays, devancé uniquement par le président lui-même. La hauteur de ce perchoir provoquait une sensation de vertige. "J'ai souvent regardé en arrière et je me suis demandé : comment ai-je pu me lancer là-dedans ?" Zaluzhny a déclaré à TIME dans une interview en juin. Pour certains, le choix semblait téméraire. Bien qu'il ait acquis une réputation de commandant agressif et ambitieux, Zaluzhny était également considéré comme un peu maladroit, mieux connu pour faire le pitre avec ses troupes que pour les discipliner. Né dans une garnison militaire soviétique du nord de l'Ukraine en 1973, il dit qu'il rêvait de devenir comédien, un peu comme Zelensky lui-même. Au lieu de cela, il a suivi les traces de sa famille militaire, entrant à l'académie d'Odessa dans les années 1990 alors que l'Union soviétique s'effondrait et que l'Ukraine sombrait dans la crise. Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valeriy Zaluzhny assiste à une réunion avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy, le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, alors que l'attaque russe contre l'Ukraine se poursuit, à Kyiv le 24 avril 2022. Service de presse présidentiel ukrainien/Reuters Zaluzhny a gravi les échelons avec une nouvelle génération d'officiers qui ont traversé des époques très différentes : élevé en Ukraine soviétique, mais désireux de se débarrasser du dogme militaire de l'URSS. Pour une thèse de maîtrise, Zaluzhny a analysé la structure militaire américaine. Voyant à quel point les forces ukrainiennes étaient encore alourdies par le modèle soviétique qui reposait sur une prise de décision rigide et lourde, il a commencé à mettre en œuvre des changements pour refléter les forces des partenaires américains et de l'OTAN. Zaluzhny est passé du commandement d'un peloton à la direction des forces du pays sur le front oriental après l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Dans ce rôle, il a formé des officiers subalternes et encouragé une prise de décision plus agile, repoussant l'autorité des commandants sur le terrain. Contrairement à l'armée russe, les sergents ne seraient pas des "boucs émissaires", mais plutôt de véritables adjoints destinés à créer un vivier de talents militaires, a-t-il déclaré dans une interview de 2020 publiée par le ministère ukrainien de la Défense. "Il n'y a pas de retour", a-t-il dit, à "l'armée de 2013". Mais Zaluzhny respectait et admirait également les institutions de ses homologues russes. Dans son bureau, il conserve les œuvres rassemblées du général Valery Gerasimov, le chef des forces armées russes, de 17 ans son aîné. "J'ai été élevé dans la doctrine militaire russe, et je pense toujours que la science de la guerre est entièrement située en Russie", déclare Zaluzhny. « J'ai appris de Gerasimov. J'ai lu tout ce qu'il a écrit… C'est le plus intelligent des hommes, et mes attentes à son égard étaient énormes. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky assiste à une cérémonie de hissage du drapeau à Izyum après que les forces ukrainiennes ont repris le contrôle de la ville aux Russes. Metin Aktas–Agence Anadolu/Getty Images Lorsque Zelensky a pris ses fonctions en 2019, la guerre dans l'est de l'Ukraine en était déjà à sa cinquième année et Zaluzhny était commandant par intérim dans la zone de guerre. Il lui incombait d'informer le nouveau président sur les opérations militaires et les structures de commandement. Il savait que Zelensky n'avait jamais servi dans l'armée et n'avait pas l'intention de lui apprendre les détails tactiques de la guerre. « Il n'a pas besoin de comprendre les affaires militaires, pas plus qu'il n'a besoin de connaître la médecine ou la construction de ponts », dit Zaluzhny. À sa grande surprise, Zelensky sembla d'accord. "Cela s'est avéré être l'une des caractéristiques les plus fortes de [Zelensky]", déclare Oleksiy Melnyk, ancien assistant du ministre ukrainien de la Défense. Il a permis à ses généraux de diriger le spectacle "sans ingérence directe dans les affaires militaires". En 2020, Zaluzhny a supervisé une série ambitieuse d'exercices militaires, qui comprenait un test du missile antichar Javelin. Alors que le président regardait depuis la plate-forme d'observation, la manifestation a échoué et des experts sont allés à la télévision ukrainienne pour débattre du mauvais présage pour l'armée nationale. Zaluzhny était sûr qu'il serait connu dans le bureau du président comme "le perdant avec les javelots défectueux". Pourtant, Zelensky a montré une détermination à se débarrasser d'une génération plus âgée de fonctionnaires à la recherche de sang neuf et une habitude d'élever les dirigeants avec lesquels il ressent un rapport, quel que soit leur rang. En juillet 2021, alors que les Russes transportaient des chars jusqu'à la frontière et que les Américains avertissaient que l'Ukraine pourrait bientôt faire face à une attaque à grande échelle, le président décida de confier la responsabilité à Zaluzhny. "J'ai dit qu'il me semblait être une personne assez professionnelle et intelligente", déclare