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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force

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L’Australie cherche en Europe ses futurs sous-marins

L’Australie a demandé à 3 compagnies européennes de proposer des modèles de sous-marins destinés à remplacer sa flotte actuelle. Le montant du contrat est évalué à 36 milliards AUS$ (27,5 milliards €). L’Australie veut protéger ses exportations de ressources naturelles et réagir face à une course aux armements en Asie.

DCNS, Howaldtswerke-Deutsche Werft GmbH et Navantia ont été contactés afin de donner des informations sur des modèles de sous-marins classiques, a déclaré mardi le ministre australien des matériels de défense, Jason Clare.

« Le projet de Sous-marin futur est le plus important et le plus complexe que nous ayons jamais lancé dans le domaine de la défense, » a déclaré le ministre.

L’Australie prévoit de construire une flotte de 12 sous-marins, qui doivent entrer en service vers 2025.

Le projet est en parti destiné à contrer l’expansion militaire chinoise, qui s’étend en Asie du Sud-Est et en mer de Chine du Sud, où Pékin est impliqué dans plusieurs disputes sur la souveraineté d’îles de la région.

Mais Canberra a aussi désiré dépeindre son renforcement militaire comme une mesure destinée à renforcer la sécurité de ses développements offshore et de ses exportations de minerais. Il s’agit aussi de renforcer ses capacités de réagir en cas de catastrophes naturelles dans la région.

Les nouveaux sous-marins seront plus gros et plus puissants que les 6 sous-marins de la classe Collins actuellement en service. Ces derniers, les plus grands sous-marins classiques actuellement en service, ont été construits en Australie, et ont connu de nombreux problèmes lors de la construction et de la mise au point.

Des responsables américains ont poussé l’Australie à renouveler sa flotte sous-marine, certains experts appelant même le gouvernement australien à envisager d’acheter des sous-marins nucléaires d’attaque “sur étagère”.

http://www.corlobe.tk/article26975.html

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C'est cauchemardesque !

Les sous-marins australiens : incapables et dangereux

Un nouveau rapport dévastateur sur les sous-marins australiens de la classe Collins, avertit de graves risques de sécurité, découlant de l’inexpérience des équipages, du manque d’experts et du mauvais fonctionnement du système d’entretien.

Le rapport, commandé par le gouvernement australien, conclut que les problèmes sont désormais tellement répandus que c’est maintenant toute l’organisation sous-marine qui est « inadaptée aux besoins ».

Ces constatations cinglantes, contenues dans le premier rapport de la très attendue revue des sous-marins Coles, constitueront la base de la réforme la plus profonde du programme depuis que le premier sous-marin a été lancé en 1996.

Le ministère australien de la défense essaie de trouver des moyens de maintenir les sous-marins en état pour au moins 15 ans, jusqu’à ce que de nouveaux sous-marins soient construits.

Au cours des dernières années, seuls un ou 2 des 6 sous-marins étaient opérationnels à n’importe quel moment.

La revue des sous-marins de la classe Collins, menée par John Coles, a découvert que les problèmes dont souffraient la flotte, dépassaient désormais la question de la fiabilité et de l’entretien : il y a maintenant des problèmes de sécurité.

Dans ce que le rapport qualifie de « statistique inquiétante », il est indiqué que le manque de personnel signifie que, désormais, un tiers des sous-mariniers entraînés ont leur qualification depuis moins de 2 ans.

« Les équipages sont inexpérimentés. Et avec la disponibilité réduite des sous-marins, il devient de plus en plus difficile d’atteindre les niveaux requis d’entraînement, » indique le rapport.

« Lorsque les sous-marins connaissent des défauts ayant des conséquences sur la sécurité opérationnelle, les décisions — vivre avec ou rentrer au port pour réparer — sont prises par des personnes inexpérimentées. C’est un point inquiétant avec de profondes implications pour la sécurité. »

« Les sous-marins connaissent toujours un manque de fiabilité, d’équipage et d’entretien. Tout cela conduit à une mauvaise disponibilité. »

Le rapport considère qu’il manque d’experts des sous-marins, à la fois dans la marine et à Canberra — la capitale australienne où les décisions sont prises — « Il est difficile de trouver plus de 2 personnes pouvant sérieusement prétendre avoir des connaissances dans le domaine des sous-marins. »

http://www.corlobe.tk/article26978.html

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J'espère que Navantia qui utilise un système d'arme US n'est pas avantager juste pour cela. Les Australiens aiment tellement tout ce qui est américain que j'ai peur que si.

