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[Forces spéciales] Leur place dans nos armées


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Je ne pense pas que les FS "fassent des caprices". Je n'ai pas entendu de FS se plaindre de quoi que ce soit. Seul le CEMAT  a parle d'un emploi "a 15%" et de ce chiffre certains extrapolent des explications personnelles.

Il est certain que ce genre d'unite prefere etre en operation qu'en garnison mais elle demeure avant tout des unites militaires et le caprice ne fait pas partie de leurs modes d'action...pas plus que le communique de presse pour se plaindre d'une situation (meme si Raids sert souvent de porte-voix....)

Ici comme dans d’autres sujets tout le monde "extrapole des idées personnelles", non ?

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  • 1 month later...
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La première photo me terrifie! Ils sont tous à la même hauteur que Lizarazu!!!!!! Il est tout riquiqui, lui: nos FS sont-elles faite de nabots ou ont-ils pris les rases-moquette du régiment pour la photo (ou alors ils plient les genoux sous la Ghillie suit  :lol:)?

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La première photo me terrifie! Ils sont tous à la même hauteur que Lizarazu!!!!!! Il est tout riquiqui, lui: nos FS sont-elles faite de nabots ou ont-ils pris les rases-moquette du régiment pour la photo (ou alors ils plient les genoux sous la Ghillie suit  :lol:)?

On aime bien les chats maigres, mais il n'y a pas que des nabots comme Poutine/Medvedev/Sarkozy/Bouteflika  :lol: dans les équipes.  ;)

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C'est pourtant une obligation legale de preserver l'anonymat des membres des unites du COS.

Les militaires et les civils des services secrets du ministère de la Défense, les gendarmes du Groupement de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN) et les membres des forces spéciales sont tenues à l’anonymat, par un arrêté du ministère.

Cet arrêté, publié récemment au Journal officiel (JO), fait référence à l’article 39 sexies de la loi du 29 juillet 1881 modifiée sur la liberté de la presse.

Cet article dispose que "le fait de révéler, par quelque moyen d’expression que ce soit, l’identité des fonctionnaires de la police nationale, de militaires ou de personnels civils du ministère de la Défense ou d’agents des douanes appartenant à des services ou unités désignés par arrêté du ministre intéressé et dont les missions exigent, pour des raisons de sécurité, le respect de l’anonymat, est puni d’une amende de 15.000 euros".

http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article3099

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Tu paries que c'est les réservistes de l'unité  :lol:? Sûr que les opérateurs FS du 1er ont que ça a foutre, de poser pour la spéciale de Drucker.... Entre les formations et les déploiements, je doute qu'ils aient quelques jours de dispo pour un tournage, président-paillettes ou pas.

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http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/06/au-royaumeuni-les-sas-peinent-%C3%A0-recruter.html

Au Royaume-Uni, les SAS peinent à recruter

Le 22 Regiment SAS britannique connait de sérieuses difficultés de recrutement, révèle le Daily Mirror, sous le titre ironique de "Few Dare Win", allusion à la devise "Who Dare Win". Alors que traditionnellement, 150 soldats sont candidats pour intégrer ce prestigieux régiment des forces spéciales, ils n'ont été que 93 cette année. Le taux de sélection reste toujours aussi impitoyable, de l'ordre de 1 sur 10. Résultat, les SAS n'ont intégré cette année que huit nouvelles recrues !

Cette désaffection s'explique en partie par le fait que les régiments traditionnels sont désormais largement engagés dans des opérations militaires, en Afghanistan notamment. La motivation pour suivre les très rigoureuses sélections et formations au sein du 22 Regiment SAS baisse d'autant. Par ailleurs, le régiment a connu des pertes sensibles (non rendues publiques) durant la reprise de contrôle de Bagdad, aux côtés des Américains dans le cadre du "surge".

Cette désaffection intervient alors que le ministère britannique de la Défense a annoncé, en avril, son intention d'augmenter de 5% les effectifs des unités spéciales (SAS, SBS, SRR). A condition de trouver des volontaires.

