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Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale


Alexis

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Mais c'est le problème du semis direct en général ? la surcompensation du labour par le désherbage chimique. Il me semble que le chilien aussi y a recour ? D'ailleurs, pourquoi ne pas recourir à un binage léger ? pas le même effet ?

 

Effectivement beaucoup d'adepte du semis direct remplace le désherbage mécanique par le désherbage chimique. C'est pas top (surtout si c'est fait n'importe comment) mais ça reste largement moins pire à long terme que le labourage du sol.

 

Il est possible de faire sans traitement chimique avec une bonne rotation des cultures, l'utilisation de couvert végétal et l'élimination manuelle des quelques adventices qui restent (au pire on peut passer un petit coup de bineuse ou de rouleau avant de semer)... mais c'est plus complexe à mettre en œuvre.

Modifié par Flippy
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On maitrise le feux depuis 400 000 ça doit répondre à ta question.

 

Les cacahouètes ça passent bien.

 

Faut vraiment y aller, même à 2g par kg de masse ça passe bien. Je tourne autour de 120-150 g par jour, sans soucis. Par contre il faut réduire le sel aussi...

 

Je prend que de la volaille fermière ou label rouge, c'est correcte. En revanche pour le porc c'est compliqué. Les bovins en France viennent tous d'élevage à base d'herbe ou d'ensillage maïs. Tant qu'au PDM je mange surtout du hareng, de la truite fumé française et du tilapia quand j'en trouve. Niveau budget 80 euro par semaine environ.

 

Sources et financement des sources

 

1- 20 000 ans c'est trop peu pour s'adapter

2- L'état sanitaire lamentable des populations sous régime agricole devrait te sauter aux yeux.

Et comme indiqué plus haut, l'état sanitaire lamentable (ce qui est très discutable et à nuancer grandement), ou plutôt les problèmes de santé des pays développés ne sont pas à attribuer aux céréales en soi. Ce sont des phénomènes à mille et une causes. Et avant tout, le manque d'activité physique et le niveau de stress (surtout comparés à ce qui est ingéré et à la proportion de glucides dedans), plus les problèmes de la bouffe industrielle EN GENERAL (ce qui inclue la viande), comptent pour la part du lion.  

Pour les critiques de la Paleo Diet, j'en ai lu tellement (quand je cherchais à déterminer mon propre programme) que je saurais pas les retrouver là, tout de suite. Mais le NHS britannique (et la British Dietetic Association) a tiré un tas de conclusions dessus (et n'est pas spécifiquement sponsorisé par l'industrie agro-alimentaire), et tu peux te documenter sur les travaux de S. J. Olshansky (lui se focalise plus sur l'espérance de vie) ou ceux de Ferris Jabr (l'un de ceux qui soulignent particulièrement le fait basique que nous ne savons pas grand chose du régime du paléolithique -rien de précis, aucune proportions, manque de données, espèces végétales et animales différentes- ni n'avons de moyens de le reproduire, une évidence qui semble échapper aux fanatiques). Il y a beaucoup de marketing qui délire sur "nos ancêtres", leur forme physique et leur supposé régime, et qui pointe du doigt des phénomènes précis pour les assimiler à des causalités uniques. 

 

Et ce n'est qu'un des régimes possibles parmi les "low carbs", eux-mêmes une partie des modes d'alimentation proposés supposés plus sains, mais surtout vendus comme tels. Je me penche en ce moment sur les rythmes alimentaires, avec la mode qui tourne autour de la diète (un jour/semaine, ou 3 jours d'affilée.... Y'a mille formules).

 

Je suis autour de 180g (parfois 200 voire un peu plus) de prot/kg de masse/jour (en 5-6 prises/repas: si j'incluais pas une bonne Whey dedans, le budget s'en ressentirait), avec beaucoup d'inclusion de pâtes (généralement complètes ou à base de blé peu transformé), riz et pain (pas blanc), et je n'ai aucun problème (contrairement à "avant"): dosage, qualité, horaires de repas, type de repas selon l'heure, mode de vie, niveau d'activité, niveau de stress, autres facteurs environnementaux.... Y'a mille trucs à prendre en compte. 

