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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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Invité grinch
Vous verrez.

Sinon, Grinch. CT = Collectivités territoriales = maquis administratif français où l'argent des français disparaît pour servir de rustine à un système intrinséquement bancal et voué à la dérive.

UM = Union de la Médi.

merci

Ca parlait aussi pas mal des fonctionnaires et des endroits à tailler.

La LOLF 2008 est déjà prête dans une importante proportion. Si tout se passe bien le non-remplacement d'un fonctionnaire sur 2 sera opérationnel dès cet été.

Idem, les principales lois sont prêtes. Il y avait une cellule pendant la campagne qui s'occupait des textes à préparer en parallèle.

c'est deja effectif

Sinon, Philippe avait posté une note de Lellouche.

J'aimerai avoir des avis. Il parle d'améliorer les process d'achat.

Mais, sur les réductions de coût dans le processus d'achat, je ne vois pas trop.

Les protocoles de checking ne semblent pas de trop ni exagérés vu la durée de vie d'une acquisition...

Après, peut-être qu'il y à tailler au niveau des personnels affectés à ces tâches. Mais je ne sais pas quelle direction a en charge cette tâche et ses effectifs.

M'enfin, présomption de compétence, s'il dit ça c'est qu'en amont des études montrent que c'est bancal.

Il y a des gens spécialistes en évaluation des stratégies d'acquisition de la DGA pour nous éclairer peut-être?

la DGA est en charge des processus d'acquisition pour le Mindef mais il y a également d'autre entité (moins efficace) qui procède a des achats.
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Si tout se passe bien le non-remplacement d'un fonctionnaire sur 2 sera opérationnel dès cet été.

Difficilement.

Certaines directions en sont déjà à moins d'un remplacement pour deux départs en retraite, il n'est pas possible de descendre plus bas...

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Dario,

C'est pas une question d'âge ou d'effectifs, c'est une question d'appartenance syndicale et/ou politique. T'es pas au courant que le fascisme est au pouvoir? Lis les journaux mon vieux !

Sinon,

Petite revue de presse :

Le président de la République Nicolas Sarkozy et le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

Nureldine/AFP.

| Rubrique InternationalL'élection de Nicolas Sarkozy semble inciter le président algérien Abdelaziz Bouteflika à rétablir des relations apaisées avec la France.

L'EXIGENCE de repentance n'est plus ce qu'elle était. Dans un discours prononcé le 8 mai, peu après l'élection de Nicolas Sarkozy, Abdelaziz Bouteflika a cessé d'inciter la France à un acte de contrition pour les crimes commis durant la période coloniale. Le président algérien s'est exprimé à l'occasion du 62e anniversaire des massacres de Sétif. C'est pourtant la commémoration de cet épisode tragique qui avait, voici deux ans, réveillé les fantômes du passé. Abdelaziz Bouteflika avait alors évoqué le « génocide » du peuple algérien. Dans un raccourci, il avait rapproché l'attitude des soldats français le 8 mai 1945 de celle des nazis. Les fours dans lesquels des cadavres de victimes algériennes furent brûlés étaient, selon lui, comparables aux fours crématoires des camps de la mort. Sommée d'expier ses fautes, la France devait présenter ses excuses.

Des propos identiques avaient été tenus l'année suivante. Le ton a cette fois radicalement changé. Il n'est plus question d'« extermination », mais d'événements « traumatisants ». Il ne s'agit plus de dénoncer une « amitié cannibale » mais d'établir un « climat de confiance fondé sur des valeurs universelles de liberté et de respect, sans lesquelles toute approche audacieuse risque de s'enliser dans de vaines résurgences du passé colonial ». La nouvelle approche du président algérien pourrait mettre entre parenthèses une polémique devenue stérile depuis l'enterrement sans fleurs ni couronnes du traité d'amitié entre les deux pays.

Fondé sur les relations très personnelles entre Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika, le projet avait été lancé lors de la visite du président français en Algérie en 2003. Mais la loi du 23 février 2005 sur le caractère positif de la colonisation française, votée puis abrogée par l'Assemblée nationale, fit dérayer l'initiative. Elle a été exploitée par Abdelaziz Bouteflika pour faire monter les enchères. La volonté de l'Élysée de sauver le traité en dépit d'un climat plus que dégradé a maintenu durant de longs mois la tension. La partie française entretenait le doute. Sous-estimant la détermination d'Alger, elle se disait prête à faire un geste sans préciser lequel. Mort-né, le traité fut finalement jeté aux oubliettes. Et Abdelaziz Bouteflika amorça son virage.

Il accueillit en novembre avec bienveillance un Nicolas Sarkozy pourtant décidé à en finir avec « la repentance perpétuelle ». Les deux hommes tenaient à démontrer qu'une page était tournée. Sur place, le candidat à la présidence française chercha à éviter « les phrases qui blessent ». « L'Algérie a connu beaucoup de souffrances des deux côtés. Il faut rendre hommage à toutes les souffrances », avait-t-il assuré.

Collaboration contre le terrorisme

Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement algérien et possible prétendant à la succession d'Abdelaziz Bouteflika, lui a depuis reproché dans une interview publiée par Le Monde de « vouloir réhabiliter l'OAS ». Une façon de rappeler, pour l'un des tenants d'un régime s'appuyant sur la guerre d'indépendance pour justifier sa légitimité, qu'il existe malgré les changements des lignes jaunes à ne pas franchir. « Une sorte de pacte de non-agression semble en voie d'être signée entre Paris et Alger », commente le quotidien El Watan. Et d'ajouter : « Le président algérien a compris qu'il est inutile d'attendre un geste de Sarkozy, qu'il n'a pas pu avoir avec Chirac. » « Les questions de mémoire ne seront pas oubliées mais traitées, promet de son côté un diplomate français. Il faudra favoriser une lecture commune de l'histoire sans traitement idéologique. »

Des relations apaisées ne signifient pas pour autant le début d'une idylle. Les mariages économiques entre Paris et Alger dans le domaine gazier ou le nucléaire civil sont de simples hypothèses et les grands contrats civils et militaires restent à parapher. Le renforcement des liens paraît en revanche plus aisé dans la lutte contre le terrorisme international. Plusieurs centaines d'activistes appartenant à l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) devenu al-Qaida dans un Maghreb islamique représentent une menace commune pour l'Algérie, l'Afrique du Nord et la France, où les extrémistes bénéficient de soutiens. Alger et Paris ont intérêt à unir leurs efforts pour les contrer.

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article1813489.ece

Sarko’s ‘Club Med’ makes regional waves

Matthew Campbell, Paris

THE Turks may not have liked it, but the Israelis were intrigued. From Tangier to Tobruk, the area was last week weighing with suspicion an invitation from President Nicolas Sarkozy to join a Mediterranean Union for settling regional woes.

Some called it the “Club Med” – a joking reference to the holiday resorts – but the idea of binding European, Middle Eastern and north African countries in an economic bloc like the original European community was making diplomatic waves as the dynamic new French leader set about making his mark on the world stage.

Renowned for his irrepressible energy, Sarkozy, 52, has already made clear his eagerness to reshape the European Union. No sooner had he been sworn in last Wednesday than he set off to Berlin for discussions with Angela Merkel, the German chancellor, about reviving the EU’s proposed constitution.

“Tonight, France is back in Europe,” Sarkozy proclaimed in a rousing election victory speech that seemed to promise a new, more vigorous diplomacy designed to inspire a nation badly in need of renewal.

A “Club Med” would involve a bold strategy for extending French influence well beyond the borders of the EU. “The time has come,” Sarkozy said, “to build together a Mediterranean Union that will be the bridge between Europe and Africa.”

Sometimes compared with Napoleon because of his diminutive stature, Sarkozy believed that his Mediterranean club – of which France, naturellement ( [28] ), would be the leading member – could tackle difficult issues such as illegal immigration via North Africa. It could also throw Israelis and Arabs together in a forum for peace.

The “Club Med” countries would form a council and hold regular summits under a rotating presidency. Sarkozy’s aides talked of setting up a Mediterranean investment bank modelled on the European one. French expertise on nuclear energy could be offered in return for access to North African reserves of natural gas.

Spain welcomed the idea, particularly as a way of handling challenges such as illegal immigration, terrorism and climate change. “We think this is very exciting and look forward to discussing it further with Mr Sarkozy,” said a diplomat from Madrid.

