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Croiseur portes drones : le chainon manquant ?


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Le 05/12/2023 à 09:57, hadriel a dit :

Maintenant qu'on a un peu une idée de ce que pourrait être un croiseur porte-drones aériens, on pourrait retourner le concept pour se demander à quoi ressemble un croiseur porte-drones naval (USV et UUV). Y'a plein de choses à explorer.

J'ai testé hier la nouvelle application d'IA expérimentale de Google, du nom de Bard, j'ai posé cette question : "Comment imaginer un navire porteur de drones aériens et navals ?", j'ai eu 3 réponses en moins d'1 minute !

1 - Un navire porteur de drones aériens et navals serait un navire de guerre spécialisé dans le déploiement et le contrôle de drones. Il serait conçu pour transporter et lancer une variété de drones, y compris des drones aériens, des drones de surface et des drones sous-marins.

Le navire serait probablement de grande taille, avec une longueur d'au moins 200 mètres. Il aurait un pont d'envol pour les drones aériens, un hangar pour les drones de surface et une baie de lancement pour les drones sous-marins.

Le navire serait équipé d'un système de contrôle avancé pour gérer les drones. Ce système permettrait aux opérateurs de contrôler les drones à distance et de collecter des données à partir de leurs capteurs.

Le navire porteur de drones aériens et navals aurait un certain nombre d'avantages par rapport aux navires de guerre traditionnels. Il serait plus difficile à détecter et à attaquer, et il pourrait déployer des drones dans une zone plus large.

Voici quelques détails spécifiques sur la conception d'un navire porteur de drones aériens et navals :

Pont d'envol: Le pont d'envol serait situé à l'arrière du navire. Il serait suffisamment grand pour accueillir une variété de drones aériens, y compris des drones de reconnaissance, des drones d'attaque et des drones de transport.

Hangar: Le hangar serait situé sous le pont d'envol. Il serait utilisé pour stocker et maintenir les drones de surface.

Baie de lancement: La baie de lancement serait située à l'avant du navire. Elle serait utilisée pour lancer des drones sous-marins.

Le navire serait également équipé d'un certain nombre de systèmes d'armes pour sa propre défense, notamment des canons, des missiles et des systèmes de défense anti-aérienne.

Le navire porteur de drones aériens et navals est une technologie émergente qui a le potentiel de révolutionner la guerre navale. Il pourrait donner aux forces navales une nouvelle capacité de surveillance et de frappe à longue portée.

2 - L'image ci-dessous montre un exemple de navire porteur de drones aériens et navals : il s'agit de la photo du nouveau chasseur de mines belgo néerlandais construit à Concarneau de Mer & Marine

Ce navire serait conçu pour transporter et lancer des drones aériens et navals. Il devrait avoir une grande capacité d'emport pour pouvoir transporter un grand nombre de drones. Il devrait également avoir une vaste zone de lancement pour pouvoir lancer des drones de différentes tailles et configurations.

Le navire devrait être équipé d'un système de contrôle et de commandement avancé pour pouvoir contrôler les drones à distance. Le système devrait être capable de gérer un grand nombre de drones et de les coordonner pour des missions complexes.

Le navire devrait également être armé pour se défendre contre les attaques. Il pourrait être équipé de canons, de missiles ou d'autres systèmes d'armes.

Voici quelques-unes des missions possibles pour un navire porteur de drones aériens et navals :

Patrouille et surveillance : le navire pourrait utiliser ses drones pour patrouiller une zone ou surveiller une cible. Les drones aériens pourraient être utilisés pour surveiller une zone à grande échelle, tandis que les drones navals pourraient être utilisés pour surveiller une zone côtière ou une zone maritime.
Reconnaissance : le navire pourrait utiliser ses drones pour collecter des informations sur une zone ou une cible. Les drones aériens pourraient être utilisés pour collecter des informations à longue portée, tandis que les drones navals pourraient être utilisés pour collecter des informations à courte portée.
Attaque : le navire pourrait utiliser ses drones pour attaquer une cible. Les drones aériens pourraient être utilisés pour attaquer des cibles terrestres ou aériennes, tandis que les drones navals pourraient être utilisés pour attaquer des cibles maritimes.
Les navires porteurs de drones aériens et navals sont une nouvelle technologie prometteuse qui pourrait avoir un impact significatif sur la guerre navale. Ils offrent un certain nombre d'avantages par rapport aux navires traditionnels, notamment une plus grande portée, une plus grande flexibilité et un coût plus faible.

