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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel


Philippe Top-Force

Messages recommandés

20 minutes ago, Bruno said:

Non, en GIF je n'ai même pas de vignette... Ma résolution c'est 1366 X 768 (celle recommandée par Windows 10), ça doit effectivement être l'antivirus mais d'hab qd j'installe un nouveau fichier il nme demande une "autorisation de faire de modifications..." pour l'installer, or là rien, ça reste un p'tit mystère...:souritc:   

On parle bien de cette page ci http://www.dassault-aviation.com/fr/dassault-aviation/100-ans/goodies/fond-decran/

Tu clique sur la vignette du mirage 2000 ... ton navigateur te demande "Mirage-2000.zip" tu choisi enregistrer le fichier sous ... et donc tu choisis l'endroit ou enregistrer le fichier.

Ce fichier est une archive compressé d'un répertoire dans lequel il y a des images.

Il faut donc décompresser se fichier. Clique droit dessus, tu prends le menu 7zip et tu choisi "extraire ici".

Désormais a coté de ton fichier tu as un nouveau répertoire du meme nom ... navigue dans ce répertoire, il y a tes photo jpeg.

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il y a 22 minutes, g4lly a dit :

On parle bien de cette page ci http://www.dassault-aviation.com/fr/dassault-aviation/100-ans/goodies/fond-decran/

Tu clique sur la vignette du mirage 2000 ... ton navigateur te demande "Mirage-2000.zip" tu choisi enregistrer le fichier sous ... et donc tu choisis l'endroit ou enregistrer le fichier.

Ce fichier est une archive compressé d'un répertoire dans lequel il y a des images.

Il faut donc décompresser se fichier. Clique droit dessus, tu prends le menu 7zip et tu choisi "extraire ici".

Désormais a coté de ton fichier tu as un nouveau répertoire du meme nom ... navigue dans ce répertoire, il y a tes photo jpeg.

Ok, merci : pour les fonds d'écran ça a fonctionné au poil (le Mirage 2000 est d'ailleurs un 2000-9 Emirati) ; mais pour les photos par contre, rien à faire ce sont des jpeg, mais l'ordi les enregistr d'office comme des Gif vides (donc rien qu'une vignette blanche après...) 

 

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il y a une heure, Bruno a dit :

Ok, merci : pour les fonds d'écran ça a fonctionné au poil (le Mirage 2000 est d'ailleurs un 2000-9 Emirati) ; mais pour les photos par contre, rien à faire ce sont des jpeg, mais l'ordi les enregistr d'office comme des Gif vides (donc rien qu'une vignette blanche après...) 

 

Pour les photos, essaye de faire un clic droit sur le lien sous la vignette puis "enregistrer la cible du lien"(ou équivalent je ne connais pas encore Edge), ensuite décompression comme expliqué par g4lly.

il y a une heure, mgtstrategy a dit :

vente du 7x pas faite d apres la comm de DA

Manque l’acompte à priori.

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  • 2 weeks later...

 

Voilà plusieurs fois que je vois passer des messages incompréhensibles ou apparemment incohérents et chargés de sous-entendus, en ce qui concerne les accords qu'auraient Dassault (ou le consortiium du Rafale) et l'Etat (ou la DGA) à propos des financement des développements de l'avion, d'une part, et des retombées financières lors des contrats exports, d'autre part.

Dans l'échange ci-dessus, les phrases n'ont de sens que si Dassault ne fait pas de marge à l'export : ce serait étonnant. Ou alors il s'agit de chantage à l'Etat, sur le mode "nous on a pas besoin de résorber le chômage ni d'exporter, il faudrait nous payer pour ça" : ce serait tout aussi étonnant.
Donc il y a un truc !

Quelqu'un a un topo sur le sujet ? C'est un cadre général, une négo appareil par appreil, voir contrat export par contrat export et développement par développement ?
Est-ce confidentiel en totalité ?

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C'est du billard à 4 bandes : Le client veut un truc nouveau mais ne veut pas payer le développement, les industriels ne veulent pas financer sur fond propre et rogner leur marge, l'AdlA/DGA a d'autres priorités sinon ce développement serait déjà fait, l'Etat veut soigner sa balance du commerce extérieur et voit d'un bon oeil les impôts et taxes diverses affluer vers Bercy si la vente se réalise (sans parler de l'éventualité de pouvoir étaler un peu plus les commandes).

