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Généraux et Armées


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Il y a une question que je me pose souvent, est ce qu'un général ayant vécu a une époque aurait été aussi bon s'il avait vécu à une autre ? je vais vous donner un exemple, ce sera peut être plus clair: Est-ce que Jules César (de l'Empire Romain) aurait été aussi bon s'il aurai vécu et commandé un Corps d'Armée de Napoléon ? Vous me direz peut être que cela dépend aussi de ces adversaires.

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Tout dépend, si par exemple tu prend Napoléon et que tu lui donne une armée actuel il aurais connaissance ou non de leur fonctionnement ? ou tu lui donne sans qu'il en comprenne l'usage ? Si c'est juste l'expérience dont tu parle, cela dépend des circonstance, car la naissance d'un généraux ( a sa vie ) et le faite qu'il a était élevé a une certaine époque faite qu'il connaitra mieux les circonstance et le style de sa guerre que celle d'un autre...

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Tout dépend, si par exemple tu prend Napoléon et que tu lui donne une armée actuel il aurais connaissance ou non de leur fonctionnement ? ou tu lui donne sans qu'il en comprenne l'usage ?

Ce que je veux dire, c'est Davout ou Rommel dans leur style propre de la guerre, en respectant leur nationalité, leurs caractères propre mais la technologie de l'époque ou on les téléporteraient.

Par exemple: le général Lee (guerre de Secession) commanderait une division américaine en 1944 avec la compréhension et la technologie de 1944.

On sait que Rommel était qulqu'un d'audacieux et n'hésitait pas à prendre des risque pour exploiter une erreur de l'ennemi. S'il avait vécu lors des guerres napoléonnienne, est-ce que les Prussiens se sauraient laissé surprendre par les Français de la même façon.

En fait, la seul chose que l'on garderait du personnage c'est son style de combat (offensif, défensif...) et son caractère (audacieux, prudent, incompétent...) et on le transporte de son époque à celle ou on voudrait le voir.

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Je n'ai pas le temps de répondre là, je ferais ça ce soir, mais si tu veux te capillotracter, voilà une question pour ce genre d'uchronie: si quelqu'un comme Rommel avait été à la tête d'une armée prussienne en 1806 (mais déjà: avec le lourd système prussien de 1806, ou le système post réforme de Scharnhorst et Gneisenau?), Napoléon l'aurait-il attaqué de la même façon? Ou bien Rommel en 1806 n'aurait-il pas aussi grandi dans une Prusse moins novatrice que celle de l'entre-deux-guerres, et n'aurait-il pas, dans ce cas, été moins stimulé, et donc moins entreprenant? Bref, les questions sont sans fin dans ce cadre, car tout ce qui fait un homme et un général correspond aussi à sa formation, au monde dans lequel il a grandi...

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un historien anglais ( le nom m'échappe ) avait dit une fois que si Alexandre avait été en façe de wellington à waterlo avec son armée avec laquelle il a conquis la perse , il aurait gagné ( pour illustrer le degré d'éfficacité des armées antiques )

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  • 3 months later...

Il y a une question que je me pose souvent, est ce qu'un général ayant vécu a une époque aurait été aussi bon s'il avait vécu à une autre ?

je vais vous donner un exemple, ce sera peut être plus clair:

Est-ce que Jules César (de l'Empire Romain) aurait été aussi bon s'il aurai vécu et commandé un Corps d'Armée de Napoléon ?

Vous me direz peut être que cela dépend aussi de ces adversaires.

je doute car les unité de combat change..........un césar sera certinnement comment utilisé ça cavalrie , mais vous lui donnée des blindés et il ne saura pas les utilisé [21]
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merci berzerker c se que je voulé dire....

