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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel


Philippe Top-Force

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Le 10/02/2025 à 18:17, Picdelamirand-oil a dit :

Il n'y a pas besoin que les doctrines évolues pour que ça remonte, par contre de temps en temps les moyens ne le permettent pas.

Techniquement c'est le plus facile, je parlais doctrine pour savoir si on allait intégrer ces infos dans les C2 et prendre en compte ces nouvelles capacités dans les scénarios d'engagement: ça donne des moyens qu'on avait pas jusqu'ici en contrôle du territoire et des airs, est-ce que ça va causer et échanger en interarmes entre la marine et l'AdA, voire jusqu'à la douane dans les DOM (le peu de patrouilleurs - version baterau - qu'on a ne peut pas être partout). Vu de ma fenêtre de civil incultte ça peut venir compléter des dispositifs limités en E2 aussi par ex quand le charles est pas loin des côtes etc. 

Modifié par Darkjmfr
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il y a 46 minutes, Darkjmfr a dit :

Techniquement c'est le plus facile, je parlais doctrine pour savoir si on allait intégrer ces infos dans les C2 et prendre en compte ces nouvelles capacités dans les scénarios d'engagement: ça donne des moyens qu'on avait pas jusqu'ici en contrôle du territoire et des airs, est-ce que ça va causer et échanger en interarmes entre la marine et l'AdA, voire jusqu'à la douane dans les DOM (le peu de patrouilleurs - version baterau - qu'on a ne peut pas être partout). Vu de ma fenêtre de civil incultte ça peut venir compléter des dispositifs limités en E2 aussi par ex quand le charles et pas loin des côtes etc. 

Moi aussi je suis civil...Les civils, on peut donner la capacité technique, après il faut interroger les militaires.

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il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Analyse de l’évolution entre Dassault Systèmes et Dassault Aviation

 

Dassault Systèmes et Dassault Aviation , deux filiales emblématiques du Groupe Dassault, se distinguent par leur leadership dans leurs secteurs respectifs. Dassault Systèmes est un acteur mondial incontournable dans le domaine des logiciels de gestion du cycle de vie des produits (PLM) et de la modélisation 3D, tandis que Dassault Aviation est un pilier de l'industrie aéronautique et de défense. Cette analyse financière couvre les performances, la structure organisationnelle, les commandes, ainsi que les défis et opportunités rencontrés par ces deux entités au cours des années 2023 et 2024.

Une croissance différenciée mais complémentaire

Dassault Systèmes et Dassault Aviation, bien qu'appartenant au même groupe, ont connu des trajectoires financières distinctes au cours des années 2023 et 2024. D'un côté, Dassault Systèmes, entreprise technologique spécialisée dans les logiciels de gestion du cycle de vie des produits (PLM), a poursuivi sa dynamique de croissance, portée par l'expansion de son modèle économique basé sur les abonnements et par une diversification sectorielle réussie. De l'autre, Dassault Aviation, acteur majeur de l'aéronautique et de la défense, a traversé une période marquée par des ajustements stratégiques, notamment dans la gestion des coûts et des chaînes d'approvisionnement, tout en consolidant son carnet de commandes.

En 2023, Dassault Systèmes a enregistré une augmentation de son chiffre d'affaires de 5,8 %, atteignant 5,95 milliards d'euros, tandis que Dassault Aviation, confronté à des variations dans la cadence de production et de livraison de ses avions, a vu son chiffre d'affaires reculer à 4,8 milliards d'euros contre 6,9 milliards d'euros en 2022. Malgré ces écarts, la rentabilité de l'activité aéronautique a connu une progression notable, avec une marge nette passant de 12 % à 18,5 % grâce à une meilleure gestion des coûts et à des marges bénéficiaires plus élevées sur les livraisons.

En 2024, Dassault Systèmes devrait poursuivre sa dynamique de croissance, avec des prévisions de chiffre d'affaires comprises entre 6,26 et 6,38 milliards d'euros. Toutefois, la société pourrait être impactée par un ralentissement du secteur automobile, un marché qui représente une part significative de ses revenus. En revanche, Dassault Aviation table sur une forte reprise des commandes et des livraisons avec un carnet bien rempli, notamment grâce aux contrats à l'exportation du Rafale et à la montée en cadence des livraisons de Falcon.