3 -Un navire porteur de drones aériens et navals serait un navire de guerre conçu pour transporter et lancer des drones de différents types. Il serait équipé de hangars et de ponts d'envol pour les drones aériens, ainsi que de rampes de lancement et de récupération pour les drones navals.

Le navire serait également équipé d'un système de commandement et de contrôle sophistiqué pour gérer les opérations des drones. Ce système permettrait aux opérateurs du navire de contrôler les drones à distance, de les diriger vers des objectifs et de collecter des données.

Un navire porteur de drones aériens et navals pourrait être utilisé pour une variété de missions, notamment :

La reconnaissance et la surveillance
L'attaque
La défense aérienne
La guerre électronique
Voici quelques-uns des détails spécifiques que l'on pourrait imaginer pour un navire porteur de drones aériens et navals :

Dimensions : Le navire serait probablement de taille moyenne à grande, avec une longueur d'environ 200 mètres. Cela lui permettrait de transporter un nombre suffisant de drones et de disposer d'un espace suffisant pour le hangar et le pont d'envol.

Propulsion : Le navire serait probablement propulsé par une combinaison de turbines à gaz et de moteurs électriques. Cela lui permettrait d'atteindre des vitesses élevées et d'avoir une autonomie suffisante pour les missions prolongées.

Armement : Le navire serait probablement équipé d'un certain nombre de systèmes d'armes pour sa propre défense. Cela pourrait inclure des canons, des missiles et des systèmes de guerre électronique.

Les drones aériens embarqués sur le navire pourraient être utilisés pour une variété de missions, notamment :

La reconnaissance et la surveillance des zones côtières et des eaux territoriales
L'attaque de navires ennemis
La protection du navire contre les attaques aériennes
Les drones navals embarqués sur le navire pourraient être utilisés pour une variété de missions, notamment :

La reconnaissance et la surveillance des zones sous-marines
L'attaque de sous-marins ennemis
La pose de mines
Les drones aériens et navals pourraient travailler ensemble pour fournir une surveillance et une protection complètes aux navires de guerre. Ils pourraient également être utilisés pour mener des attaques coordonnées contre les ennemis.

Pour une première pour un navire qui n'existe pas, c'est vraiment proche de ce à quoi j'ai pensé avec mon projet qui va être achevé en dessins...

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Tiens la version GPT 4 pour la même question:

Citation

L'imaginer d'un navire porteur de drones aériens et navals implique de prendre en compte plusieurs facteurs, dont la technologie, la logistique, le design, et la stratégie militaire ou civile. Voici quelques éléments pour visualiser un tel navire :

**1. Objectif du navire :** Déterminer si le navire sera utilisé pour des fins civiles (recherche scientifique, surveillance environnementale, sauvetage en mer) ou militaires (reconnaissance, combat, soutien aux forces). Cela influence la conception et l'équipement nécessaire.

**2. Conception générale :**
   - **Taille et déplacement :** Un grand bâtiment permet de transporter plus de drones, d'équipements et de carburant, mais un plus petit pourrait être plus agile et coûter moins cher à opérer.
   - **Plateforme de lancement et récupération :** Pour les drones aériens, le navire aura besoin d'un pont d'envol plat et dégagé pour les décollages et atterrissages, éventuellement avec des catapultes et des filets ou des crochets d'arrêt. Pour les drones navals, des rampes de lancement, des bras de manutention, ou des puits à drones (moon pools) pourraient être inclus.
   - **Entreposage et maintenance :** Des hangars et des ateliers intégrés pour le stockage et la réparation des drones.
   - **Systèmes de commandement et contrôle :** Un centre de contrôle avec des équipements de communication avancés pour opérer les drones à distance.
   - **Propulsion et navigation :** Des systèmes de propulsion efficaces et un bon rayon d'action sont essentiels, ainsi qu'une autonomie élevée pour opérer dans des zones éloignées.

**3. Technologie embarquée :**
   - **Capteurs et systèmes de communication :** Pour relayer l'information entre les drones et le navire, et entre le navire et les commandements à la terre.
   - **Armement :** Si militaire, le navire peut inclure des systèmes de défense contre les menaces aériennes et sous-marines.
   - **Systèmes de support drones :** Recharge, carburant, armer et réarmer les drones, selon leurs types et leurs missions.