Ce n'est pas vraiment ce que je disais. Si tu expliquais posément à ce cher Jules les capacités d'un leclerc et de l'armement moderne il devrait s'en sortir. Par contre c'est au niveau de la conception de la guerre que ça coincerait à mon avis
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un historien anglais ( le nom m'échappe ) avait dit une fois que si Alexandre avait été en façe de wellington à waterlo avec son armée avec laquelle il a conquis la perse , il aurait gagné ( pour illustrer le degré d'éfficacité des armées antiques )

A waterloo, les anglais avaient pas mal de canons, et des fusils qui tiraient à 300 mètres... l'armée d'Alexandre le Grand, aussi glorieuse fut - elle, se serait fait taillée en pièces, avec un nombre de soldats équivalents à celui de l'armée napoléonnienne
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un truc plus sensé, si ,par exemple, Alexandre le Grand avait vecu deux siécle plus tard et, avec ces phalange Macédonniene, avait combatu les legion manipulaire romaine(celle d'avant marius je suis sympa^^) pensez vous qu'il aurait pu gagner?? Car le principale défaut de la phalange est son manque de mobilité et un risque certain de massacre si elle est tourné par des unité plus légére, comme les legion.

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un truc plus sensé, si ,par exemple, Alexandre le Grand avait vecu deux siécle plus tard et, avec ces phalange Macédonniene, avait combatu les legion manipulaire romaine(celle d'avant marius je suis sympa^^) pensez vous qu'il aurait pu gagner?? Car le principale défaut de la phalange est son manque de mobilité et un risque certain de massacre si elle est tourné par des unité plus légére, comme les legion.

hum oui effectivement elle etait vulnérable aux armées organisées de man ière plus adaptable

cela dis l'armée romaine en a quand même bavé face aux phalanges macédoniennes tardives et ce face a des généraux qui n'avaient pas la trempe d'Alexandre

(pour mémoire les batailles de Pydna ou des Cynocéphales, dans les 2 cas des defaites macédoniennes qui sont dues entre autre au terrain accidenté peu favorable à la phalange mais qui ne se sont pas faites sans une forte attrition chez les romains)

Il faut voir aussi que l'armée romaine etait spécifiquement faite pour casser de la phalange hellenistique ou approchante (phalange punique par exemple) donc très orientée et adaptée a ce type d'opération. Face a un adversaire inventif comme Alexandre qui a mon avis aurait pris la mesure des capacités de l'adversaire et ré adapté son armée en fonction, les choses auraient peut être etre différentes

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Mais, selon ton avis, aurait t'il abandonné la phalange pour passer a quelque chose de plus mobile? Car je pense personnelement qu'a l'epoque la phalange etait obsoléte face a la Legion manipulaire un peu a la maniére de la formation compacte napoléonniene face aux maxims teutones. PS : aurait tu des info sur les armée carthaginoise? Car je n'ai pas grand chose dessus.

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Mais, selon ton avis, aurait t'il abandonné la phalange pour passer a quelque chose de plus mobile? Car je pense personnelement qu'a l'epoque la phalange etait obsoléte face a la Legion manipulaire un peu a la maniére de la formation compacte napoléonniene face aux maxims teutones.

PS : aurait tu des info sur les armée carthaginoise? Car je n'ai pas grand chose dessus.

oui et non

je rappelle que le système de la phalange ne s'appuie pas seulement sur une formation compacte de fantassins armés de sarisse.... son action doit etre faite en coordination avec une puissante cavalerie lourde et légère conférant la mobilité manquante au système ..... c'est ce qu'avait compris Alexandre (et dans ton scenario cela aurait été un de ses avantages, la cavalerie romaine etant reputée faible, peu nombreuse et peu efficace alors que la cavalerie macéonienne sous Alexandre regroupait l'elite de l'armée)

Comme je disais, vu sa créativité, il aurait si le besoin s'en etait fait sentir peut etre adandonné quand même la phalange mais bon la dssus on pourrait disserter longtemps.... Après tout il est difficile de reformer rapidement une armée avec un autre concept opérationnel que celui que l'on a toujours connu (il n'y a qu'a voir l'inertie de nos etats major actuellement face a l'adaptation a de nouvelles formes de menace pour le comprendre)

pour l'armée punique :

Comment était constituée l'armée punique ?

NAPOLÉON comptait parmi les meilleures troupes du monde carthaginois du temps d'ANNIBAL.

