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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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l y a des opportunités...

Oui Samson mais les opportunités ça ne se demande pas , ça se prends .

Ici je vois poindre un marchandage qui ne sera pas réspécter par l'une des parties , l'autre n'est elle pas au courant alors que c'est déja arrivé ou est ce un moyen de noyer le poisson ?

Dans les deux cas ce serait méprisable .

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Au sujet de l'OTAN et des relations US-FR (j'aurai pu mettre cette itw dans l'Amérique, l'Amérique), une petite itw de Cogan dont il me semble j'avais signalé son bouquin ici (préfacé par Galouzeau, lol).

Isabelle Lasserre et Laure Mandeville - Le livre que vous venez de publier est une réflexion sur les ressorts de la diplomatie française et sur ses spécificités. En quoi la méthode de négociation française diffère-t-elle de la méthode anglo-saxonne ?

Charles Cogan - Les uns privilégient la méthode inductive ; les autres la méthode déductive. Pour les Français, toute négociation doit s'inscrire dans un cadre préalablement défini. Ils élaborent une théorie et, ensuite, accumulent les faits qui viennent l'étayer. Les Anglo-Saxons procèdent de la manière l'inverse. Ils collectent des informations et, à partir de ces données, construisent une théorie. Les spécificités de la diplomatie française tiennent à des facteurs à la fois historiques et culturels. Il y a d'abord le mythe de la " grande nation ", qui est lié à l'omniprésence de l'État dans la vie et dans l'esprit des diplomates du Quai d'Orsay et qui explique, en grande partie, leur légendaire suffisance. Depuis Richelieu, les Français vénèrent l'État : seule compte la défense de ses intérêts, tout le reste étant secondaire. Le deuxième facteur est celui que j'appellerai la " culture du perdant ". Comme le souligne René Rémond, ce pays a perpétuellement oscillé entre un excès de confiance et un sentiment d'infériorité lié aux échecs, entre l'arrogance et la morosité. Je distinguerai enfin un troisième facteur : le culte de la " déesse raison ". Autrement dit, la certitude qu'on peut gouverner, voire conquérir le monde, grâce à l'exercice de la raison, cette dernière étant devenue le substitut de la religion. Ce mode de raisonnement est le reflet du système d'éducation français - un système qui fait la part belle à cet exercice de style désincarné qu'est la dissertation. Les Français aiment prendre la parole avant tout le monde, avancer des arguments, faire des propositions, sans se soucier de l'avis d'autrui et sans craindre de se trouver isolés.

I. L. et L. M. - Les caractéristiques que vous énoncez constituent-elles des forces ou des faiblesses ?

C. G. - Il est bien connu que les négociateurs français sont les meilleurs du monde ! Notamment grâce à la formation qu'ils ont reçue. Un jour, Henry Kissinger m'a dit : " L'éducation comprend deux aspects : la pratique et la formation de l'esprit. La pratique, c'est la vie qui vous l'apporte. Mais, en France, on se concentre sur la formation intellectuelle. " Les diplomates français sont bien éduqués, bien préparés et savent présenter leurs dossiers avec une grande aisance. Mais leur faiblesse vient de leur rigidité. Ils campent sur leur position, sans jamais en dévier. Je ne vous citerai qu'un exemple : en 1995-1996, dans le cadre de la réorganisation de l'Alliance, Jacques Chirac avait demandé à Bill Clinton de confier le commandement sud de l'Otan, situé à Naples, à un Européen… qui dans son esprit ne pouvait être qu'un Français. C'était manifestement trop demander aux Américains. Et comme Paris n'avait aucune solution de rechange, ce différend a débouché sur une crise.

I. L. et L. M. - Avec le recul du temps, était-ce vraiment trop demander de la part des Français ?Ne faut-il pas voir dans cette affaire l'une des causes de la crispation entre Paris et Washington, qui a culminé avec l'Irak ?

C. G. - Il est, en effet, probable que si l'on avait trouvé une solution, la suite des événements aurait été différente. Cet échec est tout simplement lamentable. Peut-être les États-Unis ne se sont-ils pas montrés assez flexibles : ils ont donné l'impression qu'ils ne voulaient rien changer à leur chaîne de commandement. Les ordres devaient partir du président, passer par le secrétaire de la Défense, qui les transmettait au commandement sud de Naples, lequel les répercutait jusqu'à nos sous-marins qui croisent en Méditerranée. Pour Washington, le problème était d'ordre stratégique. Or Chirac, en formulant directement ses exigences auprès de Bill Clinton, ne s'était pas donné les moyens de sauver la face en cas de refus du président américain. Là est l'erreur dans la " négociation ". Là est la rigidité française.

