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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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<et moi je suis d'accord avec l'ensemble des postes de Philippe sur les 3 dernières pages.  Effectivement, ici, c'est pas Paris Match, Voici ou Gala.... les digressions personnelles sur Monsieur Sarkozy ou Madame Royale n'ont rien a faire ici .... et a partir d'ici je prendrais en main l'effacement des posts un peu trop peremptoires sur ce type de sujet .....>
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  • 2 weeks later...

Le président de la République souhaiterait disposer de l'équivalent de l'Air Force One, le Boeing 747 qui transporte le président des Etats-Unis, affirme le Canard Enchaîné, paru ce matin. La flotte de transport de l'armée de l'air est pourtant loin d'être négligeable, même si certains avions sont vieillisants.

paru sur http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/02/un-air-force-on.html

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ce n'est encore qu'un projet non confirmé par le gouvernement.

tiré du blog de jdm

Un forum adjoint au blog ne permetterait il pas de partager plus aisément des discussions?

Plus simplement, pourquoi ne pas se rédiriger spontannément sur un forum spécialisé déjà existant?

Rédigé par: ch. | le 07/02/2008 à 14:18

un admin ou un modo ne veut-il pas répondre Air-defense.net  ;)

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  • 2 weeks later...

La France modère ses ambitions pour l'Union méditerranéenne

20.02.08 | 18h15

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34395119@7-37,0.html?xtor=RSS-3208

Par Paul Taylor

BRUXELLES (Reuters) - La France a modéré l'ambition de son projet d'Union méditerranéenne pour le rendre acceptable par ses partenaires européens qui, Allemagne en tête, refusent de diviser les Vingt-Sept selon une ligne Nord-Sud.

La chancelière Angela Merkel n'a pas caché tout le mal qu'elle pensait d'un projet qui, à l'origine, devait regrouper les pays bordant la Méditerranée, à l'exclusion donc des pays du nord de l'UE, qui aurait fait doublon avec le "processus de Barcelone" entamé en 1995 et qui aurait été financé par l'UE.

Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, avait lui aussi tiré la sonnette d'alarme dans une interview récente au quotidien Le Figaro.

Diplomatiquement, il a repris à son compte les critiques d'une bonne partie de l'Union à l'encontre d'une idée portée par le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino.

"Il ne faudrait pas qu'on se mette à construire un projet à côté ou en dehors de l'UE, ce qui constituerait un très grave point d'achoppement. Nous devons veiller à ne prendre aucune décision stratégique dans ce domaine sans que tous nos partenaires soient associés", avait-il déclaré.

Jouyet avait mis en garde les autorités françaises contre la tentation de diviser l'UE lors du sommet qui est censé porter l'Union méditerranéenne sur les fonts baptismaux le 14 juillet.

LA FRANCE RASSURE

"Si, à l'occasion de notre réunion qui sera organisée sur la Méditerranée, les 13 et 14 juillet à Paris, nous donnons l'impression à nos partenaires, notamment allemands, de vouloir privilégier une union à côté d'une autre, nous aurons beaucoup de mal à conserver la crédibilité de la présidence française (de l'UE au second semestre de 2008), avait-il ajouté.

Sa ligne l'a visiblement emporté et les émissaires français se sont efforcés lors de leurs contacts avec les capitales européennes de démontrer que le message était passé.

"Ils ont dit à chaque pays ce qu'il voulait entendre", a déclaré un diplomate d'un pays méditerranéen.

Selon Rosa Balfour et Dorothee Schmid, chercheuses au Centre de politique européenne, le projet a été profondément revu.

"Les Français n'étaient pas préparés à une telle opposition de leurs partenaires européens", ont-elles écrit dans une analyse. "Vu les réactions tièdes, voire négatives, la France a progressivement revu sa grande vision à la baisse."

A la Turquie, qui ne veut pas que l'Union méditerranéenne soit une alternative à son adhésion à l'UE, à laquelle Sarkozy est opposé, les émissaires français se sont voulus rassurants, ce qui a permis de désamorcer l'hostilité britannique.

Israël, qui craignait de voir ses liens bilatéraux avec l'Union dissous dans un grand "machin", a obtenu l'assurance qu'il n'en serait rien et Paris a accepté de modifier l'appellation du projet en "Union pour la Méditerranée".