Et cependant de combien d'opprobres (ignominies) l'Histoire n'a-t-elle pas chargé les troupes à la solde de Carthage, sous prétexte que cette armée était à peu près exclusivement composée de mercenaires étrangers, et que l'élément carthaginois n'y était que très faiblement représenté. Si le soldat romain, patient, extraordinairement discipliné, avait avant tout le sens de l'ordre et de l'organisation et était animé d'un patriotisme hautement développé, le mercenaire punique n'avait aucune foi patriotique et ne voyait dans la victoire qu'une occasion de pillages fructueux. Comme dans toutes les armées de mercenaires, comme dans celles qui furent les nôtres sous l'ancien régime, ce n'était pas le meilleur des populations qui s'enrôlait sous les bannières étrangères. Aussi la valeur de ces bandes tenait-elle toute entière dans celle de leurs officiers. Mais, de même que nos mercenaires étaient conduits par l'élite de la noblesse française, les soldats puniques étaient commandés par l'aristocratie de Carthage, ayant elle-même à sa tête celui qui méritait entre tous le nom de CHEF.

Honnête, scrupuleux, ANNIBAL ne trompait jamais ses hommes, tenait toujours les promesses qu'il avait faites et les récompenses qu'il accordait étaient magnifiques. Toujours au milieu de ses soldats, il partageait leur bonne et mauvaise fortune ; il ne cessait de s'occuper de leur bien-être, négligeait le sien propre (18) et nous savons que dans sa marche à travers les marais de l'Arno, contre FLAMINIUS retranché dans Arezzo, ANNIBAL a souffrant de la vue et dans l'impossibilité de se soigner. vu le temps et le lieu, perdit un oeil »(Tite-Live, XXII-2). Aussi le carthaginois exerçait-il sur sa troupe un grand ascendant et eut-il toujours bien en main ses mercenaires d'Europe et d'Afrique.

Le contingent punique composé des fils des grandes familles de Carthage constituait la légion sacrée, garde d'honneur du Général en chef. Il ne formait que le 1/28 de l'effectif total (Diodore de Sicile) ; c'est ainsi qu'une armée de 70000 hommes ne comptait guère que 2500 Carthaginois (19). Cette fraction comportait environ 1000 cavaliers issus de la plus haute aristocratie. Revêtus d'un équipement d'une grande richesse, ces nobles portaient à leurs doigts autant d'anneaux qu'ils avaient fait de campagnes (Aristote Politique VII-II). Les autres étaient des fantassins, porteurs d'une éclatante tunique rouge, sans ceinture et marchant pieds nus. Ils étaient armés d'une très courte épée et s'abritaient derrière un grand bouclier circulaire de 1 m. de diamètre (Val. Max).

Les mercenaires étaient des Africains, des Espagnols, des Gaulois, des Baléares...

Les fantassins d'Afrique portaient sur leur crâne rasé une calotte rouge. Un étroit collier de barbe, des tatouages bleus, donnaient à leur visage sombre un aspect sauvage. Leur corps était couvert d'une chemise de laine blanche, serrée à la taille et ne dépassant pas les genoux. Sur leurs épaules était jeté un burnous de laine, de peau de bouc ou de lion. Leur armement consistait en une longue lance, complétée par un arc et des flèches. Ils portaient un bouclier de peau. Par la suite ANNIBAL les arma à la romaine avec les dépouilles ramassées sur les champs de bataille.

Les Ibères fournissaient des fantassins d'élite venus de tous les coins de la péninsule espagnole. C'était des Cantabres, des Asturiens, des Celtibères, des Cerretans, des Vettones, des Vascons, des Ilergètes, des Concans. Il y en avait aussi originaires de la Galice et de la Lusitanie. SILIUS ITALICUS (Puniques III), nous a laissé le nom du chef de chacun de ces contingents. Ils revêtaient une éclatante tunique de lin blanche, bordée de rouge, et combattaient avec une épée courte et un un bouclier échancré.

Les Gaulois étaient revêtus d'une large braie et d'une tunique à manches d'étoffe rayée, fendue sur les cotés, qui leur descendait jusqu'à mi-cuisse (Strabon IV). Cette saie surchargée d'ornements, étaient retenue au cou par des agrafes de métal (Diodore V). Ils s'ornaient à profusion de bracelets, de torques, de ceinturons. (Strabon IV, Diodore V, Silius Itallicus IV, Virqile-Enëïde. VIII). C'étaient des barbares à tous crins, leur cheveux teints en rouge étaient laissés flottants ou relevés sur le sommet de la tête, ce qui les faisait ressembler à des paons ou à des satyres». (Diodore V); ils portaient la barbe et les moustaches.

