NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 (modifié) Je prend aussi le "nous" sous la forme de coalition anti-Daesh. la problématique de positionnement française est directement lié à l'instabilité ( ou inexistance) de La politique étrangère US sur cette zone. La politique de promesse et de soutien a bien existé au niveau du pentagone. Pour Trump une fois le boulot "fini" il a juste "déchiré " le contrat comme le ferait une multinationale avec un simple prestataire devenu inutile ( l'art du Deal) Et ne nous trompons pas c'est à mon avis le fonctionnement de Trump. Ce n'est pas un président mais le chef de la plus grande Multinationale du monde. On le voit dans sa gestion de la crise avec l'Iran, il estime que le Deal est pas bon, il le dechire. Et quoi qu'il arrive je suis sur qu'un deal commercial à été signé avec Erdogan. Lequel ? On le saura assez vite. Mais y a du pétrole en Syrie "protégé par les US" et du gaz en zone UE Modifié le 22 octobre 2019 par NUBEALTIUS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 En fait je ne suis pas d'accord avec la participation de la France à la coalition contre daeche. Daeche n'est que l'une des formes de résistance anti-américaine qui a germé en Irak à la suite de l'invasion américaine. Participer à la coalition contre Daeche, c'est ratifier a posteriori la politique de Bush en Irak. Al Baghdadi, c'est quelqu'un qui s'est formé psychologiquement dans les geôles américaines. Al Baghdadi est le produit de la politique américaine. La France n'a pas à payer les pots cassés par les Américains en Irak contre l'avis négatif de la France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 (modifié) il y a 15 minutes, Wallaby a dit : En fait je ne suis pas d'accord avec la participation de la France à la coalition contre daeche. Daeche n'est que l'une des formes de résistance anti-américaine qui a germé en Irak à la suite de l'invasion américaine. Participer à la coalition contre Daeche, c'est ratifier a posteriori la politique de Bush en Irak. Al Baghdadi, c'est quelqu'un qui s'est formé psychologiquement dans les geôles américaines. Al Baghdadi est le produit de la politique américaine. La France n'a pas à payer les pots cassés par les Américains en Irak contre l'avis négatif de la France. Oui je suis d'accord, mais comme nous sommes dans le camp "occidental" nous sommes de fait une cible. Et ce même si nous n'avons pas participé à à la seconde guerre d'Irak. Daesh ne c'est pas soucié de cette subtilité. Après les USA Ont cristalisé une mouvance déjà existante, ils ont mis de l'huile sur le feu mais le fanatisme religieux était déjà existant quoi qu'on en dise Modifié le 22 octobre 2019 par NUBEALTIUS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 (modifié) Alors la ........ "Trump valide 4,5 millions de dollars d'aide aux Casques blancs en Syrie" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-valide-4-5-millions-de-dollars-d-aide-aux-casques-blancs-en-syrie-20191022 Comme dirait un éminent spécialiste du secteur " ils font un bon boulot" Mais en même temps "Syrie: Washington lèvera les sanctions contre la Turquie si elle respecte le cessez-le-feu" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/syrie-washington-levera-les-sanctions-contre-la-turquie-si-elle-respecte-le-cessez-le-feu-20191022 C'est un engagement que nous respecterons», a précisé ce responsable ayant requis l'anonymat, sans préciser à quel moment les sanctions pourraient être levées. «Toute opération militaire qui serait menée à la fin de la période de 120 heures, lorsqu'ils doivent observer un cessez-le-feu encore plus rigide et formel (...) nous mènerait à la conclusion que les Turcs ont violé notre accord, avec les inévitables sanctions» que cela implique, a-t-il ajouté. Et paf !!! Coup de canif dans le contrat l'autre avantage, pour Trump, c'est que son imprévisibilité proche de l'amateurisme ne laisse pas de temps diplomatique à d'autre nation. Des qu'une stratégie doit être mise au point elle est déjà obsolète en un tweet Modifié le 22 octobre 2019 par NUBEALTIUS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 (modifié) Une information en chasse une autre "Syrie: Erdogan fait état d'un «accord historique» après un entretien avec Poutine" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/syrie-erdogan-fait-etat-d-un-accord-historique-apres-un-entretien-avec-poutine-20191022 Le texte de l'accord serait celui ci https://syria.liveuamap.com/pics/2019/10/22/21910049_0.jpg En simple, les russes à la frontière, les turcs reviendront dans leur frontière dés déploiement russe hermétique et on considère les Kurdes comme des terroristes. Et les Kurdes doivent quitter manjib et Raqqa.... qu'ils ont libéré de leur sang du joug de Daesh ( j'espère qu'ils vont apprécier leur alliance avec les US puis l'éphémère alliance Russe) A noter que par la même occasion Trump va pouvoir lever les sanctions contre la Turquie ^^^^^ " et à la fin c'est la Russie qui gagne le match" Édit : on a peut être l'explication de l'aide américaine aux gentils casque blanc ..... y en a un, qui a été vexé à mon avis Modifié le 22 octobre 2019 par NUBEALTIUS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 "Des patrouilles russo-turques seront déployées dans le nord-est de la