Ce problème de recrutement n'est pas une particularité britannique : en France, les unités du COS souffrent d'un sous-effectif parfois estimé à 20%.

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ben s'est vrai qu'avec la possibilité de combattre au sein d'un régiment classique au vue des déploiements régulier en afghanistan ,les gens n'ont plus forcémment l'engouement pour rejoindre les FS ,sachant qu'ils ont autant de chance de combattre .

de plus on doit motivé les mecs au sein des régiments classique a resté du fait de l'expérience acquise et d'une possibilité de faire une carriére plus attrayante au niveau de l'avancement .

il y a aussi le fait que les soldats pensent qu'ils peuvent faire une carriére sans se prendre la tête en tentant les tests d'entrés pour les forces spéciales ,car ils arriveront à acquérir  une expérience du combat .

le sentiment doit être du style :

-pourquoi se compliqué la vie lorsque peu trouver se qu'il faut dans un régiment classique et y faire son trou .

en fin de compte ,avec l'évolution des missions ,les personnels des régiments classique n'ont plus le ressentiment de ne plus être dans le coup et de n'avoir que des missions concidéré comme de second ordre .

 

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Le drainage des SMP est aussi réel.

Mais plus fondamentalement, certains feront appel au "ramollissement" des populations occidentales, polémique pas totalement infondée, mais impossible à vraiment quantifier.

Ce qui est sûr, c'est que les volontaires restants sont ceux qui sont là pour les "pures" motivations FS; to be "king of the hill", quête de soi-même et tout le bastringue.

Pour le reste, il faut aussi aller au-delà du simple facteur de plus grand engagement des forces classiques; on constatera aussi l'extension de leurs missions et des champs d'entraînement, l'enrichissement des matos.... Et à l'inverse, l'usage surintensif des FS, décrit plus haut, comme infanterie légère de luxe et surtout corvéable à merci (moins soumises aux limites annuelles de déploiement, plus souples et versatiles....) est sans doute aussi un facteur important. Les FS sont trop sollicitées, qui plus est dans des missions qui ne sont pas les leurs; en résumé, être FS dans le contexte des armées de projection, c'est plein la gueule pour pas un rond. Fonder une famille y est plus compliqué et plus hasardeux.

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  • 2 weeks later...

http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/defile-des-forces-speciales-y-aller-ou.html

Le respect de l'anonymat des unités de forces spéciales, qui pourrait présenter quelques évidents soucis pratiques lors du défilé du 14-juillet a "été pris en compte" explique-t-on au cabinet du gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Dary. Les FS défileront à visage découvert, et non, comme certains avaient pu l'évoquer, grimés. Cela aurait pu donner une coloration nouvelle au défilé, qui n'aurait sans doute pas déplu au président de la République, mais ce n'est pas le portage qui a été retenu.

"Ceux qui pour diverses raisons ne peuvent pas s'exposer ne défileront pas, tout simplement" explique-t-on.

Dans la liste des défilants, on trouve cette année le Commando de Penfentenyo, dont les bilans récents sont particulièrement nourris, et le 1er RPIMa, qui défilera avec l'essentiel de ses véhicules Patsas (VPS et VLRA). Le problème est évidemment moins ténu pour les équipages des unités aéromobiles spéciales -le DAOS de Pau et l'ESH de Cazaux-, ainsi que le Poitou.

Décret à géométrie variable

Un décret pris par MAM -par ailleurs marraine du 1er RPIMa- avait renforcé la protection de l'anonymat des membres des unités spéciales, avec la production d'une liste très précises d'unités, et de sanctions pour les contrevenants (quelques milliers d'euros, donc pas très dissuasif). Ce décret avait été pris après quelques douloureuses expériences opposant nos commandos à la presse écrite, notamment la diffusion par Paris-Match de photos des commandos français, mais aussi anglais et américains à Spin Boldak (Afghanistan) pendant la mission Arès. Le décret visait la seule protection des personnels en opérations, afin d'éviter des mesures de rétorsion.