Le S80 rencontre du retard et ne sera pas opérationnel avant 2016/2017. Si Madrid avait opté pour des Scorpène, elle aurait ses sous-marins et ils seraient construits en Espagne.

Navantia a perdu le marché en Turquie...Si Canberra rencontre des difficultés c'est parce qu'ils ont commandé suédois  :lol: en face, tu as les 2 principaux navalistes et spécialistes des sous-marins.

Avec une nuance près, c'est que l'on pourrait dire aux Australiens que nous sommes d'accord pour leurs vendre des SNA et des SSK. ;) s'ils le désirent. Et là ni les allemands ni les espagnols le peuvent. Australie demandant de l'aide aux américains http://www.corlobe.tk/article25274.html

Mais ce qui est bizarre avec ce projet d'achat de sous marin à l'Australie, c'est le nombre d'articles qui se contredisent tous.

1/On annonce qu'ils manquent des sous mariniers pour leurs 6 coques noires.http://www.corlobe.tk/article26310.html Et ils en veulent 12.

2/On annonce qu'un rapport pour les versions nucléaires serait avantageux et un autre disant le contraire.http://www.corlobe.tk/article26261.html

3/On annonce que l'Australie ne voulait pas de constructeurs européens car les SSK étaient trop petits.http://www.corlobe.tk/article26268.html

4/On annonce que les sous-marins coûteront chers aux australiens http://www.corlobe.tk/article26145.html

5/On annonce donc tout et son contraire. http://www.corlobe.tk/rubrique42.html

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Un article de meretmarine.com sur le sujet des sous-marins australiens :

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=118108

Visiblement tout le monde à sa chance.

Visiblement non!  =)

Un autre article http://www.corlobe.tk/article27026.html où un ancien marin australien veut des SSN américains et des SSK Japonais.

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Mouais, pas sûr que les USA laissent n'importe qui monter dans leurs SSN et vu que l'Australie est un immense mélange de touts les peuples du monde, d'ici à se que toutes les nationaux puissent visiter du SSN américain il n'y a qu'un pas et je vois mal les USA le franchir...

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L’Australie veut des sous-marins classiques pour accomplir les missions de sous-marins nucléaires

Des sous-marins nucléaires construits par les Américains et des sous-marins classiques construits par les Japonais devraient être envisagés pour remplacer les sous-marins australiens actuels, indique David Johnston, porte-parole de l’opposition pour la défense.

Le Sénateur Johnston rejoint d’autres experts en disant que les graves problèmes mis en lumière par le rapport Coles, rendu public cette semaine, signifient que l’Australie doit étudier toutes les possibilités pour sa flotte sous-marine.

Pour Rex Patrick, un ancien sous-marinier passé au privé, l’une des options envisagées doit être d’arrêter de jeter l’argent par les fenêtres sur les sous-marins actuels.

Il propose de désarmer 2 des 6 sous-marins actuels pour concentrer les équipages et les financements sur les 4 restants. Selon lui, cela permettrait d’augmenter — et pas de diminuer — le nombre de jours où les sous-marins seraient opérationnels.

Le rapport Coles explique que de nombreux problèmes que connaissent les sous-marins australiens sont dus au fait que l’Australie utilise des sous-marins classiques pour effectuer le travail de sous-marins nucléaires. « A cause de la position géographique de l’Australie, les sous-marins doivent pouvoir parcourir de grandes distances en plongée, sans escale, » indique le rapport.

« Alors que les sous-marins nucléaires sont capables de faire de telles choses, la décision australienne de conserver la propulsion classique, implique que ses besoins vont au-delà de ce qui est disponible “sur étagère”. »

Le Sénateur Johnston indique que, si le gouvernement proposait d’adopter la propulsion nucléaire, il obtiendrait probablement le soutien de l’opposition. mais c’est improbable puisque le parti au pouvoir est allié avec les Verts.

Pour certains militaires de haut-rang, le mieux serait de louer, pour 21 ans, des sous-marins nucléaires américains. Ils sont moins chers à acheter et à mettre en œuvre que des gros sous-marins classiques et plus rapides.

http://www.corlobe.tk/article27026.html

Du grand n'importe quoi !  ils savent vraiment pas ce qu'ils veulent en fait !