En principe l'AdlA/DGA est mis a contribution d'une manière ou d'une autre, en renonçant à autre chose parce que ça fait toujours un trou dans son budget, ce qui contente le futur client, les industriels et l'Etat. L'AdlA/DGA ne récupère jamais un kopeck de l'opération parce que légalement tout ce qui revient à l'Etat tombe exclusivement dans les poches de Bercy.

 

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

 

Voilà plusieurs fois que je vois passer des messages incompréhensibles ou apparemment incohérents et chargés de sous-entendus, en ce qui concerne les accords qu'auraient Dassault (ou le consortiium du Rafale) et l'Etat (ou la DGA) à propos des financement des développements de l'avion, d'une part, et des retombées financières lors des contrats exports, d'autre part.

Dans l'échange ci-dessus, les phrases n'ont de sens que si Dassault ne fait pas de marge à l'export : ce serait étonnant. Ou alors il s'agit de chantage à l'Etat, sur le mode "nous on a pas besoin de résorber le chômage ni d'exporter, il faudrait nous payer pour ça" : ce serait tout aussi étonnant.
Donc il y a un truc !

Quelqu'un a un topo sur le sujet ? C'est un cadre général, une négo appareil par appreil, voir contrat export par contrat export et développement par développement ?
Est-ce confidentiel en totalité ?

Je tente une réponse:

Les avions militaires, comme les Mirage et le Rafale, ne sont pas un marché, sauf peut être pour les américains. Par contre c'est une activité stratégique, au sens militaire du terme et au sens économique. Une étude a été faite sur les technologies que devait maîtriser la France pour assurer son avenir, et sur les 22 technologies nécessaires il y en avait 17 que le programme Rafale permettait de développer.

A partir de là l'activité militaire de Dassault est entièrement financée par l'état. Celui ci contrôle même que Dassault ne fait pas trop de bénéfice sur son dos et autorise une marge de 7/93. Ceci est complètement différent de l'activité Falcon où Dassault est bien sur un marché et finance lui même les développements.

La dessus il s'est trouvé que les spécifications Françaises du Rafale étaient un peu minimaliste pour l rendre attrayant à l'export, un accord a été trouvé avec l'état, pour rendre le Rafale plus ambitieux, sachant que Dassault, Thales, et Safran payaient 25% des développements. 

L'idée c'est que ces trois sociétés se rembourseraient ces 25% de développement sur les ventes exports puisque c'était pour l'export que l'on avait bousté les specs du Rafale.

Mais c'est difficile à mettre en oeuvre quand il n'y a pas trop d'export ou quand un client tel l'Inde exige de payer le même prix que l'armée de l'air française!

D'ou assez souvent la question de savoir qui doit payer.

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Le très respecté pilote Peter Collins nous a quitté pour d'autres cieux:

https://twitter.com/testpilotpete

Il y avait une relation privilégiée entre la maison Dassault et Pete Collins (il suffit de voir l'image d'accueil de son compte tweeter ainsi que ses nombreux tweets enthousiastes) c'est pourquoi j'ai choisi de publier l'info ici.  Si cela est trop HS, merci aux modérateurs de déplacer ce post à l’endroit mieux indiqué.

Pour rappel le fameux article qui avait quelque peu agacé (euphémisme) de l'autre côté de la Manche:

https://www.flightglobal.com/news/articles/flight-test-dassault-rafale-rampant-rafale-334383/

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  • 3 weeks later...
Le 18/9/2016 à 18:21, mgtstrategy a dit :

Quelqu un pourrait expliquer la grosse chute en fin de sceance pour Dassault Aviation, vers 17hrs, vendredi? Ca a perdu 22€ en qqs mins... Merci

pour t'éviter des ulcères à répétition (confère tes angoisses précédentes) tu devrais prendre du LVMH; sinon quand on a peur pour ses picaillons on ne les place pas sur les marchés actions

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37 minutes ago, pascal said:

pour t'éviter des ulcères à répétition (confère tes angoisses précédentes) tu devrais prendre du LVMH; sinon quand on a peur pour ses picaillons on ne les place pas sur les marchés actions

Oui boss! Mais ca va bcp mieux depuis les annonces indiennes ;)  Promis j'arrettte de confondre forum defense et boursorama ;)

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  • 4 weeks later...