Un modèle de collaboration stratégique

Si Dassault Systèmes et Dassault Aviation évoluent dans des industries distinctes, elles entretiennent néanmoins des liens stratégiques qui se sont intensifiés ces dernières années. Dassault Systèmes joue un rôle clé dans la transformation numérique de l'industrie aéronautique, fournissant des solutions logicielles avancées à sa maison sœur, notamment via la plateforme 3DEXPERIENCE. Cet outil permet d'optimiser la conception, la fabrication et la gestion du cycle de vie des avions, offrant ainsi à Dassault Aviation des gains en termes de productivité et d'innovation.

Un exemple concret de cette synergie est la création d'une plateforme cloud souveraine et sécurisée , développée en collaboration avec Dassault Aviation, destinée aux programmes de défense. Dans un contexte où les exigences de cybersécurité et de protection des données sont de plus en plus strictes, cette initiative renforce la compétitivité de Dassault Aviation tout en ouvrant de nouvelles opportunités commerciales pour Dassault Systèmes dans le domaine de la défense et de l'aérospatiale.

Une stratégie d'innovation et d'investissement soutenue

L'une des forces de Dassault Systèmes réside dans son fort engagement en recherche et développement (R&D), représentant entre 20 et 25 % de son chiffre d'affaires annuel. Cet investissement continu permet à l'entreprise de maintenir un portefeuille technologique avancé, couvrant des domaines aussi variés que la conception 3D, la simulation numérique, la gestion des données industrielles et l'intelligence artificielle appliquée à la fabrication.

De son côté, Dassault Aviation continue d'innover dans le domaine de l'aviation militaire et civile. En 2023, l'entreprise a signé 60 nouvelles commandes de Rafale, dont 42 pour la France et 18 à l'exportation, et a livré 21 appareils. Pour 2024, la société prévoit 30 nouvelles commandes de Rafale et 26 Falcon, consolidant ainsi son positionnement sur le marché de l'aviation d'affaires et de défense.

La montée en cadence des programmes Rafale et Falcon s'accompagne d'une diversification des sources d'approvisionnement et d'un programme “Make in India”, visant à sécuriser et à optimiser la production dans un environnement géopolitique marqué par des tensions croissantes. Cette stratégie devrait permettre à Dassault Aviation d'améliorer sa résilience industrielle et de réduire sa dépendance aux fournisseurs européens.

Des perspectives financières contrastées, mais solides

L'analyse des performances financières des deux entités met en évidence des dynamiques distinctes, mais cohérentes avec leurs modèles économiques respectifs. Dassault Systèmes mise sur la croissance des abonnements logiciels, qui continuent de progresser à un rythme annuel de 8 %, tandis que Dassault Aviation capitalise sur ses programmes militaires et ses avions d'affaires pour générer des marges plus élevées.

En termes de rentabilité, Dassault Aviation affiche des performances robustes, avec une marge brute de 20 millions d'euros par avion Rafale et de 10 millions d'euros par Falcon. Sur l'année 2024, la société anticipe des gains totaux estimés à 860 millions d'euros, avec un chiffre d'affaires attendu d'environ 3,65 milliards d'euros, hors revenus des services de maintenance et des contrats de support.

À l'inverse, Dassault Systèmes, bien que bénéficiant d'une croissance stable, reste exposé à des fluctuations économiques sectorielles, notamment dans l'automobile et l'industrie manufacturière. Néanmoins, la diversification de son portefeuille client et l'essor de l'intelligence artificielle appliquée à l'ingénierie devrait lui permettre de maintenir une croissance soutenue à moyen terme.

Un positionnement stratégique pour l'avenir

Dassault Systèmes et Dassault Aviation disposent de solides fondamentaux financiers et d'un positionnement stratégique leur permettant de tirer parti des opportunités de marché.

 Dassault Systèmes bénéficie de son expertise en ingénierie numérique et de sa capacité à accompagner la transformation digitale des entreprises industrielles. L'accélération de la demande pour des solutions basées sur le cloud et l'IA offre de nouvelles perspectives de croissance, notamment dans les secteurs de la santé, de l'énergie et de la défense.