Mais pour qui sait lire sur une poitrine gauche, il n'est pas forcément difficile de retracer les itinéraires opérationnels d'un commando en grande tenue.

"Difficile de décliner une invitation du président de la République" constate un anonyme. "Le fait de défiler à visage découvert ne compromet pas cet anonymat" répète-t-on. Ce qui risque à la fois d'engendrer une "dangereuse jurisprudence", estiment certains.

Car régulièrement, déjà, les commandos eux-mêmes estiment que ce décret reste mal respecté, et souvent, d'ailleurs, par la presse... interne du ministère, en premier lieu. Le décret, on le voit dans ce cas concret, reste aussi sousmis à une foultitude d'interprétations, qui appelle à une reformulation, ou tout au moins, à une nouvelle édition.

Les conventionnels aussi

La LOPPSI2, écrite par... MAM, vient d'ailleurs de renforcer la protection de l'anonymat des personnels chargés du renseignement à l'Intérieur. Il en coûte désormais cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende, portés à 7 ans et 100.000 euros d'amende si cette révélation a causé des coups et blessures aux membres de la famille d'un agent de renseignement.

D'aucuns estiment que leurs homologues de la Défense, forces spéciales comprises, mériteraient un texte identique.

D'autant plus que, sujet connexe, les unités conventionnelles s'estiment aussi, parfois, à peine mieux loties. Une affaire symptomatique a généré beaucoup de souffle, il y a quelques mois, d'autant plus qu'elle n'était pas la conséquence du travail d'un journaliste. Mais d'un...médecin de réserve -par ailleurs élu UMP de la banlieue parisienne- engagé en Afghanistan qui avait diffusé sur internet le film de son vol en Caracal, et le briefing qui l'avait précédé. Une diffusion logiquement mal vécue par certains personnels du DETHELICO, qui y voyaient une compromission et une atteinte au droit à l'image, mais qui n'a pas, à notre connaissance, fait l'objet de la moindre suite.

Le général Elrick Irastorza, CEMAT -par note-, et le général Stéphane Abrial, CEMAA -avec les bulletins de solde de juillet- ont seulement et fermement rappelé, dans le courant de l'été, leurs ouailles à leurs obligations. Signifiant ainsi que tout ne pouvait pas se retrouver sur des blogs, ou des des fora. Particulièrement des données ayant trait à l'activité opérationnelle et à la sécurité des personnels.

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http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/le-cema-aime-les-forces-speciales.html

Le CEMA aime les forces spéciales mais"il doit faire des choix"

Répondant au grief qui lui est souvent fait de ne pas utiliser les forces spéciales, le CEMA a livré à un parterre de journalistes cette phrase étonnante, ce midi : "aucun CEMA n'a jamais utilisé les forces spéciales que moi" a-t-il assuré. Citant notamment l'opération "pour la reconquête de Birao" (mars 2007) et les trois opérations de libérations d'otages, au large de la Somalie. Le général Georgelin a aussi ajouté qu'il avait contribué, comme chef de l'état-major particulier de Jacques Chirac, à l'envoi des FS en Afghanistan en 2003, ce qui pouvait être "utile pour leur acclimation et leur entraînement" à l'époque.

Mais, a-t-il ajouté aussitôt, et conformément à sa ligne de conduite habituelle, les FS doivent être employées pour ce qu'elles sont : des unités particulières agissant dans des cadres particuliers. Or, le CEMA ne discerne pas l'emploi raisonnable qui pourrait être celui des FS en Afghanistan. "Si à chaque bataillon je pouvais ajouter un détachement de forces spéciales, je le ferais mais je dois faire des choix".

