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[Rafale] *archive*


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est ce que les Rafale ont été arrêté de vol suite à l'accident ?

Pourquoi faire ? L'avion ne semble pas être en cause...

L'enquête déterminera la chronologie de l'événement, les raisons détaillées de son occurrence, mais les faits relatés depuis hier soir conduisent à renforcer sérieusement l'hypothèse d'une perte de connaissance.

- Il n'y a pas eu de collision en vol.

- Le pilote était dans (ou venait de faire) un break lorsque l'avion a subitement plongé vers le sol.

- Aucune communication radio ni signalement en "emergency" n'a été relatée.

- Le pilote ne s'est pas éjecté.

- L'avion a percuté le sol une poignée de seconde après la "perte de contrôle" constatée à 4000m.

- Les "piafs" sont rares à cette altitude, surtout dans cette région et à cette époque.

- Un avion en virage termine en piqué si on lâche les commandes.

- Les débrits sont concentrés autour du point d'impact (= avion intègre)

De toutes les raisons possibles, celle d'un "banal" G-LOC est de loin la plus probable. Cet évènement rappelle d'ailleurs par sa similitude celui du début de l'année où un pilote de Cambrai à perdu la vie lors d'une campagne de tir en Corse. Ca n'a pas fait autant de foin, ni soulevé autant d'interrogations...

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De toutes les raisons possibles, celle d'un "banal" G-LOC est de loin la plus probable. Cet évènement rappelle d'ailleurs par sa similitude celui du début de l'année où un pilote de Cambrai à perdu la vie lors d'une campagne de tir en Corse. Ca n'a pas fait autant de foin, ni soulevé autant d'interrogations...

Rassure-toi, je ne voulais pas lancer une polémique.

Le G loc est probable mais je me demandais si on peut écarter l'hypothèse d'une malfonction du syst'eme de support du pilote ? Par exemple une défaillance de l'OBOGS. Est ce que c'est possible a 4000m en manoeuvrant sous haut facteur de charge ?

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Une confirmation de ce que vous dites.

Simulation de combat air air un contre un de nuit (plus de 18 heures).

Break brutal et vers le bas pour simuler un évasive suite à un engagement par missile air air.

Avion pique à pleine vitesse et percute verticalement

Pas d'éjection le pilote reste dans l'avion

L'avant de l'appareil est à plusieurs mètres sous terre

Les boites noires seront a priori inexploitables si même elles sont retrouvées...

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Le G loc est probable mais je me demandais si on peut écarter l'hypothèse d'une malfonction du syst'eme de support du pilote ? Par exemple une défaillance de l'OBOGS.

J'aurai tendance à écarter cette hypothèse. En principe, le régulateur oxygène situé sur le côté du siège commute automatiquement sur la source "secours" intégrée au siège si le volume fourni par l'avion devient insuffisant. Cette commutation est normalement signalée en cabine (voyant "5min O2" ou quelque chose comme ça), si bien que le pilote ne peut ignorer qu'il se trouve en mode "dégradé" et qu'il doit prendre les précautions d'usage (descente en basse altitude).

Dans le même genre, on peut imaginer une défaillance du système anti-G. Mais ce genre de panne est rapidement détectable et laisse le temps au pilote d'agir en conséquence.

En revanche, un pilote encaisse les G jusqu'au moment où il perd conscience. C'est un changement brutal, et difficilement prévisible même quand on connaît ses limites. Le pilote ne s'en aperçoit qu'au réveil...

Si l'hypothèse d'un break vers le bas se confirme, c'est un élément de plus qui milite en faveur d'un G-LOC. De même que l'heure tardive (fatigue) et l'ambiance nocturne (fatigue et stress).

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Les boites noirs seront inexploitables....Ce n'est pas étonnant.

Heu... tu sous-entend quoi par là ? Un complot pour protéger la réputation du Rafale ? Dans ce cas, mieux vaudrait pouvoir exploiter les boîtes noires, plutôt que de laisser planer un doute malsain...  O0

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laissons les enquêtes ce faire,

car il y a trois enquêtes en cour,

problême de l'appareil,

malaise du pilote :'( :'( pilote tres confirmée quand méme)

Seule certitude, il n’y a eu aucune collision entre les deux avions, qui volaient à 4000 m d’altitude et à une vitesse de 800 km/h. Dans ces conditions, il faut environ quinze secondes avant de percuter le sol. Aucun message radio n’a été entendu. L’avion est une version biplace, mais jeudi soir, le pilote était seul à bord

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Un problème de perte de connaissance du pilote du à une manœuvre serrée provoquant un voile noir?

A titre info voici une vidéo qui montre un cas sur Mirage 2000D qui s'est rattrapé de justesse car le navigateur a parlé au pilote

justement, cette catastrophe du rafale biplace utilisé en monoplace et l'exemple du duo dans ce mirage 2000 ne plaide t'il pas pour la version B de l'avion ?