 Dassault Aviation, de son côté, capitalise sur son portefeuille de commandes pour assurer une montée en cadence progressive de sa production. L'entreprise devrait bénéficier des besoins croissants en aviation militaire et d'une reprise des ventes de jets privés, dopée par une demande accrue pour des solutions de transport haut de gamme et sécurisées.

La complémentarité entre ces deux filiales du Groupe Dassault leur permet d'affronter les défis économiques et industriels avec une approche intégrée et synergique. L'union entre le développement logiciel et l'ingénierie aéronautique constitue un atout stratégique majeur qui pourrait leur permettre de maintenir leur leadership technologique dans les années à venir.

Conclusion et Recommandation d'Investissement

L'évolution de Dassault Systèmes et de Dassault Aviation démontre une capacité d'adaptation et d'innovation qui renforce leur compétitivité sur le marché international.

 Dassault Systèmes apparaît comme une valeur attrayante pour les investisseurs cherchant à capitaliser sur la croissance des revenus d'abonnement et sur l'essor de la transformation digitale industrielle. Son modèle économique basé sur l'innovation et la diversification sectorielle en fait une entreprise résiliente face aux fluctuations économiques.

 Dassault Aviation, malgré des variations de son chiffre d'affaires, affiche une rentabilité accrue et une montée en puissance des commandes de Rafale et Falcon. Sa stratégie d'expansion internationale et ses efforts d'optimisation des coûts devraient garantir une croissance stable et des perspectives positives à moyen terme.

Compte tenu de ces éléments, Dassault Systèmes représente une opportunité d'investissement particulièrement intéressante, notamment pour les investisseurs à la recherche de valeurs technologiques en croissance avec une rentabilité solide.

Merci pour ces infos. J'ai cherché d'autres infos sur Boursorama et j'ai cumulé. Je trouve que cela donne un ensemble assez impressionnant :

Chiffre d'affaire en 2023 = 4,8 milliards (DA) + 5,95 milliards (DS) = 10,750 milliards d'Euros

Résultat net en 2023 = 690 millions (DA) + 1 050 millions (DS) = 1,700 milliards d'Euros

Capitalisation boursière au 12/02/24 =  17 milliards (DA) +  53 milliards (DS) = 60 milliards d'Euros

Effectifs en 2023 = 13500 (DA)+24000 (DS) = 37500 employés

Modifié par CANDIDE
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il y a une heure, CANDIDE a dit :

Merci pour ces infos. J'ai cherché d'autres infos sur Boursorama et j'ai cumulé. Je trouve que cela donne un ensemble assez impressionnant :

Chiffre d'affaire en 2023 = 4,8 milliards (DA) + 5,95 milliards (DS) = 10,750 milliards d'Euros

Résultat net en 2023 = 690 millions (DA) + 1 050 millions (DS) = 1,700 milliards d'Euros

Capitalisation boursière au 12/02/24 =  17 milliards (DA) +  53 milliards (DS) = 60 milliards d'Euros

Effectifs en 2023 = 13500 (DA)+24000 (DS) = 37500 employés

Si tu rajoute Thales au prorata de la participation, ça fait encore plus :biggrin:. Ne pas oublier que la participation de Dassault dans Thales est la contre partie de Dassault électronique lorsqu'il a fusionné avec Thales. On peut aussi rajouter Sogitec par exemple...

Modifié par Picdelamirand-oil
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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

Si tu rajoute Thales au prorata de la participation, ça fait encore plus :biggrin:. Ne pas oublier que la participation de Dassault dans Thales est la contre partie de Dassault électronique lorsqu'il a fusionné avec Thales. On peut aussi rajouter Sogitec par exemple...

Oui, effectivement, comme Dassault Aviation (DA) possède 26% de Thales, autant que l'état. Il peut intégrer 26% du RN de Thales, soit 26% de 1,03 milliards en 2023, soit ~ 260 millions supplémentaire pour DA. Du coup le Groupe Dassault a un RN proche de 2 milliards d'Euros en 2023. Par contre selon le pacte d'actionnaire entre DA et l'état c'est l'état qui assure la gouvernance de Thales avec des droits de votes doubles, même si Dassault a aussi voix au chapitre. 