**4. Opérations mixtes :**
   - Les drones aériens pourraient inclure des UAV (Unmanned Aerial Vehicles) pour la surveillance, des drones de combat, ou des drones logistiques pour le transport de marchandises.
   - Les drones navals pourraient inclure des UUV (Unmanned Underwater Vehicles) et des USV (Unmanned Surface Vehicles) pour la cartographie des fonds marins, le déminage, ou la recherche et le sauvetage.

**5. Autonomie et durabilité :**
   - Le navire pourrait être équipé pour des missions de longue durée, avec des systèmes de récupération d'eau, des capacités de production énergétique renouvelable (panneaux solaires, éoliennes) et des systèmes de traitement des déchets.

**6. Conception modulaire :**
   - Permettre une mise à niveau facile et un reconfigurage rapide pour différentes missions, par exemple avec des conteneurs standardisés qui servent de stations pour les drones.

**7. Cyber-sécurité :**
   - Mettre en place des protections robustes contre les cyberattaques, qui pourraient tenter de prendre le contrôle des drones ou du navire lui-même.

L'aspect le plus critique de la conception d'un navire porteur de drones est sa capacité à intégrer et à synchroniser efficacement les opérations des drones aériens et maritimes, tout en assurant la sécurité, la maintenance, et la gestion des données sensibles et des communications.

Citation

Pour un navire militaire conçu pour porter des drones aériens et navals, la conception et l'armement seront très spécialisés et tournés vers la flexibilité opérationnelle, la puissance de frappe, la sécurité et la surveillance. Voici certains éléments à envisager dans cette optique :

**1. Conception et Armement :**
   - **Plate-forme de lancement et de récupération sophistiquée :** Pour drones aériens, des systèmes de catapultage électromagnétiques (EMALS) peuvent être intégrés pour le lancement, et des systèmes avancés d'atterrissage, tels que les Advanced Arresting Gear (AAG) pour la récupération.
   - **Systèmes d'armes défensives :** Pour protéger le navire et ses drones, il pourrait inclure des systèmes de missiles surface-air, des canons à tir rapide, et des systèmes de guerre électronique.
   - **Modules de lancement pour drones sous-marins :** Inclusion de sas submersibles pour le déploiement et la récupération de drones UUV pour des missions de surveillance ou d'attaque sous l'eau.

**2. Technologie embarquée :**
   - **Capacités avancées de communication et de liaison de données :** Assurer une communication sécurisée et en temps réel entre le navire, les drones, et la chaîne de commandement.
   - **Systèmes de contrôle et de commandement :** Un centre d'opérations de combat (CIC) équipé des derniers logiciels et matériel pour planifier, superviser, et exécuter des missions drones.

**3. Interopérabilité :**
   - **Intégration avec d'autres forces :** Le navire doit pouvoir communiquer et opérer de concert avec d'autres unités navales, aériennes et au sol.
   - **Porteurs de Drones Multiples :** Capacité à lancer et contrôler une large gamme de drones, y compris les UAV de reconnaissance, de frappe, les USV pour des missions de surface, et les UUV pour des missions sous-marines.

**4. Logistique et Support :**
   - **Fourniture et réapprovisionnement :** Des systèmes pour la recharge rapide des drones, le réarmement et la fourniture nécessaire pour des missions prolongées.
   - **Maintien en condition opérationnelle :** Ateliers intégrés pour la maintenance et la réparation des drones et de leur équipement embarqué.

**5. Autonomie et Durabilité :**
   - **Systèmes de propulsion diversifiés :** Inclure des sources de propulsion mixtes, telles que la propulsion diesel-électrique pour une endurance prolongée et éventuellement une propulsion nucléaire pour les flottes de frappe stratégique avec une grande autonomie.
   - **Réduire la signature radar et acoustique :** Conception stealth pour minimiser la détection par les capteurs ennemis et les sonars.

**6. Flexibilité :**
   - **Conception modulaire :** Possibilité de reconfigurer rapidement le pont d'envol, les hangars, et la station de drones selon la mission ou le théâtre d'opérations.

**7. Cybersécurité :**
   - **Protection contre les attaques électroniques :** Des systèmes de cyberdéfense pour protéger l'intégrité des communications et le contrôle des drones.

En résumé, un navire militaire porteur de drones sera une plateforme hautement technologique et adaptable, capable de déployer une force étendue par le biais de ses drones tout en maintenant une posture de défense solide pour ses propres opérations.

Quelle longueur de pont et de catapulte il faudra?