Éric Trappier : «J'engage une transformation progressive de Dassault Aviation»

 

Actu-Eco

Entreprises

Par Véronique Guillermard
Publié le 20/10/2016 à 22h00

INTERVIEW - Le PDG de Dassault Aviation détaille les volets du plan de transformation progressif de la société.

LE FIGARO. - Fin septembre, Dassault Aviation* a signé le 3e contrat à l'exportation pour le Rafale. Début octobre, le premier jet d'affaires Falcon 8X a été livré. Malgré ces bonnes nouvelles, vous lancez une réorganisation en profondeur de la société. Comment la justifiez-vous?

Éric TRAPPIER. - Nous lançons un plan qui n'est ni une restructuration, ni une révolution mais une transformation progressive de notre maison sur dix ans. Ce plan est l'aboutissement de six mois de réflexion et de plusieurs observations. Il a pour nom «Piloter notre avenir». 2016 est une année exceptionnelle. Nous avons, une nouvelle fois, réussi à exporter le Rafale, en Inde, après les deux premiers succès en Égypte et au Qatar en 2015. À ce jour, nous avons vendu 84 Rafale à l'exportation. C'est un premier constat positif. Nous sommes toujours très actifs dans l'aviation d'affaires puisque 2016 marque le démarrage des livraisons du Falcon 8X. C'est un deuxième constat positif. Cette année marque aussi la célébration de notre centenaire. Elle nous a permis de mettre en lumière notre ADN hérité de Marcel Dassault et porté par Serge Dassault. Nous sommes une société familiale, innovante, passionnée par l'aviation, reposant sur une dualité civile et militaire, qui a toujours su faire les bons choix - qu'il s'agisse de ses collaborateurs ou des technologies - pour traverser le XXe siècle malgré les aléas de l'histoire. Nous abordons le XXIe siècle bien armés, avec les succès du Rafale et une gamme Falcon enrichie du 8X et du 5X à partir de 2020.

«Trois objectifs de moyen terme : réussir notre implantation en Inde, préparer le lancement d'un nouveau programme Falcon et organiser la préparation du futur dans le domaine militaire»

Donc, tout va bien…

À côté de ces constats, ma réflexion stratégique, c'est comment préparer l'avenir? Je dois tenir compte de l'environnement extérieur. Le monde est de plus en plus instable sur les plans géopolitique et économique. Le marché est très évolutif, de plus en plus concurrentiel et imprévisible. C'est vrai dans le domaine civil mais aussi dans le militaire. Il faut être capable de renouveler plus rapidement les gammes, d'apporter davantage de services et de qualité. D'où la décision de lancer un plan de transformation afin de gagner en efficacité, en innovation et en compétitivité. Ce plan doit également nous aider à atteindre trois objectifs de moyen terme: réussir notre implantation en Inde, préparer le lancement d'un nouveau programme Falcon afin d'élargir la gamme et organiser la préparation du futur dans le domaine militaire.

Quel en est le principal levier?

«Nous avons tous été marqués par le parcours de l'américain SpaceX qui, en quelques années, a bousculé l'ordre établi dans le spatial»

Au centre de notre transformation, il y a l'homme. La culture de la société, l'ADN dont je parlais plus haut, ne se diffuse pas toute seule. Il nous faut veiller à ce qu'elle soit réellement partagée par tous, notamment par les jeunes embauchés puisque nous avons renouvelé près de 40 % de notre personnel sur les dix dernières années. Nous allons donc faire ce qu'il faut pour décliner nos valeurs collectives et renforcer le management. Nous voulons également pérenniser et développer nos compétences métiers qui sont le garant de la qualité attendue par nos clients. Il nous faut former encore davantage le personnel, en s'assurant d'une meilleure transmission des savoirs entre les générations. Le numérique sera le levier de cette transformation. Il fait déjà partie de notre ADN. C'est une équipe issue de notre maison qui a créé Dassault Systèmes. J'ai donc décidé de nommer un «Chief Digital Officer» qui accélérera notre transformation numérique et le recours aux technologies du «big data». Il travaillera main dans la main avec Dassault Systèmes. Il devra définir l'usine numérique de demain afin de la mettre au service de la production et des compagnons. Cette digitalisation va de concert avec l'innovation qui est une force de Dassault Aviation. Il faut donner de la liberté à ceux qui ont envie d'innover. Il nous faut brasser les idées, détecter les nouvelles technologies afin de rester au meilleur niveau. Nous avons tous été marqués par le parcours de l'américain SpaceX qui, en quelques années, a bousculé l'ordre établi dans le spatial. Je confie cette mission de promotion de l'innovation à notre nouveau «Chief Technology Officer».