I. L. et L. M. - De quand dateriez-vous la dégradation des relations transatlantiques ?

C. G. - Le processus a commencé à la fin de la guerre froide, en 1989, et s'est poursuivi lentement. Le choc de Naples, en 1996, dont nous venons de parler, a marqué une étape très importante. Il y a eu ensuite l'émergence de l'idée d'une défense européenne, avec le fameux sommet de Saint-Malo entre Français et Britanniques (1) : pour la première fois, Londres acceptait la mise en place d'une structure de défense au sein de l'UE. Là-dessus a éclaté la polémique sur l'Irak ; en réalité, ce n'était qu'un malentendu qui a mal tourné. Les Français ont réalisé que les Américains avaient arrêté une position à leur insu. Ils se sont sentis floués. Le conseiller diplomatique de Jacques Chirac, Maurice Gourdault-Montagne, s'est rendu à Washington en janvier 2003 en compagnie de l'ambassadeur de France Jean-Bernard Levitte. C'est à ce moment-là que Condoleezza Rice, qui était alors conseillère à la Sécurité nationale, leur a dit que la décision d'intervenir avait été prise. Puis a eu lieu le fameux discours de Dominique de Villepin, le 20 janvier. Colin Powell avait déjà quitté la salle pour rentrer à Washington. Ce n'est que quelques heures plus tard, lors d'une conférence de presse, qu'il apprit que Dominique de Villepin avait annoncé que la France ne voulait pas entrer en guerre. À son tour, M. Powell a eu le sentiment d'avoir été trahi. Ces problèmes de communication ont eu un effet négatif sur les relations bilatérales. La résolution 1441 (2) avait été adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité en novembre. 2002. Elle avait été agréée par Colin Powell et Dominique de Villepin. Mais, par la suite, ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord et une rupture s'est produite. C'était la première fois depuis 1917 que les Français s'opposaient aussi directement aux Anglo-Américains. L'alliance des trois grands avait tenu bon tout au long du XXe siècle. C'était une sorte de directoire. Vers la fin, ce directoire avait été rejoint par l'Allemagne lorsqu'il s'était agi de discuter de la réunification. La guerre d'Irak a brisé ce système. Le plus grave, dans cette affaire, c'est que des soldats américains ont risqué leur vie ; certains l'ont même perdue. Ce qui n'a été le cas ni des Français ni des Allemands…

I. L. et L. M. - La brouille franco-américaine va-t-elle durer ?

C. G. - Des tentatives de rapprochement sont actuellement en cours. Il est vrai que les changements d'équipe intervenus au sein de l'administration Bush tendent à favoriser la reprise du dialogue. Condoleezza Rice, qui a remplacé Colin Powell, est entourée de nouveaux venus qui sont très au fait des affaires européennes. Tous les quinze jours, Maurice Gourdault-Montagne se rend à Washington pour y rencontrer Stephen Hadley, qui est à la tête du Conseil de sécurité nationale. Les deux hommes procèdent à un échange de vues sur tous les sujets importants. On observe donc un net réchauffement, même si les relations entre les deux présidents sont loin d'être cordiales. Entre ces deux-là, le courant ne passe pas. Je crois qu'il faudra attendre leurs successeurs pour que des relations normales soient véritablement rétablies entre la France et les États-Unis.

I. L. et L. M. - Au-delà des hommes, quelles traces la rupture laissera-t-elle ? Les deux rives de l'Atlantique ne sont-elles pas condamnées à une sorte de dialogue de sourds entre, d'un côté, le Mars américain et, de l'autre, la Vénus européenne, pour reprendre la jolie formule de Robert Kagan (3) ?

C. G. - Il y a beaucoup de vrai dans cette formule. Mais le vent tourne à présent sur l'une et l'autre des deux rives de l'Atlantique. D'abord, les Américains ont tiré les leçons de leur aventure en Irak. On peut donc s'attendre à une politique moins belliciste en 2008. Ensuite, la lutte contre le terrorisme constitue un puissant facteur de rapprochement entre l'Europe occidentale et les États-Unis, comme le montre la création d'un Centre antiterroriste commun en France. La menace islamiste est perçue comme une réalité tant chez nous que chez vous.

I. L. et L. M. - La montée de l'islamisme en Europe ne complique-t-elle pas, au contraire, les relations transatlantiques ? Prenons l'affaire des caricatures de Mahomet. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Américains n'ont pas spontanément volé au secours des Danois, qui se sont pourtant toujours comportés en alliés fidèles au sein de l'Otan…

C. G. - L'explication tient sans doute au caractère multiculturel de la société américaine. Tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une critique des ethnies et des religions y est tabou. Au fond, les États-Unis, c'est plus une notion plutôt qu'une nation. Quand un immigré arrive chez nous, il a le sentiment que le pays lui appartient autant qu'aux Américains de souche. Ce n'est pas le cas en France, par exemple, où les étrangers ne se sentent pas intégrés. Cette différence d'approche explique la réaction réservée des Américains sur l'affaire des caricatures. En Europe, leur frilosité a été interprétée comme un manque de solidarité. Mme Rice a tenté de corriger le tir, mais un peu tard.

I. L. et L. M. - La montée de l'islamisme en Europe modifie-t-elle la vision qu'ont les Américains de l'Union européenne ? Jusqu'ici, ils appelaient de leurs vœux une Europe marchande et relativement peu structurée. Est-ce toujours le cas ?

C. G. - À l'époque de la guerre froide, nous voulions éviter que l'Europe ne devienne trop puissante. Les alliances militaires européennes qui s'esquissaient ici et là étaient systématiquement désapprouvées par Washington. Or, aujourd'hui, les Américains en viennent à souhaiter que l'Europe se renforce pour la raison même que vous indiquez. Il faut comprendre qu'en raison même de sa tradition l'Amérique rechigne à désigner trop précisément les problèmes posés : c'est la raison pour laquelle on parle pudiquement de " guerre contre le terrorisme ". Que signifie cette expression ? Comment peut-on se battre contre une technique ? C'est un peu comme faire la guerre aux mines ! On n'ose pas dire qu'il s'agit d'une guerre contre l'islam radical, alors que c'est bien de cela qu'il est question. Nous avons cependant l'impression que, depuis les attentats de Londres, les Européens sont plus attentifs à nos préoccupations et qu'ils comprennent mieux la manière dont nous avons réagi après le 11 Septembre. Un groupe de réflexion sur l'islam en Europe a été créé. C'est une occasion toute trouvée de resserrer les liens transatlantiques, en particulier avec la France.