L'Espagne et à l'Italie, qui se sont déclarées favorables en principe aux idées de Sarkozy, ont oeuvré en coulisses pour que toute l'Union européenne soit impliquée dans le projet.

La proposition de créer jusqu'à neuf agences supplémentaires et une banque méditerranéenne semble également céder du terrain.

QUELQUES PROJETS

Même si le processus de Barcelone, qui regroupe les Vingt-Sept et 12 pays du Sud de la Méditerranée, n'est pas le succès escompté lorsqu'il a été lancé au lendemain de la signature des accords d'Oslo entre Palestiniens et Israéliens, personne ne veut jeter le bébé avec l'eau du bain.

Le Premier ministre français François Fillon s'est efforcé mardi de se montrer rassurant lors d'une visite à Strasbourg.

"Nous allons nous employer dans les prochaines semaines à convaincre nos amis allemands et l'ensemble des pays de l'Union européenne que la France dans cette affaire ne souhaite qu'une seule chose, c'est engager un processus qui permettrait à terme aux pays de l'Union méditerranéenne de se rassembler dans une union comme nous-mêmes nous l'avons fait au lendemain de la Seconde Guerre mondiale", a-t-il déclaré.

Le modèle pour l'Union pour la Méditerranée pourrait être le Conseil des Etats de la Mer baltique créé en 1992 et qui comprend les pays de la région membres et non-membres de l'UE, comme la Russie, la Norvège et l'Islande.

Ce Conseil permet d'améliorer la coopération régionale sur des projets pratiques, avec un petit secrétariat. Certains pays de l'UE, comme l'Allemagne, y ont le statut d'observateur.

Jouyet avait lui-même estimé qu'il fallait "se concentrer sur trois à cinq projets, pas plus", comme les transports ou l'énergie, au sein de l'Union pour la Méditerranée.

Version française d'Yves Clarisse

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ENTRETIEN AVEC VICTOR HUGO

Vous semblez vous tenir très informé de l’actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?

Victor Hugo : Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue… Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu’on est en droit de l’attendre d’un élu à la magistrature suprême ?

Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier… On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent…Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès.

Que penser de cette fascination pour les hommes d’affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

Victor Hugo : Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que la honte…Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités… Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte…une foule de dévouements intrépides assiègent l’Elysée et se groupent autour de l’homme… C’est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d’industrie.

Et la liberté de la presse dans tout çà ?

Victor Hugo (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

_______________________________________

*Toutes les réponses de Victor Hugo, montées, sont exactes. Elles sont extraites de son ouvrage « Napoléon le Petit », le pamphlet républicain contre Napoléon III

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Excellent en effet, quand on sait que Napoléon III est le dirigeant français qui depuis 2 siècles est celui qui a le plus réformé et modernisé la France  >:(.

  Je suis ravi devoir que déjà la gauche "social" (dilapidation des richesses créées par les modernistes réalistes) dans sa vision au ras des pâquerettes de l'économie et du progrès n'a absolument pas évolué en près d'un siècle et demi.

Merci, c'est effectivement un bel exemple à méditer.

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Arrêtez de tout prendre au tragique  =D Dans le contexte, ce texte est drôle tout simplement.  Et c'est une bonne tradition que de dé-sacraliser nos dirigeants, ça corrige les tendances "naturelles" à l'autoritarisme, de gauche comme de droite d'ailleurs...

Il y a suffisament de trucs sérieux à traiter par ailleurs et dans lequels on peut faire état de ses positions "philosophiques"....

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Il faut défendre les traditions françaises, notre excellentissime cuisine doit étre au panthéon du patrimoine de l'humanité  ;)

http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=http%3A//actu.orange.fr/articles/a-la-une/La-France-va-demander-le-classement-de-sa-cuisine-au-patrimoine-de-l-Unesco.html

...Et comme ''soft power'', il y a pas mieux  :lol:

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Mouaih, tout les moyens sont bon pour paraitre a la télé ou autre... :P

Franchement la gastronomie française au patrimoine de l'humanité, tant qu'on y est pourquoi pas la cuisine crétoise, japonaise, chinois etc... des cuisines toutes aussi riche que la notre.

J'ajouterrais la cuisine italienne, largement méconnue... Ainsi que, la cuisine espagnole, à mon sens très sous-estimée et tout aussi méconnue que la cuisine italienne... =D

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