Syrie" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/des-patrouilles-russo-turques-seront-deployees-dans-le-nord-est-de-la-syrie-20191022 "Syrie: près de 500 djihadistes se sont évadés de prison, selon Moscou" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/syrie-pres-de-500-djihadistes-se-sont-evades-de-prison-selon-moscou-20191022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 "Syrie: les soldats américains resteront «temporairement» en Irak" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/syrie-les-soldats-americains-resteront-temporairement-en-irak-20191022 "Il a enfin justifié l'abandon des combattants kurdes auxquels les Occidentaux se sont alliés pour lutter contre le groupe Etat islamique (EI). «Nous n'allons pas faire la guerre à un allié de l'Otan, et certainement pas (...) pour une frontière que nous ne nous sommes jamais engagés à protéger», a-t-il dit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jésus Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 il y a une heure, NUBEALTIUS a dit : En simple, les russes à la frontière, les turcs reviendront dans leur frontière dés déploiement russe hermétique et on considère les Kurdes comme des terroristes. J'ai plutôt l'impression que les russes ont accordés aux turcs leur zone de sécurité de 30km en se joignant à eux pour virer les kurdes. Les turcs ne reviendront pas dans leur frontière juste pour le plaisir de Poutine et de ceux qui veulent se convaincre d'une victoire des russes. Moscou semble satisfaire en premier lieu les turcs, Assad et les kurdes doivent se taire, doivent obéir à ce que Poutine négocie avec Erdogan, la Russie qui gagne le match? Mais le match est loin d'être terminé et la position russe qui veut plaire à tout le monde n'est pas gage de réussite sur le long terme, car on ne satisfait pas tout le monde dans un conflit. Vous pensez que demain les turcs accepteront de voir les syriens faire la guerre à leurs alliés locaux à Idlib et ailleurs? Qu'ils se replieront des territoires qu'ils occupent par ce que les russes font tourner quelques camions avec des drapeaux? Que le problème kurde pour les turcs s'arrêtera à cette zone de sécurité? Ce n'est que repousser le problème 30km plus loin, ça recommencera à mesure qu'ils avancent leurs pions. Les kurdes s'ils espéraient se sauver des turcs finissent avec la décision turc à connaitre une reddition, donc une défaite négocié par Moscou, en aucun cas les russes et l'armée syrienne ne sont venus préserver ces zones. Vous pensez que derrière, tranquillement les russes et Damas désarmeront les kurdes en s'en faisant des alliés? La seule réalité de tout cela, c'est que la présence américaine permettait de donner une autonomie aux kurdes, d'en interdire l'entrée des turcs ou des syriens soutenus par les russes. Aujourd'hui les américains sont partis et les deux qui étaient bloqués se partagent le morceau. On se serre la main maintenant, on se regardera de travers demain quand l'un ou l'autre en aura marre ou ne pourra plus rien donner. La zone kurde se fait, Idlib se fera, ensuite la Turquie deviendra un problème 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 Il y a 3 heures, Wallaby a dit : ... la France ne doit pas s'impliquer, sauf dans le cadre de décisions qui pourraient être prises par l'ONU avec une entière légitimité du point de vue du droit international. Là : Citation la France a invoqué la légitime défense « collective » pour justifier son intervention sur le sol syrien. Mais les choses ont été facilitées par la résolution 2249, adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies en novembre 2015. Considérant que Daesh constituait une « menace mondiale d’une gravité sans précédent », ce texte demandait aux États membres à « prendre toutes les mesures nécessaires sur le territoire se trouvant sous le contrôle de […] Daesh, en Syrie et en Irak, de redoubler d’efforts et de coordonner leur action en vue de prévenir et de mettre un terme aux actes de terrorisme commis en particulier » par ce groupe terroriste. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 Si tu veux savoir ce qui se passe quand on utilise le bloc "citation", voilà ce qui se passe : il y a 8 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Là : C'est vachement clair, je pense que tout le monde comprend. Donc en 2014, il n'y avait aucune résolution de l'ONU. C'était du grand n'importe quoi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 il y a 31 minutes, Jésus a dit : J'ai plutôt l'impression que les russes ont accordés aux turcs leur zone de sécurité de 30km en se joignant à eux pour virer les kurdes. Les turcs ne reviendront pas dans leur frontière juste pour le plaisir de Poutine et de ceux qui veulent se convaincre d'une victoire des russes. Moscou semble satisfaire en premier lieu les turcs, Assad et les kurdes doivent se taire, doivent obéir à ce que Poutine négocie avec Erdogan, la Russie qui gagne le match? Mais le match est loin d'être terminé et la position russe qui veut plaire à tout le monde n'est pas gage de réussite sur le long terme, car on ne satisfait pas tout le monde dans un conflit. Vous pensez que demain les turcs accepteront de voir les syriens faire la guerre à leurs alliés locaux à Idlib et ailleurs? Qu'ils se replieront des territoires qu'ils occupent par ce