greg0ry Posté(e) il y a 52 minutes Share Posté(e) il y a 52 minutes il y a 4 minutes, olivier lsb a dit : Mais enfin, on est où ici ? Sur un forum mili / géopo / renseignement ? Ou chez les bisounours ? Il y a une retranscription, démentie par personne au sein de l'administration US, qui montre très clairement qu'un conseiller du président a donné des conseils au président d'une puissance étrangère, pour manipuler son propre président ! Il n'y a ni confrontation de points de vue ni négociation: il y a une coopération lénifiante et avilissante de Witkoff pour pousser la liste de Noël de Poutine jusqu'à acception par le POTUS. Disparu la communauté du renseignement US, le foreign affair etc... Oui mais tu parles de compromission des usa ( Du pays) . en quoi le fait qu’il se désolidarise de nous ( quelles qu’en soient les raisons) serait une compromission ? Les américains ont ils le devoir de nous épauler sur ce sujet ? Ou peuvent ils prendre les mesures qu’ils souhaitent aussi mauvaises nous semblent elles? 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 23 minutes Share Posté(e) il y a 23 minutes https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/peut-etre-que-le-president-poutine-pourrait-dire-au-president-trump-le-script-de-la-conversation-qui-enflamme-washington-2201011 (26 novembre 2025) L'agence de presse Bloomberg a divulgué ce mercredi la transcription de l'interception de la conversation d'une durée de cinq minutes, le 14 octobre, entre Steve Witkoff, émissaire spécial du président américainsur l'Ukraine et le Proche-Orient, et Iouri Ouchakov, conseiller du président russe pour les affaires diplomatiques depuis 2012 et ancien ambassadeur de Russie à Washington. Cette conversation en anglais (Steve Witkoff ne parle pas russe) a eu lieu peu après la signature d'un accord à Gaza, auquel le début de la conversation fait allusion. On y entend l'émissaire du président américain conseiller son interlocuteur sur la manière de flatter son patron, en préparation d'un entretien Poutine-Trump, et saboter la visite, trois jours plus tard, de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. Donald Trump a qualifié cette conversation de « technique de négociation standard », confirmant au passage son authenticité. Mais des voix s'élèvent aux Etats-Unis, y compris dans l'appareil sécuritaire, ou le camp républicain, voire MAGA, pour s'inquiéter de ce qui pourrait s'apparenter à de l'intelligence avec une puissance étrangère. L'agence Bloomberg n'a, sans surprise, pas divulgué l'identité de ceux (services de renseignements américains, ukrainiens ou russes ?) qui lui ont transmis cette conversation, dont voici la traduction française. Steve Witkoff : Salut Iouri. Iouri Ouchakov : Oui Steve, salut, comment vas-tu ? S. W. : Bien Iouri. Et toi, comment tu vas ? I. O. : Je vais bien. Félicitations mon ami. S. W. : Merci. I. O. : Tu as fait un travail formidable. Juste un travail formidable. Merci beaucoup. Merci, merci. S. W. : Merci Iouri et merci pour ton soutien. Je sais que ton pays l'a soutenu et je t'en remercie. I. O. : Oui, oui, oui. Oui. Tu sais, c'est pour ça que nous avons suspendu l'organisation du premier sommet russo-arabe. S. W. : Oui. I. O. : Oui, parce que nous pensons que c'est toi qui fais le vrai travail là-bas dans la région. S. W. : Eh bien écoute. Je vais te dire quelque chose. Je pense, je pense que si on arrive à résoudre la question Russie-Ukraine, tout le monde sautera de joie. I. O. : Oui, oui, oui. Oui, il ne te reste qu'un seul problème à résoudre. [rire] S. W. : Lequel ? I. O. : La guerre russo-ukrainienne. S. W. : Je sais ! Comment on résout ça ? I. O. : Mon ami, je veux juste ton avis. Penses-tu