Israel also responded favour-ably but Turkey, a “big fish” of the Mediterranean pond, was not amused by what it regarded as a diversion from the main issue: Turkey’s membership of the EU. Sarkozy is firmly opposed to Turkey’s application to join and hoped that his Mediterranean proposal might appeal to Ankara as a good second best. Far from it.

“Cooperation in the Mediterranean and cooperation in the EU are two different things,” sniffed Abdullah Gul, the Turkish foreign minister, adding that Turkey would never join any Mediterranean club.

Sarkozy has said that this Mediterranean bloc would work closely with the EU while remaining separate, a point emphasised by Michel Barnier, a former foreign minister and one of Sarkozy’s advisers, who called it a “common market” in parallel with the EU.

International experts voiced reservations about letting in Libya but hailed the Sarkozy initiative as an example of what the world might expect from a more ambitious French leader.

“What we are going to see is movement,” said Dominique Moisi of the French Institute for International Relations. “In Europe, for example, there was paralysis. Now there is a new generation coming to power that wants to get the boat moving.”

One sign of the change was the friendly hug that Sarkozy gave Merkel on Wednesday: the Gallic chivalry with which Jacques Chirac, the former French president, used to kiss her hand belonged to a bygone era.

Sarkozy may prove just as charming as Chirac, however, and might yet persuade Merkel to accept a “simplified” constitutional treaty ahead of an EU summit next month in Brussels.

Like Tony Blair, Sarkozy trained as a lawyer and knows the value of a loose contract. His political instinct, meanwhile, is not to relinquish one iota of French sovereignty and, to the delight of the British, he would happily ditch the idea of a European foreign minister along with more symbolic elements of the treaty, such as an EU flag and anthem or anything else that evokes a federal superstate.

Like the British, he even objects to the word “constitution” and, according to Alain Lamassoure, a Euro MP and Sarkozy adviser, the French president would like the document to be called an “ordinary treaty”. Blair agrees: this sort of language would help Britain to avoid putting it to a referendum.

Merkel also backs the name change – the constitution was rejected by French and Dutch voters in referendums in 2005 and so has a negative ring to it – and the new title could be agreed at the June summit.

The British are counting on Sarkozy’s support in getting other bits of the text jettisoned, including the Charter of Fundamental Rights, a legal declaration that formed a large part of the original constitution. In exchange, Britain would be called upon to make concessions, however, perhaps coming under pressure from the persuasive Sarkozy to give up the national veto in some areas.

Seldom have the British agreed with a French leader on so much: he is a staunch defender of the so-called “Lisbon agenda”, a series of reforms set at the Lisbon European Council in March 2000, “to make Europe the most competitive and dynamic knowledge-based economy in the world”.

There are also serious differences, however. Blair, for example, favours Turkish membership of the EU.

Given the complications of diplomacy in an enlarged EU, Sarkozy’s interest in a separate Mediterranean club is understandable. It may prove no less unwieldy, though, with as many as 17 countries, in theory, eligible to join.

That number could be whittled down if conditions were imposed about democracy and human rights. This would then have the unfortunate consequence, however, of excluding most of the African and Middle Eastern states.

Additional reporting: Nicola Smith

Grinch, concrètement ça se passe comment?

Quelles sont les attributions de compétence? Qui fait quoi? La DGA n'est-elle pas la seule à chapeauter le processus d'acquisition?!

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Je renvoie aux travaux de Christian Blanc, c'est quasi mot-à-mot le programme.

Lui c'est une vrais pointure. Quelqu'un de grande qualité qui quand on lui confie une mission difficile la mène à bien. voir son parcours.

Il était avec Bayrou et est passé côté sarkozi. On doit quand même bien reconnaitre qu'il sait s'entourer de fortes personalité de qualité, et les attirer.

(A côté de ça toutes les pointures du PS qui ont cotoyé Ségolène sont devenu assez vite chauffeur de salle pour Sarkozi [08] - texto pour le cas Besson)

Que devient Christian Blanc dans l'organigramme de Sarkozi?

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Voici un billet d'opinion concernant ce qui est sans doute le principal risque que se prépare à prendre Sarkozy en politique étrangère, plus précisément européenne :

Les nonistes sont toujours là

De ce point de vue, les « nonistes » étourdis qui ont accordé leur suffrage à Nicolas Sarkozy portent une lourde responsabilité. C'est avec leurs voix que M. Sarkozy négocie le compromis qui ne manquera pas d'éclore lors du sommet européen des 21 et 22 juin. Certes, on prendra la précaution de débarrasser le texte des symboles plus voyants de la supranationalité, le « ministre des Affaires étrangères » de la constitution Giscard sera « secrétaire aux Affaires étrangères », l'article sur les symboles de l'UE, hymne et drapeau, disparaîtra comme déjà superflu ; certes, le texte sera court ne comportant que les dispositions essentielles d'un ensemble fédéral, soit le principe des décisions prises à la majorité qualifiée et la supériorité du droit bruxellois sur toute norme nationale ; certes le titre II (dit « Charte des droits fondamentaux ») ne sera qu'optionnel pour certains de ses articles, et, quant au titre III sur les politiques économiques et sociales, il sera ensuite facile à adopter par les mécanismes supranationaux ainsi mis en place.

(...)

Le paradoxe du jour est en effet lourd d'orages ; à la faveur du débat présidentiel, l'hégémonie intellectuelle qui s'installa dans les années 1970 dans la foulée de 68 fut une bonne fois pulvérisée : on peut de nouveau parler de nation, d'autorité, de discipline, et de ce qu'il est convenu d'appeler « l'identité », c'est-à-dire la volonté pour la France de rester ce qu'elle est, un État souverain, une nation à la voix indépendante, une civilisation singulière. Mais, après avoir si bien paru épouser cette cause, M. Sarkozy a ouvert les vannes à de puissantes eaux sur lesquelles, Union européenne oblige, il ne pourra surfer longtemps ; elles pourraient bientôt le déborder largement sur la droite : les souverainistes auront alors beaucoup d'eau sous la coque...

C'est là la principale contradiction de Sarkozy. Est-elle tenable à moyen terme ? Comme l'auteur de l'article, je ne le pense pas. Si Sarkozy continue sur la voie qu'il a annoncé d'avance, il apparaîtra bientôt pour le pire des illusionnistes...
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Le président américain George W. Bush a affirmé ce jour ,la nécessité que tous les pays engagés dans les combats en Afghanistan partagent les risques, au cours d'une conférence de presse à Crawford (Texas, sud) avec le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer. Premier test pour Nicolas.

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Le président américain George W. Bush a affirmé ce jour ,la nécessité que tous les pays engagés dans les combats en Afghanistan partagent les risques, au cours d'une conférence de presse à Crawford (Texas, sud) avec le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer.

Premier test pour Nicolas.

et tout ceux qui sont engagés en Irak, ils ont droit de partager les pepettes du gateau ?????
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Notre nouveau Président (ça fera plaisir à Alexis) :

Image IPB

Le discours de Gallo au Bois de Boulogne (admirable, à voir) :

"ce n'était que l'ombre inéluctable de la Lumière" dit-il de mémoire. Très beau discours, vraiment.

http://www.dailymotion.com/video/x213cs_max-gallo-la-france-ne-passera-pas

Discours de Sarkozy avec un Chant des Partisans superbe à la fin :

http://www.dailymotion.com/video/x1ztug_hommage-aux-martyrs-nsarkozy-160507

Sur la lettre de Môquet justement :

Pourquoi je ne lirai pas la lettre de Guy Môquet

Par Michel Ségal, Professeur de collège en ZEP.

Je suis enseignant de collège et je ne lirai pas la lettre de Guy Môquet à mes élèves.