Citation

La longueur du pont d'envol et des catapultes dépend de plusieurs facteurs, notamment le type et la taille des drones aériens qui seront utilisés, ainsi que les spécifications techniques du navire lui-même. Les vaisseaux conçus pour lancer des drones aériens, en particulier ceux de grande taille et de hautes performances, nécessiteront des dimensions significatives pour leurs ponts d'envol et leurs systèmes de catapultage.

Pour les UAV (Unmanned Aerial Vehicles) de taille moyenne, les dimensions du pont et des catapultes pourraient se rapprocher de celles des navires de saut de ski (STOVL) ou des navires d'assaut amphibie, où la longueur de pont peut varier de quelques dizaines de mètres à plus de 200 mètres. Cependant, pour les drones de grande taille et de hautes performances similaires aux avions de combat pilotés, des dimensions similaires à celles des catapultes utilisées sur des porte-avions classiques pourraient être nécessaires, soit environ 75 à 90 mètres de longueur.

Les systèmes de catapultage électromagnétiques comme le système EMALS (Electromagnetic Aircraft Launch System) actuellement utilisé par la marine américaine sur ses porte-avions de classe Gerald R. Ford permettent des lancements plus efficaces et contrôlables, ce qui pourrait potentiellement réduire la longueur nécessaire pour le lancement de certains drones. Toutefois, la longueur de la catapulte reste un élément crucial pour assurer une accélération suffisante à l'appareil pour atteindre la vitesse de décollage.

L'évolution de la technologie des drones peut aussi influencer ces dimensions. Par exemple, si les drones sont conçus pour des décollages et atterrissages verticaux (VTOL), le besoin en longueur de pont et de catapulte est considérablement réduit, voire éliminé.

La planification de ces dimensions exige donc une analyse approfondie des besoins opérationnels, des caractéristiques des drones, et de la conception du navire pour garantir la compatibilité et l'efficacité des opérations de lancement. En fonction de ces besoins, la longueur du pont et de la catapulte pourra être conçue en conséquence pour répondre aux exigences spécifiques des drones et de leurs missions.

 

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  • 5 months later...

Quand la réalité rejoint la fiction.

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https://www.lefigaro.fr/international/un-journaliste-americain-decouvre-sur-une-image-satellite-un-inedit-porte-drones-chinois-20240518

https://www.navalnews.com/naval-news/2024/05/china-builds-worlds-first-dedicated-drone-carrier/

La Chine semble travailler sur un pont plat destiné à employer des drones.

Le bâtiment mesurerait 100 mètres de long pour 30 de large. Ce serait un catamaran et il n'aurait pas de hangar.

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  • 4 weeks later...

Dis donc @Salverius on publie sur mer et marine maintenant?

https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-batiment-porte-drones-nouveau-gadget-porte-avions-low-cost-ou-future-classe-de-batiments

Je rigole, ils sont plus sur un concept de surveillance maritime que nos délires à base de drones furtifs. Mais bon au moins il y a des gens qui se posent des questions, c'est bien.

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il y a 18 minutes, hadriel a dit :

Dis donc @Salverius on publie sur mer et marine maintenant?

https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-batiment-porte-drones-nouveau-gadget-porte-avions-low-cost-ou-future-classe-de-batiments

Je rigole, ils sont plus sur un concept de surveillance maritime que nos délires à base de drones furtifs. Mais bon au moins il y a des gens qui se posent des questions, c'est bien.

D'accord avec toi. C'est encourageant. :chirolp_iei:

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  • 2 weeks later...
Le 15/12/2023 à 18:05, Jacqmart a dit :

Voilà les planches finales de mon projet basé sur les Horizon agrandies :

Je viens de découvrir tes plans, et je trouve ça vraiment top, bravo à toi.

Perso je serais partie depuis une basé de la classe mistral plutôt que d'une Horizon, je pense qu'il y aurait probablement encore plus de possibilités ^^

Si jamais le cœur t'en dit je serais ravie d'avoir des plan comme tu à imaginer, pour un porté drone depuis la classe Mistral ^^

Encore bravo à toi.

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  • 4 weeks later...
Le 02/11/2023 à 12:54, Salverius a dit :

CATAPULTES : deux catapultes pneumatiques de 25 mètres. Des catapultes à air Comprimé ? Un choix qui peut apparaitre bizarre car aucune marine n’en a utilisé depuis les années 1930.

Il faut dire qu’au-delà d’une certaine masse, ce type de catapultes ne permet pas de générer une accélération suffisante pour permettre le décollage des aéronefs.