Ce qui ne veut pas dire que des forces spéciales ne sont pas, ne seront pas, envoyées, de façon limitée, en Afghanistan. Mais seulement que l'EMA ne commente jamais les mouvements des unités de FS qui sont par nature furtives, et doivent le rester pour demeurer efficaces. Donc éviter d'opérer depuis un coumpound dûment identifié, comme ce fut le cas à Spin Boldak, entre 2003 et 2006.

Le CEMA a cependant goûté avec délectation, apparemment, le compliment qui lui a été fait par l'amiral Olson, le patron des FS américaines, lors d'un récent voyage aux Etats-Unis. L'amiral lui a ainsi affirmé qu'hormis les USA, trois pays comptaient en matière de FS : la France, et plus surprenant, la Pologne et la Norvège. Une liste qui ne comprend pas, de façon surprenante, les Britanniques.

La Pologne s'est entraînée récemment avec la BFST, à Pau (cf RAIDS d'avril), dans le cadre de la NRF13. Et les Norvégiens, discrets, restent des partenaires en Afghanistan. Ils avaient notamment été injectés comme QRF le 18 août, en vallée d'Uzbeen, pour assister les Français piégés à Sper Kundaÿ.

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Ne pas accorder trop d'importance au petit coup de langue final sur les "trois seuls pays....". C'est du typique US et cela arrive en general peu de temps avant la demande de rallonge sur les effectifs...."vous dont les FS sont siiiiii performantes, vous ne pourriez pas en envoyer un TG ou deux du cote de la RC-E par hasard ?"

GW Bush avait deja fait le coup au sommet du G8 en 2003...et il avait eu le TG Ares !

Inventeurs du genre, les Brits se contrefoutent de savoir s'ils sont bien consideres par les US dans le domaine des FS....

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les SAS et SBS au vue de leurs opérations en afghanistan en 2003 avaient impressionnés le central command US ,et celui-ci a pensé avoir besoin d'eux pour des opérations contre alquaida dans d'autres pays (cachemire,yémen en passant par l'indonésie ).

un groupement SAS/SBS pour une action au yémen avait toute les chances de réussir (le président yéménite ali abdallh saleh avait donné son accord pour que des unités alliées opérent dans son pays).

toutefois cette opération n'a pas eu lieu .(RAIDS hors série n°7 ,LES FORCES SPECIALES EN AFGHANISTAN ).

entre les déclarations et la réalité ,comme le dit service semaine ,les brits s'en tapent un peu sachant qu'avec leur savoir-faire ,ils risquent pas de s'ennuyer dans leurs casernes pour cause de "pas de mission".

à mon avis les US ,ils aimeraient bien récupéré du monde ,et sachant que la France à un potentiel qui n'est pas déployé en afghanistan ,sa coute rien de passé un coup de léche avec un petit clin d'oeil pour motiver les français a envoyer leurs FS .en plus les US  sont à fond dans la com ,alors ne pas cité les brits ,s'est une maniére de mettre en valeur les français ,et en même temps de faire oublier l'antagonisme issu de la guerre en irak .

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Non, c'est une force spécialisée  :lol:. Les forces spéciales ne sont pas, de fait, des forces spécifiques dans l'absolue. C'est un cadre d'emploi, hors de la stricte hiérarchie des forces et plutôt directement au service du haut commandement et/ou de la direction politique. C'est-à-dire qu'il s'agit de missions à objectif stratégique. Symboliquement, parmi les forces d'élite, les commandos sont ceux qui feront de l'inflitration sur une plmage ou une position adverse pour neutraliser certains points, lieux ou matériels cruciaux et ainsi faciliter l'action des troupes d'assaut. Les forces spéciales sont ceux qui iront niquer la centrale électrique, loin derrière les lignes ennemies, qui alimente ce dispositif défensif, et/ou buter l'officier commandant tout le secteur, et ou plastiquer le pont ultra stratégique qui peut amener les renforts sur zone, ou encore buter le tyran fou et moustachu qui dirige cette ignoble dictature que nous venons libérer, en faisant croire si possible que ce sont des locaux qui l'ont buté, voire son propre EM.