Je ne leur lirai pas parce qu'ils seraient bien incapables d'en comprendre le sens profond, et même d'en comprendre les mots qui la composent ; parce que notre école demande aux enfants de réinventer eux-mêmes les règles d'écriture ou de syntaxe. Je ne la lirai pas parce que depuis une trentaine d'années, l'école leur apprend le mépris du patrimoine et la méfiance du passé. Je ne la lirai pas parce que cette lettre me fait honte, honte de la maturité d'un adolescent il y a plus de soixante ans face à l'infantilisation construite par notre école de ceux du même âge aujourd'hui. Je ne la lirai pas parce que nos enfants ignorent les événements auxquels elle se réfère ; parce que notre école préfère par exemple demander à des enfants d'analyser des « documents » plutôt que de leur enseigner des dates et des événements. Je ne la lirai pas parce qu'il y a longtemps que l'école refuse de transmettre aucun modèle ; parce que notre école n'envisage plus les textes d'auteurs comme des exemples mais comme des thèmes d'entraînement à la critique. Je ne la lirai pas tout simplement parce que notre école a délibérément détruit l'autorité qui pourrait permettre une lecture et une écoute attentives.

Je ne la lirai pas parce que, même âgés de 16 ans, mes élèves ne sont que de petits enfants bien incapables d'appréhender son contenu et resteront sans doute ainsi toute leur vie : ainsi en a décidé notre école. Peut-être ne me croyez-vous pas car l'école que connaissent vos enfants ne ressemble en rien à celle que j'évoque ? En effet, j'ai peut-être oublié de vous préciser l'essentiel : je travaille dans une ZEP, c'est-à-dire là où peuvent être appliquées à la lettre et sans risque de plainte toutes les directives ministérielles, là où se préfigurent l'horreur et la misère du monde construit par notre école.

Non, Monsieur le Président, je ne lirai pas la lettre de Guy Môquet tant que n'auront pas été engagées les réformes structurelles du ministère de l'Éducation nationale qui mettront fin à la démence toute puissante des instances coupables des mesures les plus destructrices de tout espoir de justice sociale, tant que n'auront pas été engagées les réformes pour que l'école cesse de conforter les enfants dans leur nature d'enfants, pour que l'école accepte enfin de remplir sa seule mission : instruire.

Sur la réforme de l'Etat :

Critique intelligente de Saint-Etienne, un des meilleurs économistes fr à mon sens. Fait chier qu'il copine avec Bayrou.

Par Christian Saint-Étienne, professeur des universités, président de l'Institut France Stratégie, auteur de l'État efficace (Perrin, 2007). Candidat UDF-MoDem dans la 2e circonscription de Paris aux élections législatives.

Le nouveau gouvernement est caractérisé par de nombreuses innovations. Tout d'abord, il est compact et respecte la parité puisque, outre le premier ministre, il ne compte que quinze ministres (sept femmes et huit hommes). Ensuite, il tente une ouverture à gauche avec un ministre emblématique de la gauche aux Affaires étrangères, et deux secrétaires d'État et un haut-commissaire socialistes. Enfin, il opère un redécoupage original des ministères économiques.

On comprend bien les objectifs politiques visés par les deux premières innovations. Il s'agit de faire sérieux avec un gouvernement compact, de faire moderne avec un gouvernement à parité, et de déstabiliser le parti socialiste et l'UDF-Mouvement démocrate avec les débauchages intervenus. Et il faut le dire avec une grande simplicité : c'est de la belle ouvrage, un vrai travail de professionnel, du Sarkozy cousu main ! D'ailleurs, depuis le 16 mai, le nouveau président de la République fait un sans-faute. Sur le seul plan politique, il reste à voir si le peuple vibrera devant tant d'audace ou s'il se contentera d'apprécier avec distance l'habileté du magicien. Un excès d'habileté pourrait même faire des dégâts, notamment chez les sarkozystes eux-mêmes...

C'est la troisième innovation qui nous intéresse particulièrement ici. Si ce n'est pas la première fois que les ministères de l'Économie et du Budget sont confiés à deux ministres séparés, le nouveau découpage de Bercy présente bien deux innovations : d'abord le regroupement de l'économie et de l'emploi, ensuite le regroupement du suivi de tous les comptes publics. Et l'innovation « non cosmétique » la plus spectaculaire de ce gouvernement est la fusion de l'économie, des finances et de l'emploi. Que faut-il en attendre ?

L'économie française souffre de deux maux : un État inefficace et une croissance anémique qui ne nous donne pas les emplois productifs dont nous avons besoin.

L'inefficacité de l'État est stupéfiante. La dépense publique dépasse 53 % de la richesse nationale produite chaque année, contre 45 % en moyenne pour les douze autres pays membres de la zone euro. Or, cet excès de dépense publique ne finance pas un effort élevé de recherche et développement - il est plus faible qu'en Allemagne, en Suède, aux États-Unis ou au Japon. Le système éducatif produit 20 % d'enfants ne sachant pas simultanément lire, écrire et compter à la fin du primaire et 20 % d'adolescents sortant du secondaire sans formation et sans diplôme. Le taux de chômage français est le plus élevé de la zone euro. La dépense publique est, en France, la juxtaposition de quelques actes de bravoure et d'océans de gaspillage.

La croissance économique de notre pays est devenue pitoyable. La France était la quatrième puissance économique de la planète en 1990. Elle est déjà tombée au sixième rang en 2006 et se dirige vers le dixième rang d'ici à quinze ans !

Sur la décennie 1998-2007, la zone euro croît à 2 %, les États-Unis à 3 % et le reste du monde à 6 %. À l'intérieur de la zone euro, les performances de la France se sont dégradées sur la période récente. Au cours des années 1999-2006, la part de marché de la France dans les exportations de marchandises de la zone euro est passée de 17 % à 14 %, soit une baisse de plus de 80 milliards d'euros ou près de 5 points de PIB. Les indicateurs relatifs aux échanges de services ne sont pas plus favorables. Notre recul sur les marchés mondiaux nous a coûté 0,7 % de croissance par an, en 2003-2005, et 0,3 % de croissance par an en 2006-2007.

En 2006, la croissance française n'a atteint que 2 % contre 2,9 % en Allemagne et 2,8 % pour l'ensemble de la zone euro. La production industrielle française était à peine supérieure en 2006 au niveau atteint en 2000. Quant à l'automobile, un des fleurons de notre industrie, elle s'enfonce dans la crise depuis 2004 et rien ne permet d'espérer un retournement rapide. La dette publique atteint 64 % du PIB à la fin de 2006. Le taux d'activité de la population en âge de travailler était de 62,5 % en 2006 contre 72,5 % dans les pays ayant des performances économiques satisfaisantes comme les États-Unis ou la Suède. Il nous manque au moins trois millions d'emplois productifs.

Face à ce tableau malheureusement fidèle à notre situation réelle, que pourrait-on attendre de la fusion des ministères de l'Économie et de l'Emploi ? Justement, la mise en oeuvre d'une stratégie d'ensemble permettant de passer d'une approche de l'intervention publique par la dépense à une approche fondée sur un État efficace « faisant faire » plutôt que faisant lui-même. Un État agissant par des incitations favorisant l'innovation, la recherche, l'investissement, l'épargne et l'effort du secteur privé plutôt que la résolution de toutes les difficultés par de nouvelles interventions publiques gagées sur une orgie de fonds publics. Un État régulateur plutôt qu'interventionniste, recourant à l'évaluation de toutes les politiques publiques et à la restructuration de la sphère publique.

Or, au moment où Nicolas Sarkozy se dote de l'instrument d'une telle révolution dans l'action publique, il nomme à ce ministère un homme qui symbolise l'intervention publique fondée sur la dépense, l'assistanat et la multiplication des « plans » exigeant toujours plus de crédits publics ! Étrange casting à contre-emploi ! Ou bien devons-nous anticiper la rédemption de Jean-Louis Borloo en petit prince de la rigueur ? Un Borloo reformaté par Nicolas Sarkozy en ministre touché par la grâce de l'efficacité publique ?

Il faut s'attendre à beaucoup de surprises et de rebondissements dans la gestion de Bercy et dans les relations Sarkozy-Borloo. À suivre...

Pour un nouveau management public, ambitieux et responsable. Publié le 21 mai 2007Actualisé le 21 mai 2007 : 08h48

Par Yves Cannac, Président du Cercle de la réforme de l'État.