I. L. et L. M. - Compte tenu de ces nouvelles menaces, pensez-vous que la stratégie française qui consiste à s'opposer en permanence aux États-Unis soit réellement pertinente ?

C. G. - C'est malheureusement une constante de la diplomatie française. Même si les Français sont persuadés d'avoir eu raison sur la guerre en Irak, cette affaire a laissé des traces. Paris s'est retrouvé en compagnie d'alliés assez douteux comme Gerhard Schröder et Vladimir Poutine, ce qui l'a isolé. La France n'a pas touché les dividendes escompté de son bras de fer avec les États-Unis.

I. L. et L. M. - On en revient au travers que vous dénonciez au début de notre conversation, à savoir que la France privilégie le dialogue avec les " grandes nations " au détriment des autres. Elle continue de penser qu'il est préférable de parler avec Poutine qu'avec ses alliés européens. Pourquoi s'obstine-t-elle à pérenniser des schémas obsolètes ?

C. G. - Ce qui est vrai, c'est que La France, pays fondateur et moteur de l'Union, se retrouve en porte-à-faux depuis le dernier élargissement. Les nouveaux arrivants sont plus attirés par les États-Unis, qu'ils considèrent comme le garant de leur sécurité.

I. L. et L. M. - Comment les Américains jugent-ils la crise française ?

C. G. - Nous voyons la France comme un pays embourbé dans ses rigidités. Prenez l'histoire du CPE, ce petit contrat de travail qui tentait d'apporter plus de souplesse sur le marché du travail : il a immédiatement jeté les étudiants et les syndicalistes dans la rue ! C'est à désespérer. Même l'Allemagne commence à se réformer, mais pas vous ! Raymond Aron disait : " Les Français rejettent la réforme et rêvent de la révolution. " Peut-être y aura-t-il une rupture en 2007, avec Nicolas Sarkozy, s'il remporte la présidentielle…

I. L. et L. M. - On sait que les Américains misent sur Nicolas Sarkozy mais qu'ils se gardent bien d'en faire état afin de ne pas lui nuire. Il passe, d'ailleurs, pour le plus pro-américain des candidats français…

C. G. - Il ne faut pas croire que les Américains gardent une dent contre Villepin. Tout cela est du passé. D'une manière générale, la France est mal connue aux États-Unis. sans doute parce qu'il n'y a jamais eu d'immigration massive des Français. On aime leur style de vie, mais nos sentiments à leur égard sont faits d'un mélange d'amour et de haine. Cette ambivalence est le fruit de notre ignorance de la civilisation et de la culture politique françaises.

I. L. et L. M. - François Mitterrand est tout de même allé voir Gorbatchev à Kiev, quelques jours après la chute du Mur, pour affirmer un axe franco-soviétique face à la menace d'une réunification…

C. G. - Au départ, il avait peur d'un coup d'État en Russie. Il était très soucieux de soutenir de Mikhaïl Gorbatchev. Mais, finalement, il s'est bien rétabli. De même, pendant la première guerre du Golfe, en août 1990, il s'est rangé spontanément aux côtés des alliés contre Saddam Hussein. Il ne voulait pas que les Français deviennent les faux frères de l'Occident. Au moment de la seconde crise d'Irak, on a beaucoup spéculé sur ce qu'aurait été la position de Mitterrand. D'après ce que j'ai pu lire, je pense qu'il aurait refusé de partir en guerre, mais que sa rhétorique aurait été bien différente de celle de Chirac et de Villepin. Mitterrand a grandement contribué au succès de la diplomatie française. C'était un homme subtil qui, en plus, possédait cette qualité appréciable chez les diplomates : il savait entretenir le mystère.

I. L. et L. M. - La confiscation de la politique étrangère par le président et son entourage n'est-elle pas un handicap pour la France ?

C. G. - Vous avez raison, mais l'exercice solitaire de la diplomatie n'est pas un mal spécifiquement français. S'agissant de l'Irak, il faut savoir que la décision a été prise par un triumvirat composé de Bush, Cheney et Rumsfeld, et par lui seul. Ces trois-là ont fait semblant d'écouter les experts, mais ils n'en ont fait qu'à leur tête. Le résultat, c'est que les Américains ont commis deux grandes erreurs en Irak : ils n'ont pas envoyé assez de troupes pendant les combats et n'en ont pas déployé suffisamment dans l'après-guerre. Rumsfeld est arrivé au pouvoir avec l'idée qu'il suffisait de miser sur la technologie. Obsédé par le concept de " transformation de l'outil militaire ", dans lequel il voyait l'alpha et l'oméga de toute armée moderne, il a taillé dans les effectifs, sans tenir compte des opinions exprimées par certains hauts gradés. Le général Franks s'est rangé à son avis.

I. L. et L. M. - Les Américains espèrent-ils toujours que la France viendra leur prêter leur main-forte pour reconstruire l'Irak ?