Où se positionnera le nouveau jet d'affaires dans la gamme Falcon?

Nous avons plusieurs idées. Nous avons l'obligation d'élargir la gamme. Vers le bas? Vers le haut? Je n'en dirai pas plus à ce stade. Au préalable, le programme 5X devra être stabilisé et notre force de frappe commerciale renforcée. Nous devons réfléchir à l'évolution de notre gamme, à notre marketing et aux attentes de nos clients. À cet effet, j'ai nommé Olivier Villa directeur général des avions civils ici à Saint-Cloud. Il devra notamment établir les spécifications de besoin du nouveau Falcon que je souhaite lancer.

Quel sera l'impact du plan sur les usines et l'emploi en France?

Nous allons adapter nos usines en les spécialisant et en arbitrant entre les fabrications que nous conservons et celles qui peuvent être confiées à des partenaires. La transformation doit produire le surcroît de flexibilité et de productivité qui nous permettra de maintenir nos neuf usines actuelles. Dassault joue le jeu de l'emploi en France malgré les contraintes d'un environnement défavorable ; notre pays n'est pas low-cost, c'est le moins que l'on puisse dire… L'aviation d'affaires connaît un fort ralentissement et une sévère guerre des prix. C'est un cycle qui va durer. Nos concurrents américains le subissent mais ils sont aidés par un environnement plus favorable et une présence en zone dollar qui dope leur compétitivité. Certains ont regroupé toutes leurs fabrications sur un seul site. Concernant la production, nous sommes aujourd'hui en phase de stabilisation pour le Rafale avec une cadence de deux appareils par mois ; en revanche, celle du Falcon a baissé. En termes de recrutement, nous sommes dans une phase de stabilisation, après les embauches réalisées en 2015 par anticipation d'un nouveau contrat Rafale.

La spécialisation des usines va impliquer des transferts de charge et de personnel…

«Il faut bien comprendre que si Dassault Aviation ne s'adapte pas, nous serons peu à peu distancés par nos concurrents nord-américains»

Le prix de nos avions dépend de la compétitivité de nos fabrications internes mais aussi de nos achats. Nous devons réduire nos coûts et nos sous-traitants doivent faire de même. Plus de 50 % de la valeur ajoutée de nos appareils proviennent de l'extérieur. Nous allons devoir trouver d'autres formules de contractualisation, au cas par cas, avec nos sous-traitants, afin de gagner en compétitivité. En contrepartie, nous nous engagerons sur le long terme avec eux.

Le contrat indien est une réelle opportunité. Nous allons développer une sous-traitance en Inde dans le cadre du «Make in India» prévu par le contrat Rafale. Nous créons un joint-venture avec notre partenaire, Reliance Defence, pour mettre en service à Nagpur, le plus rapidement possible, une usine de production de pièces de Rafale pour notre client indien mais également pour les Falcon. Il n'y aura pas, au titre de cette transformation, de fermeture de sites. Mais en contrepartie et au cas par cas, certaines fabrications seront déplacées d'un site français à l'autre. Ces mouvements feront l'objet de discussions avec les syndicats. Il faut bien comprendre que si Dassault Aviation ne s'adapte pas, nous serons peu à peu distancés par nos concurrents nord-américains. «Piloter notre avenir» est un projet de transformation de la société qui doit nous permettre de continuer à faire et vendre les meilleurs avions dans un monde qui change. Je sais pouvoir compter sur la mobilisation de nos équipes pour mettre en œuvre ce plan.

* Le groupe Dassault est propriétaire du Figaro.

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