L'amélioration du fonctionnement de la « ma­chine État » est essentielle pour la qualité de la vie dans notre pays, sa compétitivité économique, sa cohésion sociale et bien entendu sa bonne santé financière. En effet, le fonctionnement de cette « entreprise » de trois millions de salariés souffre d'une faiblesse majeure : la logique de défiance sur laquelle il repose de la tête aux pieds. D'où aussi bien la centralisation excessive des pouvoirs que la multiplication sans fin des obstacles à une action efficace. Si nous voulons un État efficace, il faut faire le choix inverse : celui de la confiance et de la responsabilité. Les deux sont inséparables. C'est la condition d'un management public permettant de mo­biliser pleinement, au service de la société, les capacités considérables d'innovation et d'action de nos agents publics de tout grade. Un management moderne, associant va­leurs humaines et performance collective.

Qui dit cela ? C'est le Cercle de la réforme de l'État, association qui regroupe en particulier des fonctionnaires ayant en charge de hautes missions et désireux de mettre leur expérience au service du progrès collectif. Le choix de la confiance et de la responsabilité est d'abord un choix de valeurs. Mais il implique quelques conditions essentielles : des structures simples et stables, des rôles clairs, des pouvoirs cohérents. Et cela dès le plus haut de l'échelle.

À cet égard, la limitation à quinze du nombre de ministères est un vrai progrès, surtout si leurs périmètres sont stabilisés. Il faudrait aussi qu'une charte gouvernementale, convenue entre le président et le gouvernement, précise les décisions que le premier ministre s'interdit de prendre sans l'accord du président, et celles dont il assume pleinement la responsabilité. On saura alors qui décide quoi. La même charte devra expliciter les devoirs de solidarité des ministres, en particulier sur le plan financier. Comment demander aux administrations de coopérer efficacement entre elles, si les ministres ne font pas suffisamment équipe ?

D'autre part, des relations de confiance et de responsabilité entre les ministres et leurs administrations nécessitent que les cabinets cessent d' être des ad­ministrations bis et s'en tiennent à un rôle de conseil politique, donc que leurs effectifs soient massivement réduits. Et aussi que les ministres choisissent eux-mêmes leurs directeurs. Mais pour éviter tout risque de favoritisme, le Cercle propose d'appliquer à ce choix, et plus généralement à toute nomination de dirigeants administratifs, la procédure de la compétition ouverte, largement pratiquée ailleurs : une présélection ef­fectuée par une commission indépendante, sur la base d'une appréciation impartiale des compétences, notamment ma­na­gériales.

Au sein de l'administration elle-même, une très forte dé­concentration s'impose. Les ad­ministrations centrales, aux ef­fectifs allégés en conséquence, doi­vent se concentrer sur des fonctions stratégiques. Les hiérarchies doivent être raccourcies. Un principe général de subsidiarité devra assurer à tout responsable les libertés de gestion cohérentes avec les tâches attendues de lui. Est concernée aussi bien la gestion de ses collaborateurs que celle des ressources affectées auxdites tâches ou encore des relations partenariales, d'importance au­jourd'hui décisive.

En contrepartie, les responsabilités de chacun, doivent être précisément définies, et la qualité de son action être déterminante pour la suite de sa carrière. Les contrôles formalistes, bureaucratiques doivent être remplacés par des évaluations constructives, visant avant tout à repérer les voies de progrès dans la chaîne de résultats. À cet égard, le développement de l'évaluation des politiques publiques devrait être un puissant ressort. De même, la récente réforme budgétaire doit être mise en oeuvre dans un vrai esprit managérial.

Enfin, une logique de res­pon­sabilité et de confiance conduit à une tout autre gestion du temps. L'immobilisme d'un côté, le court-termisme de l'au­tre sont les deux faiblesses sy­mé­triques que nous devons surmonter. Cela nécessite des budgets pluriannuels, permettant une continuité suffisante de l'action, en même temps que des revues pluriannuelles de programme, obligeant à remettre en cause pé­rio­diquement, sans exception, les missions, les structures, les dé­penses. Bien entendu, la gestion des ressources humaines devra être rénovée en conséquence. D'une part, elle doit être fortement déconcentrée. D'autre part, elle doit être dynamique, ouverte sur le dialogue social, équitable et motivante : ne pas hésiter à de­mander plus, notamment en termes de mobilité géographique et professionnelle, mais en contrepartie apporter davantage d'ou­verture pour les carrières et de reconnaissance des mérites.

De tels changements sont-ils possibles ? Mais bien sûr que oui ! Plusieurs sont d'ailleurs en cours, mais encore trop modestement. L'existence même du Cercle de la réforme de l'État montre qu'une partie importante de la fonction publique est prête à s'engager dans cette révolution douce. Comme l'at­teste une récente enquête ef­fectuée par l'Afnor (Association française de Normalisation), l'approche du management par la qualité peut consi­dérablement faciliter une telle dé­marche. Encore faut-il que, de son côté, le pouvoir politique fasse siennes les valeurs de responsabilité et de confiance.

Le choix du président de responsabiliser les ministres sur leurs résultats va directement dans ce sens. Cependant, ce choix ne produira pleinement ses effets que si les agents pu­blics ne sont plus infantilisés par une accumulation indéfinie de contraintes superflues, mais au contraire sont traités, et se traitent mutuellement en adultes. Nous avons tous à y gagner, à commencer bien sûr par le politique lui-même !

Sur la diplomatie en général :

La chronique d'Alexandre Adler

Après la passation de pouvoirs sans faute de Nicolas Sarkozy, le nouvel exécutif français ne va pas tarder à découvrir qu'au-delà des relations franco-allemandes en nette amélioration, une nouvelle crise européenne, qui pourrait prendre un mauvais tour au fil des mois, se profile. Il s'agit tout simplement du plan américain, soutenu par les gouvernements tchèque et polonais, de déployer des systèmes avancés de détection de missiles en vol dans ces deux nouveaux membres orientaux de l'Otan, à quelques kilomètres seulement de l'ancienne frontière soviétique. Nous sommes ici devant un dilemme véritable qui doit, pour être résolu, faire entrer en ligne de compte des concepts nouveaux et des attitudes nouvelles.

En effet, le projet américain de défense antimissile n'a rien d'une caricature. Partie d'un rêve hypertechnologique, digne d'une superproduction hollywoodienne, la»guerre de l'espace* a acquis, avec le temps, plus de sagesse et plus d'acuité : il n'est plus question, en effet, de fabriquer une sorte de parapluie antimissile à toute épreuve qui sanctuariserait des territoires entiers devant n'importe quelle menace nucléaire. Plus modestement, l'actuel plan stratégique américain ne consiste plus qu'à tenter d'arrêter en vol des missiles de conception un peu ancienne, au moyen d'une combinaison d'armes antimissiles basées à terre et de capacités d'observation et de calcul décuplées. Car l'usage de superordinateurs de type Cray permet, dès aujourd'hui, de calculer virtuellement, en temps réel, la trajectoire d'une arme dès son lancement, et donc d'avoir une chance sérieuse de l'intercepter à mi-course. Certes, nous n'en sommes pas encore là, mais, d'ores et déjà, ces nouvelles technologies font peser sur certains adversaires potentiels - Iran, Pakistan, ou, demain, Arabie saoudite (la Corée du Nord s'étant mise à présent hors-jeu) -, la menace d'une péremption de toutes les armes nucléaires balistiques que ces pays sont, pour l'instant, en mesure d'acquérir.

Or, s'il est exact que les systèmes d'interception doivent se placer à une distance respectable pour pouvoir intercepter une arme ennemie environ en milieu de course, la localisation de ces dispositifs défensifs n'est nullement dépendante de la Pologne ou de la République tchèque, s'agissant d'une attaque iranienne sur l'Europe. Il existe, en effet, un moyen technique tout aussi fiable de procéder à l'établissement progressif du bouclier antimissile : déployer ces systèmes en Russie et en Ukraine.

Oui, notre cher lecteur a bien lu ! Si nous nous reportons en arrière, à la naissance conceptuelle de la guerre de l'espace, on se souviendra peut-être de l'échange de vues surréaliste auquel étaient parvenus Reagan et Gorbatchev, lors du sommet de Reykjavik de septembre 1986, qui devait, dans les faits, aboutir au grand armistice de la guerre froide. Gorbatchev venait de proposer à Reagan l'élimination totale de tous les systèmes offensifs soviétique et américain à moyenne portée, et avait demandé au président américain à quoi serviraient, dans ces conditions, des systèmes de défense antimissile : l'ancien acteur hollywoodien avait alors évoqué l'éventualité d'une attaque d'extraterrestres.