C. G. - Les Français ne nous ont pas rejoints en 2003. Pourquoi nous rejoindraient-ils aujourd'hui ? La situation actuelle ressemble à celle de l'automne 1952. À l'époque, les États-Unis étaient engagés dans une guerre interminable en Corée. Un homme est venu - Eisenhower - qui a voulu en finir. Et en juillet 1953, la guerre était terminée. Car toutes les guerres ont une fin. Si un homme providentiel comme le sénateur McCain (4) est élu en 2008, la donne changera peut-être. D'ici là, il faudra continuer tant bien que mal à repousser les assauts de l'insurrection armée. Nous avons commis une faute en pensant qu'on pouvait réformer la société irakienne. Nous n'avions pas prévu que les sunnites ne supporteraient pas d'être écartés du pouvoir au profit des chiites, qu'ils considèrent comme des lâches et des moins que rien. Nous avons mal évalué les rapports de force sur le terrain.

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Notes :

(1) Le sommet franco-britannique de Saint-Malo, en 1998, marque un tournant dans la constitution de l'Europe de la défense. Le Royaume-Uni, jusque-là réticent à l'idée d'une défense européenne autonome, a accepté que l'on évoque les questions de défense au sein de l'Union européenne.

(2) La résolution 1441 du Conseil de sécurité ordonnait à Bagdad de détruire tous ses programmes d'armes de destruction massive sous peine d'un recours à la force.

(3) Ex-fonctionnaire du département d'État américain, Robert Kagan a publié dans la revue Policy Review un article dans lequel il explique pourquoi l'Europe se détourne de la puissance tandis que les États-Unis déploient la leur dans le monde entier.

(4) Ancien prisonnier de guerre au Vietnam, issu d'une famille de militaires, John McCain est sénateur républicain de l'Arizona.

Source
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Depuis Richelieu, les Français vénèrent l'État : seule compte la défense de ses intérêts, tout le reste étant secondaire. Le deuxième facteur est celui que j'appellerai la " culture du perdant ". Comme le souligne René Rémond, ce pays a perpétuellement oscillé entre un excès de confiance et un sentiment d'infériorité lié aux échecs, entre l'arrogance et la morosité.

J'ai jamais vu un esprit aussi eveillé et des choses aussi vraies.

Au passage je vous invite a jetter un coup a la derniére de la petite reine socialiste on se croirait revenu aux temps des cavernes en politique etrangère.

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C'était la première fois depuis 1917 que les Français s'opposaient aussi directement aux Anglo-Américains. L'alliance des trois grands avait tenu bon tout au long du XXe siècle.

je m'attarde sur le plus choquant ,

notre ami semble oublier le désaccord de Suez 1956 , somme toute sans importance si a ses yeux notre alliance doit etre a sens unique .

sinon je trouve qu'au fil des questions il contredit assez son postulat de départ .

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Pour l'instant on ne peut rien affirmer sur la POLDEF de Nico. Nous avons uniquement que des paroles et analyse de Pierre Lellouche. Sur la vidéo récente de Samson : on entends de la bouche de Pierre Lellouche : Consolider et renforcer la défense ,ainsi faire gagner la France. Sur celle apposée ,il y a quelque temps ;toujours de PL on notait : Que la politique de défense suivant Lellouche était basée sur l'indépendance française et sa solidarité avec EU et OTAN. 4 axes étaient dégagés sur : 1-Maintien de la dissuasion nucléaire. 2-Projection des forces et effort de modernisation. 3-Prise en compte du terrorisme. 4-Europe de la défense. Donc si on en fait une interprétation sur ce qu'énumère PL ,le maintien de la FOST avec 4 SNLE NG + 48 M51 ,6 SNA pour protection et projection ,maintien de la composante aéronavale et aérienne avec ASMP/A + Rafale F3 Marine et AdA. Deuxièmement ,pour assurer à 100 % la projection permanente à la mer de nos 60 Rafale ,on préserve et accorde la commande du second porte-avions ,des 8 FREMM AVT ,6 SNA Barracuda ,des 50 A400M ,des 20 A330 MRTT ,133 NH90. 3- crédits supplémentaires dans le renseignement DGSE/DRM/satellites et les forces spéciales pour combattre le terrorisme en OPEX. 4-coopération industrielle navale ,terrestre et aérienne + agence européenne de l'armement + europe de la défense à booster. C'est bien joli mais j'aimerais que ce soit Nicolas Sarkozy qui nous l'annonce officiellement et qu'il approuve la future LPM. Pour la politique étrangère : là encore je souhaiterais connaître la position définitive sur les futures relations franco-américaines ,la mondialisation ,les préservations de nos intérêts vitaux et énergétiques ,le MOPO ,la Turquie ,le terrorisme islamiste ,le dossier iranien ,la Syrie ,la place de la France dans le monde ,celle d'une puissance nucléaire et militaire ,l'Europe ,les préposionnements en Afrique ,les OPEX .... Tout le reste étant du BLABLA.

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J'ai pas tout lu non plus (désolé) mais il y juste un point que je voulais dire.

Si on se base sur les commentaires politiques on arrive à rien. Les journalistes sont d'une inculture totale, ils réagissent en éjaculateurs précoces sur la moindre petite nouvelle polémique et ils ont fini par tellement agacer tout le monde que leurs journaux font faillite les uns après les autres.

Quand aux militants politique genre Sanson, désolé mais il est tellement partial et tellement dans son petit jeu de ping-pong de bons mots et de petites histoires politiciennes que ça aussi ça fini par agacer tout le monde.

Non, pour savoir ce qu'il en est, il faut voir la garde rapproché de Sarko', les idéologues qui font partie de son "think tank" et qui constituent son fondement idéologique.