Voyons Alexandre, j'ai mis le message/article 3 messages plus haut...il faut lire ses camarades  :lol: avant de s'empresser à apposer. ;)

Maintenant, si les australiens optent pour des SNA/SSN...il faut savoir qu'il faut compter 120 mois pour les livrer.C'est plus long que la livraison d'un sous-marin conventionnel, sauf bien sûr s'ils désirent les faire construire par un chantier américain et les avoir en moins de temps. ;)

Les australiens vont devoir sous peser tous les paramètres financiers.

Par exemple, un SNA Suffren c'est 982M€ ou 1300M€ + MCO sur 6 ans pour 120 mois de conception. Faudra enlever TVA pour l'Australie.

Le coût global de possession du SNA sur une durée de vie donnée se composant d'un coût acquisition (plus cher pour les SNA que les SSK soit 3 SSK pour un SNA) , les coûts d'entretien du sous-marins maintenance tout au long de sa vie, les MCO, les démantèlements des chaufferies nucléaires, l'acquisition des moyens de maintenance à la base ou à bord , ceux d'exploitation, entraînement...

Les coûts de fonctionnement /coûts d'équipage/formation/généraux...les jeux de cœurs nucléaires, les ingénieurs atomistes, ... 

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C'est la définition de la démographie et de la population des USA. :lol:

Je ne sais pas si tu es déjà allé dans ces 2 pays mais il a une différence notable que l'on ressent bien sur place pour ce qui est de l'intégration.

Les USA savent garder leurs secrets surtout dans l'armement, on ne devient pas sous-marinier ou pilote comme ça, on n'approche pas des secrets du pentagone facilement, il font peu de cas de la discrimination à l'embauche c'est clair et net, un chinois ou pakistanais ne sera pas embauché comme ça dans un secteur sensible.

En Australie leur probléme se résume à trouver du monde pour leur armée et c'est tout, du coup n'importe qu'elle nation doit pouvoir approcher les secrets de guerre en plaçant ces hommes  ;)

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Combats Fleets of the World

In 6-92, S 607 was canceled outright, but by 9-92, it had been decided to offer the incomplete submarine as a diesel-powered unit for export; no customer was found, however.

En gros le 7eme Rubis-Amethyste avait été proposé à l'export en mode SSK

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  • 2 weeks later...

Et la solution magique au probleme des équipages est :

La marine australienne cherche à recruter des marins touchés par les restructurations en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et dans d’autres pays occidentaux afin de remplir ses objectifs de recrutement.

http://news.smh.com.au/breaking-news-national/australia-looks-overseas-for-defence-staff-20111227-1par2.html

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L'Australie étant une économie florissante et a besoin de main d’œuvre et de diplômés, elle fait donc l'objet de l'attraction et donc choisit 

http://www.corlobe.tk/article27123.html

C'est quand même du personnel précieux pour la Royal Navy...

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S'ils veulent du SNA, on peut tout de suite leurs vendre les plans d'un barracuda export. Mais je ne suis pas sur qu'ils le souhaitent...

La façon dont tu le dis, laisse croire que la France n'a jamais vendu quoi que ce soit à Canberra  ;) Et ce n'est pas le cas puisque Paris aura placé 22 Tigre/46 MRH90/ des torpilles MU90/ ...des ravitailleurs A330 MRTT...Donc si elle venait à signer un axe industriel, coopératif, géostratégique et politique de défense en accordant un transfert de technologie dans la dotation SSN/SNA Suffren ou Scorpène XL ...Ce serait une marque de confiance en plus dans une région où la France est présente en Océanie/Pacifique.

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La façon dont tu le dis, laisse croire que la France n'a jamais vendu quoi que ce soit à Canberra  ;)

En fait j'ai juste de gros doutes qu'ils souhaitent s'équiper de SNA. Et c'est vrai que quand on parle de SNA australiens, on parle beaucoup plus de Los Angeles d'occasion ou de Virginia que de Suffren.

Mais à mon avis coté français, il n'y aurait aucun problème politique à exporter un SNA vers l'Australie (ce qu'on n'a pas vraiment voulu faire au Brésil) et si ça se fait il ne faudra probablement même pas le voir comme un signe d'alliance politique avec l'Australie, mais juste que les SNA français sont beaucoup plus petits (donc moins cher) que les autres SNA occidentaux. C'est comme la vente d'A330MRTT, c'est plus un signe de la qualité du produit (qu'on a failli exporter aux USA contre le produit local) que de la qualité de nos relations diplomatiques.