Néanmoins pour nos drones de moins de 3,5 tonnes, des catapultes à air comprimé (peu couteuse, simple à mettre en œuvre et à entretenir) devraient suffire.

J’ai retenu les capacités des Catapultes pneumatiques Penhoët du Dunkerque : 20 mètres de long, capacité de faire décoller des aéronefs jusqu’à 3,5 tonnes (en hypothèse généreuse, je le concède, mais même la technologie a du faire )

Bonjours, je reviens sur ce sujet puisque j'ai du mal à comprendre justement pour quel raison les catapultes à air comprimé ont été arrêtées après 1930 ? y'as t'il des raison en dehors de la domination et du choix américain sur les catapultes à vapeur ?

De plus si nous arrivions il y'a un siècle à lancer des aéronef avec une catapulte à air comprimé sur 20m, ne serait-il pas possible avec des compresseur de dernière génération et avec une catapulte 4 fois plus long d'avoir des performances qui n'aurait rien à voir?

Surtout avec les moteurs des avions actuels en complément de la catapulte, qui ont une puissance incomparable avec ce qui se faisait à l'époque?

En gros, quelqu'un pourrais m'expliquer pour quel raison il n'est pas possible de faire une catapulte à air comprimé pour des aéronefs plus lourds que 3.5T ? 

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Il y a 2 heures, Alex a dit :

Bonjours, je reviens sur ce sujet puisque j'ai du mal à comprendre justement pour quel raison les catapultes à air comprimé ont été arrêtées après 1930 ? y'as t'il des raison en dehors de la domination et du choix américain sur les catapultes à vapeur ?

De plus si nous arrivions il y'a un siècle à lancer des aéronef avec une catapulte à air comprimé sur 20m, ne serait-il pas possible avec des compresseur de dernière génération et avec une catapulte 4 fois plus long d'avoir des performances qui n'aurait rien à voir?

Surtout avec les moteurs des avions actuels en complément de la catapulte, qui ont une puissance incomparable avec ce qui se faisait à l'époque?

En gros, quelqu'un pourrais m'expliquer pour quel raison il n'est pas possible de faire une catapulte à air comprimé pour des aéronefs plus lourds que 3.5T ? 

Très probablement pour des questions de thermo qui doivent faire qu'atteindre la pression requise pour lancer des avions lourds avec une catapulte pneumatique doit être très inefficient à cause des pertes sous forme de chaleur (et donc demander beaucoup trop d'énergie) :

P = nRT/V

Après, pour l'explication détaillée je ne suis jamais posé la question.

Modifié par Alzoc
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Il y a 5 heures, Alex a dit :

Bonjours, je reviens sur ce sujet puisque j'ai du mal à comprendre justement pour quel raison les catapultes à air comprimé ont été arrêtées après 1930 ? y'as t'il des raison en dehors de la domination et du choix américain sur les catapultes à vapeur ?

De plus si nous arrivions il y'a un siècle à lancer des aéronef avec une catapulte à air comprimé sur 20m, ne serait-il pas possible avec des compresseur de dernière génération et avec une catapulte 4 fois plus long d'avoir des performances qui n'aurait rien à voir?

Surtout avec les moteurs des avions actuels en complément de la catapulte, qui ont une puissance incomparable avec ce qui se faisait à l'époque?

En gros, quelqu'un pourrais m'expliquer pour quel raison il n'est pas possible de faire une catapulte à air comprimé pour des aéronefs plus lourds que 3.5T ? 

Nous n'avons jamais cessé de produire des catapultes à air comprimé. Les catapultes pneumatiques sont utilisés depuis toujours pour lancer des drones cibles et autres drones. La technologie existe et a très  certainement été perfectionnée au fil du temps depuis les années 1920.

Par contre, depuis le commandant Teste, la Marine n'en emploie plus sur ses navires.

C'est essentiellement lié à l'augmentation continue du poids des aéronefs lancés.

Sans que j'ai les compétences pour l'expliquer, l'air comprimé n'est pas un vecteur d'énergie suffisant pour emmagasiner l'énergie nécessaire pour projeter plus de 3 tonnes/ 3,5 tonnes.

C'était trop faible pour projeter tous les aéronefs embarqués produits depuis 1930.

Toutefois, pour la première fois, il est envisagé de produire des aéronefs, et notamment des drones, de plus petite taille.

Cela rend les catapultes pneumatiques efficiente pour ce type d'aéronef, d'autant plus que la technologie est simple et robuste.