On peut raisonnablement penser qu'en cas de malaise de l'un des deux équipier, le second puisse ou déclancher le système d'éjection des deux, ou rattraper la manoeuvre.

d'un autre côté, si l'enquête dit que c'est l'avion qui est en cause, l'utilisation d'un navigateur n'aurait pas changé grand chose.

Remarquez que les malaises arrivent même aux meilleurs. 800 km/h vers le sol, après surement un virage serré pour simuler l'esquive du missile, ça fait bien 5 à 7 G.

Tiens, en relisant les causes de l'accident du tigre en australie, l'hypothèse retenue avait été la désorientation spatiale.

ça peut arriver dans un avion moderne ? je sais bien qu'il y a un altimètre, un GPS, un horizon artificiel, mais vu que tout ou presque est en numérique, ça pourrait sérieusement agraver les choses ?

en tout cas, les conditions : nuit, fatigue, stress comme le disait DEFA pourraient bien avoir forcé les choses. Une mauvaise lecture ou trop longue du HUD ou des autres informations, désorientation, pas le temps de redresser pourrait vaguement expliquer la chose.

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en tout cas, les conditions : nuit, fatigue, stress comme le disait DEFA pourraient bien avoir forcé les choses. Une mauvaise lecture ou trop longue du HUD ou des autres informations, désorientation, pas le temps de redresser pourrait vaguement expliquer la chose.

Dans le cas là, vu les première infos, il est probable que le pilote n'est jamais eu conscience qu'il allait heurter le sol.
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La désorientation spaciale peut arriver à n'importe qui dans n'importe quel objet volant.

En conditions aggravées de stress et de fatigue, ça n'arrange rien. Je serais plutot d'accord avec DEFA pour le G-Lock, s'il s'était vraiment senti désorienté, il aurait quand même pu contacter ses coéquipiers. Là rien.

C'est vrai qu'on peut aussi se demander si ce ne serait pas mieux que les entrainements de ce genre se fassent en biplace: si un perd les pédales, l'autre prend le relais. Autre avantage, si le pilote résiste mais tire un peu trop sur le manche et que son coéquipier part dans les vapes, ça l'incitera peut être à se calemer un peu en se disant qu'il ne doit pas non plus en être très loin.

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Le fait d'avoir une seconde personne dans l'avion peut dans certains cas etre une plus-value dans certains cas mais je suis persuadé que le pilote peut mieux supporter les "g" qu'il prend car c'est lui qui décide du moment où il tire bien comme il faut, et donc est peut etre un peu mieux préparé à encaisser les G que la seconde personne.

Donc si le pilote tire un peu trop de G, il y a fortes chances que l'autre personne à bord soit déjà dans les vaps........ :O

Maintenant chaque personne réagit différament donc .......je reste malgré tout perplexe de l'intéret d'une autre personne à bord dans ce type de situation bien précise.

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Dans le cas du 2000 D dont il est question sur you tube. Quel fut le rôle du NOSA ?

Il m'avait semblé comprendre que sur les N et les D le Nosa avait un rôle dans la conduite de l'avion en ce sens que certaines action de pilotage relevaient de sa responsabilité (ce qui expliquait qu'on ne pouvait trimbaler un VIP sur un D en place arrière.

Qu'en est il ?

Le NOSA du D a un manche à balai entre les jambes (n'y voyez rien de lubrique) celà veut il dire qu'il peut piloter l'avion?

OU REPRENDRE LA MAIN EN CAS DE PB

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La désorientation spaciale peut arriver à n'importe qui dans n'importe quel objet volant.

En conditions aggravées de stress et de fatigue, ça n'arrange rien. Je serais plutot d'accord avec DEFA pour le G-Lock, s'il s'était vraiment senti désorienté, il aurait quand même pu contacter ses coéquipiers. Là rien.

G-LOC, g-induced Loss Of Consciousness ... perte de conscience lié aux facteur de charge.

La solution a ce genre de probleme serait surtout la mise en service du système anti-collision/prise de contrôle par le calculateur de vol plus rapidement...

Est ce envisageable opérationnellement - techniquement ça doit l'être, mais un pilote inconscient ne supporte peut être pas l'éjection par exmple - que le processus d'éjection puisse être entièrement automatique, si le système estime que le pilote n'est plus en état depuis trop longtemps, ni d'actionner l'éjection. En gros qu'en cas de défaillance du pilote - pas de réponse au système d'alerte - et de danger imminent non évitable - pas juste la glissade sur le ventre ou la vrille - l'éjection soit commandé par l'ordinateur de bord.