Modifié par CANDIDE
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Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Si tu rajoute Thales au prorata de la participation, ça fait encore plus :biggrin:. Ne pas oublier que la participation de Dassault dans Thales est la contre partie de Dassault électronique lorsqu'il a fusionné avec Thales. On peut aussi rajouter Sogitec par exemple...

C'est pas tout à fait exact. A l'époque, Alcatel avait aussi cédé des activités et les 2 sociétés  étaient devenues actionnaires  de Thomson-csf puis Thales, jusqu'à ce que, en 2009, Alcatel en difficulté cède ses parts à Dassault qui est alors devenu "l'actionnaire industriel de référence" de Thales avec ses 26 %.

Entretemps, en 2007, une opération semblable avait permis à Thales d'obtenir 25% de DCNS devenu Naval Group.

L'histoire n'est pas finie avec les activités "sensibles" de ATOS, et surtout le regroupement (?) du spatial.

PS

Cet article des Echos de 1999 est beaucoup plus précis.

https://www.lesechos.fr/1999/11/alcatel-prend-253-du-capital-de-thomson-csf-et-se-desengage-tres-largement-de-framatome-779965

 

Cinq ans après le début des négociations pour une sortie de Framatome et après plus d'une année de manoeuvres pour accéder à un véritable statut d'actionnaire de référence de Thomson-CSF, Alcatel parvient enfin à ses fins. Le gouvernement, Thomson-CSF et Alcatel ont en effet annoncé vendredi la finalisation de l'accord industriel du 29 juillet dernier aux termes duquel le groupe de Serge Tchuruk se désengage en grande partie du capital de Framatome, qu'il détenait à hauteur de 44 % (il ne conservera que 8,6 %), et monte en puissance, comme il en avait exprimé le désir, dans celui de Thomson-CSF, à hauteur de 25,3 %.

Ces modifications du périmètre d'Alcatel ont tout pour réjouir Serge Tchuruk, qui était depuis longtemps en quête d'une simplification de son organigramme financier. « Une participation de 16 % dans le capital de Thomson-CSF, c'est trop ou trop peu », allait-il répétant ces derniers mois. « Maintenant, les choses sérieuses peuvent commencer », assure le PDG d'Alcatel.

Désormais, Alcatel et Thomson-CSF ne pourront plus se retrancher derrière l'insuffisance des liens capitalistiques pour expliquer la faiblesse des synergies communes dégagées à ce jour, hormis la fusion des activités spatiales, aujourd'hui achevée. Pour l'instant les économies sur les achats ne dépassent pas les 100 millions de francs chacun, quant aux synergies de recherche, « elles ne sont pas chiffrables », assure Denis Ranque, le PDG de Thomson-CSF, qui reconnaît que « le monde de l'électronique de défense est de plus en plus tiré par le civil ».

Outre l'espace, les synergies sont espérées dans le domaine de la recherche et des technologies. Ainsi, dans le domaine de l'optoélectronique, un secteur en très forte croissance dans les télécoms ou pour adapter à la défense les technologies à base de protocole Internet, Thomson-CSF pourra bénéficier de l'expertise d'Alcatel. Ce dernier pourra de son côté utiliser la compétence de son partenaire dans le domaine des hyperfréquences pour se renforcer en télécoms dans l'activité prometteuse des boucles locales radio.

« J'ai toujours été convaincu de la réalité des synergies entre nos deux métiers », assure Serge Tchuruk. Et quand on lui fait remarquer que très peu d'entreprises d'électronique dans le monde arrivent à marier avec bonheur télécommunications civiles et électronique militaire, il assure : « Beaucoup d'acteurs en rêvent. Nous anticipons sur une tendance. » Même s'il reconnaît que ce sont surtout les spécialistes du militaire qui rêvent de se raccrocher à un marché civil en pleine explosion. De toute façon, sa participation dans Thomson est totalement liquide, et s'il affirme aujourd'hui qu'il n'a « ni l'obligation de rester, ni l'envie de sortir », rien ne l'empêche de changer d'avis si les synergies espérées ne sont pas au rendez-vous.