 

Question anecdotique façon "petites causes grands effets": au moment de mon dernier post, je me tapais (entre autres) un steack à 5%MG. Quel bilan ressource pour ce "raffinement" de consommateur occidental? Je constate la croissance commerciale de cette alternative (différenciation du steack selon l'indice de MG), y compris jusque dans les boucheries qui proposent ainsi plusieurs niveaux de qualité (plus c'est rouge, plus c'est cher). De telles choses réclament-elles plus d'efforts à la production (plus de Kcal de céréales par exemple) pour obtenir ce résultat (différents animaux, différentes méthodes d'élevage, ou juste un traitement différent de la même viande -avec donc plus de déchet pour évacuer le gras)? 

Modifié par Tancrède
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Et on pète moins ! Très important pour sa sociabilité et de là, son équilibre psychologique...

 

- tu inclues beaucoup de légumineuses (haricots, lentilles, quinoa....) pour modérer la surconsommation de protéines animales: donc tu pètes un max

 

Messieurs, un vent mauvais souffle sur ce fil de discussion !

 

 

 

Ce qui est l'occasion de sortir, oui, je sais...

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Vu que certain on l'air de s'y connaitre un peu en diététique j'en profite pour poser une petite question un peu HS.

 

De mon point de vu... protéine, glucide, lipide, au final c'est juste du carburant pour notre corps. Donc peut importe d'avoir les proportions parfaites dans son alimentation du moment que l'on brule tous les excédents après. Raison pour laquelle je ne me suis jamais pris la tête pour mon alimentation (c'est pas demain la veille que l'on m’empêchera de prendre un repas sans mon pâté de campagne et mon saucisson).

 

Mais en vous lisant je me suis posé une question un peu bête et j'ai un peu de mal à choisir entre les 2 propositions.

 

Bref s'il fallait choisir entre : un régime "parfait" sans sport... ou... un régime "hypercalorique" (charcuterie, lardon, bolognaise, lasagne, raclette, viande rouge) mais avec une bonne activité sportive. Lequel serait le plus bénéfique à long terme sur notre santé ?

Modifié par Flippy
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Moi je dirais le régime sans activité (sans être totalement sédentaire non plus). Le régime hypercalorique même avec une superactivité physique c'est valable pour des petites périodes dans la préparation des athlètes olympique qui fait qu'un champion de natation peut engouffrer 5000 calories par jour !

 

 

De mon expérience et surtout opinion, la bouffe c'est plus de 50% de la santé et de la forme facile. D'ailleurs tout entrainement sportif qui ce respecte doit accorder une TRÈS grande attention à l'alimentation.

Modifié par Shorr kan
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Aucune activité physique c'est un poison pour le corps et l'esprit.

 

Pour l'autre scenario c'est assez improbable. Si tu bouffe vraiment hypercalorique il va falloir une très très grosse activité physique pour tout bruler sinon prise de poids, baisse de l'activité, prise de poids, baisse de l’activité cercle vicieux. Si tu as une très tees grosse activité physique tu va forcément être amené a faire super gaffe a ton alimentation, sans ça tu seras incapable de tenir cette activité dans le temps. Meme des activité sportives amateurs implique une alimentation adapté des quelles sont pratiqué de manière intense.

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Vu que certain on l'air de s'y connaitre un peu en diététique j'en profite pour poser une petite question un peu HS.

 

De mon point de vu... protéine, glucide, lipide, au final c'est juste du carburant pour notre corps. Donc peut importe d'avoir les proportions parfaites dans son alimentation du moment que l'on brule tous les excédents après. Raison pour laquelle je ne me suis jamais pris la tête pour mon alimentation (c'est pas demain la veille que l'on m’empêchera de prendre un repas sans mon pâté de campagne et mon saucisson).

 

Mais en vous lisant je me suis posé une question un peu bête et j'ai un peu de mal à choisir entre les 2 propositions.

 

Bref s'il fallait choisir entre : un régime "parfait" sans sport... ou... un régime "hypercalorique" (charcuterie, lardon, bolognaise, lasagne, raclette, viande rouge) mais avec une bonne activité sportive. Lequel serait le plus bénéfique à long terme sur notre santé ?

Avant de faire trop HS (on a déjà trop donné, moi y compris), mieux vaudrait que tu crées un fil dédié dans la section "détente".