Si l'on ne suit pas la théorie paranoïaque selon laquelle Reagan et Gorbatchev étaient au courant depuis longtemps de la menace des soucoupes volantes, on retiendra plutôt l'embarras du président américain devant la nouvelle bonne volonté soviétique et, néanmoins, son désir de poursuivre la recherche en matière expérimentale. C'est alors qu'il propose, tout de go, à Gorbatchev de participer à la réalisation du projet. Dans le contexte de l'époque, il est compréhensible que Gorbatchev ait alors rétorqué que « s'il acceptait une telle proposition, il passerait à Moscou pour un fou clinique ». Mais cet échange remonte à bientôt vingt et un ans, et la maturation des choses s'est opérée dans les deux sens. Côté russe, on sait bien qu'aucune défense spatiale sérieuse ne menace la crédibilité dissuasive de l'arsenal nucléaire de Moscou ; côté américain, on a considérablement limité l'ambition du projet, et celui-ci ne sert actuellement qu'à créer des difficultés supplémentaires au régime iranien. Malheureusement, le symbole d'un déploiement de ces systèmes en Pologne et en République tchèque demeure d'autant plus inacceptable pour les Russes que tout le matériel de guerre électronique qui constitue l'environnement nécessaire du dispositif, permet aussi à un dualisme irréductible de pénétrer dans toutes les communications électroniques russes, nucléaires et conventionnelles, situées dans un rayon d'environ 1 500 kilomètres. Dès lors, la proposition reaganienne de coopération pourrait seule résoudre le dilemme actuel. Elle correspondrait à certaines ouvertures ménagées encore, en 2001, par Condoleezza Rice envers Moscou, et bientôt piétinées par l'intransigeance de guerre froide de Donald Rumsfeld. Certes, les cadeaux technologiques qu'une telle coopération implique envers la Russie sont d'importance, mais la possibilité d'inclure les Russes à part entière dans la lutte contre la prolifération et, implicitement, dans la transformation du gouvernement iranien, en vaudrait bien la chandelle. On rêve d'une France qui se ferait l'habile intermédiaire entre Washington et Moscou.

«« Partie d'un rêve hypertechnologique, la»guerre de l'espace* a acquis, avec le temps, plus de sagesse et plus d'acuité »»

Une nouvelle marge de manoeuvre s'ouvre pour la France au Moyen-Orient

L'analyse de Renaud Girard, Grand reporter au service étranger du Figaro

Avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République et de Bernard Kouchner au Quai d'Orsay, y a-t-il ou non une nou­velle marge de manoeuvre diplomatique s'ouvrant à la France pour relancer les actions de paix au Moyen-Orient ?

Paris jouit de deux grands atouts dans la région, l'un déjà ancien, l'autre tout nouveau. Le premier est que la France a eu, de septembre 2002 à mars 2003, la sagesse et le courage de tout faire pour tenter d'empêcher la désastreuse aventure militaire anglo-américaine en Irak. Un crédit intact fait de la France la puissance occidentale la mieux placée pour jouer le rôle de honest broker (mé­diateur sincère) dans l'intégralité des crises au Moyen-Orient.

Aussi paradoxal que cela ­puis­se paraître, le second atout est la confiance dont bénéficient en Amérique à la fois Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner. Car, si l'in­fluence des États-Unis s'est beaucoup détériorée dans la région par rapport à l'Administration Clinton, aucune crise ne pourra y être durablement résolue sans l'aval de Washington.

Les deux dossiers les plus brûlants au Moyen-Orient sont au­jourd'hui le conflit israélo-palestinien et le programme nucléaire iranien. Sur chacun de ces dossiers, la France est en mesure de faire avancer la cause de la paix.

Ce n'est pas parce qu'il dure depuis soixante ans que le conflit israélo-palestinien serait intrinsèquement impossible à résoudre. Il s'agit toujours de procéder au partage du territoire de la Palestine mandataire (région ottomane confiée par la SDN à la tutelle britannique à l'issue de la Première Guerre mondiale) entre un État juif et un État palestinien. Lors des négociations de Taba de janvier 2001, les Israéliens (du gouvernement Barak finissant) et les Palestiniens (de l'Autorité alors présidée par Yasser Arafat) furent à deux doigts de s'accorder sur un partage. Le principe était l'institution d'un État palestinien sur la Cisjordanie et Gaza, avec un corridor reliant les deux territoires. Toutes les grandes colonies israéliennes implantées juste à l'est de la ligne verte (ligne de cessez-le-feu de février 1949, reconnue par l'ONU comme la frontière orien­tale de l'État hébreu) étaient intégrées au territoire israélien.

En échange, Israël cédait à l'État pa­lestinien le même nombre de kilomètres carrés, pris sur son territoire internationalement reconnu (qui représente 78 % de la Palestine mandataire). Comprenant le souci du gouvernement israélien de garder son caractère juif à Israël, Arafat avait accepté que le retour des réfugiés palestiniens de la guerre de 1948 se fasse principalement sur le sol du nouvel État palestinien (et non dans les villes dont ces réfugiés étaient originaires, Jaffa, Ashkelon, Saint-Jean d'Acre, etc.). Toutes les cartes avaient même été dessinées pour un partage de la vieille ville de Jérusalem (dont la partie orientale serait devenue la nouvelle capitale de l'État palestinien, sous le nom d'Al-Quds). La négociation trébucha sur le tout dernier détail : où faire passer la frontière entre le mur des Lamentations (mur occidental du temple de Salomon, lieu le plus saint du judaïsme) et l'es­planade voisine des Mosquées (troisième lieu saint de l'islam) ? Les Israéliens exigeaient de conserver pour eux le sous-sol de l'esplanade, afin de poursuivre leurs recherches ar­chéologiques sur le temple de Salomon : en bref, il fallait tracer une frontière sur un espace en trois dimensions. Arafat était prêt à s'y résigner à condition que l'Arabie saoudite (dont le roi est le protecteur des deux premiers lieux saints de l'islam) l'accepte publiquement en premier. Hélas, les Saoudiens n'eu­rent pas le courage d'effectuer le geste symbo­lique que leur demandait Arafat. Aujourd'hui, avec l'ap­pui de la Ligue arabe unanime, les Saoudiens tendent de nouveau la main à Israël, proposant une reconnaissance diplomatique réciproque entre tous les États arabes et l'État juif, en échange du retour de ce dernier à ses frontières de 1967 (la ligne verte).

Le gouvernement Olmert a dit son accord de principe à l'ou­verture d'une négociation en partant de cette base-là. Mais il manque encore un catalyseur. Pourquoi la France ne jouerait-elle pas ce rôle ? Après tout, la petite Norvège n'a-t-elle pas réussi, avec les accords d'Oslo de 1993, à réaliser la plus belle avancée sur le dossier depuis la fondation de l'État d'Israël ?

Le dossier nucléaire iranien n'est pas, lui non plus, aussi désespéré qu'on le croit. La guerre n'est pas fatale entre l'Amérique et l'Iran, dont les intérêts ne sont nullement divergents économiquement. Ce serait à coup sûr un loose-loose game. Il faut parler à Téhéran et prendre au mot son désir de rester dans le TNP, traité qui l'oblige à ne jamais se doter de l'arme nu­cléaire. Son programme d'enrichissement d'uranium fait peur : pourquoi ne pas examiner sérieusement la proposition iranienne d'un consortium de production d'uranium enrichi à destination des centrales de production d'électricité, associant à l'Iran les États du Golfe, l'Égypte, la France et même les États-Unis ?

Après avoir efficacement aidé les Américains dans leur combat contre les talibans juste après les attentats du 11 septembre 2001, Téhéran avait proposé à Washington un « grand plan » de résolution des différends entre les deux pays, lequel allait jusqu'à la démilitarisation du Hezbollah et sa transformation en un parti politique libanais normal.

Le refus américain de saisir cette main tendue au début de 2003 représente l'une des pires fautes diplomatiques de l'Administration Bush. Pourquoi la France ne re­prendrait-elle pas aujourd'hui à son compte ce dialogue si imprudemment désamorcé par Washington ?