Et sa tombe bien, il est entouré de fortes personnalités, et il faut bien reconnaitre que les "think tank" où ça bouge le plus au niveau des idées sont à droite en ce moment (la gauche se contente de réagir automatiquement à des réflexes pavloviens ... le bon gros bourin de "beauf" est quelqu'un de gauche maintenant AMA, mais c'est un point de vue personel...)

Bon, bref: il y a deux idéologues qui font partie de la garde rapprochée de Sarko'.

Henri guaino

Il écrit les principaux discours de Sarko' et c'est l'inventeur de la "pensée unique" version Chirac 95 (avant que celui-ci il fasse l'exacte contraire de son discour....)

et Jacques Marseille

C'est un économiste très connu qui fait parti du staff de NS. Son livre marche très bien et il est vraiment intéressant.

Si vous voulez savoir ce qu'il en est réellement, au boulot!

(le 2è livre se lit très bien et il est édifiant...)

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General Bentegeat on European mission

By Alexandrine Bouilhet.

Publié le 17 janvier 2007

Actualisé le 17 janvier 2007 : 17h53

eneral Henri Bentegeat (Nov. 17, 2006)

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General Henri Bentegeat (Nov. 17, 2006)

Delay/ AP.

Brussels: The French Armed Forces' former chief of staff, Gen Henri Bentegeat, discreetly took up the post of head of the EU Military Committee in Brussels on 6 November. "My new mission has been greeted with anxiety or incomprehension in France," Henri Bentegeat said, surprised by France's ignorance. Though little known in Paris, his post is one of the most strategic in Brussels. Both political and military, it involves steering the EU's military operations in Bosnia, Kosovo, the Congo and soon Afghanistan, where the EU is considering dispatching a civilian mission before the summer. By entrusting the EU with one of his finest generals, [President] Jacques Chirac shows what importance he attaches to European defence, the only policy, he believes, in which it is worth investing in Brussels now.

According to the Elysee [president's office], this policy, however embryonic, constitutes a crucial front with which to counter the United States' overwhelming might, as symbolized by NATO. It is significant that Gen Bentegeat has settled with his family in a high-class neighbourhood of Brussels known as "billionaire row", which also includes the home of NATO Secretary General Jaap de Hoop Scheffer, with whom he maintains excellent neighbourly relations.

In terms of comparisons with NATO's resources, however, the new European chief of staff adopts a rather modest attitude, refusing to "compare the incomparable". For instance, when asked about the added value of the "tactical combat groups", the EU's latest creation, designed to launch robust, rapid operations, particularly in Africa, Henri Bentegeat declined to make any comparison with the NDF, NATO's rapid response force. "Our tactical groups account for only one-third of the NDF's ground-based component!" he pointed out, stressing the qualities of the NDF, which he said is "very complete" and "very ambitious", with its 25,000 men. "Between the EU and the Atlantic alliance we are working chiefly to ensure that our concepts are compatible, in other words, that they are consistent with NATO standards," he said.

EU "operations centre"

Gen Bentegeat, who is a realist, is careful not to boast too much about the 1 January launch of the famous "European headquarters", which sparked a crisis with NATO in 2003, at the time of the Iraq war. Ready at last, the EU's "operations centre" is housed in a very secure building on Cortenbergh avenue, behind the European Commission. Though its looks like a bunker, the European headquarters remains "modest", General Bentegeat admitted. Run by eight permanent staff, and 89 in times of crisis, it cannot conduct an operation employing more than 2,000 men. If it had been ready sooner, it could have led the operation in Congo, which was ultimately directed from Potsdam, Germany. Though it still lacks a final satellite communications system, the new European headquarters will be tested in June, in a crisis management exercise codenamed "Milex 07".

le figaro

l'o quoi déja .

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Le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy envisage d'enterrer le projet d'un second porte-avions • Une construction pourtant défendue par le président de la République Jacques Chirac •

Par Jean-Dominique Merchet

LIBERATION.FR : vendredi 26 janvier 2007

Nicolas Sarkozy est prêt à enterrer le projet d’un second porte-avions, s’il est élu à l’Elysée. Dans un entretien à la revue Défense, publiée par l’Association des auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), le candidat de l’UMP affirme que « dans l’absolu, un deuxième porte-avions peut paraître nécessaire ». Une manière pour lui de dire que dans la pratique il n'est pas indispensable.

Difficile donc de le dire en ces termes, sauf à s’opposer franchement à un projet défendu par le président de la République et le gouvernement auquel il appartient. « La décision de se lancer dans la construction (d’un nouveau porte-avions) doit s’apprécier relativement aux marges de manœuvre dont nous pouvons disposer et à la lumière des arbitrages capacitaires », ajoute Nicolas Sarkozy. En la matière, le candidat de l’UMP « ne croit pas que l’immobilisme soit une option raisonnable » et plaide pour « quelques ajustements ».

Le deuxième porte-avions en fera-t-il les frais ? « Je n’ai pas aujourd’hui tous les éléments pour me prononcer sur ce point », glisse Nicolas Sarkozy.

La France envisage de construire un porte-avions en coopération avec les Britanniques qui souhaitent en acquérir deux pour la Royal Navy. Nicolas Sarkozy estime que la France « s’est greffée » sur le programme britannique et que le maintien de cette coopération « ne peut pas être le critère de décision le plus déterminant » pour « l’approfondissement » des liens avec Londres, qu’il appelle de ses vœux. C’est également une manière diplomatique de préparer Londres à un éventuel retrait français.