 

Mais pour faire court, on ne peut pas juste considérer la somme calorique ingérée et la somme dépensée: ce n'est pas un truc purement "quanti". Comme beaucoup de nutritionnistes et diététiciens le résument, "toutes les calories ne sont pas égales". Et particulièrement quand on parle d'aliments particulièrement riches en certains éléments (surtout les 3 "tueurs": sel, sucre et gras), et qu'on bouffe en grande quantité. Bref, le côté "quali" compte aussi énormément. Ce à quoi il faut ajouter l'élément qu'est le corps humain et sa capacité d'assimilation dans un temps donné et pour un type d'aliment donné. C'est encore plus compliqué quand tu ajoutes le fait des combinaisons: plus un repas est complexe, plus l'ordre d'assimilation -la file d'attente, quoi- a de contraintes, des rythmes différents.... Le corps aiguille prioritairement le gras vers la zone de stockage (les bourrelets qu'on n'aime pas, dans des zones précises, et la graisse sous cutanée, sur l'ensemble du corps), c'est son réflexe "homme des cavernes qui ne sait pas quand il pourra tuer son prochain mammouth", et plus tu es stressé, plus il agit en ce sens. C'est aussi pourquoi les régimes protéinés sont souvent recommandés (faut pas en abuser): transformer les protéines en graisse est l'opération la plus demandeuse d'énergie pour le corps, donc c'est la dernière chose qu'il cherche à en faire. 

 

Dans ces aliments jugés particulièrement "néfastes" (très simpliste), même sur un raisonnement purement quantitatif, il faut apprendre à se rendre compte de ce que telle ou telle chose représente: quand on apprend à compter les calories (en faisant attention à pas devenir obsédé/maniaque -oui, je suis passé par là), on voit mieux ce que "pèsent" les trucs gras/sucrés/salés (exemple: 50g de biscuit type sablé -c'est rien du tout en volume- = 800g environs de haricots verts; dans un cas, tu t'es juste mis en bouche, dans l'autre, t'as le bide plein.... Sans même parler du volant qualitatif). 

Mais le point principal est que toutes les calories ne sont pas égales: essaies de faire du sport avec dans le ventre l'équivalent de 500 Kcal en coca cola ou en pâtes, tu sentiras la différence. 

Modifié par Tancrède
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Attention de ne pas diaboliser le gras! on a besoin de gras ! Comme réserve d’énergie (9 calories pour 1gramme, contre 4 calories pour 1 gramme de glucide) , mais pas seulement. Les lipides constituent les membranes cellulaires et même plus de 60 % du cerveau qui en est un gros consommateur. Attention aux carences donc.

 

Ce qui amène au stockage excessif de graisses c'est sa combinaison avec le sucre. Ce dernier stimule la production d'insuline, insuline qui boost le stockage de graisse lorsqu’il en a sous la main. Seules, les lipides/graisses ne sont que très partiellement stockés le reste allant à la synthèse de cellules, et les sucres seuls sont juste une réserve d’énergie instantané (ce qui provoque une fringale très rapidement). Notons d'ailleurs qu'il n'existe pas de sucre "lent" ou "rapide" est tout les "sucres" sont assimilés à la même vitesse ; ce qui les différencient c'est leurs indices glycémiques qui est leur capacité à faire secréter plus ou moins d'insuline par le foie donc à stocker de la graisse. Et cet indice est d'autant plus faible que que le glucide est complexe et amalgamé avec des fibres. C'est d'ailleurs en ce sens qu'il faut comprendre qu'on prend trop de sucre: nos ancêtre pour certain d'entre eux mangeait effectivement beaucoup de céréales, mais en plus d'une activité souvent nettement supérieur à la notre pour compenser et utiliser dès l'ingestion l’énergie, leur céréales étaient prises sous une forme complète avec les fibres, alors que l'ingestion sous forme rafinée, pure est une vrai saloperie. Ma charge tout à l'heure contre le sucre est à comprendre dans ce sens.

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Autre chose a laquelle on pense peu c'est la conversion sucre vers gras puis stockage. On peut "engraisser" sans manger de gras du tout, juste par apport de "sucre".