Leurs casques de cuivre surmontés d'ornements fantastiques, cornes d'animaux, panaches de plumes, cimiers à figures d'oiseaux ou de bêtes fauves, leur donnaient un aspect terrible et gigantesque (Diodore). Ils coupaient les têtes de leurs ennemis vaincus, comme prémices de leur butin et les suspendaient aux murailles de leurs maisons ou les portaient attachées au cou de leurs chevaux (Diodore X - Strabon IV - Tite-Live .X). C'étaient les plus effrayants de tous les guerriers. Leurs grands boucliers étaient bariolés de couleurs vives et ils étaient armés de longs sabres droits pour frapper de taille. (Strabon IV - Diodore V)

L'infanterie légère recrutée en Ligurie, en Campanie, en Grèce (Cappadoce), en Gaule, en Espagne, en Italie était armée de lances et de javelines. Ces soldats qui s'abritaient derrière un petit bouclier rond combattaient en tirailleurs.

Les frondeurs Baléares avaient une réputation de guerriers redoutables. Leur armement consistait en trois frondes avec lesquelles ils projetaient des lingots ovoïdes de plomb fondu ou ces balles d'argile, qui défoncaient les boucliers, les cuirasses et les poitrines. ANNIBAL les avait admis dans la proportion de 1/28 de son effectif total; ils étaient donc environ 2.000 dans l'armée d'Italie.

Il existait aussi un corps de sapeurs composé d'Africains adroits.

Des Espagnols, des Gaulois, des Numides constituaient la cavalerie.

Les Espagnols, excellents cavaliers, montaient à deux sur le même cheval: pendant l'action un des hommes sautait à terre et combattait à pied. Ils étaient armés d'une massue ou d'une hache, d'un sabre et d'une lance (Strabon IV)

La cavalerie gauloise, supérieure en valeur à l'infanterie de cette nation, se composait des fils de la noblesse. Chaque cavalier se faisait escorter de deux écuyers qui se tenaient pendant le combat derrière le front des troupes et prenaient la place du maître s'il était tué (Pausanias).

Les cavaliers numides étaient remarquables; ils montaient sans selle, ni bride d'excellents chevaux qu'ils adoraient (Silius Italicus). Chaque animal avait son nom et sa généalogie était parfaitement connue, à sa mort on lui consacrait un mausolée et une épitaphe. Quelques cavaliers numides possédaient deux chevaux dont l'un de remplacement (Tite-Live XXIII-XXXI). Vêtus comme les fantassins libres de leurs mains, s'abritant derrière un bouclier de peau d'éléphant (Strabon-XVIII) les Africains armés d'une épée, d'une lance courte, lançaient avec leurs arcs des traits fort dangereux.

Les éléphants étaient conduits par des Nubiens vêtus d'une tunique à raies bleues et rouges et coiffés d'un turban. Leur armement consistait en flèches empoisonnées; chacun possédait aussi un ciseau et un maillet (Tite-Live XXVII-XLIX) destinés à rompre les vertèbres cervicales de sa monture si elle s'emportait et retournait sa fureur contre les soldats carthaginois.

Nous n'avons aucun renseignement sur le « train » d'ANNIBAL.; mais nous pouvons croire que les bagages de l'armée carthaginoise équipée pour traverser les Pyrénées, le Rhône et les Alpes, étaient portés en totalité par des animaux de bât. Nous savons qu'une armée consulaire romaine, de cette époque, forte de 20000 hommes, comptait au moins 2000 animaux (20), pour le transport de ses bagages.

Le train de l'armée d'ANNIBAL, 3 fois plus considérable qu'une armée consulaire, devait comprendre au minimum 6000 animaux.

C'est à ce chiffre exactement, que nous arrivons par un calcul basé sur d'autres données. La ration journalière brute, actuelle, d'un homme en campagne pèse environ 1 kilo 500. Si nous supposons un taux analogue pour l'armée punique nous arrivons pour un seul jour de vivres à un poids de : 1,5 x 60.000 =: 90.000 kilos.

Si nous considérons qu'un mulet de bât peut porter au maximum 150 kilos il résulte que 6.000 mulets sont nécessaires pour porter cet unique jour de vivres. Et nous ne faisons pas état des tentes, des armes de rechange, des outils et autres impédimenta; nous ne comptons rien non plus pour les animaux. Nous ne serons donc certainement pas éloigné de la vérité si nous évaluons à 10.000 le nombre d'animaux nécessaires au transport des bagages.

