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il y a 8 minutes, fraisedesbois a dit :

Dès lors, où est sa "rationalité"?

Elle se situe dans le rôle d'homme fort qu'il souhaite se tailler. S'il recule il sera désavoué et passera pour un faible aux yeux de ses partisans. Dans sa position il ne peut que continuer à jouer les durs. Si on se met à sa place d'homme politique, qui souhaite à tout prix garder le pouvoir, il y a une certaine logique. De son point de vue il aurait même intérêt à ce qu'il y ait la guerre : c'est pratique, ça soude une nation autour du chef. Tant pis s'il y a des morts tant qu'il reste au sommet. Cela peut même donner une occasion de devenir dictateur à vie, pour "défendre le peuple". Après cela n'exclut pas une dissociation cognitive, il se surestime et sous-estime les autres nations, probablement...

Mais bon pour gagner il faut jouer. Quand on veut être sûr de son coup, on plante des navets. On ne pratique pas la politique. :ph34r:

Je précise que je colle là quelques comportements fréquents dans l'histoire des guerres, je ne connais pas bien la situation turque.

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il y a 40 minutes, fraisedesbois a dit :

J'accuse pas.

Je me demande juste si le monsieur a encore tout son discernement. Les attitudes, les postures à fin de "communication interne", je veux bien. Mais les prochaines élections en Turquie, c'est 2023. Au rythme auquel il part en "délire" (à mes yeux), pas sûr qu'il tienne jusque là. Il sera cramé avant.

Dès lors, où est sa "rationalité"?

Même doutes de mon côté : je me demande s'il n'a pas commencé à croire à toute une partie de son discours quasi-messianique qui nous semble hautement fumeuse.

il y a 40 minutes, fraisedesbois a dit :

[edit] ... et la demande à ses généraux de flinguer un zinc ou un bateau grecs m'évoque furieusement ce qu'on appelle dans le jargon un "passage à l'acte".

Ce que les officiers ont refusé.

Et je me demande si les histoires de déplacements de char de ce soir ne relèvent pas du même schéma : ordre, opposition, ordre contraire...

Le point clé me semble-t-il, et depuis des années : Erdogan souhaite que la rupture avec l'UE soit entérinée, mais à l'initiative de l'UE. Qu'en attend-il au juste ? L'unification de la formidable Turquie derrière son chef, un retour aux temps héroïques de conquête ? Où l'on revient sur ton interrogation : aurait-il commencé à y croire ???

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Il y a 8 heures, Hirondelle a dit :

à ce merveilleux symbole de la masculinité épanouie : la bagnole.

Un zymbole de mazcoulinité, fous dites ? Mais la bagnole est féminine. Une foitoure. Une aoto. Une bagnole. La voiture est un outérous de soubstitoution, un zymbole dou retour dans le fendre prodecteur de sa mère.

Ah ça, il fallait pas invoquer Freud !

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https://www.lorientlejour.com/article/1231525/la-turquie-pousse-ses-pions-au-liban.html

 

La Turquie pousse ses pions au Liban

Le 4 juillet dernier, le ministre sortant de l’Intérieur, Mohammad Fahmi, a annoncé l’arrestation de quatre individus, deux Syriens et deux Turcs, alors qu’ils tentaient de faire entrer clandestinement depuis la Turquie quatre millions de dollars, destinés selon lui à financer des « émeutes urbaines ». La semaine suivante, le site Assas media, cofinancé par son prédécesseur Nouhad Machnouk, publiait une liste complète d’ONG et de mosquées prétendument pro-turques, et affirmait que la Turquie prévoyait « d’occuper Tripoli ».

De telles allégations restent difficiles à vérifier, d’autant que, contrairement à Téhéran ou Riyad, Ankara ne dispose, au pays du Cèdre, ni d’un agenda politique établi de longue date ni d’obligés au sein du Parlement ou du gouvernement (comme le Hezbollah pour l’un ou le courant du Futur et les Forces libanaises pour l’autre). Cependant, les Turcs ont lentement mais sûrement établi des réseaux et des liens à différents niveaux avec les communautés sunnites à travers le Liban. 

Multiples ressorts

D’abord, Ankara continue à travailler au renforcement de son « soft power » au Liban en offrant des bourses d’études et en s’engageant dans des activités culturelles. Les investissements de la Turquie au Liban s’étendent à toute la communauté sunnite. Un hôpital turc doit être inauguré prochainement à Saïda tandis que des milliers de bourses universitaires ont été distribuées.