Sur l'Europe et la Turquie, chaud devant :

L'Europe, priorité absolue

L'éditorial de Pierre Rousselin

C'est sur le dossier européen que la diplomatie de Nicolas Sarkozy est d'abord attendue. Réussira-t-il à sortir la construction européenne de l'ornière où elle se trouve depuis le non au référendum de 2005 ? La réponse viendra dans un mois seulement, au Conseil européen de Bruxelles des 21 et 22 juin, où l'on espère qu'un traité simplifié pourra être mis sur les rails.

L'entreprise ne repose pas uniquement sur les épaules du nouveau président français. Il peut compter sur Angela Merkel, qui préside en ce moment l'Union, comme sur José Manuel Barroso, le capitaine d'une Commission condamnée depuis deux ans à l'immobilisme. Tous deux ont à coeur de relancer la machine.

Il reste que, en cas d'échec, c'est la France qui sera pointée du doigt, avec tout ce que cela suppose de difficultés pour la suite du quinquennat. D'où la priorité absolue donnée par Paris à l'Europe depuis la victoire du 6 mai.

Le projet de traité simplifié reprend dans la Constitution les dispositions prévues pour améliorer le fonctionnement de l'Union. L'idée ne fait pas l'unanimité, mais elle est en train de s'imposer : aucune autre solution crédible n'a été avancée.

Un mois pour convaincre, c'est peu. D'autant plus que l'objectif est de parvenir en juin à un accord sur l'essentiel pour ne laisser à la négociation ultérieure que la mise en forme du traité. Signé à la fin de l'année, il pourrait être ratifié avant les élections européennes de juin 2009.

Pour tenir ce calendrier, Nicolas Sarkozy répète à chacun de ses interlocuteurs qu'il faut « aller vite ». Lui-même n'a pas ménagé son temps.

Ses entretiens, dès son élection, avec Angela Merkel et avec Tony Blair ont déjà dessiné ses intentions : ce n'est qu'en étroite coordination avec l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ses deux puissants voisins, que la France peut impulser la relance institutionnelle et, au-delà, redonner à l'Europe tout son rôle dans le monde.

Avoir fait de la lutte contre le changement climatique une priorité nationale est un signe qui n'est pas passé inaperçu en Europe. Cela met le nouveau président au diapason des préoccupations de nos partenaires, allemands, britanniques ou autres et augure d'une politique européenne ambitieuse.

Il n'y a guère que son opposition vigoureuse à l'adhésion de la Turquie qui suscite l'inquiétude à Bruxelles. La question ne se posera vraiment qu'après le Conseil européen, lorsqu'il faudra décider de l'ouverture de nouveaux chapitres de négociation. D'ici là, la prudence semble être de mise à Paris.

Nicolas Sarkozy a l'avantage d'accéder au pouvoir au moment où l'Europe est en pleine mutation. Après l'arrivée d'Angela Merkel en Allemagne, Tony Blair va passer la main à Gordon Brown en Grande-Bretagne, tandis que les États-Unis et la Russie abordent, eux aussi, une phase de transition. C'est le moment pour la France de redéfinir sa place en Europe et sa vision de l'Europe dans le monde. Le premier mois du mandat du nouveau président sera, à ce titre, décisif.

A Bruxelles, le gouvernement français laisse planer le doute sur ses intentions à l'égard de la Turquie

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 21.05.07 | 18h02 • Mis à jour le 21.05.07 | 18h28

our sa première visite au Conseil de l'Union européenne à Bruxelles, lundi 21 mai, le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, a évoqué la relance des négociations institutionnelles, domaine où la France est très attendue, mais aussi les relations avec la Turquie, qui sont plus que troubles depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée.

En marge d'un conseil de ministres, M. Jouyet, interrogé sur les négociations avec Ankara en vue d'une adhésion à l'Union européenne, a affirmé que "la position du président de la République est parfaitement claire", ajoutant que le gouvernement savait parfaitement "les échéances qui nous attendent et nous y travaillons". Prié, à plusieurs reprises, de dire si cela voulait dire que la France mettrait son veto, il a répété cette formule, en signalant : "Je n'ai rien à ajouter, rien à ajouter."

LA FRANCE POURRAIT UTILISER SON VETO

Les membres de l'UE doivent théoriquement se prononcer, d'ici à la fin de la présidence allemande, en juillet, sur l'ouverture de trois nouveaux chapitres thématiques dans les négociations d'adhésion de la Turquie. La France, qui n'est pas a priori favorable à l'ouverture de ces chapitres, pourrait alors faire usage de son droit de veto, au risque de provoquer une crise avec ses partenaires européens. Des sources diplomatiques, citées par l'agence Reuters, affirment que Nicolas Sarkozy évalue actuellement les coûts et le bénéfices d'un tel geste. "L'affaire sera réglée entre Sarkozy et Merkel", a déclaré l'un d'eux.

Durant sa campagne présidentielle, M. Sarkozy s'est montré extrêmement clair sur sa politique vis-à-vis d'Ankara, un "pays d'Asie mineure" qui n'a pas sa place dans l'Union. Il s'était notamment engagé, lors de son débat télévisé avec Ségolène Royal, à arrêter les négociations, engagées en 2005, préférant un partenariat privilégié dans le cadre d'une union euro-méditerranéenne. Ankara a rejeté cette proposition.

Depuis son élection, Nicolas Sarkozy n'a pas encore directement évoqué le sujet. S'il l'a bien abordé lors de sa rencontre, le 16 mai, avec la chancelière allemande Angela Merkel, ce n'était pas "l'urgence du moment", selon le porte-parole de l'Elysée, David Martinon. Or, la nomination au Quai d'Orsay de Bernard Kouchner, résolument favorable à l'adhésion de ce "pays d'islam séculier", et les déclarations du porte-parole de M. Sarkozy pour l'Europe, Alain Lamassoure, qui préfère le terme "réorientation" à celui de "rupture", laissent penser que la feuille de route européenne du gouvernement pourrait être quelque peu modifiée.

Bruxelles attend les choix de M. Sarkozy sur la Turquie

LE MONDE | 23.05.07 | 13h22 • Mis à jour le 23.05.07 | 13h22

icolas Sarkozy signera-t-il "le retour de la France en Europe", comme il l'a annoncé au soir de sa victoire, par un veto français à la poursuite des négociations d'adhésion avec la Turquie ? Cette question n'est peut-être pas la plus urgente au regard des discussions en cours pour parvenir à un accord au sommet européen des 21 et 22 juin sur la relance institutionnelle de l'Union européenne - discussions qui devaient dominer la visite du nouveau chef de l'Etat français, mercredi 23 mai, à Bruxelles.

Une semaine après la rencontre du nouveau président avec la chancelière allemande Angela Merkel, le 16 mai, à Berlin, ce déplacement se veut, lui aussi, hautement symbolique. C'est la première fois qu'un chef de l'Etat français se rend, juste après sa prise de fonctions, au siège des institutions européennes. M. Sarkozy devait être accompagné du nouveau ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de son secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet.

"TEST ESSENTIEL"

Ces entretiens devaient permettre à M. Sarkozy de donner à ses interlocuteurs un aperçu de ce que serait sa politique européenne. La Turquie ne figurait pas au premier rang de l'ordre du jour, mais la position qu'adoptera, dans les semaines à venir, le nouveau président sur ce sujet aura pour ses partenaires valeur de signal. Avant même sa prise de fonctions, on estimait, de source diplomatique à Paris, que la décision que prendrait la France sur la poursuite des négociations d'adhésion constituerait "un test essentiel". Le prochain rendez-vous est le 26 juin, où les Vingt-Sept devront décider à l'unanimité l'ouverture de trois nouveaux chapitres des négociations.

Se saisir de la première occasion pour dire non marquerait une rupture avec la politique dénoncée comme "hypocrite" du gouvernement précédent. Continuer de négocier apparaîtrait comme un premier reniement d'une promesse de campagne. "Je m'opposerai à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne", avait résolument affirmé M. Sarkozy, lors du débat d'entre-deux-tours avec Ségolène Royal, après avoir obtenu ses meilleurs succès de tribune en fondant son refus de l'adhésion d'Ankara sur un prétexte avant tout géographique : "La Turquie est en Asie mineure."