que les russes font tourner quelques camions avec des drapeaux? Que le problème kurde pour les turcs s'arrêtera à cette zone de sécurité? Ce n'est que repousser le problème 30km plus loin, ça recommencera à mesure qu'ils avancent leurs pions. Les kurdes s'ils espéraient se sauver des turcs finissent avec la décision turc à connaitre une reddition, donc une défaite négocié par Moscou, en aucun cas les russes et l'armée syrienne ne sont venus préserver ces zones. Vous pensez que derrière, tranquillement les russes et Damas désarmeront les kurdes en s'en faisant des alliés? La seule réalité de tout cela, c'est que la présence américaine permettait de donner une autonomie aux kurdes, d'en interdire l'entrée des turcs ou des syriens soutenus par les russes. Aujourd'hui les américains sont partis et les deux qui étaient bloqués se partagent le morceau. On se serre la main maintenant, on se regardera de travers demain quand l'un ou l'autre en aura marre ou ne pourra plus rien donner. La zone kurde se fait, Idlib se fera, ensuite la Turquie deviendra un problème Bof bof La Syrie garde le controle de la route M4, axe vital Assad recupère des territoires et des suppletifs sans combattre La Turquie a sa zone de sécurité en collaboration et assurance des russes Poutine fait mieux diplomariquement que Trump et en plus se met Erdogan dans la poche. Les soldats US sont a 90% en dehors de la Syrie avec les autres troupes occidentales Strategiquement les vainqueurs sont dans l'ordre les russes, les syriens et enfin les turcs Les perdants sont les kurdes, les americains, l'Otan et les Européens 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Jésus a dit : La seule réalité de tout cela, c'est que la présence américaine permettait de donner une autonomie aux kurdes, d'en interdire l'entrée des turcs ou des syriens soutenus par les russes. Aujourd'hui les américains sont partis et les deux qui étaient bloqués se partagent le morceau. On se serre la main maintenant, on se regardera de travers demain quand l'un ou l'autre en aura marre ou ne pourra plus rien donner. La zone kurde se fait, Idlib se fera, ensuite la Turquie deviendra un problème La réalité c'est que les Kurdes ont fait du bon boulot pour le compte des Occidentaux. Fort de leur soutient et de leurs promesses, quand Assad et les Russes leur ont tendu la main, ils ont refusé de réintégrer la Syrie, que ce soit dans un pays "unique" ou dans une fédération. Ils ont préféré croire aux belles promesses des Américains Mais ceux ci ont un président qui n'a ni honneur ni (apparente) jugeote, et il les a lâché pour une raison semblant pour tous aussi incompréhensible qu'illogique : son bon vouloir du moment, ses émissions favories (et peut être pour des raison de politique intérieure). Modifié le 22 octobre 2019 par rendbo 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 (modifié) La résolution 2170 du 15/08/2014 et demande du gouvernement Irakien : https://www.defense.gouv.fr/english/operations/chammal/chronologie/chammal-retour-sur-les-dates-cles-de-l-intervention-militaire-francaise-au-levant @Wallaby Modifié le 22 octobre 2019 par NUBEALTIUS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 il y a 5 minutes, NUBEALTIUS a dit : La résolution 2170 du 15/08/2014 et demande du gouvernement Irakien : https://www.defense.gouv.fr/english/operations/chammal/chronologie/chammal-retour-sur-les-dates-cles-de-l-intervention-militaire-francaise-au-levant @Wallaby https://www.un.org/securitycouncil/fr/s/res/2170-(2014) Applique le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et l’embargo sur les armes à six personnes associées à l’État islamique d’Iraq et du Levant et au Front el-Nosra. Charge l’équipe de surveillance de présenter au Comité un rapport sur la menace que représentent l’État islamique d’Iraq et du Levant et le Front el-Nosra. C'est pas un peu tiré par les cheveux d'en tirer des conclusions d'opération militaire ? Sinon, j'avais pas réalisé tout à l'heure, mais l'histoire de galère de Molière est bien une histoire turque : Fourberies de Scapin, Acte II scène 7 https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fourberies_de_Scapin Scapin Je l’ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m’avez mêlé assez mal à propos ; et cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. Là, entre autres plusieurs choses, nous avons arrêté nos yeux sur une galère turque assez bien équipée. Un jeune Turc de bonne mine nous a invités d’y entrer, et nous a présenté la main. Nous y avons passé ; il nous a fait mille civilités, nous a donné la collation, où nous avons mangé des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde. Géronte Qu’y a-t-il de si affligeant en tout cela ? Scapin Attendez, Monsieur, nous y voici. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et, se voyant éloigné du port, il m’a fait mettre dans un esquif, et m’envoie vous dire que si vous ne lui envoyez par moi tout à l’heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. Géronte Comment, diantre ! cinq cents écus ? Scapin Oui, Monsieur ; et de plus, il ne m’a donné pour cela que deux heures. Géronte Ah ! le pendard de Turc, m’assassiner de la façon ! Scapin C’est à vous, Monsieur, d’aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. Géronte Que diable allait-il faire dans cette galère ? Scapin Il ne songeait pas à ce qui est arrivé. Géronte Va-t’en, Scapin, va-t’en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui. Scapin La justice en pleine mer ! Vous moquez-vous des gens ? Géronte Que diable allait-il faire dans cette galère ? Scapin Une méchante destinée conduit quelquefois les personnes. Géronte Il faut, Scapin, il faut que tu fasses ici l’action d’un serviteur fidèle. Scapin Quoi, Monsieur ? Géronte Que tu ailles dire à ce Turc, qu’il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place jusqu’à ce que j’aie amassé la somme qu’il demande. Scapin Eh ! Monsieur, songez-vous à ce que vous dites ? et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens que d’aller recevoir un misérable comme moi à la place de votre fils ? Géronte Que diable allait-il faire dans cette galère ? Scapin Il ne devinait pas ce malheur. Songez, Monsieur, qu’il ne m’a donné que deux heures. Géronte Tu dis qu’il demande… Scapin Cinq cents écus. Géronte Cinq cents écus ! N’a-t-il point de conscience ? Scapin Vraiment oui, de la conscience à un Turc. Géronte Sait-il bien ce que c’est que cinq cents écus ? Scapin Oui, Monsieur, il sait que c’est mille cinq cents livres. Géronte Croit-il, le traître, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d’un cheval ? Scapin Ce sont des gens qui n’entendent point de raison. Géronte Mais que diable allait-il faire à cette galère ? Scapin Il est vrai ; mais quoi ? on ne prévoyait pas les choses. De grâce, Monsieur, dépêchez. Géronte Tiens, voilà la clef de mon armoire. Scapin Bon. Géronte Tu l’ouvriras. Scapin Fort bien. {{Personnage|Géronte} } Tu trouveras une grosse clef du côté gauche, qui est celle de mon grenier. Scapin Oui. Géronte Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande manne, et tu les vendras aux fripiers, pour aller racheter mon fils. Scapin, en lui rendant la clef. Eh, Monsieur ! rêvez-vous ? Je n’aurais pas cent francs de tout ce que vous dites ; et de plus, vous savez le peu de temps qu’on m’a donné. Géronte Mais que diable allait-il faire à cette galère ? Scapin Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu’à l’heure que je parle, on t’emmène esclave en Alger. Mais le Ciel me sera témoin que j’ai fait pour toi tout ce que j’ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un père. Géronte Attends, Scapin, je m’en vais quérir cette somme. Scapin Dépêchez donc vite, Monsieur, je tremble que l’heure ne sonne. Géronte N’est-ce pas quatre cents écus que tu dis ? Scapin Non : cinq cents écus. Géronte Cinq cents écus ? {{Personnage|Scapin} } Oui. Géronte Que diable allait-il faire à cette galère ? Scapin Vous avez raison, mais hâtez-vous. Géronte N’y avait-il point d’autre promenade ? Scapin Cela est vrai. Mais faites promptement. Géronte Ah ! maudite galère ! Scapin Cette galère lui tient au cœur. Géronte Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu’elle dût m’être si tôt ravie. Il lui présente sa bourse, qu’il ne laisse pourtant pas aller ; et, dans ses transports il fait aller son bras de côté et d’autre, et Scapin le sien pour avoir la bourse. Tiens. Va-t’en racheter mon fils. Scapin Oui, Monsieur. Géronte Mais dis à ce Turc que c’est un scélérat. Scapin Oui. Géronte Un infâme. Scapin Oui. Géronte Un homme sans foi, un voleur. Scapin Laissez-moi faire. Géronte Qu’il me tire cinq cents écus contre toute sorte de droit. Scapin Oui. Géronte Que je ne les lui donne ni à la mort, ni à la vie. Scapin Fort bien. Géronte Et que si jamais je l’attrape, je saurai me venger de lui. Scapin Oui. Géronte, remet la bourse dans sa poche, et s’en va. Va, va vite requérir mon fils. Scapin, allant après lui. Holà ! Monsieur. Géronte Quoi ? Scapin Où est donc cet argent ? Géronte Ne te l’ai-je pas donné ? Scapin Non vraiment, vous l’avez remis dans votre poche. Géronte Ah ! c’est la douleur qui me trouble l’esprit. Scapin Je le vois bien. Géronte Que diable allait-il faire dans cette galère ? Ah maudite galère ! Traître de Turc à tous les diables ! Scapin Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n’est pas quitte envers moi, et je veux qu’il me paye en une autre monnaie l’imposture qu’il m’a faite auprès de son fils. https://fr.wikipedia.org/wiki/Turquerie Une turquerie désigne une œuvre d'art issue de la mode orientaliste développée en Europe de l'Ouest entre les XVIe et XVIIIe siècles, qui représente ou imite différents aspects de l'art et de la culture turque. De nombreux pays d'Europe occidentale ont développé à cette période une fascination pour la culture exotique et encore relativement peu connue de la Turquie, qui était au centre de l'Empire ottoman, et qui constituait la seule puissance extérieure capable d'exercer une menace militaire sur l'Europe. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 Il y a 3 heures, NUBEALTIUS a dit : En simple, les russes à la frontière, les turcs reviendront dans leur frontière dés déploiement russe hermétique et on considère les Kurdes comme des terroristes. Et les Kurdes doivent quitter manjib et Raqqa.... qu'ils ont libéré de leur sang du joug de Daesh ( j'espère qu'ils vont apprécier leur alliance avec les US puis l'éphémère alliance Russe) Et... et nos "bons amis" de l'Etat islamique ? On n'en parle pas. Ce qui veut tout dire. il y a une heure, Akhilleus a dit : Les perdants sont les kurdes, les americains, l'Otan et les Européens Les Européens davantage que les Américains. Trump a raison sur le fait que ce n'est pas aux Etats-Unis que les djihadistes de l'E.I. échappés à la faveur du chaos dans la zone sous contrôle kurde tenteront de revenir, mais bien en Europe. Il est parfaitement cynique. Mais il a raison. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 (modifié) il y a 51 minutes, Wallaby a dit : C'est pas un peu tiré par les cheveux d'en tirer des conclusions d'opération militaire ? La demande d'aide militaire Irakienne était suffisante et les opérations se sont élargies a la Syrie suite aux attentats sur le sol Français. Si il avait fallut attendre une résolution de l'ONU pour intervenir, on aurait certainement eu une capacité de nuisance de Daesh en terme d'attentat en France encore plus conséquente. Apres on peut analyser différemment et se poser la question de savoir à partir de combien de victime d'attentat on peu tirer la conclusion d'intervenir militairement Modifié le 22 octobre 2019 par NUBEALTIUS 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barristan-Selmy Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 il y a 58 minutes, rendbo a dit : La réalité c'est que les Kurdes ont fait du bon boulot pour le compte des Occidentaux. Fort de leur soutient et de leurs promesses, ils n'ont pas réintégré la Syrie, quand Assad et les Russes leur ont tendu la main, et ont refusé de réintégrer la Syrie, que ce soit dans un pays "unique" ou dans une fédération. Ils ont préféré croire aux belles promesses des Américains Y'a jamais eu aucune main tendue et l'idée de fédération était pas sur la table, le régime ne voulait pas en attendre parler. Le deal offert par le régime était a peine meilleur que celui des redditions dans le reste du pays et beaucoup des promesses qui sont faites notamment par la Russie sont loin d'être garanties sur le long terme, je parle même pas du régime ou la c'est jouer a la roulette russe notamment par rapport aux Mukhabarat qui ont l’habitude de rien respecter niveau amnistie ou deals locaux quand ils reviennent sur zone . Les russes avaient fait pas mal de promesses aux rebelles du sud du pays, qui avaient expérimentés bien avant les kurdes du YPG le lâchage en rase campagne par les occidentaux, aujourd'hui y'en a beaucoup qui ont pas été tenues et la zone est redevenue très instable depuis un an avec beaucoup d'attaques et assassinats, je vois pas comment cela aurait pu paraître attirant aux SDF qui voyaient tout cela durant leur propre négociation et cela malgré les fausses promesses américaines. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 22 octobre 2019 Share Posté(e) le 22 octobre 2019 Il y a 11 heures, pascal a dit : On sait tous comment finit ce genre de leader charismatique: -pendu à un croc de boucher -suicide au cyanure ou d'une balle dans la tête -frappé d'apoplexie sans aucun secours extérieur -accident d'avion ou d'hélicoptère -exil et oubli Oui mais le problème c'est de savoir quel mal ils vont réussir à faire en attendant cette fin bien méritée. Révélation Plus ça va, plus ses réactions/attitudes/commentaires me font penser à l'autre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 23 octobre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 octobre 2019 Citation Forages illégaux dans les eaux chypriotes : la Turquie joue vraiment avec le feu Citation Jean-Yves Le Drian a été clair. Très clair avec la Turquie concernant ses forages illégaux dans la zone économique exclusive chypriote. "Nous avons décidé de mettre en place un régime-cadre de sanctions si, d'aventure, la Turquie poursuivait ces opérations. Nous allons prévoir une présence militaire dans cette zone", a expliqué le ministre des Affaires étrangères français lors de son audition au Sénat le 15 octobre. La veille, dans le prolongement de ses conclusions du 15 juillet dernier, les Etats membres de l'Union européenne (UE) étaient parvenus à s'entendre pour sanctionner les activités de forage d'hydrocarbures, menées par la Turquie dans les eaux chypriotes en Méditerranée orientale. Membre de l'UE, Chypre et la Turquie revendiquent tous les deux le droit à exploiter les champs gaziers d'Aphrodite et de Calypso, découverts en 2011. L'accord de l'UE va permettre de sanctionner les personnes physiques et morales responsables ou impliquées dans ces activités et de bloquer les ventes de matériels utilisés pour ces forages. L'Union envoie "un message clair à la Turquie (à savoir) que ses actions sont condamnables et dans le même temps avertit tous ceux qui sont impliqués dans ces actions illégales que cela aura des conséquences", s'est félicité le chef de la diplomatie chypriote Nikos Christodoulides. La Turquie a envoyé début octobre le navire de forage Yavuz sur la zone économique exclusive (ZEE) de Chypre. Des champs de gaz explosifs La découverte ces dernières années de gigantesques gisements gaziers (3.500 milliards de mètres cubes de gaz naturel) en Méditerranée orientale a aiguisé l'appétit de Chypre, qui rêve de devenir un acteur énergétique majeur. Mais la Turquie, dont l'armée occupe le tiers nord de l'île, s'oppose à toute exploration et exploitation de ces ressources qui excluraient cette partie de Chypre, où vivent