que ce serait utile si nos chefs parlaient au téléphone ? S. W. : Oui, je le pense. I. O. : Tu le penses. Et quand penses-tu que ce serait possible ? S. W. : Je pense que dès que tu le proposes, mon gars est prêt à le faire. I. O. : D'accord, d'accord. S. W. : Iouri, Iouri, voici ce que je ferais. Ma recommandation. I. O. : Oui, je t'écoute. S. W. : Je ferais l'appel et je réaffirmerais simplement que tu félicites le président pour cette réussite, que tu l'as soutenue, que tu l'as soutenue, que tu respectes le fait qu'il est un homme de paix et que tu es vraiment heureux d'avoir vu cela se produire. Donc je dirais ça. Je pense qu'à partir de là, ce sera un très bon appel. Parce que, laisse-moi te dire ce que j'ai dit au président. J'ai dit au président que la Fédération de Russie a toujours voulu un accord de paix. C'est ce que je crois. Je l'ai dit au président, je le crois. Et je pense que la question, le problème, c'est que nous avons deux nations qui ont du mal à trouver un compromis et quand on y arrivera, on aura un accord de paix. Je pense même qu'on pourrait établir une proposition de paix en 20 points, comme on l'a fait à Gaza. On avait préparé un plan Trump en 20 points pour la paix et je me dis qu'on pourrait faire pareil avec vous. Mon point est le suivant… I. O. : D'accord, d'accord mon ami. Je pense que ce point précis, nos dirigeants pourraient en discuter. Hey Steve, je suis d'accord avec toi, il va le féliciter, il va dire que M. Trump est vraiment un homme de paix, et ainsi de suite. Il va le dire. S. W. : Mais tu sais ce qui serait incroyable ? I. O. : D'accord, d'accord. S. W. : Et si, et si… écoute-moi bien… I. O. : Je vais en discuter avec mon patron puis je reviens vers toi. D'accord ? S. W. : Oui, parce que écoute ce que je dis. Je veux juste que tu dises, peut-être juste dire ça au président Poutine, parce que tu sais que j'ai le plus grand respect pour le président Poutine. I. O. : Oui, oui. S. W. : Peut-être qu'il pourrait dire au président Trump : tu sais, Steve et Iouri ont discuté d'un plan de paix très similaire en 20 points, et ça pourrait être quelque chose qui, selon nous, pourrait faire avancer les choses, on est ouverts à ce genre de propositions - pour explorer ce qu'il faudrait pour parvenir à un accord de paix. Maintenant, entre nous, je sais ce qu'il faudrait pour parvenir à un accord de paix : Donetsk et peut-être un échange de territoires quelque part. Mais je dis qu'au lieu de parler comme ça, parlons avec plus d'espoir parce que je pense qu'on va arriver à un accord ici. Et je pense, Iouri, que le président me donnera beaucoup de marge de manoeuvre et de discrétion pour parvenir à cet accord. I. O. : Je vois… S. W. : … donc si on peut créer cette opportunité, qu'après ça j'ai parlé à Iouri et qu'on a eu une conversation, je pense que ça pourrait mener à de grandes choses. I. O. : D'accord, ça me va. Ça me va. S. W. : Et encore une chose : Zelensky vient à la Maison-Blanche vendredi. I. O. : Je sais. [rire] S. W. : Je vais aller à cette réunion parce qu'ils veulent que je sois là, mais je pense que si possible, il faudrait qu'on ait l'appel avec ton patron avant cette réunion de vendredi. I. O. : Avant, avant - oui ? S. W. : Exact. I. O. : D'accord, d'accord. J'ai compris ton conseil. Je vais en discuter avec mon patron puis je reviens vers toi, d'accord ? S. W. : D'accord Iouri, je te parle bientôt. I. O. : Parfait, parfait. Merci beaucoup. Merci. S. W. : Au revoir. I. O. : Au revoir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) il y a 17 minutes Share Posté(e) il y a 17 minutes En lisant le dernier post de @Wallaby, je me dis que les sénateurs US feraient peut être bien de ne pas attendre que Witkoff ne soit plus en faveur pour l’auditionner. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 10 minutes Share Posté(e) il y a 10 minutes il y a 56 minutes, olivier lsb a dit : Les très belliqueux services de renseignements allemand, qui comme chacun sait, sont contrôlés par la DGSE, viennent d'émettre un avertissement sur l'existence a minima d'une option guerre ouverte avec les pays de l'OTAN en Europe. Voilà pour ceux qui pensent que l'agitation chez nous est uniquement sur commande présidentielle, pour peser sur les discussions budgétaires. La rigueur allemande n'est plus ce qu'elle était : il manque le jour et l'heure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) il y a 8 minutes Share Posté(e) il y a 8 minutes il y a 3 minutes, Wallaby a dit : https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/peut-etre-que-le-president-poutine-pourrait-dire-au-president-trump-le-script-de-la-conversation-qui-enflamme-washington-2201011 (26 novembre 2025) L'agence de presse Bloomberg a divulgué ce mercredi la transcription de l'interception de la conversation d'une durée de cinq minutes, le 14 octobre, entre Steve Witkoff, émissaire spécial du président américainsur l'Ukraine et le Proche-Orient, et Iouri Ouchakov, conseiller du président russe pour les affaires diplomatiques depuis 2012 et ancien ambassadeur de Russie à Washington. Cette conversation en anglais (Steve Witkoff ne parle pas russe) a eu lieu peu après la signature d'un accord à Gaza, auquel le début de la conversation fait allusion. On y entend l'émissaire du président américain conseiller son interlocuteur sur la manière de flatter son patron, en préparation d'un entretien Poutine-Trump, et saboter la visite, trois jours plus tard, de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. Donald Trump a qualifié cette conversation de « technique de négociation standard », confirmant au passage son authenticité. Mais des voix s'élèvent aux Etats-Unis, y compris dans l'appareil sécuritaire, ou le camp républicain, voire MAGA, pour s'inquiéter de ce qui pourrait s'apparenter à de l'intelligence avec une puissance étrangère. L'agence Bloomberg n'a, sans surprise, pas divulgué l'identité de ceux (services de renseignements américains, ukrainiens ou russes ?) qui lui ont transmis cette conversation, dont voici la traduction française. Steve Witkoff : Salut Iouri. Iouri Ouchakov : Oui Steve, salut, comment vas-tu ? S. W. : Bien Iouri. Et toi, comment tu vas ? I. O. : Je vais bien. Félicitations mon ami. S. W. : Merci. I. O. : Tu as fait un travail formidable. Juste un travail formidable. Merci beaucoup. Merci, merci. S. W. : Merci Iouri et merci pour ton soutien. Je sais que ton pays l'a soutenu et je t'en remercie. I. O. : Oui, oui, oui. Oui. Tu sais, c'est pour ça que nous avons suspendu l'organisation du premier sommet russo-arabe. S. W. : Oui. I. O. : Oui, parce que nous pensons que c'est toi qui fais le vrai travail là-bas dans la région. S. W. : Eh bien écoute. Je vais te dire quelque chose. Je pense, je pense que si on arrive à résoudre la question Russie-Ukraine, tout le monde sautera de joie. I. O. : Oui, oui, oui. Oui, il ne te reste qu'un seul problème à résoudre. [rire] S. W. : Lequel ? I. O. : La guerre russo-ukrainienne. S. W. : Je sais ! Comment on résout ça ? I. O. : Mon ami, je veux juste ton avis. Penses-tu que ce serait utile si nos chefs parlaient au téléphone ? S. W. : Oui, je le pense. I. O. : Tu le penses. Et quand penses-tu que ce serait possible ? S. W. : Je pense que dès que tu le proposes, mon gars est prêt à le faire. I. O. : D'accord, d'accord. S. W. : Iouri, Iouri, voici ce que je ferais. Ma recommandation. I. O. : Oui, je