Le besoin d’un second porte-avions s’explique par les longues périodes d’indisponibilité du Charles-de-Gaulle. En particulier à cause des contraintes liées à la maintenance de sa propulsion nucléaire. Ainsi, le Charles-de-Gaulle restera immobilisé à quai pendant dix-huit mois, à partir de juin prochain. Au moment même où Nicolas Sarkozy rêve de s’installer à l’Elysée.

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Nicolas Sarkozy n'entend pas relâcher l'effort de défense PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy juge qu'il serait imprudent de relâcher l'effort de défense, s'engage à préserver la force de dissuasion nucléaire et souligne que la construction de l'Europe de la défense reste une priorité. Dans une interview à la revue Défense, diffusée vendredi, le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle ne se prononce pas, en revanche, sur le projet de construction d'un deuxième porte-avions en coopération avec la Grande-Bretagne. Nicolas Sarkozy souhaite en outre une "implication plus forte du Parlement" dans la définition des orientations de défense et l'évaluation des objectifs atteints et se démarque de l'idée de "domaine réservé" liée à la doctrine gaulliste. "Dans une démocratie moderne, à plus forte raison sur un sujet aussi lourd d'enjeux, il n'y a pas de 'domaine réservé'", dit-il. Le président de l'UMP estime que la loi de programmation 2003-2008 voulue par Jacques Chirac a permis de "redresser l'effort d'équipement des forces armées". La France consacre à la Défense environ 2% de son produit intérieur brut. Cela représente pour 2007 une enveloppe de 47,7 milliards d'euros, toutes missions confondues, en hausse de 2,2% par rapport à 2006. Nicolas Sarkozy propose en conséquence "d'organiser une transition réussie vers la prochaine loi de programmation, au besoin en conduisant un audit approfondi des programmes en cours et des conditions de leur réalisation". "Pourquoi ne pas imaginer une loi de programmation militaire exprimant des objectifs capacitaires associés à des enveloppes de crédits plutôt qu'à un catalogue d'équipements ?", demande-t-il. LES FINS PLUS QUE LES MOYENS Nicolas Sarkozy souhaite que l'on aborde la question de l'intensité de l'effort de défense "par les fins, plutôt que par les moyens", en fonction des ambitions de la France en termes de capacité d'intervention et de crédibilité internationale. "Ce préalable étant posé, on peut raisonnablement penser, compte tenu de la forte instabilité de certaines régions du monde, de l'acuité de certaines menaces, et de notre statut international, qu'il serait imprudent de relâcher notre effort de défense", précise-t-il. Prié de définir sa posture sur le plan de dissuasion nucléaire, Nicolas Sarkozy estime que cette force reste "indispensable, a fortiori dans un contexte de prolifération balistique et nucléaire". "Si je deviens président de la République, je ferai tout ce qui doit être fait pour préserver intactes l'indépendance et la crédibilité, tant politiques que techniques, de notre force de dissuasion", assure-t-il. En revanche, le candidat de l'UMP explique ne pas pouvoir se prononcer sur le deuxième porte-avions que Paris projette de construire, à l'horizon 2010, en coopération avec la Grande-Bretagne, car "il n'a pas tous les éléments pour se prononcer sur ce point", notamment en termes de marge de manoeuvre budgétaire. Tout en disant se réjouir de la coopération avec la Grande-Bretagne, Nicolas Sarkozy estime que "ce ne peut pas être le critère de décision le plus déterminant". Il pose en conséquence deux questions : "la coopération franco-britannique nous permettra-t-elle de disposer du modèle de porte-avions dont nous aurions besoin ? Dans l'affirmative, cette coopération industrielle sera-t-elle un facteur de réduction des coûts d'acquisition pour notre pays ?". Concernant l'Otan et l'Europe de la défense, Nicolas Sarkozy juge que le renforcement de cette dernière doit "rester une priorité" au moment où l'Europe et sa sécurité "ne sont plus forcément au centre des préoccupations stratégiques américaines". "Mais personne de sérieux ne soutient aujourd'hui que nous pourrions pour autant nous passer de l'Alliance atlantique", précise-t-il. Pour Nicolas Sarkozy, la construction de l'Europe de la défense a donc "tout intérêt à s'appuyer sur cet acquis de l'Otan que sont le savoir-faire et l'expérience accumulées en matière de coopération entre les armées des différents pays européens". Source: Reuters

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Mainmise sur la presse tricolore

LIAISON DANGEREUSE Depuis 2002, Nicolas Sarkozy a placé des hommes à lui dans presque toutes les rédactions parisiennes, dans la presse écrite comme dans la presse audiovisuelle

PARIS - IAN HAMEL

27 janvier 2007

Les Français ne connaissent pas la société audiovisuelle ETC (Etudes, techniques et communication). Pourtant, ils ne cessent de voir ses productions à la télévision. C'est cette entreprise, appartenant à l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, qui filme le candidat Nicolas Sarkozy et qui ensuite vend (ou plus souvent donne) ses reportages aux chaînes de télévision françaises. «Le plus grave, ce n'est pas que Sarkozy organise ses propres reportages, mais que les télévisions acceptent ce procédé car il leur fait économiser de l'argent», proteste un journaliste parisien sous couvert d'anonymat.

