ksimodo Posté(e) le 2 décembre Share Posté(e) le 2 décembre Il y a 23 heures, erthermer a dit : Je ne sais pas si c'est encore le cas aujourd'hui mais les chinois envoyaient massivement des travailleurs chinois en Afrique quand ils obtenaient des contrats gouvernementaux d'infrastructure. Là ou les mercenaires russe remplacent nos soldats, La disjonction est de taille. Je confesse volontiers ne pas être au coeur de tous les contrats dans les considérations pratiques, c'est évident mais c'est encore mieux en le disant, hein. Je ne crois pas que les chinois envoient en masse de l'ouvrier pas qualifié ( sauf possiblement depuis des régions pauvres et c'est trés possible aussi ). L'effectif chinois sera quand même essentiellement encadrant, de la direction au poste de contremaitre. Avec dans certains pays ( presque tous ? ) des postes doublés ( un chinois et un autochtone au même poste sur un organigramme assez virtuel ). Mais c'est ainsi que ça fonctionne dans bcp d'entreprises loin de leurs bases dans un environnement différent, les français en Ukraine font la même chose......... L'envoi de soldatesque est d'une toute autre nature à tous points de vue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) le 2 décembre Share Posté(e) le 2 décembre J’ai vu à Kinshasa des travailleurs chinois de faible qualification. Il y a d’ailleurs dans certains bidonvilles des « quartiers » chinois. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 3 décembre Share Posté(e) le 3 décembre (modifié) Il y a 13 heures, Patrick a dit : Rien compris. La réflexion de @Polybe s'inscrit dans la succession des interventions précédentes. En observant les ports africains et leur classement en importance, il faut aussi observer l'importance des aéroports auxquels ils sont géographiquement associés. Il faut se souvenir que la vague des indépendances, dans les années 1960, a coïncidé avec le début de la relève dans les compagnies aériennes des avions à moteurs à pistons par des avions à moteurs à réaction. En même temps que des pays s'éloignaient de leurs colonisateurs, ils s'en rapprochaient en temps de transport par l'introduction des avions à réaction. Les colonisations sont directement issues de l'histoire de la marine à voile ou il fallait des escales de ravitaillement en eau douce, légumes, protéines....pour limiter les pertes de marins par le scorbut, en chemin sur la route des Indes par le Cap de bonne espérance. Les marines concernées étaient portugaises, hollandaises, anglaises, françaises...escalant en Afrique... ainsi, le fait des colonies était essentiellement européen concernant l'Afrique. En tant que européens, nous avons encore essentiellement une vision Nord-Sud concernant l'Afrique, mais avec l'allongement des autonomies des avions à réaction, des courants directs Est-Ouest se densifient entre l'Asie mineure-Asie Sud-Est vers l'Amérique latine, traversant l'Afrique. Les ports-aéroports deviennent des noeuds logistiques majeurs où se conjugues les routes maritimes et les routes aériennes. Sur l'Atlantique sud apparait de plus en plus un effet miroir entre les ports-aéroports atlantiques des deux continents. Il devient très intéressant d'observer comment se distribuent les concessions de gestion des ports et des aéroports en Afrique et en Amérique latine......et qui prend l'ascendant sur les entreprises de logistique à l'intérieur des continents, de même comment se développent les courants économiques sur les pénétrantes que sont les grands fleuves. Les contrats de protections des intérêts économiques seront teintés de l'origine des investisseurs. Modifié le 3 décembre par capmat 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 décembre Share Posté(e) le 3 décembre Il y a 1 heure, capmat a dit : La réflexion de @Polybe s'inscrit dans la succession des interventions précédentes. En observant les ports africains et leur classement en importance, il faut aussi observer l'importance des aéroports auxquels ils sont géographiquement associés. Il faut se souvenir que la vague des indépendances, dans les années 1960, a coïncidé avec le début de la relève dans les compagnies aériennes des avions à moteurs à pistons par des avions à moteurs à réaction. En même temps que des pays s'éloignaient de leurs colonisateurs, ils s'en rapprochaient en temps de transport par l'introduction des avions à réaction. Les colonisations sont directement issues de l'histoire de la marine à voile ou il fallait des escales de ravitaillement en eau douce, légumes, protéines....pour limiter les pertes de marins par le scorbut, en chemin sur la route des Indes par le Cap de bonne espérance. Les marines concernées étaient portugaises, hollandaises, anglaises, françaises...escalant en Afrique... ainsi, le fait des colonies était essentiellement européen concernant l'Afrique. En tant que européens, nous avons encore essentiellement une vision Nord-Sud concernant l'Afrique, mais avec l'allongement des autonomies des avions à réaction, des courants directs Est-Ouest se densifient entre l'Asie mineure-Asie Sud-Est vers l'Amérique latine, traversant l'Afrique. Les ports-aéroports deviennent des noeuds logistiques majeurs où se conjugues les routes maritimes et les routes aériennes. Sur l'Atlantique sud apparait de plus en plus un effet miroir entre les ports-aéroports atlantiques des deux continents. Il devient très intéressant d'observer comment se distribuent les concessions de gestion des ports et des aéroports en Afrique et en Amérique latine......et qui prend l'ascendant sur les entreprises de logistique à l'intérieur des continents, de même comment se développent les courants économiques sur les pénétrantes que sont les grands fleuves. Les contrats de protections des intérêts économiques seront teintés de l'origine des investisseurs. J'ai plus de like donc merci pour ta vision enrichissante et organique, comme d'habitude. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 3 décembre Share Posté(e) le 3 décembre (modifié) Il y a 20 heures, Patrick a dit : Rien compris. Je réagissais aux propos de Mudrets. En gros on a pas fait je ne sais quels choix géostratégiques à un moment. Donc certes, c'est vrai, mais on est pas non plus tout mauvais. Les ports détenus par des entreprises françaises par exemple, et d'autres exemples ont été apportés. Je pense juste que plutôt que se reposer sur des supposées relations privilégiées, on ferait bien de se réveiller et de faire du commerce normal. J'ai ici été gentiment moqué pour l'usine KAMAZ, mais en attendant ça marche... Edit : merci @capmat tu dis tout bien mieux que je l'ai pensé !!! Modifié le 3 décembre par Polybe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 décembre Share Posté(e) le 3 décembre il y a 44 minutes, Polybe a dit : Je réagissais aux propos de Mudrets. En gros on a pas fait je ne sais quels choix géostratégiques à un moment. Donc certes, c'est vrai, mais on est pas non plus tout mauvais. Les ports détenus par des entreprises françaises par exemple, et d'autres exemples ont été apportés. Je pense juste que plutôt que se reposer sur des supposées relations privilégiées, on ferait bien de se réveiller et de faire du commerce normal. J'ai ici été gentiment moqué pour l'usine KAMAZ, mais en attendant ça marche... Les récits nombreux d'entrepreneurs partis investir en Afrique et revenus dégoûtés de la corruption rampante qui empêche les nations Africaines, d'ailleurs souvent d'ex colonies Françaises, de se développer, sont pourtant légion. Y-compris de la part de personnes Africaines binationales ou d'origine Africaine et de nationalité Française. Donc "faire du commerce normal" dans ce contexte je ne sais pas ce que ça veut dire. De plus notre commerce avec l'Afrique est très faible. C'est 5% de notre commerce international. On échange chaque année plus avec la seule Belgique qu'avec toute l'Afrique combinée. Oui je suis favorable à des échanges mais ne nous leurrons pas ce n'est pas le commerce venu de France qui apporte le plus à l'Afrique, ce sont les aides. Et inversement, l'apport principal de l'Afrique vers la France ce sont les travailleurs immigrés. Or de plus en plus de voix s'élèvent, et à raison, pour dire que l'Afrique a besoin de ses travailleurs et travailleuses qualifiés! Dans tous les domaines! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 12 décembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 décembre Ooooh, ça alors! https://afriqueconfidentielle.com/continent/senegal/des-officiers-senegalais-sopposent-a-la-fermeture-des-bases-francaises/ Des officiers sénégalais s’opposent à la fermeture des bases françaises 11 décembre 2024 Les médias français, tout comme leurs confrères africains, ont vite déclaré le départ de l’armée française du Sénégal. Ceux qui ont écouté et réécouté les propos du président Bassirou Diomaye Faye se sont rendus compte que le jeune président a tout dit, sauf que les bases militaires seront fermées. À la question posée lors de cet entretien, Diomaye Faye a répondu par une autre question, en faisant allusion aux soldats de la Russie et de la Chine en tenues militaires sur le sol français. L’autre bout de son entretien porte sur le délai fixé pour le départ des soldats français. « Il n’y a pas de délai de rigueur », a-t-il déclaré. Diomaye Faye n’a ni donné de date, ni affirmé la fermeture des bases. Devrait-on alors comparer le Sénégal et le Tchad, ce pays qui a déjà démarré le retrait des soldats français ce 11 décembre 2024 ? Ce jour-là, les avions de chasse de l’armée française ont commencé à quitter les bases tchadiennes. Et Paris et Ndjamena sont convenues des modalités de retrait. C’est tout le contraire du Sénégal. La fermeture des bases militaires est une question purement sécuritaire. Il ne revient pas au président de la République de prendre cette décision, seul entre quatre murs. DE HAUTS GRADÉS MILITAIRES SÉNÉGALAIS S’OPPOSENT À LA FERMETURE DES BASES FRANÇAISES Les hauts gradés de l’armée ont leur mot à dire. Or, il s’est trouvé que les généraux de l’armée sénégalaise s’opposent à la fermeture des bases militaires françaises. La raison est simple : l’armée sénégalaise développe un partenariat très fécond avec l’armée française en termes de formation, de coopération militaire, et d’échange de renseignements. Les bases militaires françaises comptent des outils techniques qui aident l’armée sénégalaise dans sa lutte contre l’insécurité. L’armée française aide aussi le ministère de la Pêche dans les patrouilles maritimes pour lutter contre la pêche illicite et clandestine. À chaque sortie, ce sont les avions de l’armée française qui sont utilisés pour mener ces patrouilles avec la Direction de la surveillance maritime. Toutes ces patrouilles sont faites aux frais de l’armée française. Les pays africains ont plus à perdre qu’à gagner dans cette fermeture des bases militaires. Il est possible de procéder à la réduction de l’effectif de l’armée française à Dakar. Mais la fermeture définitive des bases n’est pas à l’ordre du jour dans les rangs de l’armée. Cette décision n’est pas politique, elle est sécuritaire, ce que certains chefs d’État civils semblent ignorer. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Ce serait donc une déclaration populiste opportuniste (rime compte double) ?! Surprenant, à se demander pourquoi et sur quoi le PR Diomaye veut donner le change... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Il y a 7 heures, Polybe a dit : Ce serait donc une déclaration populiste opportuniste (rime compte double) ?! Surprenant, à se demander pourquoi et sur quoi le PR Diomaye veut donner le change... Il a joué sa candidature sur une ritournelle "anticolonialiste" avec laquelle il a oblitéré Macky Sall. Bon et bien maintenant il faudrait assumer ses choix, le dernier ayant été de rompre les accords de défense... sans rompre les accords de défense! Malin. Ou pas. Sa seule force c'est que personne chez nous ne souhaite mettre fin aux humiliations répétées de ce genre de clowns. Sur sa ritournelle "on met les Français dehors" comment on va faire pour être là sans être là? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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