Alliance européenne
De son côté, Dassault Industries, qui avait, lors de la privatisation de Thomson-CSF, apporté Dassault Electronique en échange d'une participation de 5,8 % dans le capital de la société de Denis Ranque, conserve la même part. Le pacte d'actionnaires qu'il avait conclu à l'époque avec Serge Tchuruk n'est pas modifié.

L'Etat voit, quant à lui, sa participation dans le capital de l'électronicien de défense tomber de 40 % à 33,4 %, ce qui en fait toujours le premier actionnaire, devant le marché (33 %), Alcatel (25,3 %), Dassault (5,8 %) et les salariés, qui profitent de l'opération pour voir leur contrôle s'élever à 2,5 %. A la cession à Alcatel des 6 % de Thomson entre les mains de l'Etat s'ajoute celle des quelque 4 % que l'Etat avait repris à Aerospatiale en échange de 1 milliard de francs, après que l'avionneur eut apporté ses activités satellites de Cannes à l'électronicien.

Cette opération permettra-t-elle à Thomson-CSF de conforter son rang de numéro deux européen de l'électronique de défense ? C'est du moins ce que semble penser le marché, qui a réservé un excellent accueil à l'annonce de l'opération (voir ci-dessous). Le marché semble désormais valider les deux axes de la stratégie de Denis Ranque. L'un, « multidomestique », lui permet de nouer des partenariats par métier à l'international, comme cela a été récemment le cas aux Etats-Unis, en Australie et en Corée ; l'autre, plus délicat à mettre en oeuvre, consisterait à nouer une alliance majeure en Europe.

Serge Tchuruk a beau répéter que « Thomson-CSF peut continuer sa route tout seul » et que « Thomson-CSF a fait l'erreur de laisser croire qu'il était tributaire d'une alliance » (« Les Echos » du 25 octobre), le gouvernement n'en cherche pas moins à adosser une partie des activités de Thomson-CSF à celles, correspondantes, de Dasa, voire d'Alenia Marconi Systems (Finmeccanica 50 %, British Aerospace 50 %). Cela ferait de Thomson-CSF la « colonne vertébrale » de l'électronique européenne, un schéma dont rêvait le gouvernement mais que la fusion BAe-GEC Marconi a sérieusement remise en cause.

Modifié par Alberas
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On 2/12/2025 at 10:00 AM, Picdelamirand-oil said:

 Ne pas oublier que la participation de Dassault dans Thales est la contre partie de Dassault électronique lorsqu'il a fusionné avec Thales

Pourquoi tu dis ça? Dassault Électronique a été racheté par Thomson-CSF en 1998.

La prise de participation dans Thales par DA c'est 10 ans plus tard et c'est en cash.

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Thales : L'Europe se prépare à augmenter ses dépenses militaires, les groupes de défense bondissent en Bourse

Aujourd'hui à 12:02

(BFM Bourse) - Les titres du secteur évoluent en très nette hausse ce lundi, alors que plusieurs dirigeants européens ont effectué des déclarations prônant davantage de dépenses de défense sur le Vieux Continent. Le fait que l'administration américaine compte exclure les Européens des négociations sur l'Ukraine accrédite cette hypothèse.

En l'absence de Wall Street - les marchés américains sont fermés ce lundi 17 février en raison d'un jour férié en l'honneur des anciens présidents - l'Europe navigue en eaux calmes, ce lundi. Le CAC 40 est ainsi encalminé (-0,07%) vers la mi-séance.

Mais un secteur, sort du lot: la défense. À Paris, Thales prend 5,9% et signe de loin la plus forte hausse du CAC 40 tandis que Dassault Aviation grimpe de 4,5%. À Milan, Leonardo s'adjuge 5,6% alors qu'à Londres BAE Systems gagne 6,7%.

À Francfort, Rheinmetall, société qui fabrique des chars, des munitions et d'autres équipements militaires prend 8,6% tandis que Hensoldt, qui fournit des solutions d'optronique, des capteurs et de l'électronique militaire, gagne 13,1%.