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La désorientation spaciale peut arriver à n'importe qui dans n'importe quel objet volant.

Oui, mais un pilote de "muds" est plutôt mieux armé contre ce genre de défaillance. Ils ont l'habitude de voler longtemps, très haut ou très bas, de jour comme de nuit, par tous les temps. En revanche, leur connaissance du phénomène G-LOC est moindre compte tenu des facteurs de charge qu'ils endurent habituellement. Le manque d'entraînement fait qu'ils se font plus facilement surprendre.
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Bonjour !

Je n'y connais pas grand-chose en avion de chasse.

Si j'ai bien compris il a fait un piqué tout droit depuis 4000 m d'altitude, cela n'a pas duré que 3 s.

Mais vu le prix d'un avion de ce type je trouve inconcevable qu'il n'y ait pas un système de veille vis-à-vis de la conscience et de la réactivité du pilote qui puisse mettre l'avion en vol stationnaire.

Ces cas de G-LOC si j'ai bien lu sont quand même relativement fréquents.

Je connais un peu la programmation informatique, ce n'est pas un monde de programmer cela sur un PC tout bête avec quelques capteurs.

Si je me trompe ces avions ont déjà des systèmes de suivi de terrain embarqué ?

Cela ne doit pas être trop dur de faire l'interface entre un suivi de la conscience du pilote et ce système ?

En tout cas je présente toutes mes condoléances à la famille du pilote !

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@Tibère

Le problème avec les avions de combat c'est que leur enveloppe de vol est très large.

De tels gardes fous sont délicats à initialiser car en utilisation opérationnelle ils pourraient limiter trop arbitrairement les évolutions de l'avion.

La question à partir de quand le système se met en oeuvre ? dans quel domaine ? il y a beaucoup d'aléas. Le suivi de terrain ne peu rècupèrer l'avion engagé dans un piqué vertical à grande vitesse en dessous d'un certain seuil.

En clair sur un avion de combat le pilote reste le principal acteur.

Il faut savoir aussi que les commandes de vol de l'avion interdisent certaines actions du pilotes si celles ci vont au delà des capacités de l'appareil.

Le Rafale est capable de faire une pénétration TBA à 600 noeuds pendant 30 minutes d'affilée, c'est énorme trente minutes en terme de fatigue de la cellule sans parler de l'équipage.

Les avions à commandes de vol électriques ont des réactions très vives, ils sont artificiellement instables (très instables). Souvent en évolution les pilotes tirent des G (en continu) et deviennent le maillon faible de par leur résistance physiologique. C'est pour çà que des limites sont installées sur les CDVE sinon on casse l'avion ou le pilote peut se voiler irrémédiablement.

Les pilotes de F16 se faisait pèter les veines capillaires des avants bras au début de leur vie opérationnelle.

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Concernant la désorientation spaciale, le B-A-BA c'est de se fier aux instruments. C'est sûr que c'est pas toujours évident lorsque les sens disent exactement le contraire de ce que disent les instrument - il faut prendre sur soit - mais les pilotes de ce niveau ont largement dépassé ce stade.

Concernant le G-LOC, j'imagine assez bien qu'on est typiquement dans un cas où même en se connaissant bien on peut se laisser surprendre. Suivant la fatigue, la forme du jour, l'alimentation, le taux de glycémie, etc...

Comme la narcose en plongée sous-marine ou dans un mauvais jour on peut commencer à la resentir dès 30m, ou comme le mal de mer, ou comme la tenue à l'alccol...  O0

Peut-être que le pilote a sur-réagit à l'info de missile simulé et n'avais pas encore complêtement intégré dans ses trippes les capacités de manoeuvrabilité de cet avion.

C'est AMA que le début malheureusement. On est vraiment arrivé aux limites de ce que l'humain peut suporter .... dans un bon jour.

Question subsidiaire si qq'un sait: jusqu'à quelle vitesse un pilote peut s'éjecter avec qq chance d'en sortir vivant?

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jusqu'à quelle vitesse un pilote peut s'éjecter avec qq chance d'en sortir vivant?

Si ma mémoire est bonne, au delà mach 1, le pilote risque de sérieuses blessures en cas d'éjection.

Il faut également prendre en considération l'attitude de l'avion.

Pour ce tragique crash, le Rafale était en piqué quasi vertical à très grande vitesse d'après des témoins. Même si le pilote s'était éjecté avec succès il aurait probablement été gravement blessé...

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Dans AFM il y a qq années un reportage a été publié sur l'ejection réussie d'un pilote russe de Mig 25 à Mach 2,6 a haute altitude ...

Non non j'ai pas forcé sur la tisane. Je pourrais vous le retrouver

En qui concerne le casque ceux des russes ont des trous qui selon certains commentaires évitent l'arrachement par le vent relatif.

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