les Chypriotes-turcs. Ces derniers mois, Ankara a envoyé trois navires de forage, protégés par la marine turque, au large de Chypre malgré des avertissements de Washington et de l'UE. Ankara estime que les ressources devraient être équitablement divisées entre les deux pays. Ce que Chypre rejette catégoriquement, jugeant cette hypothèse "inacceptable". L'île de Chypre est divisée en deux depuis l'invasion du tiers nord de l'île par l'armée turque en 1974 après un coup d'Etat fomenté par la junte des colonels alors en Grèce et visant à rattacher l'île à la Grèce. Les discussions formelles sur une réunification de l'île divisée sont au point mort depuis 2017. Le 4 octobre, Chypre a accusé la Turquie de passer outre les appels de l'UE en envoyant un nouveau navire de forage dans les eaux territoriales de l'île, dénonçant "une grave escalade". "Chypre condamne avec force la nouvelle tentative de la Turquie de mener des opérations de forage illégales dans le sud-ouest de l'île", a affirmé le gouvernement dans un communiqué. "Les nouvelles opérations de forage, prévues cette fois-ci dans un bloc déjà attribué, constituent une nouvelle grave escalade des violations continues de la part de la Turquie des droits souverains de la République de Chypre", a estimé le gouvernement chypriote. Selon Nicosie, la Turquie a envoyé le navire de forage Yavuz au bloc 7 de sa zone économique exclusive (ZEE) et plateau continental, or les licences d'exploitation de cette zone ont été attribuées aux géants énergétiques français et italien, Total et Eni, en septembre dernier. Selon le gouvernement chypriote, la zone où doit opérer le navire turc est clairement définie en vertu du droit international comme faisant partie des eaux territoriales de Chypre. "Cette nouvelle provocation est un exemple qui montre comment la Turquie fait fi des appels répétés de l'UE et de la communauté internationale à cesser ses activités illégales", a affirmé le gouvernement. Nicosie assure que "le comportement provocateur et agressif" de la Turquie ne le dissuadera pas de mener des explorations et d'exploiter le gaz. La France aux avant-postes La France a déjà confirmé le 12 octobre la tenue d'exercices par une frégate dans les eaux chypriotes, à la suite de l'envoi par la Turquie d'un navire de forage dans ce secteur, riche en gisements gaziers. La veille, le ministre grec de la Défense Nikos Panagiotopoulos avait affirmé sur la chaîne Skai TV avoir demandé aux Français "s'ils allaient riposter (à la provocation turque) par une quelconque présence militaire dans la zone et ils m'ont répondu qu'ils envoyaient une frégate". Un porte-parole de l'état-major français a confirmé à l'AFP que la frégate Auvergne avait fait escale dans le port de Larnaca le 10 octobre et que la frégate Lafayette devait "effectuer des exercices avec la marine chypriote le dimanche 13 octobre". Un peu plus tôt samedi, la ministre française des Armées Florence Parly avait affirmé dans un tweet que "des exercices navals franco-chypriotes se déroulent actuellement dans les eaux chypriotes". "Nous souhaitons permettre à Chypre, pays membre de l'UE, de pouvoir assurer ses responsabilités dans ses eaux de souveraineté", avait souligné la ministre. Le 5 octobre, la France avait condamné l'envoi d'un nouveau navire de forage turc dans les eaux territoriales de Chypre, un "geste inamical" susceptible de conduire à "une escalade des tensions" dans la région, a-t-elle mis en garde. Jean-Yves Le Drian a eu "l'occasion d'aborder cette situation avec son homologue chypriote" et "lui a fait part de la pleine et entière solidarité de la France", a poursuivi le porte-parole adjoint. "L'arrivée d'un nouveau navire de forage turc dans la ZEE chypriote constitue une violation de la souveraineté la République de Chypre et du droit international", a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. Les Etats-Unis Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a mis en garde le 5 octobre Ankara sur ses activités en Méditerranée orientale. "Nous avons dit aux Turcs que les forages illégaux sont inacceptables et nous allons continuer d'entreprendre des actions diplomatiques afin de nous assurer que les activités (dans la région) soient légales", a expliqué Mike Pompeo, lors d'une visite de trois jours à Athènes. Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis avait évoqué au cours de ses entretiens avec Mike Pompeo la situation tendue en Méditerranée orientale. "Chypre a demandé l'application du droit international et j'attends la contribution positive des Etats-Unis pour aider à un climat plus fructueux dans la région", a souligné Kyriakos Mitsotakis au début de ses discussions avec Mike Pompeo. "La Grèce peut jouer un rôle stratégique important dans la région" et "peut être un pilier de stabilité", a encouragé Mike Pompeo. Le chef de la diplomatie américaine s'est également entretenu avec les ministres grecs de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, et des Affaires étrangères, Nikos Dendias, avant de signer un accord en matière de défense. "Cet accord renforce la coopération stratégique entre les deux pays" et "est une garantie de stabilité et de développement", s'était félicité Nikos Dendias, lors d'une conférence de presse conjointe avec Mike Pompeo. Les relations