Ca et manger trop de gras: on peut se retrouver avec trop de calories ingérées, pas assez de dépense, et en plus un déficit d'énergie (ce qui semble contradictoire), avec le moral à zéro et un coup de mou permanent. Ironique quand on mange trop, ce qui suggérerait un surplus d'énergie et donc la pêche si on s'en tient à une pure vision quantitative. Et ça renvoie autant au besoin d'une alimentation équilibrée par rapport à son mode de vie et les besoins et process du corps, qu'à l'importance de l'activité physique: plus on bouge, plus on a envie de bouger et d'être actif, moins on le fait, et moins on veut le faire, quelles que soient les quantités ingérés et ce qu'on ingère (ce qui revient à dire au corps: "stocke mon grand"). Entre autre chose, il paraîtrait ainsi que la position assise est l'un des plus grand tueur du monde développé (qu'on ne peut pas entièrement compenser par des heures de sport après les longues heures de bureau: y'a besoin de plus d'intercalage): quand on a un métier "de bureau", il faudrait en théorie se décoller de sa chaise quelques instants tous les quart d'heure (environs) juste pour se "réactiver" et empêcher l'organisme (y compris le cerveau) de se mettre en mode "moins". De l'inconvénient de garder l'organisme d'animaux calibrés pour l'activité physique. 

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Ca me fait penser a la grande mode de bosser depuis son tapis de marche :lol: Moi je dis des conneries sur air défense sur un vélo d'appartement parfois ^_^

Comment tu fais pour taper en pédalant? Tu coinces ton ordi comment? Je demande à voir la position ??? ! A moins que tu ais bricolé un pupitre sur le guidon? Ca marcherait pas avec le vélo hélicoïdal que j'avais avant, ça..... Si je veux de la distraction en pédalant/ramant (difficile vu que je fais du HIT), je fais à l'ancienne: un truc à regarder..... Putain, j'essaie d'imaginer, mais j'arrive pas: comment on peut taper et se concentrer correctement en pédalant/marchant? 

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avec le moral à zéro et un coup de mou permanent.

 

Tout à fait, le combo sucre raffiné (y compris amidon cuit) + graisse met à mal la système glycémique et la production d'insuline: ça fait des pics de glycémie qui provoque un pic de d'insuline, on alterne fringale et coup de moue. Les aliments gras, sucrés et le surpoids ont des effets assez délétère sur les attitudes mentales: paresse, problème cognitif.

 

Attention à la source secondaire que je cite, il part souvent dans des délires... 

 

Entre autre chose, il paraîtrait ainsi que la position assise est l'un des plus grand tueur du monde développé

 

5 minutes de marche par heure suffise apparemment

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Comment tu fais pour taper en pédalant? Tu coinces ton ordi comment? Je demande à voir la position ??? ! A moins que tu ais bricolé un pupitre sur le guidon? Ca marcherait pas avec le vélo hélicoïdal que j'avais avant, ça..... Si je veux de la distraction en pédalant/ramant (difficile vu que je fais du HIT), je fais à l'ancienne: un truc à regarder..... Putain, j'essaie d'imaginer, mais j'arrive pas: comment on peut taper et se concentrer correctement en pédalant/marchant? 

 

Il arrive de à GAlly de faire des fautes de français telles qu'on se demande s'il est francophone. Ça doit être à ce moment là. :happy:

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Comment tu fais pour taper en pédalant? Tu coinces ton ordi comment? Je demande à voir la position ??? ! A moins que tu ais bricolé un pupitre sur le guidon? Ca marcherait pas avec le vélo hélicoïdal que j'avais avant, ça..... Si je veux de la distraction en pédalant/ramant (difficile vu que je fais du HIT), je fais à l'ancienne: un truc à regarder..... Putain, j'essaie d'imaginer, mais j'arrive pas: comment on peut taper et se concentrer correctement en pédalant/marchant? 

 

C'est un modèle avec un  guidon papillon dont on peut régler l'inclinaison, ça fait naturellement pupitre. Avec un vélo elliptique c'est bien sur impossible.

 

Ce qui gene souvent c'est le compteur qui dépasse du guidon et qui empêche de poser un truc dessus, la il faut bricoler un pupitre et/ou déplacer le compteur.

 

@Chronos

 

Je mettrais ça plutôt sur le dos de la frappe prédictive associé au fait que je fait souvent plein de chose en meme temps ;)

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Question anecdotique façon "petites causes grands effets": au moment de mon dernier post, je me tapais (entre autres) un steack à 5%MG. Quel bilan ressource pour ce "raffinement" de consommateur occidental? Je constate la croissance commerciale de cette alternative (différenciation du steack selon l'indice de MG), y compris jusque dans les boucheries qui proposent ainsi plusieurs niveaux de qualité (plus c'est rouge, plus c'est cher). De telles choses réclament-elles plus d'efforts à la production (plus de Kcal de céréales par exemple) pour obtenir ce résultat (différents animaux, différentes méthodes d'élevage, ou juste un traitement différent de la même viande -avec donc plus de déchet pour évacuer le gras)? 