"AUCUNE POSITION N'A ÉTÉ ARRÊTÉE"

"Aucune position n'a été arrêtée, a expliqué, mardi 22 mai, David Martinon, porte-parole du chef de l'Etat. Le président tient en considération sa position constante sur ce dossier et le souci de traiter les problèmes les uns après les autres. L'urgence, c'est de répondre à la crise institutionnelle et de préparer le Conseil européen dans les meilleures conditions." Et ce conseiller d'ajouter : "Le président a la même position que le candidat. Il a reçu un mandat clair des Français."

En d'autres termes, M. Sarkozy n'a renoncé a priori à aucune solution. Mais toute la difficulté pour lui semble de concilier plusieurs engagements de campagne qui se télescopent : la relance institutionnelle après le non français par un "traité simplifié", la proposition d'un "partenariat privilégié" avec la Turquie et la création d'une "union méditerranéenne", au contenu et aux contours encore flous. "Cela va secouer. Un veto français aurait des conséquences en chaîne sur ces trois chantiers. Mais M. Sarkozy doit s'exprimer", explique un ancien responsable de la diplomatie française, pour qui il ne fait pas de doute que "le chef de l'Etat fera ce qu'il a dit".

Reste à savoir quand et comment. Mais des solutions alternatives sont également à l'étude qui permettraient, selon leurs concepteurs, de n'humilier ni la Turquie ni les pays de l'UE favorables à son adhésion. La première consisterait à convaincre la Commission de reporter à l'automne un nouveau round de négociation avec Ankara, de manière à tenir le rendez-vous du Conseil européen du 21 et 22 juin à l'abri de toute interférence avec un autre débat. Cette solution est notamment préconisée par le député européen Alain Lamassoure, qui estime que l'on peut prendre prétexte de ce que "la Turquie est en crise" pour retarder le processus d'adhésion.

Autre solution : réorienter les négociations avec Ankara vers un nouvel objectif : un partenariat privilégié, comme le souhaite M. Sarkozy, ou un "statut unique", comme l'avait imaginé en son temps Michel Barnier. "Cette hypocrisie, estime l'ancien ministre des affaires étrangères, qui a également conseillé M. Sarkozy pendant sa campagne, n'a que trop duré. C'est en partie cela qui bloque tout rapprochement des Français avec l'Europe."

Henri de Bresson et Philippe Ridet

Article paru dans l'édition du 24.05.07.

Sinon, Kouchner va aller au Liban d'ici peu.
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Le président français veut des relations approfondies avec Alger Le nouveau pacte Sarkozy-Bouteflika , Le nouveau locataire du palais de l’Élysée se décrit comme un “interlocuteur soucieux de renforcer encore les relations bilatérales dans un esprit de coopération et de respect mutue. http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=77392

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Notre nouveau Président (ça fera plaisir à Alexis) :

N'en jetez plus !

Sérieusement, comme toute personne raisonnable qui a voté contre Sarkozy, je souhaite évidemment m'être trompé sur son compte.

En pratique, pour que tel soit le cas, il faudrait que le fait d'être arrivé au pouvoir le force à sortir suffisamment de lui-même pour adopter une politique réaliste à l'égard de l'UE. Ce qui ne pourrait aller sans crises, puisqu'une telle politique supposerait de sortir en partie des traités existants. Au strict minimum, de ne pas enfoncer la France davantage encore dans le marais européen.

Le moins qu'on puisse dire est que la probabilité en est hélas faible.

Sauf changement de ce type chez Sarkozy, le président apparaîtra rapidement comme un illusioniste, un nouveau "président pour rien", comme on pouvait le dire de Chirac déjà un ou deux ans après son élection de 1995.

A tout le moins, il est permis d'espérer qu'il soit suffisamment réaliste pour ne pas tomber dans le panneau d'une guerre contre l'Iran, et y entraîner le pays avec lui.

Juste un petit ajout: j'avais 25 ans lorsque Chirac fut élu en 1995, et j'avais cru à l'espoir que représentait son élection. Je ne cherche pas à jouer les vieillards, mais je crains que l'enthousiasme que suscite Sarkozy chez certaines personnes ne soit aussi une question d'âge.

Pour le dire plus directement: ce n'est pas la première fois que de tels événements arrivent.

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franchement il est bon : la professionalisation de l'armée est faite et la françe reste un pays trés capable dans ce domaine. le bilan de la politique étrangère est plus contrasté , notamment en Europe avec l'échec du référendum mais dans le reste du Monde Chirac a digne et éfficace : - si nous n'avons pas pu peser pour aboutir sur les conflits israélo-palestinens e sur le nucléaire iranien , nous avons par contre participer à l'élaboration du cessez le feu au liban l'été dernier - au moyen orient, Chirac en s'opposant à bush non seulement éviter que nous nous embourbions avec les alliés des USA mais il a aussi évité de faire apparaître cette guerre comme un choc des civilisations opposant l'occident au monde arabe - en afrique , on a finalement évité le gros bain de sang en côte d'ivoire allez ; note finale : 8/10 [08]

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franchement il est bon :

la professionalisation de l'armée est faite et la françe reste un pays trés capable dans ce domaine.

le bilan de la politique étrangère est plus contrasté , notamment en Europe avec l'échec du référendum mais dans le reste du Monde Chirac a digne et éfficace :

- si nous n'avons pas pu peser pour aboutir sur les conflits israélo-palestinens e sur le nucléaire iranien , nous avons par contre participer à l'élaboration du cessez le feu au liban l'été dernier

- au moyen orient, Chirac en s'opposant à bush non seulement éviter que nous nous embourbions avec les alliés des USA mais il a aussi évité de faire apparaître cette guerre comme un choc des civilisations opposant l'occident au monde arabe

- en afrique , on a finalement évité le gros bain de sang en côte d'ivoire

allez ; note finale : 8/10 [08]

Tu oublies la finalisation des essais nucléaires grâce à la construction du laser mégajoule capable de simuler ces derniers...

J'imagine que cela pérennise l'évolution de notre dissuasion nucléaire tout en n'ayant plus de problèmes diplomatiques avec des australiens hypocrites qui ont accueilli les essais nucléaires britanniques sur leur sol ou des japonais qui misent beaucoup sur le nucléaire pour leurs besoins énergétiques mais aussi pour se défendre...

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Les Japonais ,ils s'en sont pris 2 sur la tête ,une de trop. On peut comprendre que finir les essais en faisant pêter une ,le jour de l'anniversaire des 50 ans d'Hirochima ,cela faisait un peu négligé. Les Aussies étaient un peu forcés à recevoir les Britanniques pour leur essai dans le désert australien. Pour en revenir à Sarko ,cela fait que quelques jours qu'il est en place à l'élysée. Ne soyez pas vexé ! si Nicolas décide de faire un footing cet été chez et avec George ,cela ne voudra pour autant dire que l'on s'alignera systèmatiquement avec la position de Washington. Hervé Morin doit se rendre au Kosovo pour sa première sortie à l'étranger voir nos troupes.

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Pour Chirac , on va juste se rendre compte qu'il était tout seul , sans appui médiatique et financier . ______________ edit : Sa non réussite était méme la condition de l'avénement du poulain de Bouygues depuis 95 , non pas le tout mou Balladur mais l'énergique NS . Le plus drole dans tous ça c'est le role de Bouygues depuis 40 ans , a savoir le soutient de la politique migratoire . Dans un premier temps il fait venir la main d'oeuvre puis leurs familles , il n'oublit pas de les parqués dans des immeubles qu'il a construit . Il a ensuite débilisé leurs enfants via TF1 pour finir par les parquet dans ses prisons suite a des violences incontrolables , et ceux grace a l' action de celui qu'il a fait élire , j'ai nommé NS rendors- toi P4 , c'est juste un cauchemard , et puis c'est pour notre bien à tous . ----------------------------------- Ce qui n'est pas le cas de NS , d"ailleurs TF1 se décide a faire un reportage sur le RAFALE .

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La politique étrangère de Chirac était aussi miné par la situation intérieure: une économie languissante et un certain engourdissement intellectuel. Sans un pays dynamique, fort et attractif la politique étrangère a tendance a se transformer en gesticulation. Chirac n'a PAS su restaurer la situation intérieur (il a capitulé face aux syndicats 6 mois après son election lors des grandes grèves de 95), mais il a su faire le maximum avec nos faible moyens en restant en deça de la limite de la gesticulation. Au niveau idéologie il a plutot surfé sur la vague alter-mondialiste [08] La fin de la conscription est je pense une grosse connerie. Dans l'ensemble mediocre, c'est surtout avec sa gestion de la crise Iraquienne qui le sauve. amha. [samson is back a ce que je vois, c'est vraiment bien mais c'est pas évident de poster derriere. bah faut bien que tout le monde s'exprime]

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Pour Chirac , on va juste se rendre compte qu'il était tout seul , sans appui médiatique et financier .