Andriy Yermak, chef de cabinet de Zelensky. "Mais le président a fait l'appel." Contrairement à Zelensky, qui était sceptique quant aux rapports des services de renseignement selon lesquels une invasion russe à grande échelle était imminente, Zaluzhny faisait partie d'un corps d'officiers ukrainiens qui la considéraient comme une question de temps. Quelques semaines après sa prise de fonction, il a commencé à mettre en œuvre des changements clés. Les officiers seraient libres de riposter « avec toutes les armes disponibles » s'ils étaient attaqués, sans avoir besoin de l'autorisation des commandants supérieurs. "Nous devions renverser leur désir d'attaquer", déclare Zaluzhny. "Nous avions aussi besoin de montrer nos dents." Lon Tweeten Début février, la pression de son nouveau rôle commençait à se faire sentir. Le lancement d'une série ambitieuse d'exercices militaires impliquant des milliers de soldats ukrainiens avait été une déception, avec des manœuvres de base destinées à simuler une attaque russe exposant des fissures dans les défenses ukrainiennes. De l'avis de Zaluzhny, les exercices étaient une pièce maîtresse de la stratégie défensive de l'Ukraine, sa meilleure chance de survie, et les commandants ne les prenaient pas assez au sérieux. "J'ai passé une heure à crier", se souvient-il. "Je l'ai perdu." Les hommes assis autour de la table étaient pour la plupart plus âgés et plus expérimentés que Zaluzhny, qui n'avait pas la réputation de perdre son sang-froid. "Je leur ai expliqué que s'ils n'y parvenaient pas, les conséquences ne nous coûteraient pas seulement nos vies, mais aussi notre pays." Après le déchaînement, les généraux reprennent leurs préparatifs. Ils ont déplacé et camouflé du matériel militaire, déplaçant des troupes et des armes hors de leurs bases et les envoyant en tournée à travers le pays. Cela comprenait des avions, des chars et des véhicules blindés, ainsi que les batteries antiaériennes dont l'Ukraine aurait bientôt besoin pour garder le contrôle de son ciel. "Il n'y a aucun doute sur l'odeur de la guerre", dit Zaluzhny, "et c'était déjà dans l'air." Mais en ce qui concerne les détails de sa stratégie, Zaluzhny les a tenus proches. "J'avais peur que nous perdions l'élément de surprise", dit-il. "Nous avions besoin que l'adversaire pense que nous sommes tous déployés dans nos bases habituelles, fumant de l'herbe, regardant la télévision et publiant sur Facebook." Lorsque l'invasion a commencé le matin du 24 février, le général avait deux objectifs stratégiques pour la défense de l'Ukraine. "Nous ne pouvions pas laisser tomber Kyiv", a-t-il déclaré. "Et, sur tous les autres vecteurs, nous avons dû verser leur sang, même si à certains endroits cela nécessiterait de perdre du territoire." Le but, en d'autres termes, était de permettre aux Russes d'avancer puis de détruire leurs colonnes à l'avant et leurs lignes de ravitaillement à l'arrière. Au sixième jour de l'invasion, il a conclu que cela fonctionnait. Les Russes n'avaient pas réussi à prendre les aéroports autour de Kyiv et avaient avancé suffisamment profondément pour commencer à tendre les lignes d'approvisionnement, les laissant exposées. Milley, l'homologue américain de Zaluzhny, a été à certains égards stupéfait lorsqu'il a vu les Ukrainiens tenir bon. Il a demandé à Zaluzhny s'il prévoyait d'évacuer vers un terrain plus sûr. « Je lui ai dit : 'Je ne te comprends pas' », raconte Zaluzhny. "Pour moi, la guerre a commencé en 2014... Je ne me suis pas enfuie à l'époque, et je ne vais pas fuir maintenant." Lui aussi a été surpris par les bévues de la Russie. Lorsque l'ennemi a fait face à une forte résistance ou a perdu la capacité de se réapprovisionner, il ne s'est pas retiré ou n'a pas adopté une approche différente. "Ils ont simplement conduit leurs soldats dans le massacre", a déclaré Zaluzhny. "Ils ont choisi le scénario qui me convenait le mieux." Alors même que les États-Unis et leurs alliés continuaient d'inonder le pays de milliards d'aide militaire, les nouvelles étaient sombres. La Russie a pilonné la ville portuaire stratégique de Marioupol, tuant des milliers de civils. En mai, des centaines de combattants ukrainiens qui avaient défendu le dernier bastion de la ville, l'aciérie d'Azovstal, se sont rendus. (Plus de 150 ont été renvoyés le 21 septembre lors d'un échange de prisonniers, dont cinq hauts commandants ukrainiens.) Des charniers ont été découverts dans des villes et des villages occupés par les troupes russes. Pourtant, les responsables ukrainiens ont insisté sur le fait qu'ils pouvaient gagner. "Nous nous battrons jusqu'à la dernière goutte de sang", a déclaré Zaluzhny à TIME. Quelques semaines plus tard, l'Ukraine a commencé à faire quelque chose qui a semblé inhabituel aux analystes militaires. Du haut du gouvernement, des responsables ukrainiens, dont Zelensky et le ministre de la Défense Oleksiy Reznikov, ont commencé à vanter publiquement leurs préparatifs pour une opération à grande échelle visant à reprendre le territoire dans le sud. En prévision d'une attaque, la