Ce que je voulais juste dire, c'est que s'ils souhaitent s'équiper de SNA, on n'a pas besoin (politiquement) de leurs apprendre à faire des sous-marins conventionnels et surveiller comment ils font des réacteurs embarqués pour leur livrer un SNA. On peut se contenter de leur vendre directement un SNA.

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Australia's ''future submarine'' could be a super U-boat built by a German company that made many of the submarines that nearly brought Britain to its knees in World War II.

HDW has released details of a concept design, designated the Type 216, for a long-range conventional submarine.

http://www.canberratimes.com.au/news/national/national/general/uboats-may-be-on-navys-shopping-list/2405653.aspx

En Français

http://www.corlobe.tk/article27144.html

La Fiche Technique du Type 216

http://www.navyrecognition.com/index.php?option=com_content&task=view&id=264

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  • 3 weeks later...

Marine australienne : l'incroyable mystification.

Le 28 aout 1993, le premier ministre australien Paul Keating lançait en grande pompe le 1er sous-marin de la classe Collins. Le faste était impressionnant. Les journaux australiens saluaient l’événement comme un triomphe. Mais ce n’était en réalité qu’une gigantesque mystification.

Des plaques d’acier n’étaient que de simples planches de bois peintes en noir. Les moteurs n’avaient jamais été essayés dans l’eau de mer. La fabrication des tuyaux n’était pas terminée, pas plus que la conception du sous-marin lui-même. Et le système de combat ne fonctionnait pas. Alors que la bouteille de champagne explosait sur la coque, ce sous-marin rutilant était plus dangereux pour le contribuable australien que pour ses ennemis.

Ce programme a laissé derrière lui un héritage de défiance vis-à-vis des programmes de défense. Une série de rapports publiés l’an dernier montrent que cette défiance est toujours méritée.

Ils ont confirmé que les leçons du programme Collins n’ont pas été tirées. Le gouvernement australien continue de lancer des programmes d’armement coûtant des milliards $ sans analyse correcte. Et les programmes eux-mêmes sont mal gérés.

Aucune décision ne met mieux en lumière les problèmes que la promesse faite par le gouvernement australien d’acheter 12 nouveaux sous-marins, « assemblés en Australie du Sud », pour remplacer les actuels Collins. Comparés à ces derniers, les nouveaux sous-marins devront « avoir plus d’autonomie, rester plus longtemps en mer, pouvoir accomplir un large éventail de missions et disposer de plus de capacités ».

L’une des fautes fondamentales pour les Collins avait été de lancer le programme, sans effectuer d’analyse correcte des coûts/bénéfices que ce soit pour le programme ou pour ses principales caractéristiques.

Comme l’indique la 1ère partie d’un audit, cela avait conduit le gouvernement de l’époque, « peut-être sans en apprécier complètement les conséquences potentielles », à retenir un sous-marin « pratiquement sans équivalent dans le monde ». Et comme le révèle un autre audit de la RAND, les possibilités de réduire les risques « en réduisant légèrement les spécifications, en particulier pour le système de combat, » ont été ignorées, comme l’ont été les « conséquences, pour le calendrier et le coût du programme, des spécifications opérationnelles et des risques technologiques ».

Mais, alors même que le processus de définition des sous-marins Collins avait été défaillant, le gouvernement actuel a effectué encore moins de vérifications sur le programme des futurs sous-marins, avant même de l’annoncer. Seule une évaluation très superficielle des couts a été menée. Les spécifications du futur sous-marin n’ont pas étudiées sérieusement. Et la décision d’assembler les sous-marins à Adélaide, excluant ainsi l’importation de sous-marins entièrement construits, a été entièrement politique.

Sans surprise, les chantiers navals soutiennent cette décision. Ils expliquent que le positionnement géographique et stratégique de l’Australie impliquent des exigences opérationnelles que les sous-marins classiques existants, principalement construits pour les eaux européennes peu-profondes, ne peuvent respecter.

Comme le gouvernement a écarté l’option de la propulsion nucléaire, qui permettrait pourtant de respecter ces exigences, cela implique inévitablement une conception et une construction sur mesure. Nous sommes, explique le gouvernement, tout aussi bien placés pour conduire cette conception sur mesure que n’importe quel concepteur étranger, en particulier grâce à l’expérience tirée des Collins et des nouveaux destroyers. En effet, il prétend que, à moins de construire les sous-marins, l’Australie ne pourrait pas les entretenir.