t'écoute. S. W. : Je ferais l'appel et je réaffirmerais simplement que tu félicites le président pour cette réussite, que tu l'as soutenue, que tu l'as soutenue, que tu respectes le fait qu'il est un homme de paix et que tu es vraiment heureux d'avoir vu cela se produire. Donc je dirais ça. Je pense qu'à partir de là, ce sera un très bon appel. Parce que, laisse-moi te dire ce que j'ai dit au président. J'ai dit au président que la Fédération de Russie a toujours voulu un accord de paix. C'est ce que je crois. Je l'ai dit au président, je le crois. Et je pense que la question, le problème, c'est que nous avons deux nations qui ont du mal à trouver un compromis et quand on y arrivera, on aura un accord de paix. Je pense même qu'on pourrait établir une proposition de paix en 20 points, comme on l'a fait à Gaza. On avait préparé un plan Trump en 20 points pour la paix et je me dis qu'on pourrait faire pareil avec vous. Mon point est le suivant… I. O. : D'accord, d'accord mon ami. Je pense que ce point précis, nos dirigeants pourraient en discuter. Hey Steve, je suis d'accord avec toi, il va le féliciter, il va dire que M. Trump est vraiment un homme de paix, et ainsi de suite. Il va le dire. S. W. : Mais tu sais ce qui serait incroyable ? I. O. : D'accord, d'accord. S. W. : Et si, et si… écoute-moi bien… I. O. : Je vais en discuter avec mon patron puis je reviens vers toi. D'accord ? S. W. : Oui, parce que écoute ce que je dis. Je veux juste que tu dises, peut-être juste dire ça au président Poutine, parce que tu sais que j'ai le plus grand respect pour le président Poutine. I. O. : Oui, oui. S. W. : Peut-être qu'il pourrait dire au président Trump : tu sais, Steve et Iouri ont discuté d'un plan de paix très similaire en 20 points, et ça pourrait être quelque chose qui, selon nous, pourrait faire avancer les choses, on est ouverts à ce genre de propositions - pour explorer ce qu'il faudrait pour parvenir à un accord de paix. Maintenant, entre nous, je sais ce qu'il faudrait pour parvenir à un accord de paix : Donetsk et peut-être un échange de territoires quelque part. Mais je dis qu'au lieu de parler comme ça, parlons avec plus d'espoir parce que je pense qu'on va arriver à un accord ici. Et je pense, Iouri, que le président me donnera beaucoup de marge de manoeuvre et de discrétion pour parvenir à cet accord. I. O. : Je vois… S. W. : … donc si on peut créer cette opportunité, qu'après ça j'ai parlé à Iouri et qu'on a eu une conversation, je pense que ça pourrait mener à de grandes choses. I. O. : D'accord, ça me va. Ça me va. S. W. : Et encore une chose : Zelensky vient à la Maison-Blanche vendredi. I. O. : Je sais. [rire] S. W. : Je vais aller à cette réunion parce qu'ils veulent que je sois là, mais je pense que si possible, il faudrait qu'on ait l'appel avec ton patron avant cette réunion de vendredi. I. O. : Avant, avant - oui ? S. W. : Exact. I. O. : D'accord, d'accord. J'ai compris ton conseil. Je vais en discuter avec mon patron puis je reviens vers toi, d'accord ? S. W. : D'accord Iouri, je te parle bientôt. I. O. : Parfait, parfait. Merci beaucoup. Merci. S. W. : Au revoir. I. O. : Au revoir. Et bien je trouve très rassurant le fait que les diplomates de ces deux puissance puissent avoir entre eux cette liberté de ton. Ensuite y voir de la compromission, voire de de la trahison démontre à quel point l'idée mortifère de confrontation a pris le pas sur tout ce qui fait l'essence de la résolution des conflits : le dialogue entre personnes qui se font confiance et se respectent. Ce que je trouve par contre très inquiétant c'est que cette conversation puisse avoir fuité, cela veut dire qu'il y a des personnes qui cherchent sciemment à saboter tout effort de paix et à réduire l'espace qui reste ouvert tant bien que mal à la discussion, et cela dénote peut être aussi un certain amateurisme déjà vu dans l'administration Trump... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 5 minutes Share Posté(e) il y a 5 minutes il y a 14 minutes, Wallaby a dit : https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/peut-etre-que-le-president-poutine-pourrait-dire-au-president-trump-le-script-de-la-conversation-qui-enflamme-washington-2201011 (26 novembre 2025) L'agence de presse Bloomberg a divulgué ce mercredi la transcription de l'interception de la conversation d'une durée de cinq minutes, le 14 octobre, entre Steve Witkoff, émissaire spécial du président américainsur l'Ukraine et le Proche-Orient, et Iouri Ouchakov, conseiller du président russe pour les affaires diplomatiques depuis 2012 et ancien ambassadeur de Russie à Washington. Cette conversation en anglais (Steve Witkoff ne parle pas russe) a eu lieu peu après la signature d'un accord à Gaza, auquel le début de la conversation fait allusion. On y entend l'émissaire du président américain conseiller son interlocuteur sur la manière de flatter son patron, en préparation d'un entretien Poutine-Trump, et saboter la visite, trois jours plus tard, de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. Donald Trump a qualifié cette conversation de « technique de négociation standard », confirmant au passage son authenticité. Mais des voix s'élèvent aux Etats-Unis, y compris dans l'appareil sécuritaire, ou le camp républicain, voire MAGA, pour s'inquiéter de ce qui pourrait s'apparenter à de l'intelligence avec une puissance étrangère. L'agence Bloomberg n'a, sans surprise, pas divulgué l'identité de ceux (services de renseignements américains, ukrainiens ou russes ?) qui lui ont transmis cette conversation, dont voici la traduction française. Steve Witkoff : Salut Iouri. Iouri Ouchakov : Oui Steve, salut, comment vas-tu ? S. W. : Bien Iouri. Et toi, comment tu vas ? I. O. : Je vais bien. Félicitations mon ami. S. W. : Merci. I. O. : Tu as fait un travail formidable. Juste un travail formidable. Merci beaucoup. Merci, merci. S. W. : Merci Iouri et merci pour ton soutien. Je sais que ton pays l'a soutenu et je t'en remercie. I. O. : Oui, oui, oui. Oui. Tu sais, c'est pour ça que nous avons suspendu l'organisation du premier sommet russo-arabe. S. W. : Oui. I. O. : Oui, parce que nous pensons que c'est toi qui fais le vrai travail là-bas dans la région. S. W. : Eh bien écoute. Je vais te dire quelque chose. Je pense, je pense que si on arrive à résoudre la question Russie-Ukraine, tout le monde sautera de joie. I. O. : Oui, oui, oui. Oui, il ne te reste qu'un seul problème à résoudre. [rire] S. W. : Lequel ? I. O. : La guerre russo-ukrainienne. S. W. : Je sais ! Comment on résout ça ? I. O. : Mon ami, je veux juste ton avis. Penses-tu que ce serait utile si nos chefs parlaient au téléphone ? S. W. : Oui, je le pense. I. O. : Tu le penses. Et quand penses-tu que ce serait possible ? S. W. : Je pense que dès que tu le proposes, mon gars est prêt à le faire. I. O. : D'accord, d'accord. S. W. : Iouri, Iouri, voici ce que je ferais. Ma recommandation. I. O. : Oui, je t'écoute. S. W. : Je ferais l'appel et je réaffirmerais simplement que tu félicites le président pour cette réussite, que tu l'as soutenue, que tu l'as soutenue, que tu respectes le fait qu'il est un homme de paix et que tu es vraiment heureux d'avoir vu cela se produire. Donc je dirais ça. Je pense qu'à partir de là, ce sera un très bon appel. Parce que, laisse-moi te dire ce que j'ai dit au président. J'ai dit au président que la Fédération de