gréco-américaines "sont au plus haut niveau historiquement", avait-il souligné. Nikos Dendias avait indiqué le 4 octobre que cet accord "protège le pays et ses intérêts" en augmentant "la présence américaine dans la région". Outre leurs bases sur l'île de Crète depuis 1990, les Etats-Unis doivent désormais étendre leur présence dans le centre de la Grèce, surtout à Larissa où se trouve un quartier général de l'OTAN pour la région, selon les médias grecs. Total et ENI, opérateurs des champs gaziers chypriotes Les géants énergétiques français et italien, Total et Eni, ont remporté un appel d'offres pour explorer et exploiter conjointement du gaz et du pétrole au large de Chypre, ont annoncé le 18 septembre les autorités chypriotes, dans un contexte de tensions avec Ankara sur ces gisements. L'accord donne à Total et Eni des parts égales (50% chacun) dans la société créée pour cette exploitation. Le ministre de l'Energie chypriote, George Lakkotrypis, a salué un "événement important", qui accroît la présence de multinationales dans la ZEE, et renforce les partenariats noués par le gouvernement. Total et Eni deviennent ainsi les deux plus importants acteurs du forage au large de l'île méditerranéenne, détenant désormais des licences d'exploitation pour 7 des 13 blocs - avec le coréen Kogas pour trois d'entre eux. Les deux groupes, ainsi que l'américain ExxonMobil, avaient été invités l'an passé par le gouvernement de la République de Chypre, qui n'exerce son autorité que sur les deux tiers sud de l'île, à répondre à un appel d'offres pour explorer ce nouveau secteur de gaz offshore (le bloc 7) dans la ZEE. Nicosie a décidé de poursuivre l'exploitation du bloc 7 après avoir découvert du gaz dans le bloc 6 adjacent - également exploité par Eni et Total - qui pourrait s'étendre, a déclaré George Lakkotrypis. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/forages-illegaux-dans-les-eaux-chypriotes-la-turquie-joue-vraiment-avec-le-feu-831282.html 2 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 23 octobre 2019 Share Posté(e) le 23 octobre 2019 "La Turquie n'a «pas besoin» de reprendre son offensive en Syrie" : http://www.lefigaro.fr/international/la-turquie-n-a-pas-besoin-de-reprendre-son-offensive-en-syrie-20191023 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 23 octobre 2019 Share Posté(e) le 23 octobre 2019 "Syrie: se méfiant du régime, Ankara compte sur Moscou pour appliquer l'accord" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/syrie-se-mefiant-du-regime-ankara-compte-sur-moscou-pour-appliquer-l-accord-20191023 Et rien à voir avec la Turquie mais en relation, la Russie se pose à mon avis comme un allié fiable dans la zone ( l'art du Deal de Trump a encore frappé.....) "La Russie veut doubler ses échanges avec l'Afrique en cinq ans (Poutine)" : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/la-russie-veut-doubler-ses-echanges-avec-l-afrique-en-cinq-ans-poutine-20191023 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 23 octobre 2019 Share Posté(e) le 23 octobre 2019 Les alliances stratégiques sur le tapis ... Audition de Le Drian devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des forces armées, le 15 octobre : Citation Otan/Turquie : Pour M. Le Drian, il va « falloir réfléchir à la relation transatlantique » Citation Lors d’une audition devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des forces armées, le 15 octobre [le compte-rendu vient d’en être publié, ndlr], le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a sévèrement critiqué les décisions de l’administration Trump au sujet du nord de la Syrie, lesquelles ont ouvert la voie à une offensive turque contre les milices kurdes syriennes [YPG], pourtant partenaires de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis. Depuis cette audition, la situation a évolué : la Turquie a suspendu ses opérations, menées avec l’appui de supplétifs syriens, et elle a trouvé un accord avec la Russie pour s’assurer du contrôle de la zone frontalière située dans le nord-est de la Syrie. Reste que, pour M. Le Drian, la décision de M. Trump de retirer les forces américaines de cette région et donc de « lâcher » les Kurdes syriens ne peut que faciliter, « in fine une victoire des parrains d’Astana : Turcs, Russes et Iraniens », lesquels seront désormais « amenés à se partager le Nord-Est » de la Syrie. « C’est évidemment un tournant majeur dans le conflit syrien, et il conviendra d’en apprécier les conséquences, y compris sur le plan politique », a relevé le ministre français. Justement, au niveau politique, l’attitude de M. Trump a fait des dégâts… D’abord au sein de la coalition anti-jihadiste, dont les membres n’ont pas été préalablement informés des intentions du chef de la Maison Blanche, ce qui les a mis devant le fait accompli. « Il y a une trentaine de pays acteurs principaux de cette coalition. Deux pays ont semé le trouble dans la solidarité de cette coalition : il nous faut en tirer des conclusions ensemble », a dit M. Le Drian. Et là, a-t-il continué, il n’y a que deux possibilités : « soit la coalition est morte, soit elle se reprend ». Et « si le combat commun contre Daesh continue », alors il faudra en définir les modalités, a-t-il fait observer. Par ailleurs, M. Le Drian a posé la question du « lien