Un autre champ de cette politique concerne la communauté turkmène du pays, qui compte plusieurs milliers de personnes dispersées entre le nord et l’est du Liban (auxquels il faut ajouter les réfugiés syriens). Alors que les liens avec Ankara s’étaient distendus jusqu’à il y a environ une dizaine d’années, la Turquie finance des projets par le biais de l’Agence turque de coopération, et nombre des membres de cette communauté disent ressentir davantage la présence de l’État turc que de son pendant libanais. 

L’octroi de la citoyenneté constitue enfin un axe majeur de cette politique. Le 8 août dernier, le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, a ainsi déclaré, lors d’une visite à Beyrouth, que le président Erdogan lui avait donné l’instruction d’accorder la citoyenneté à tout Libanais turkmène ou d’origine turque. Selon des chiffres semi-officiels, près de 9 600 naturalisations (sur environ 18 000 demandes) avaient déjà été accordées jusqu’en 2019. Tous les demandeurs n’étaient pas d’origine turque ou turkmène, de nombreux Libanais étant notamment attirés par la stabilité turque, son mode de vie, ses séries télévisées et son régime d’exemption de visa avec le Liban. Parmi eux, certains sunnites voient dans la puissance turque une nouvelle source de fierté face à l’influence iranienne au Levant.

Néanmoins, l’influence croissante de la Turquie au sein de la communauté sunnite a eu des répercussions négatives sur les relations intercommunautaires libanaises. Par exemple, les Arméniens sont de plus en plus sous pression, des milliers de manifestants pro-turcs se présentant à leurs rassemblements en agitant des drapeaux turcs et en scandant des slogans extrêmement menaçants. Des partisans de la Turquie ont aussi récemment intimidé un journaliste de la télévision arménienne qui avait critiqué Erdogan, à travers une série de vidéos, de menaces et d’insultes dirigées contre la communauté arménienne. Ces cas mettent en lumière les risques pouvant découler de la montée en puissance de la Turquie dans un pays où la plupart des minorités partagent une vision essentiellement traumatisante de la domination ottomane.

Relais politiques

La politique d’influence turque au Liban vise aussi à répondre à des enjeux internes. Cela a récemment été le cas lorsque des responsables turcs ont présenté la mort d’Eren Bülbül, un adolescent tué par le Parti des travailleurs du Kurdistan en 2017, comme une source d’inspiration pour une action de secours après les explosions du 4 août. La Turquie tente aussi de viser les quelques partisans de Fethullah Gülen au Liban : après l’échec de la tentative de coup d’État du 15 juillet 2016 et la répression du réseau güleniste en Turquie et ailleurs, Ankara a mobilisé ses partisans au Liban et a poussé à la démission le directeur d’une école coranique libanaise, soupçonnée d’être affiliée aux Frères musulmans dans l’ouest de Beyrouth. Selon trois sources proches du dossier, l’école avait un partenariat avec le réseau güleniste mais n’y était pas affiliée. 

Jusqu’à présent, Ankara s’est abstenu de soutenir un seul parti politique, comme la version libanaise des Frères musulmans, la Jamaa islamiya. Cela vise peut-être à rester au-dessus de la politique partisane et à conserver le soutien populaire auprès d’un échantillon le plus large possible de la communauté sunnite tout en entretenant les liens forts existant avec certains groupes issus des populations kurdes et arabes qui ont migré depuis la Turquie et ont obtenu la citoyenneté libanaise dans les années 1990. Certains politiciens libanais ont également établi des relations avec la Turquie, et notamment l’ancien Premier ministre Saad Hariri, qui a été témoin du mariage de la fille d’Erdogan en 2016. Cependant, l’hostilité croissante entre la Turquie et les États arabes tels que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte rendra difficile le maintien de telles relations. Le chef des services de renseignements turc et confident d’Erdogan, Hakan Fidan, a également tissé des liens étroits avec le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, une figure chiite de plus en plus influente dans le pays.