Les valeurs du secteur réagissent à différentes déclarations politiques qui ont émané ce weekend mais qui laissent toutes entrevoir des augmentations significatives des dépenses militaires en Europe.

Enlever les corsets budgétaires

Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, ce weekend, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné la nécessité pour les pays européens de faire passer les dépenses de défense d'un peu moins de 2% du produit intérieur brut (PIB), cible actuelle de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan), à 3%. L'Allemande a évoqué, dans cette optique, la possibilité d'activer la "clause d'exception" sur les règles budgétaires européennes.

Cela "permettrait aux États membres d'augmenter leurs dépenses de défense, ces dépenses n'étant pas prises en compte dans les règles de déficit budgétaire de l'Union européenne", explique Stifel dans une note.

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a, de son côté, déclaré samedi être certain que le prochain gouvernement allemand (les élections législatives auront lieu dimanche) mettrait en place de nouvelles exceptions au "frein à l'endettement", de sorte à financer les dépenses de défense et de sécurité.

Ce frein à l'endettement (Schuldenbremse) a été introduit dans la constitution allemande en 2009 après la crise financière de 2008. Cette règle limite le déficit structurel du gouvernement allemand à 0,35% du PIB et à 0% dans les Länders (régions) allemands. Ce garde-fou budgétaire peut être suspendu en cas d'urgence, comme durant la pandémie. Le surplus de déficit doit alors être ensuite résorbé lorsque l'activité repart.

À la lueur de ces déclarations, Stifel estime que l'Otan devrait se fixer en juin une nouvelle cible de dépenses, pour l'établir dans une fourchette de 2,5% à 3% du PIB. Ce qui se traduirait, selon ses calculs, par 85 milliards à 176 milliards de dollars supplémentaires par an en Europe seule.

Vers une marginalisation de l'Europe

Autre information importante, et évidemment liée aux autres, plusieurs médias ont rapporté que les États-Unis comptaient se passer des Européens dans les discussions devant aboutir à la fin de la guerre en Ukraine.

Keith Kellogg, émissaire spécial américain sur la question ukrainienne et représentant des États-Unis à la Conférence de Munich sur la Sécurité, a, selon des propos rapportés par Reuters, déclaré que l'Europe n'aurait pas de siège à la table des négociations.

"Je suis de l'école du réalisme. Je pense que cela n'arrivera pas", a-t-il affirmé. Le dirigeant politique a plus tard assuré que cela ne signifiait pas que "leurs intérêts (ceux des Européens, NDLR) ne sont pas pris en compte, utilisés ou développés".

"Cette exclusion de l'Europe de ce qui est essentiel pour son futur écosystème de sécurité pourrait constituer un élément déclencheur pour un niveau plus élevé de dépenses et de coopération", estime Jefferies.

Face aux initiatives de l'administration Trump et au risque de marginalisation des Européens, le président de la République française, Emmanuel Macron, a convié un groupe restreint de dirigeants européens à "une réunion informelle". Le but: déterminer une réponse commune pour la sécurité du Vieux Continent.

"Les règles du jeu changent et l'Union européenne se rend compte qu'elle peut de moins en moins compter sur les États-Unis pour protéger ses frontières. Les pays européens devront donc dépenser davantage pour la défense", a déclaré Aneeka Gupta, responsable de la recherche macroéconomique chez Wisdomtree UK Ltd, citée par Bloomberg.

Ces éléments viennent accréditer les arguments exposés par Oddo BHF à l'automne. Le courtier expliquait alors que le transfert du financement de la Sécurité de l'Europe dans les mains des pays européens se poursuivrait voire s'accélérerait. C'est une "tendance claire", notait Oddo BHF.

Le bureau d'études remarquait qu'en 2024, sur les 31 pays membres de l'Otan (hors États-Unis), 23 membres atteignaient le seuil cible de 2% contre 7 en 2022 et 3 en 2014. "L’élection de Trump et une probable réduction du support américain accélèreraient vraisemblablement le sentiment d’urgence auprès des européens", concluait Oddo BHF.

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