 

Pour la viande rouge c'est simple, plus il y a de gras (plus elle est persillée), meilleurs c'est.

C'est de cette manière que l'on reconnait la bonne viande rouge. Pour moi l'alléger en matière grasse c'est juste un moyen de faire bouffer du muscle sec à quelqu'un, de la vache laitière quoi. De toute façon la majorité de la graisse fond pendant la cuisson et donne son goute à la viande. La viande ne marche pas comme le poisson, si c'est très rouge ça ne veut pas forcément dire que c'est bon.

La Wagyu qui est la race utilisée pour le bœuf de Kobe est justement une viande persillée à l’extrême. On fait en sorte que la vache bouge le moins possible, entre autre, pour qu'elle fasse du gras et que la viande soit la plus tendre et persillée possible.

Modifié par Drakene
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  • 3 weeks later...

Plus de la moitié des populations d'animaux sauvages a disparu en 40 ans, entre 1970 et 2010.

 

Résultat : les effectifs de ces espèces sauvages ont décliné de 52 % entre 1970 et 2010. Autrement dit, la taille de ces populations a fondu de moitié en moins de deux générations, ce qui représente un recul beaucoup plus marqué que celui précédemment estimé (– 28 %). Dans le détail, les espèces d'eau douce sont les plus durement touchées avec une chute de 76 % entre 1970 et 2010, contre un déclin de 39 % pour les espèces marines et les espèces terrestres.

(...)

Les principales menaces pesant sur les espèces sauvages sont la disparition et de la dégradation de leurs habitats (du fait de la déforestation, de l'urbanisation ou encore de l'agriculture), la chasse et la pêche (intentionnelle, à des fins alimentaires ou sportives, ou accidentelle comme les prises accessoires), la pollution et le changement climatique, dont les effets devraient être de plus en plus forts.

 

 

Le déclin de la biodiversité est sans précédent dans l'histoire humaine.

 

Il devrait se poursuivre à terme prévisible, compte tenu de la poursuite de l'urbanisation et de la déforestation, des diverses sortes de pollutions notamment chimiques, de la croissance démographique humaine, et de l'accélération à venir du réchauffement climatique.

 

Il s'agit sans doute des prémices de ce que l'on commence à appeler la "sixième grande extinction", d'origine humaine, la cinquième ayant été celle qui détruisit les dinosaures il y a 65 millions d'années.

 

Deux auteurs estiment le taux d'extinction des espèces de 100 à 1 000 fois plus important que le taux d'extinction de "base" ou moyen à l'échelle de l'évolution de la planète ; cette vitesse actuelle d'extinctions serait selon eux 10 à 100 fois plus grande que pendant n'importe laquelle des extinctions massives de l'histoire de la Terre. D'autre part, elle concernerait beaucoup d'essences végétales ce qui la distinguerait des extinctions précédentes.

(...)

Edward Osborne Wilson de Harvard, dans The Future of Life (2002), estime qu'au rythme actuel de la perturbation humaine de la biosphère, la moitié de toutes les espèces vivantes aura disparu d'ici 100 ans. En 1998, le Muséum d'Histoire Naturelle Américain a effectué un sondage auprès des biologistes qui a révélé que la majorité d'entre eux croient que nous entamons une extinction massive anthropogénique

 

 

Tout cela n'est certes pas nouveau. La nouvelle, c'est que le phénomène serait encore plus rapide que jusqu'ici estimé.

 

Il est relativement évident que l'avenir lointain de l'économie mondiale sera fortement impacté par cette perte définitive de ressources biologiques.

 

Très probablement aussi les effectifs de l'espèce humaine : les prévisions les plus récentes de l'ONU estiment une population de 9,5 milliards en 2050 et 11 milliards en 2100. C'est supposer une continuation du "business as usual" quant aux tendances à la baisse à la fois de la natalité et surtout des taux de mortalité. Ce qui est assez difficile à imaginer si le substrat biosphère dont l'espèce humaine à la fois fait partie et dépend est très gravement détérioré, ce qui a très clairement commencé. Un pic de la population humaine au courant de ce siècle, suivi d'une décroissance plus ou moins rapide sous l'effet de taux de mortalité fortement augmentés paraît malheureusement beaucoup plus probable.