Néanmoins, la Turquie n’est pas intervenue directement dans la politique libanaise. Cependant, cela pourrait changer après l’explosion du port de Beyrouth. La visite du président français Emmanuel Macron au Liban à la suite de l’explosion et son initiative pour mettre fin à l’impasse politique dans le pays ont ainsi pu être en partie interprétées comme un effort visant à empêcher la Turquie de prendre un autre pied sur la Méditerranée. Dans un tweet posté le 14 août dernier, Macron a ainsi rendu compte d’un appel téléphonique avec le président américain Donald Trump où ont été évoquées les tensions en Méditerranée orientale et la situation en Libye et au Liban. Le fait de lier ces dossiers a pu être interprété comme une référence implicite aux actions turques dans les deux pays tandis qu’Erdogan a publiquement vilipendé ce qu’il considère comme une tentative de la France de restaurer son influence coloniale. 

Même s’il est sans commune mesure avec l’engagement de la Turquie en Libye et en Syrie, l’intérêt croissant des Turcs pour le Liban pourrait en tout cas trouver un relais local auprès de certaines parties sunnites à la recherche d’un nouveau parrain régional.

Ce texte est aussi disponible en anglais et en arabe sur Diwan, le blog du Carnegie MEC.

Par Mohanad HAGE ALI

Chercheur et directeur de la communication du Carnegie Middle East Center. Dernier ouvrage : « Nationalism, Transnationalism, and Political Islam » (Palgrave, 2017).

 

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Il me semble que la psychiatrie progresse vachement sur ce fil.

côté chars de combat il ne faut pas trop s'illusionner sur le nombre, beaucoup de M60 ces engins ne résistent pas à grand chose même Magach, par contre je crois qu'il ont renforcé leur Léo 2 depuis qu'il en ont perdu sur tir de missiles latéraux (voir fils Léo)

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Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

"Ce n'est pas une question de politique interne de la Turquie", a déclaré Gurdeniz à propos des exigences de la Turquie en Méditerranée. "Ce sont des différends qui ne disparaîtront pas, même si le gouvernement change."

Donc ce qu'il faut, c'est infliger à la Turquie une défaite complète humiliante pour qu'ils laissent tomber pour quelques siècles...

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il y a une heure, Hirondelle a dit :

Je n’ai pas lu le reste, Penar’ (c’est ´dredi soir, quand même !), mais ça me suffit pour te signaler à la Cour Pénale Internationale, au Pape François et à la modération : TU ES UN VRAI NAZI !!!

D’ailleurs, si on dit à madame Penardaborabora que nicht Nutella à jamais, sur ton initiative, elle aura ta peau en faisant la grève de l’épilation. Y’a des trucs, on peut pas plaisanter...

Nan mais y'a plein d'autres pâtes à tartiner sans huile de palme et sans noisettes turques bien fat quand même ! Faut pas se tromper d'ennemi !

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il y a 7 minutes, pascal a dit :

c'est sûr que là ...  on sort des sentiers battus, le vent souffle, l'artillerie lourde tonne, le choléra revient sur la ville, les Huns sont de retour ...

Voilà !

Donc définitivement, pour moi je préfère ça 

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à ça :

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Révélation

Je vais peut-être réfléchir quand même...

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"Charlie Hebdo : des manifestants à Istanbul protestent contre la publication des caricatures de Mahomet" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/charlie-hebdo-des-manifestants-a-istanbul-protestent-contre-la-publication-des-caricatures-de-mahomet-20200913
 

 

Nureddin Sirin, rédacteur en chef de la chaîne de télévision Kudus («Jerusalem»), a affirmé que «Macron va payer un prix élevé, à la fois pour son arrogance en Méditerranée orientale et pour son soutien aux insultes contre l'Islam, sous prétexte de liberté de la presse».

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il y a 32 minutes, NUBEALTIUS a dit :

"Charlie Hebdo : des manifestants à Istanbul protestent contre la publication des caricatures de Mahomet" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/charlie-hebdo-des-manifestants-a-istanbul-protestent-contre-la-publication-des-caricatures-de-mahomet-20200913
 

 

Nureddin Sirin, rédacteur en chef de la chaîne de télévision Kudus («Jerusalem»), a affirmé que «Macron va payer un prix élevé, à la fois pour son arrogance en Méditerranée orientale et pour son soutien aux insultes contre l'Islam, sous prétexte de liberté de la presse».

ils ont l'insulte facile ces abrutis.. mais ils n'ont que ça et plus le temps passe plus ils apparaissent comme des abrutis finis

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