Ce qui n'est pas le cas de NS , d"ailleurs TF1 se décide a faire un reportage sur le RAFALE .

TF1 ou France Télévisions n'ont pas attendu l'arrivée au pouvoir de NS afin de faire des reportages sur nos forces armées ou sur nos systèmes d'armes. Cela bien longtemps que la communication est vivante. Nombreux reportages Rafale sur le CDG ,en Afghanistan ,à Saint-Dizié ,Tigre ,Mont-Verdun ,Leclerc ,forces spéciales....

A peine arrivée au MAE Kouchner ,les ONG sont troublées par les donateurs qui s'inquiètent.

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Philippe comme j'ai plus la télé , tu as surement raison pour les reportages . Mais celui la sera peut etre fait sous un angle plus accrocheur et vendeur , a diffuser mondialement et sans modération .

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Invité grinch

Grinch, concrètement ça se passe comment?

Quelles sont les attributions de compétence? Qui fait quoi? La DGA n'est-elle pas la seule à chapeauter le processus d'acquisition?!

La DGA est chargé de préparer l’avenir et de développer les technologies et les systèmes des Armées et de la gendarmerie, en clair elle fait developper et achete du matériel sur étagère.

Mais après l'achat, faut-il s'occuper du maintien en condition opérationnel et il s'agit d'un processus d'acquisition. 3 grands Organes: SIMMAD, SSF et DCMAT.

Pour certains matériels, le ratio cout annuel de la MCO/ Achat est de 10 % ! voire plus. Si à l'achat, on ne s'en préocuppe pas, on explose les budgets.

Il est sur que le code des marchés publics (un machin immonde super lourd) n'est là que pour garantir l'efficience dans le cout d'achat et non pas dans le cout réel (achat + MCO)

En 2004, Les armées ont consacrées 3,38 Md€ au maintien en condition opérationnelle des matériels classiques, pour un budget total (titres III et

V, hors pensions) de 31 Md€, soit près de 11 % des ressources globales du ministère.

Source: cours des comptes

La solution actuelle est d'implémenter le cout du MCo dans l'achat, la DGA, lors de la phase de développement/production, est responsable de la conception et de la réalisation du soutien logistique intégré (SLI) qui doit permettre le maintien en condition opérationnelle durant toute la durée d’utilisation des matériels.

Mais le fait de se fournir chez un fournisseur unique sous procédure négocié ( de gré à gré), "pour la marine DCNS; pour l'AdT nexter" ,a pour effet pervers de ne pas pouvoir profiter à plein des appels d'offres de prestation de MCO et donc de faire jouer la concurrence pour diminuer les couts, augmenter la disponibilité. car il n'y a qu'un seul prestataire possible.

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Invité grinch

Le message du chef des armées à :

Adresse aux Armées de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République 

Officiers, sous-officiers, officiers mariniers, gendarmes, soldats, marins, aviateurs et personnels civils de la Défense.

En prenant aujourd’hui les fonctions de chef des armées, je sais le poids de la responsabilité que m’ont confiée les Français. Les décisions que je serai amené à prendre engageront la sécurité de nos concitoyens, la place de la France dans le monde et la vie de ceux qui la servent.

Je m’incline avec respect et émotion devant la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie ou ont été blessés dans l’accomplissement de leur devoir au service de la Nation. J’assure leurs familles et leurs proches de toute mon affection et de mon soutien.

Je salue les femmes et les hommes qui, aujourd’hui, sont engagés en opérations extérieures pour défendre nos valeurs, garantir une paix fragile et honorer nos engagements internationaux. Ils veillent aussi sans relâche sur le territoire national. Je connais leur courage et leur dévouement.

Notre monde, instable et incertain, voit la multiplication des risques et la dissémination de la violence, sous toutes ses formes. Dans ce contexte dangereux, je me suis engagé à maintenir notre effort de défense. C’est la vocation première de l’État et c’est ma responsabilité de chef des armées.

L’amélioration de l’efficacité de notre outil de défense, celle de la protection de nos intérêts et la sécurité de nos citoyens, font partie de mes priorités. Je veillerai à ce que vous disposiez des moyens nécessaires à l’accomplissement des missions qui vous seront confiées.

La défense de nos intérêts vitaux, c’est avant tout la dissuasion nucléaire dont j’assume aujourd’hui la responsabilité. C’est un impératif absolu, notre assurance-vie. Je la maintiendrai au seuil nécessaire de suffisance et de crédibilité.

En parallèle, nous devons être en mesure de prévenir les crises avant qu’elles ne dégénèrent. La France en a les capacités et l’ambition, nous ne manquerons pas ce rendez-vous qui rassemblera autour de nous nos partenaires européens les plus proches.

C’est pourquoi je compte accélérer le processus de construction d’une politique européenne de sécurité et de défense. Il nous faut rapidement disposer, entre Européens, des capacités et des structures pour agir où il sera nécessaire.

Ceci n’est nullement contradictoire avec notre présence au sein de l’OTAN, qui reste une Alliance de sécurité et de défense entre Européens et Nord Américains. La France y tiendra toute sa part, sans tabou et sans a priori. Une Alliance forte c’est un acteur avant tout militaire apte à répondre aux nombreux défis de sécurité qui se présentent à ses membres.

C’est aussi en direction de l’Afrique et du bassin méditerranéen que je compte porter mes efforts. Nous ne pouvons en être absents. Aux portes de notre pays se joue l’avenir de notre sécurité et de notre prospérité. Il en va de la crédibilité des valeurs universelles que la France a toujours portées. Notre dispositif de défense sera adapté au service des ambitions de notre pays, avec des objectifs clairs et précis.

Enfin, je n’oublie pas les efforts entamés pour que la condition militaire soit à la hauteur du sacrifice et du dévouement des hommes et des femmes qui servent la Nation. Ces efforts seront poursuivis.

La sécurité de la France et des Français est mon objectif premier, car d’elle dépend notre existence en tant que Nation. Les forces armées en sont les premières garantes. Elles contribuent à faire vivre une certaine idée de la liberté et de la dignité des hommes.

Je sais pouvoir compter sur vous pour m’aider dans cette noble tâche. En saluant vos drapeaux et vos étendards je vous assure de l’estime et de la reconnaissance de la Nation et de toute ma confiance.

Nicolas SARKOZY

on peut constater que dans l'esprit du président Sarközy de Nagy-Bocsa  =D , le defense et la sécurité sont intimment liés ainsi même si l'importance de la dissuasion nucléaire est réaffirmé celle-ci sera maintienu au seuil nécessaire de suffisance et de crédibilité. En clair le minimum vital

Si la france doit prévenir les crises avant qu’elles ne dégénèrent, doit-on se préparer à des guerres préventives? et des echange plus important avec les pays du maghreb

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  • 2 weeks later...

Pour préparer la visite du président français

Le conseiller diplomatique de Sarkozy à Alger

La visite du chef de l’État français, bien que non encore annoncée officiellement, aurait, en principe, lieu dans quelques semaines, probablement au mois de juillet

pour le moment, on n’en est des deux côtés de la Méditerrannée qu’au stade des intentions, car, malgré la sérénité qui a caractérisé ces dernières semaines les déclarations des responsables des deux pays, les appréhensions persistent en raison du lourd contentieux historique qui continue de peser sur ces relations. Les contacts pris récemment permettront-ils de réchauffer des rapports toujours passionnés entre l’Algérie et la France ? On apprend, en tout cas, que Nicolas Sarkozy aurait déjà dépêché à Alger l’un de ses proches, en la personne de Jean-David Levitte, ancien ambassadeur de France à Washington et également fidèle de Chirac, afin de préparer, avec la partie algérienne, la visite officielle qu’il devrait effectuer dans notre pays. Sarkozy a donc confié, pour sa part, cette mission à son conseiller diplomatique,

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