En conséquence nous pouvons admettre que l'armée carthaginoise qui traversa notre région comprenait : 50.000 fantassins, 9.000 cavaliers (Polybe III, 35) et 10.000 animaux de bât avec leurs conducteurs, soit au total 70.000 hommes environ, à moins que les muletiers n'aient été compris par les historiens antiques dans le nombre des hommes â pied ce qui ramènerait l'effectif à 60.000.

Essayons à présent de nous faire une idée de la longueur de cette troupe dans le cas de la marche en une seule, colonne. Ici encore nous manquons d'éléments d'appréciation, et nous sommes obligé d'émettre quelques hypothèses basées sur une comparaison avec nos armées modernes. Toutefois, pour être dans la note exacte, il serait indispensable de connaître la largeur et l'état de viabilité des routes de cette époque, et aussi la formation de marche de l'armée punique. Nos états-major estiment que sur une bonne route, de largeur moyenne, une troupe marchant en colonne dans la formation sur 3 hommes de front occupe une longueur égale en mètres aux 2/3 de l'effectif, soit donc pour 50.000 hommes une longueur moyenne de 34 kilomètres.

Pour la cavalerie marchant également sur trois chevaux de front, la profondeur en mètres de la colonne est égale au nombre de chevaux, soit 9 kilomètres pour 9.000 cavaliers et 10 kilomètres pour le train. En résumé l'armée d'ANNIBAL se déplaçant en colonne et dans les conditions optima , correspondant à une bonne route, à une discipline de marche rigoureuse et à une formation serrée, couvrait une longueur de plus de 50 kilomètres, et cette longueur serait à doubler ou à tripler si l'on passait de la formation par trois à la formation par deux ou par un.

Si maintenant nous supposons toutes les troupes rassemblées initialement dans une même zone de cantonnement, les derniers éléments d'une colonne unique ne pouvaient s'ébranler qu'après que les éléments de tête avaient accompli trois journées de marche, si nous estimons cette journée de marche égale à 18 kilomètres, et si nous considérons que les armées antiques ne marchaient pas la nuit et campaient tous les soirs rassemblée et retranchée.

en attendant mieux...... [12]

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il me semble que alexandre avait vu ce problème de la phalange ( trop "rigide" ) et voulait la faire évoluer vers des formes plus souples ces successeurs ont préféré l'alourdir encore en augmentant encore et encore la taille des piques : frontalement le choc phalange/légion était risqué pour une légion mais la faille des phalanges a toujours été sa capacité manoeuvriére inférieure ( bien que hannibal a prouvé qu'avec un bon chef ....... ) , surtout en terrain difficile au final, alexandre aurait peut être eu du mal avec sa phalange mais la cavalerie macédonienne aurait été redoutable façe aux légions de la république ( la cavalerie était le gros point faible de rome )

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Puisqu'on dévie un peu, il est bon de savoir que l'armée d'Alexandre n'étais pas composé que des phalanges : Armée macédonienne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_mac%C3%A9donienne Phalange : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phalange_%28Antiquit%C3%A9%29 Hoplite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hoplite Hypaspiste : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypaspiste Toxote : http://en.wikipedia.org/wiki/Toxotai Peltaste : http://fr.wikipedia.org/wiki/Peltaste Podromoi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Prodromoi

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ok merci akhilleus pour tes infos. Sinon heureusement que l'armée macedonnienne n'etait pas composé seulement de phalange, mais par contre j'ai un doute, les hoplite n'utilise t'ils pas la technique de la phalange eux aussi pas la phalange macédonnienne (celle avec les sarisse de 6 métre) mais la phalange Grec(le gars que le l'on voit sur l'avatar de Akhilleus en est un).