Russie a toujours voulu un accord de paix. C'est ce que je crois. Je l'ai dit au président, je le crois. Et je pense que la question, le problème, c'est que nous avons deux nations qui ont du mal à trouver un compromis et quand on y arrivera, on aura un accord de paix. Je pense même qu'on pourrait établir une proposition de paix en 20 points, comme on l'a fait à Gaza. On avait préparé un plan Trump en 20 points pour la paix et je me dis qu'on pourrait faire pareil avec vous. Mon point est le suivant… I. O. : D'accord, d'accord mon ami. Je pense que ce point précis, nos dirigeants pourraient en discuter. Hey Steve, je suis d'accord avec toi, il va le féliciter, il va dire que M. Trump est vraiment un homme de paix, et ainsi de suite. Il va le dire. S. W. : Mais tu sais ce qui serait incroyable ? I. O. : D'accord, d'accord. S. W. : Et si, et si… écoute-moi bien… I. O. : Je vais en discuter avec mon patron puis je reviens vers toi. D'accord ? S. W. : Oui, parce que écoute ce que je dis. Je veux juste que tu dises, peut-être juste dire ça au président Poutine, parce que tu sais que j'ai le plus grand respect pour le président Poutine. I. O. : Oui, oui. S. W. : Peut-être qu'il pourrait dire au président Trump : tu sais, Steve et Iouri ont discuté d'un plan de paix très similaire en 20 points, et ça pourrait être quelque chose qui, selon nous, pourrait faire avancer les choses, on est ouverts à ce genre de propositions - pour explorer ce qu'il faudrait pour parvenir à un accord de paix. Maintenant, entre nous, je sais ce qu'il faudrait pour parvenir à un accord de paix : Donetsk et peut-être un échange de territoires quelque part. Mais je dis qu'au lieu de parler comme ça, parlons avec plus d'espoir parce que je pense qu'on va arriver à un accord ici. Et je pense, Iouri, que le président me donnera beaucoup de marge de manoeuvre et de discrétion pour parvenir à cet accord. I. O. : Je vois… S. W. : … donc si on peut créer cette opportunité, qu'après ça j'ai parlé à Iouri et qu'on a eu une conversation, je pense que ça pourrait mener à de grandes choses. I. O. : D'accord, ça me va. Ça me va. S. W. : Et encore une chose : Zelensky vient à la Maison-Blanche vendredi. I. O. : Je sais. [rire] S. W. : Je vais aller à cette réunion parce qu'ils veulent que je sois là, mais je pense que si possible, il faudrait qu'on ait l'appel avec ton patron avant cette réunion de vendredi. I. O. : Avant, avant - oui ? S. W. : Exact. I. O. : D'accord, d'accord. J'ai compris ton conseil. Je vais en discuter avec mon patron puis je reviens vers toi, d'accord ? S. W. : D'accord Iouri, je te parle bientôt. I. O. : Parfait, parfait. Merci beaucoup. Merci. S. W. : Au revoir. I. O. : Au revoir. A la lecture, on a plus l'impression d'avoir les USA qui donnent des conseils à la Russie. Merde, ça voudrait dire que Poutine est au service de Trump que c'est Trump qui tient les rennes du kompromat ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) il y a 1 minute Share Posté(e) il y a 1 minute La réponse de Trump sur les grandes concessions de la partie russe : "Leurs concessions est qu'ils arrêtent les combats et de prendre plus de terrain" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 1 minute Share Posté(e) il y a 1 minute Je lis les réactions et je me marre intérieurement parce que ceux qui sourient seraient les premiers à écumer de rage si c'était la France qui se faisait trahir de la sorte. Enfin bon. Au point où on en est, Trump n'a qu'à demander Anna Chapman en mariage, je suis sûr qu'il s'en trouvera certains pour nous dire qu'il n'y a rien à redire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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