Pourquoi se gêner? La société ETC jouit d'une excellente réputation professionnelle, elle offre des images parfaitement maîtrisées, avec des caméras face à la tribune, sur les côtés, et survolant la foule. Nicolas Sarkozy a même organisé le retour de Cécilia, son épouse, au domicile conjugal. Son photographe a pris soin de prendre les clichés à distance afin de faire croire qu'il s'agissait de photos volées par un paparazzi... Rien d'étonnant à cela. Comme le rappelle Frédéric Charpier dans son livre «Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir» (1), l'actuel ministre de l'Intérieur avait imaginé un temps devenir journaliste.

Les journalistes au pain sec

Maire de Neuilly, dans la région parisienne, et président des Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France, Nicolas Sarkozy courtise de longue date les patrons de presse, qui sont souvent ses administrés, comme autrefois Robert Hersant, propriétaire du Figaro et de 30% de la presse française, et aujourd'hui Martin Bouygues, le patron de TF1, dont le journal télévisé est regardé par 8 millions de personnes. «Il est non seulement l'ami des patrons de presse, mais il est aussi l'ami des rédacteurs en chef et des chefs des services politiques qu'il appelle tout le temps au téléphone. Sarkozy s'est aussi constitué une cour de sans-grade qui espionnent pour lui à l'intérieur des rédactions, recevant en compensation des informations exclusives ou des promesses de promotion», raconte un enquêteur connu de la presse parisienne.

Le climat est devenu tellement étouffant que ce journaliste demande non seulement que son nom n'apparaisse pas, mais que son journal ne soit pas mentionné non plus. «Je suis contraint de me méfier de mes propres collègues», déplore-t-il. Ministre de l'Intérieur, à la tête de deux services secrets, la DST et les Renseignements généraux (RG), Nicolas Sarkozy est un homme tout-puissant. Alors que ses «amis» journalistes sont abreuvés de scoops sur la délinquance ou sur le terrorisme, les autres rédacteurs se retrouvent au pain sec: les policiers ne leur parlent plus. Pire, ils découvrent que les Renseignements généraux ne font pas seulement des enquêtes sur les collaborateurs de Ségolène Royal, la candidate socialiste, comme Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace. Mais qu'à l'occasion, ils s'intéressent aussi à la vie privée des rédacteurs un peu trop à gauche. «Un proche de Sarkozy vous appelle au téléphone et lâche le nom de votre maîtresse, menaçant de le faire savoir à votre épouse si vous ne devenez pas davantage conciliant avec le candidat de l'UMP», s'étrangle un journaliste du Figaro. Un proche de Sarkozy que Karl Laské, journaliste à Libération appelle carrément «le lanceur de boules puantes».

Le livre à charge intitulé «Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus» (2), écrit par plusieurs journalistes parisiens sous le pseudonyme de Victor Noir, s'est vendu à plus de 25 000 exemplaires. Il est réédité en livre de poche.

Sarkozy propulse les ventes

«On montre du doigt le magazine Le Point pour ses 10 couvertures consacrées à Nicolas Sarkozy ces derniers mois. Le problème, c'est que ces 10 couvertures ont bien vendu. Les journalistes qui ne sont pas sarkozystes ne peuvent pas reprocher ce choix journalistique à leur direction», souligne François Malye, président de la Société des rédacteurs du Point.

(1) Frédéric Charpier, «Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir», Editions Presses de la Cité, 304 pages

(2) Victor Noir, «Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus», Editions Denoël, 306 pages

© Le Matin Online

le matin

vive la démocratie !!!

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Oui, merci pour l'info philippe. C'est vrais que NS n'a pas un intéret extraordinaire pour les questions diplomatie et de défense. Et c'est vrais aussi qu'il a une tendance assez atlantiste ce qui ne plais pas beaucoup à P4 (et moyennement à moi aussi) D'un autre côté que vaut-il mieux? Avoir une posture très indépendante mais ne pas avoir les moyens de quoi que ce soit à cause d'un étranglement financier permanent due à des finances publiques non gérés? Ou avoir des marges financières et avoir alors le choix de sa politique, lequel choix n'est pas forcement celui qu'on préfère? Il y a quand même un point, on en connait beaucoup plus sur ce que veulent les candidats en regardant ce que disent les "éminences grises", les "think tank" et les "idéologues" qui entourent les candidats, car les candidats eux-même sont trop bridés politiquement dans leurs propos. A part Lelouche, y en a-t-il d'autres qui conseillent Sarko'? Est-ce que le raliement de MAM entraine des engagements en contre-partie? Que pense Marie-France Garaud de Sarko'? Le seul que je connait un peut, qui est aux côté de Sarko' et qui s'est exprimé sur la défense entre autre c'est Jaques Marseille. Et il pose la question de savoir si la vocation de l'armée est de faire de la restauration collective, d'être propriétaire immobilier dans les grandes métropoles et la question des ratio d'administratifs/opérationnels. Du Stratège de ce point de vue quoi. Edit: P4: Pourquoi tu ne t'intéresse pas plus à la main mise des énarques (et des fonctionnaires en général) sur tous les rouages de la démocratie et de l'état? Parce que tu y est habitué? C'est pourtant bien pire! Sarko' n'est pas énarque et oui, il a du batailler et utiliser tout les outils à sa disposition pour en arriver là.

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D'apres ces propos il n'est pas sur que NS abandonne le PA2...maintenir au moins le budget de defense avec une optimisation des moyens ça ne ressemble pas à des "coupes sombres" dans le budget (et d'apres son livre on peut meme esperer une augmentation à 2,2% du pib du budget contre 2%max actuellement)...par contre il est sur qu'un grand nettoyage sera fait (moins d'immeubles, et de possessions inutilisées pour la défense,personnels mieux adapté:plus de combattants et moins d'administratifs....)!