 

Ce n'est pas que les idées manquent pour éviter cet avenir, mais les solutions imaginables supposent un degré de coopération mondiale et surtout de prise en compte des intérêts à long / très long terme au détriment des intérêts de court / moyen terme qui n'a pas encore d'exemple et qui serait à l'opposé de la direction actuelle. Voir par exemple

 

Il faut donc, selon eux, insuffler un changement profond dans les mentalités, de façon à porter un autre regard sur la nature. Car, disent-ils, "l'idée que la croissance économique est indépendante de la santé de l'environnement et que l'humanité peut étendre indéfiniment son économie est une dangereuse illusion". Pour contrer cette dérive, il faut commencer par maîtriser l'expansion démographique et diminuer notre surconsommation des ressources naturelles, dont une bonne part sert à assouvir des goûts superflus et non des besoins fondamentaux. La pisciculture et l'aviculture sont par exemple moins coûteuses en transport et en fioul que l'élevage des porcs et des boeufs, réunis dans le sacro-saint cheeseburger au bacon...

 

Autre angle d'attaque : les services offerts par la biosphère sont nombreux et gratuits. Elle fournit les matières premières, les systèmes naturels de filtration des eaux, le stockage du carbone par les forêts, la prévention de l'érosion et des inondations par la végétation, et la pollinisation des plantes par des insectes et des oiseaux. A elle seule, cette dernière activité pèse 1,5 milliard de dollars aux Etats-Unis. Aussi serait-il souhaitable d'évaluer le coût des services offerts par la nature et de l'intégrer dans les calculs économiques pour assurer leur protection.

 

Il est permis, voire recommandé, d'y travailler, il est permis d'espérer surtout si cet espoir est actif. Mais le scénario central est clairement un effondrement des effectifs et des conditions de vie de l'espèce, provoqué par un effondrement de pans entiers de la biosphère.

Modifié par Alexis
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ça me chagrine beaucoup. ne serait ce que la disparition des forets primaires, qui comme leur nom l'indique sont "primaires". La perte de ces espaces sauvages et les animaux qui y vivent est vraiment tragique, et ce d'autant qu'il n'y aura pas de retour en arrière possible. Une fois perdu ça le sera pour toujours...

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Plus de la moitié des populations d'animaux sauvages a disparu en 40 ans, entre 1970 et 2010.

 

 

Le déclin de la biodiversité est sans précédent dans l'histoire humaine.

 

Il devrait se poursuivre à terme prévisible, compte tenu de la poursuite de l'urbanisation et de la déforestation, des diverses sortes de pollutions notamment chimiques, de la croissance démographique humaine, et de l'accélération à venir du réchauffement climatique.

 

Il s'agit sans doute des prémices de ce que l'on commence à appeler la "sixième grande extinction", d'origine humaine, la cinquième ayant été celle qui détruisit les dinosaures il y a 65 millions d'années.

 

 

Tout cela n'est certes pas nouveau. La nouvelle, c'est que le phénomène serait encore plus rapide que jusqu'ici estimé.

 

Il est relativement évident que l'avenir lointain de l'économie mondiale sera fortement impacté par cette perte définitive de ressources biologiques.

 

Très probablement aussi les effectifs de l'espèce humaine : les prévisions les plus récentes de l'ONU estiment une population de 9,5 milliards en 2050 et 11 milliards en 2100. C'est supposer une continuation du "business as usual" quant aux tendances à la baisse à la fois de la natalité et surtout des taux de mortalité. Ce qui est assez difficile à imaginer si le substrat biosphère dont l'espèce humaine à la fois fait partie et dépend est très gravement détérioré, ce qui a très clairement commencé. Un pic de la population humaine au courant de ce siècle, suivi d'une décroissance plus ou moins rapide sous l'effet de taux de mortalité fortement augmentés paraît malheureusement beaucoup plus probable.