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Il y a 2 heures, Salverius a dit :

Sans que j'ai les compétences pour l'expliquer, l'air comprimé n'est pas un vecteur d'énergie suffisant pour emmagasiner l'énergie nécessaire pour projeter plus de 3 tonnes/ 3,5 tonnes.

L'air comprimé n'est pas produit à la demande, c'est juste un déplacement de gaz d'un récipient à un autre.

Pour la vapeur, la réserve contient aussi bien de la vapeur que de l'eau surchauffée. Des que la pression de vapeur baisse, l'eau surchauffée vaporise produisant de la vapeur à nouveau "avec" la chaleur stocké dans l'eau surchauffée. C'est cette consommation en chaleur latente qui permet de monopoliser beaucoup plus d'énergie dans un moindre espace.

L'explication générateur associé à accumulateur

https://www.tecnicaindustrial.es/wp-content/uploads/Numeros/125/7811/a7811.pdf

Et pourquoi on a de l'eau en deux états en même temps ...

Les catapulte fonction à quelques dizaine de bar, et au max à 290°C.

Courbe_d'%C3%A9bullition_de_la_vapeur_d'

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Pour illustrer:

spacer.png

Un hydravion Loire 130 (poids à vide 2 050 kg et poids max 3 400 kg) en train d'être chargé sur une des catapultes pneumatiques du Commandant Teste.

 

Modifié par Salverius
Le commandant Texte... correcteur d'ortho
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Ok, bon je dois admettre ne pas avoir réellement compris physiquement pour quel raison c'est pas possible, mais je vous fait confiance ^^

Autre remarque, sur un PA Stobar comme le Vikrant par exemple, un aéronef à besoin de ce que j'ai compris d'un peu moins de 200m (avec tremplin) pour pouvoir décoller avec une bonne charge utile.

Ne serait-il pas envisageable, de réduire sensiblement cette distance avec justement une catapulte pneumatique de 20m sur le départ de l'aéronef ? 

Ce qui demande le plus d'énergie c'est le départ de cours passer de 0 à 1 km/h, si pour les 20 premier mètre on place une catapulte à air comprimé (qui viendrait se calquer sur le fonctionnement des catapulte des PA CATOBAR, mais bien moin puissante)qui permet d'accompagner le début du décollage de l'aéronef qui va après sur le tremplin, ne serait il pas possible de diminuer ces 200m à 120m ou 140m ? Gagner 80 m de piste sur un PA ça serait déjà énorme.

Ou c'est une idée complètement délirante ^^

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  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

Le projet de navire de ravitaillement multimission pour la marine allemande avec son très grand flydeck et surtout son concept multi-mission pensé pour utiliser les CUBE de SH défense avec l'interview de @xav

 

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Le 24/07/2024 à 15:16, Salverius a dit :

Pour illustrer:

spacer.png

Un hydravion Loire 130 (poids à vide 2 050 kg et poids max 3 400 kg) en train d'être chargé sur une des catapultes pneumatiques du Commandant Teste.

 

Juste une petite remarque : ce n'est pas le Commandant Teste.

Il s'agit certainement d'un croiseur de la classe La Galissonnière, la catapulte est située sur la tourelle arrière.

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Il y a 1 heure, DMZ a dit :

Juste une petite remarque : ce n'est pas le Commandant Teste.

Il s'agit certainement d'un croiseur de la classe La Galissonnière, la catapulte est située sur la tourelle arrière.

Là Chapeau !

J'ai pris la photo sur le site de l'ECPAD (le centre d'archives de l'armée):

https://imagesdefense.gouv.fr/fr/mise-en-place-d-un-hydravion-sur-une-catapulte-orientable.html

Sur ce site, la description de la photo est la suivante:

Un Loire 130, hydravion de surveillance, est positionné sur la catapulte du bâtiment transport d'hydravions Commandant Teste (sous réserves) pour un départ en mission. Cet appareil, qui porte le numéro 42, est affecté à l'escadrille HS1.

Note : la photographie vient de France Actualités.

Je te conseille d'écrire un petit message à l'ECPAD pour leur signaler l'erreur. 

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Le 12/10/2024 à 21:04, Salverius a dit :

Je te conseille d'écrire un petit message à l'ECPAD pour leur signaler l'erreur. 

Corrigé Un Loire 130, hydravion de surveillance, est positionné sur la catapulte d'un croiseur de la classe La Galissonière pour un départ en mission. Cet appareil, qui porte le numéro 42, est affecté à l'escadrille HS1. :wink:

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