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les hoplite n'utilise t'ils pas la technique de la phalange eux aussi pas la phalange macédonnienne (celle avec les sarisse de 6 métre) mais la phalange Grec(le gars que le l'on voit sur l'avatar de Akhilleus en est un).

ce sont eux qui l'ont utilisé en premier.... Avant, les combattants s'affrontaient dans un joyeux desordre (lire la guerre de Troie) qui transfomait chaque affrontement en mélée générale découpée en autant d'affrontement individuels (systèmes qu'ont conservés les Celtes et Germains) sans formation structurée

puis les grecs ont mis au point la phalange cad un mur de bouclier et de lance s'appuyant sur la compacité des combattants ....

les macédoniens ont repris l'idée en allongeant les lances de façon a permettre aux rangs situés en profondeur d'etre au contact en même temps que les premiers rangs

puis les romains ont adaptés le système au fil du temps en excluant la lance mais en conservant l'effet compacte de la troupe avec en plus une arme de premier choc visant a affaiblir et destabiliser l'adversaire (le pilum) et en optimisant l'espace utilisable par les légionnaires avec leur glaive courts à double tranchant (la ou un gaulois avec une épée longue faite pour donner des coups de taille avait besoin d'un grand espace de manoeuvre pour ne pas blesser ses voisins, 3 légionnaires pouvaient s'aligner et frapper d'estoc)

quant à mon avatar c'est un hoplite spartiate (reconnaissable à son L grec peint sur le bouclier [08])

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Pour la phalange macedonniene c'est surtout par depis qu'elle fus formé comme sa en effet a l'avenement de PhillipeII(je crois) la macedoine etait un royaume pauvre par rapport aux cité grecs et donc les soldat macédonnien ne pouvait donc pas pretendre s'equipé comme leurs Homologue Hellénes, d'ou le fait que les soldat Macedonnien relativement moin bien equipé que les kebab(oui je sais j'ai plus de synonyme[28]) donc on prends une lance plus longue(la sarisse) ce qui compense le manque de protection, a savoir que les lance des rang suivant etant incliné a certain degré selon leurs placement protégeant ainsi des tir des archer adverses. sa m'enerve je sais ce que je veux dire mais j'arrive pas a l'expliqué clairement...[17]

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Tout dépend des cas de figures envisagés et des hommes. La bataille de cannes était LE CAS D’ ECOLE du haut état-major prussien. Les campagnes napoléoniennes restent en parti à travers Clausewitz et Jomini la base de la stratégie actuelle La guerre des gaulles reste un des incontournables dans les diverses études stratégiques Maintenant pensez que l’art militaire fonctionne plus par bonds que par une lente maturation Alexandre le grand n’aurait pas eu de problèmes majeurs à commander n’importe quelle armée entre son règne et Marignan Le matériel est certes différent mais ces effets pas assez important pour bouleverser la tactique. La question de la taille du champ de bataille ou des distances de combat ou des trajets sont identiques A Waterloo le raisonnement peut suivre en assimilant le fusil à des piques de 100 m Le canon pose problème mais ce qui bloque c’est une notion l’intendance elle commence à jouer un rôle important le canon doit recevoir sa ration de boulets Et de gargousses. Mais ici nous restons dans un champ de bataille classique pour les tailles et un déplacement des troupes qui n’ont pas varié depuis les premières armées Maintenant sautons à la seconde guerre Notre homme est il engagé dans une bataille bien circonscrite ou dans une campagne. Dans le second cas il va lui falloir avaler des notions de temps et d’espace avec en plus une l’aérienne qui lui sont totalement inconnu et je pense inconcevable pour lui. Un fantassin c’était 30 kg 30 Km un cavalier le double disons l’un comme l’autre se nourrissent sur le pays et le cheval se refait une santé en broutant la haie le soir. Un panzer grenadier c’est 50/80 Km jour avec ? Kg d’équipement mais si son SKFDZ 251 ne reçoit pas sa ration de carburant le lendemain matin il ne repart pas. Une campagne c’est une série de batailles sur des centaines de Km mais tributaire de la logistique Les chars de Patton étaient quasiment arrivés au Rhin quand les politiques ont fermé le robinet d’essence Il pouvait hurler que ces homme rongeraient leurs ceinturons mais ses Sherman eux ne bougeraient pas si le carburant ne revenait pas Une offensive c’est des jours voir des mois de préparation en constitution et disposition de stocks. Alors qu’à leurs époques un soldat pouvait toujours ramasser l’épée d’un adversaire de nos jours le cas n’est plus si simple. En fait ces hommes seraient ils capables d’intégrer ces données techniques et leurs applications

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