 

Ce n'est pas que les idées manquent pour éviter cet avenir, mais les solutions imaginables supposent un degré de coopération mondiale et surtout de prise en compte des intérêts à long / très long terme au détriment des intérêts de court / moyen terme qui n'a pas encore d'exemple et qui serait à l'opposé de la direction actuelle. Voir par exemple

 

 

Il est permis, voire recommandé, d'y travailler, il est permis d'espérer surtout si cet espoir est actif. Mais le scénario central est clairement un effondrement des effectifs et des conditions de vie de l'espèce, provoqué par un effondrement de pans entiers de la biosphère.

 

"L'espèce" en question, à savoir les "Humains" l'aura bien cherché car là où elle est libre de choisir ses dirigeants elle préfère ceux qui se prostituent auprès des lobbys privés (presque toujours hostiles à ce changement de priorités sociétales/économiques que tu mentionnes) à ceux qui propose la voie "alternative qui pourrait nous sauver.

De même beaucoup d'Humains estiment qu'il faut "croître et multiplier" pour des raisons de conditionnement religieux, refus de la contraception, acceptation presque passive de la pauvreté qui en interdit l'accès pour motif religieux (cf en Inde), où tout simplement par égocentrisme car ils s'estiment si bien qu'ils doivent forcément laisser plein de descendants / de prolongation d'eux-même (oh mon dieu je viens là d'exprimer une opinion politiquement incorrecte, voire sacrilège !)

 

Et c'est ainsi que de plus en plus rapidement nous pourrissons notre base première, notre mère nourricière sans laquelle même avec un super niveau technologique nous serons dans un crash socio-économique collectif

 

Après, je dis ça, mais ça ne saurait pas être une excuse pour baisser les bras et ne rien essayer de faire à son petit niveau pour que ça change, ne serait-ce que pour avoir bonne conscience vis à vis de notre "mère Nature" / "pacha Mamma" comme disent les tribus amérindiennes Quechuas et Aymaras

Modifié par Bruno
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Ce n'est pas que les idées manquent pour éviter cet avenir, mais les solutions imaginables supposent un degré de coopération mondiale et surtout de prise en compte des intérêts à long / très long terme au détriment des intérêts de court / moyen terme qui n'a pas encore d'exemple et qui serait à l'opposé de la direction actuelle.

 

Tiens ça me fait penser à une scène du film fight club lorsque Edward Norton décrit son travail chez les assurances.

 

 

« Une voiture neuve construite par ma société roule aux alentours de 90 km/h. Le différentiel arrière se bloque. La voiture se crashe et prend feu avec toute la famille à bord.

Question : faut-il déclencher un rappel de ce modèle ?

 

Prendre le nombre de véhicules concernés (A). Le multiplier par le taux probable de défaillances (B ). Puis multiplier le résultat par la moyenne des sommes que l’on a été condamnés à verser ( C).

A x B x C = X.

 

Si X est inférieur à un coût de rappel, on ne fait rien. »

 

Dans notre cas c'est pareil, notre société changera pour un modèle plus respectueux de l'environnement que le jour où cela coutera moins cher que de conserver notre modèle actuel de consommation de masse.

 

 

 

ça me chagrine beaucoup. ne serait ce que la disparition des forets primaires, qui comme leur nom l'indique sont "primaires". La perte de ces espaces sauvages et les animaux qui y vivent est vraiment tragique, et ce d'autant qu'il n'y aura pas de retour en arrière possible. Une fois perdu ça le sera pour toujours...

 

Si on veut se remonter un peu le moral, il faut se dire que certes les espèces qui sont perdu le sont définitivement mais la nature a horreur du vide. L'espace libre sera "rapidement" (à l’échelle géologique) comblé par l'apparition de nouvelle espèce mieux adaptées. Au final, ce n'est qu'un épisode de plus dans la longue liste des crises biologique qui animent notre planète depuis 3 ou 4 milliard d'années déjà... dans quelques petits millions d'années la crise que nous traversons aujourd'hui sera juste un mauvais souvenir (faudra juste être un peu patient).

 

 

Par contre autant on parle beaucoup du réchauffement climatique et de la disparition des espèces en générale, autant je trouve que nos médias ne traitent pas suffisamment d'autres problèmes tout aussi important tel que la disparition des pollinisateurs (quoiqu'ils commencent à en parler) et de l'anoxie progressive des océans (ça par contre c'est potentiellement une vrai extinction de masse si jamais la situation dégénère trop).

Modifié par Flippy
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