Ces arguments ne sont pas convaincants. Il est vrai que la géographie et la stratégie puissent augmenter la valeur que l’Australie donne à des caractéristiques comme la capacité de mener des missions de longue durée. Mais selon l’étude RAND, la seule conception d’un sous-marin avec ces caractéristiques exigerait au moins 8 à 12 millions d’heures (entre 5.000 et 8.000 an-homme [1]) d’ingénieurs efficaces et expérimentés.

Même si cette expertise pouvait être trouvée, et cela implique de doubler ou tripler le nombre d’ingénieurs qui travaillent actuellement sur le projet, la question est de savoir si ces capacités supérieurs d’un sous-marin sur mesure ont une valeur militaire qui excède leur augmentation de coût. La question n’a jamais été étudiée, encore moins répondue.

Les chantiers navals préfèrent soutenir que la construction locale est essentielle si l’Australie veut entretenir les sous-marins. Mais l’audit Coles les contredit : « les compétences nécessaires pour l’entretien sont très différentes de celles nécessaires pour la conception et la construction ». Les prédécesseurs des Collins, les Oberon, avaient été importés de Grande-Bretagne, mais entretenus et modernisés à Cockatoo Island. Et alors que l’Australie a construits les Collins, elle n’a jamais été capable de les entretenir.

En ce qui concerne la supposée expérience acquise, la force sous-marine australienne connait plus de problèmes que jamais. Le grand carénage (en gros, une révision générale) du 1er Collins a pris 2 ans. Cette durée a maintenant explosé à 3 ans ce qui, selon le commentaire de l’audit Coles, « est très long, même pour un sous-marin nucléaire moderne ».

Et les difficultés ne s’arrêtent pas là : l’audit Rizzo, qui a examiné le soutien de la flotte australienne après le désarmement anticipé du HMAS Manoora et l’indisponibilité du HMAS Kanimbla, identifie un déclin général dans l’efficacité, puisqu’un « manque critique de personnel mécanicien et électricien » a conduit à une situation dans laquelle « les inspections annuelles rigoureuses de l’état des bâtiments ont disparu », les réparations élémentaires n’étant plus effectuées.

Tout ceci ne semble pas être les meilleurs conditions pour lancer un programme de conception, de construction et d’entretien qui, même pour les meilleurs, serait un énorme défi.

[1] Quantité de travail correspondant à une an d’un homme.

http://www.corlobe.tk/article27278.html

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  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...

Le HMAS Rankin, le dernier exemplaire des sous-marins de la classe Collins, sera remis en service en septembre ou octobre de l’an prochain. A ce moment, il aura passé plus de temps en réparations ou en entretien qu’en mer.

Une commission du Sénat a appris que le HMAS Rankin avait été désarmé en 2008 parce qu’il était impossible de constituer un équipage. Admis au service actif le 29 mars 2003, avec 41 mois de retard, le sous-marin ne devait pas entrer en période d’entretien prolongée avant mars 2011.

Il a ensuite été cannibalisé pour fournir des pièces détachées aux autres sous-marins de la classe, dont le HMAS Sheean — l’avant-dernier — et au HMAS Dechaineux.

Le Sheean avait lui aussi été envoyé à Adélaïde pour des réparations en 2008, bien avant la date prévue.

« Le Rankin et le Sheean ont été envoyés en avance principalement à cause de la situation de notre personnel », a reconnu le chef de la marine, le vice-amiral Ray Griggs.

En gros, il était plus facile d’envoyer les sous-marins à Adélaïde, attendant leurs réparations, que de les laisser à leur base de Perth, preuve du manque de personnel.

Le Sheean est maintenant depuis 3 ans en période d’entretien lourd, 900.000 heures de travail pour un cout dépassant les 200 millions $. Des spécialistes ont indiqué que le sous-marin avait été remis à l’eau et qu’il effectuait des essais. « Nous prévoyons que le HMAS Sheean sera à nouveau opérationnel vers le milieu de l’année, » a précisé le vice-maréchal de l’air Chris Deeble, responsable du programme.

Il a ajouté que le cout actuel d’une période d’entretien approfondie d’un sous-marin Collins variait de 200 à 220 millions $.

Le Dechaineux avait été impliqué le 12 février 2003 dans un dramatique accident, ce qui avait entrainé le rappel de tous les sous-marins de la classe pour des vérifications de sécurité.

http://www.corlobe.tk/article27717.html

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