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Sarkozy ce soir à Toulon. Meeting prévu depuis un certain temps et préparé avec soin. Vu, la ville, il s'agira évidemment d'un discours en grande partie axée sur la défense. Il se prononcera en faveur du PA2. La suite et les expliquations ce soir [61] Début du discours 18H30, possibilité de le voir en live sur le site.

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sarkozy.fr en page d'accueil, la video se lancera. C'est MAM qui parle là. Oui il était contre le PA2... Selon Libération lol On remarquera leur qualité journalistique et pas du tout de parti pris et de désinformation. Pour mémoire : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/231180.FR.php On remarquera la manipulation flagrante : à aucun moment, le journaliste ne cite de source et n'émets que des suppositions vaseuses... En revanche son titre est catégorique. Vraiment pitoyables ces gens-là.

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"Le deuxième porte-avions permettrait d'en avoir un en permanence opérationnel, compte tenu des contraintes qui sont celles" de l'entretien du Charles-de-Gaulle, a argumenté M. Sarkozy. L'unique porte-avions français sera immobilisé pendant 18 mois à partir de l'été prochain pour des opérations d'entretien et de réparations. Il le sera à nouveau en 2015, date à laquelle est envisagée l'entrée en service du second porte-avions, ardemment souhaité par la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie [07]

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Je suis content que Samson soit de retour ,sinon as-tu retrouvé ton scooter ?(billet d'humour). [29] [28] Plus sérieusement ,merci pour l'information sur le fait que NS se prononce enfin sur sa volonté de voir que le programme MOPA2 ne soit pas abandonné. J'ai bien peur que maintenant ,madame Royal et son compagnon se prononcent contre par démagogie et démocratie participative. Style du communiqué de Jack Lang ou Julien Drey : "Vous vous imaginez ,il veut faire comme GWB ,ils préférent dépenser de l'argent inutilement ,alors que la France est surendettée ,ils vont fustiger cette dépense inutile."

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très gd discours de Sarko, peut-être entrera-t-il dans les livres d'Histoire plus tard.

Il développe un des axes majeurs de sa politique étrangère si 2007 se passe bien : la création d'une Union de la Méditerranée avec le Maghreb, l'Italie, l'Espagne, la Turquie, la France, la Grèce et Chypre. L'objectif étant de pacifier la région en faisant en sorte que les relations économiques, culturelles etc soient plus denses et une fois cet objectif rempli, inclure tout le pourtour méditerranéen.

Union indépendante de l'UE, avec son propre Conseil et ses propres réunions.

Plate-forme mondiale, où la France créera sa nouvelle politique arabe et retrouvera un leadership.

Plate-forme économique qui repense Barcelone avec un co-développement accru. Pôles de compétitivité partagés, libre-échange, accords de sous-traitance, Création d'une Banque Méditerrannéene de l'Investissement, politique commune de l'eau etc

Plate-forme écologique avec dépollution de la Méditerranée, développement durable au taquet. Indépendance alimentaire de chaque acteur avec "agriculture vivrière plutôt que culture spéculative" (café etc)

Plate-forme politique pour mieux aborder les problèmes africains et surtout moyen-orientaux, pour enfin régler les problèmes d'immigration, pour avoir une approche plus régionnale et donc moins complexe, notamment s'agissant du problème israelo-palestinien.

plate-forme culturel : faut-il développer?

Ca ça serait un beau remède au choc des civilisations, une perspective qui se situe dans le strict prolongement des traditions, de l'Histoire et de la géographie de chaque Peuple. Pas de contournement ou de travestissement comme, il faut bien le dire, l'entrée de la Turquie de l'UE serait le symbole.

L'idée étant que la Mediterranée est l'unique foyer où peut émerger un début de solution à tous les enjeux qui se présentent ou se présenteront à nous à moyen-terme. Agriculture, immigration, question du développement, questions relatives aux énergies, environnement, choc des civilisations, terrorisme, fanatisme etc

Il n'y a qu'ici où l'on peut sortir des schémas étriqués de collaboration Orient/Occident qui servent de fondement à toutes les idéologies les plus crasses. Il faut changer de grille de lecture et manifestement la Méditerranée est l'approche idéale. La France pourrait retrouver son noble rôle qui est le sien via cette structure originale plutôt que de passer son temps à commenter les agissements américains ou à être des pros de la repentance qui ne mène à rien et exacerbe les rancunes. Nouvelle approche que je revendique et appelle depuis un certain temps. Je m'en trouve ravi de la voir si bien développée. Chirac l'avait esquissé avec la Turquie-UE mais je crois qu'il a manqué d'ambition et cohérence.

Bref, très grand et très beau projet, à mon sens, et qui passera peut-être au JT après l'annonce de Royal sur l'amnistie des PV.

On ne fait définitivement pas parti du même monde.

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Il a peu parlé de l'Afrique Noire mais a précisé que la Chine et les USA sont de plus en plus vifs sur ce continent. Tout est dit au sujet du Darfour en somme. Je crains malheureusement que la France ne peut que compter les billes dans ce conflit. Les 3/4 du discours ont porté sur l'Union de la Méditerranée. Il fallait planter le décor historique, revenir sur la repentance, sur les enjeux intrinséques à cette région etc C'était long à amener. Il faut dire que le projet par son ampleur et son ambition a monopolisé le discours.

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