transatlantique », en rappelant qu’il a « vécu dans des fonctions différentes, deux renoncements américains, le 31 août 2013 et le 13 octobre 2019 ». Pour rappel, le premier évoqué par le ministre est la reculade du président Obama dans l’affaire de l’attaque chimique attribuée au régime syrien dans la Ghouta Orientale. Alors que l’une des lignes rouges qu’il avait définies venait d’être franchie par Damas et qu’une opération militaire, avec la France, était sur le point d’être lancée, il avait renoncé au dernier moment. Quoi qu’il en soit, pour M. Le Drian, « à deux reprises, les Américains ont renoncé à assurer la sécurité collective ». Et « cela pose la question du lien transatlantique », a-t-il dit aux sénateurs. En outre, et s’agissant du nord de la Syrie, il a déploré le « revirement soudain » des États-Unis, lesquels avaient pourtant donné « des assurances » à leurs partenaires européens. « Les États-Unis adressent des signaux contradictoires. Á l’inaction après l’attaque des raffineries de l’ARAMCO a suivi la décision d’envoyer 3.000 soldats américains en Arabie saoudite », a relevé M. Le Drian. Et, a-t-il insisté de nouveau, il « est certain qu’il va falloir réfléchir à la relation transatlantique. » Ces propos du ministre font écho à ceux que tiendra le président Macron quelques jours après cette audition. « J’ai compris qu’une puissance de l’Otan décidait d’attaquer ceux qui ont été les partenaires de la coalition internationale sur le terrain pour se battre contre Daesh. […] Donc, je considère que ce qu’il s’est passé depuis plusieurs jours est une faute lourde de l’Occident et de l’Otan dans la région. […] Je pense que cela affaiblit durablement notre crédibilité pour trouver des partenaires sur le terrain […] et que ça interroge aussi le fonctionnement de l’Otan », dira-t-il à l’issue d’un conseil européen, le 18 octobre. Quoi qu’il en soit, les derniers développement mettent à mal la solidarité [politique] entre les membres de l’Otan. Solidarité que le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, cherche à maintenir à tout prix. Et le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, Christian Cambon, a livré une anedoctes qui en dit long, lors de l’audition de M. Le Drian. « L’Europe est donc en décalage avec les États-Unis et la Turquie. Hier, j’assistais avec quelques collègues à la réunion de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN à Londres. Les propos du secrétaire général de l’OTAN étaient scandaleusement sidérants. Notre maison brûle et nous regardons ailleurs… Comment tolérer cette situation ? Les Turcs risquent de mettre à mal l’OTAN. Certains ont préféré parler du développement du plancton dans la mer Méditerranée orientale… C’était certainement plus important! », a raconté M. Cambon. Cela étant, la Méditerranée orientale sera sans doute le prochain sujet brûlant, avec les actions entreprises par la Turquie dans la zone économique exclusive [ZEE] de la République de Chypre pour y exploiter les gisements de gaz naturel. « Les Turcs ont engagé une action de forage dans les eaux sous souveraineté chypriote. Nous avons décidé de mettre en place un régime-cadre de sanctions si, d’aventure, la Turquie poursuivait ces opérations. Nous allons prévoir une présence militaire dans cette zone », a prévenu M. Le Drian. http://www.opex360.com/2019/10/23/otan-turquie-pour-m-le-drian-il-va-falloir-reflechir-a-la-relation-transatlantique/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 23 octobre 2019 Share Posté(e) le 23 octobre 2019 il y a une heure, NUBEALTIUS a dit : "Syrie: se méfiant du régime, Ankara compte sur Moscou pour appliquer l'accord" Bah ... Tonton Vlad, stratège en chef du lieu et du moment, se porte gentiment caution : Citation Syrie : Vladimir Poutine se porte garant du retrait des forces kurdes à la frontière turque https://www.lemonde.fr/international/article/2019/10/23/a-sotchi-poutine-se-porte-garant-du-retrait-des-forces-kurdes-de-la-frontiere-syro-turque_6016604_3210.html 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 23 octobre 2019 Share Posté(e) le 23 octobre 2019 Avec quelques wagons de retard "Syrie: la «zone de sécurité sous contrôle international» suscite des réserves chez l'Otan" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/syrie-la-zone-de-securite-sous-controle-international-suscite-des-reserves-chez-l-otan-20191023 Et la Turquie tranquille Émile s'en sort haut la main "Syrie: Trump annonce la levée des sanctions visant la Turquie" : http://www.lefigaro.fr/international/syrie-trump-annonce-la-levee-des-sanctions-visant-la-turquie-20191023 «Un nombre incalculable de vies ont été sauvées grâce à notre négociation avec la Turquie», a-t-il martelé. «Maintenant les gens disent: ouah, quel résultat fantastique!», a-t-il ajouté, sans préciser à qui précisément il faisait référence. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 23 octobre 2019 Share Posté(e) le 23 octobre 2019 il y a une heure, NUBEALTIUS a dit : «Maintenant les gens disent: ouah, quel résultat fantastique!», a-t-il ajouté, sans préciser à qui précisément il faisait référence. En tout cas, probablement pas cette personne : Ni, d'ailleurs, son prédécesseur : 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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