Russie a commencé à repositionner des troupes, y compris certaines de ses unités les plus élitistes d'autres régions pour renforcer ses positions dans le sud. Le 29 août, l'armée ukrainienne a annoncé que l'offensive sud tant attendue avait commencé. Un soldat ukrainien assiste un camarade blessé le 12 septembre dans la région de Kharkiv. Kostiantyn Liberov—AP Mais il y avait des indications que quelque chose d'autre se préparait. "Nous sommes en guerre, pas seulement dans le sud", a déclaré Oleksiy Danilov, le chef du Conseil ukrainien de la sécurité et de la défense nationales, à TIME le 1er septembre. "La ligne de front fait 2 500 km de long." De nombreux experts doutaient que l'Ukraine soit capable de monter une contre-offensive sur un front, et encore moins sur deux. Cinq jours plus tard, les troupes ukrainiennes ont lancé une frappe surprise dans le nord-est du pays. Les Russes ont été pris au dépourvu. Beaucoup ont fui dans le désarroi, laissant derrière eux des armes et du matériel. Des reportages locaux ont brossé un tableau humiliant de la retraite, décrivant des soldats volant des vêtements, des vélos et des voitures de civils pour s'échapper. En six jours, l'armée ukrainienne a repris environ 3 000 km2 de territoire contrôlé par la Russie, y compris des nœuds ferroviaires stratégiquement importants utilisés pour réapprovisionner ses forces. La frappe a stupéfié le Kremlin, les responsables américains et même les meilleurs Ukrainiens. "J'ai appris par moi-même à modérer mes attentes, afin de ne pas être déçu plus tard", a déclaré Reznikov à TIME. "Certaines percées se sont produites un peu plus vite que prévu." Les renseignements et les armements avancés fournis par l'Occident ont également aidé. "Ils nous ont donné l'emplacement de l'ennemi, combien d'entre eux se trouvent à cet endroit et ce qu'ils y ont stocké", a déclaré Reznikov. "Alors nous frapperions." Le High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) fourni par le Pentagone a permis à l'Ukraine de détruire des entrepôts de munitions, de carburant et des postes de commandement. Des véhicules plus légers comme les humvees donnés par les États-Unis, ainsi que des camions et des chars envoyés par le Royaume-Uni, l'Australie, les Pays-Bas, la Pologne et la République tchèque, leur ont permis de déjouer les Russes. "Les Ukrainiens ont démontré des opérations tactiques bien mieux réparties", déclare Jeffrey Edmonds, ancien analyste de la CIA et directeur de la Russie au Conseil de sécurité nationale. "Ils sont beaucoup plus disciplinés." Selon les responsables ukrainiens, la structure de commandement flexible qui leur a permis d'exploiter l'effondrement rapide de la Russie était également cruciale. « L'armée ukrainienne a la liberté de prendre des décisions à tous les niveaux », dit Reznikov, la comparant aux normes de l'OTAN. "Ils le font rapidement, contrairement aux Russes." Un garçon fait du vélo près d'un char blindé avec un drapeau ukrainien dans la ville d'Izyum le 19 septembre. Oleksii Chumachenko—SOPA Images/LightRocket/Getty Images Les responsables ukrainiens prennent soin de répandre le mérite des succès militaires jusqu'à présent. "Ce n'est pas l'histoire d'une étoile, mais une constellation de notre élite militaire", déclare Reznikov, citant une longue liste d'officiers célèbres des forces armées - l'infanterie, la marine, l'armée de l'air, le corps médical et autres. Il y a des rumeurs de tensions entre Zelensky et son haut commandant militaire, bien que le président et ses collaborateurs les aient rejetés. "Le soi-disant conflit avec Zaluzhny a été inventé par notre opposition du début à la fin", explique Oleksiy Arestovych, un assistant de Zelensky et vétéran du service de renseignement militaire ukrainien. « D'une part, c'est évidemment inventé. D'autre part, cela a un effet douloureux, car attiser un conflit entre le commandant militaire et le commandant en chef est une catastrophe. Endurcis par la guerre, les dirigeants ukrainiens savent que les récents succès n'ont fait que gagner du temps. « La Russie a tout misé sur cette guerre », déclare Danilov, le chef du Conseil ukrainien de la sécurité nationale et de la défense. « Poutine ne peut pas perdre. Les enjeux sont trop élevés." Les opérations de l'Ukraine dans le sud ont évolué lentement. À l'approche de l'hiver, Kyiv doit veiller à ne pas surcharger ses forces. Et il y a des forces en jeu qui échappent au contrôle de l'Ukraine. La crise énergétique imminente pourrait saper le soutien militaire occidental, la Russie réduisant déjà ses approvisionnements en gaz vers l'Europe de 40% à 9%. De son côté, Zaluzhny se prépare pour une longue et sanglante corvée. "Sachant ce que je sais de première main sur les Russes, notre victoire ne sera pas définitive", a-t-il déclaré à TIME. "Notre victoire sera l'occasion de souffler un peu et de se préparer à la prochaine guerre." - Avec des reportages de Leslie Dickstein et Simmone Shah 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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