Le fait est que les 3/4 du temps, les missions des FS ne peuvent être remplies que par des personnels triés sur le volet, non parce que l'objectif de la mission est en lui-même hors de portée d'autres forces d'élite ou même de certaines forces régulières, mais parce que les distances (loin derrière les lignes ennemies), les délais/durées (ultra rapide, exigeant une grande battle readiness et des moyens de transport propres, ou super longs, et nécessitant des capacités de patience et d'endurance des hommes, ressources et matériels monstrueuses) et les conditions de la mission (stress, environnement culturel, missions complexe avec effectifs réduits....) exigent des capacités très particulières.

Mais il y a aussi des unités à capacités spéciales: une unité de démineurs est une force spécialisée, mais elle peut garder ses meilleurs éléments pour aller faire la même mission, mais à 400 bornes derrière des lignes adverses, afin d'appuyer des FS. Là ça devient une mission spéciale.

En temps de grande guerre, c'est plus facile de hiérarchiser les missions.

Le propre pur des FS en temps de paix comme de guerre, ça reste aussi le "crade": infiltration, assassinats, formation de guérillas sous couverture.... En France, nos FS ne font pas vraiment cette partie là, qui est réservée au Service Action.

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http://lemamouth.blogspot.com/2009/07/la-frnace-en-misison-speciale-pour.html

Le commandement des opérations spéciales (COS), dirigé par l'Amiral Pierre Martinez, est depuis minuit le patron de la composante "forces spéciales" de la Nato response force (NRF) 13, pour une durée d'un peu plus de six mois, à la suite des Italiens. Le COS engage 485 de ses quelques 3.000 opérateurs dans ce mandat inédit (1) qui couvre un spectre de missions très précises, allant de l'expertise initiale de théâtre, à la libération d'otages, en passant par les évacuations de ressortissants. Hervé Morin s'était fait présenter le portage, en décembre dernier.

Presque toutes les unités du COS sont mises à contribution, qu'il s'agisse des commandos, des hélicoptères (seul le DAOS fournit) et des ATT (Poitou).

Deux SOTG (special operations task group) terrestre, un SOTG Air et un SOTG maritime, comptant chacun un peu moins d'une centaine de personnels figurent dans les capacités-clé de la NRF13.

Les Danois fournissent un tiers du SOTG maritime, et les Polonais alignent à eux seuls un SOTG terrestres. Au total, la composante FS de la NRF comporte un squelette de 596 spécialistes de l'OTAN, qui pourraient, en cas d'urgence, être renforcés.

Pour le COS, la NRF13 a représenté un effort herculéen pour la traduction opérationnelle des procédures OTAN, effectué par un petit carré d'officiers de l'Etat-major de Villacoublay. Il représente aussi, d'ores et déjà un effort consquent puisqu'un membre du COS sur six (et deux ATT sur cinq) est donc "pré-empté" en quelque sorte pour l'alerte NRF, qui ne sera peut-être (et sans doute pas) activée puisque la NRF n'a servi que deux fois, et à chaque fois, pour des missions humanitaires, donc sans déploiement de FS.

Certains expliquent même que cette pré-emption explique en partie l'impossibilité d'envoyer nos commandos en Afghanistan, mais c'est sans doute du mauvais esprit.

D'autres -qui ont du sel dans les cheveux- voient d'ailleurs dans les actions de piraterie menées au large de la Somalie une chance peut-être historique de déclencher la NRF. Ce qui n'arive qu'avec l'accord du plus haut niveau de l'OTAN. Mais chacun est, comme dit l'adage, "prêt à..., en mesure de..."

(1) Le décompte des postes, unité par unité se trouve dans le numéro 276 de RAIDS. Le hors-série "Opex 2008" de RAIDS comprenant, pour sa part, un éclairage sur les mandats 12 et 13. Témoignant comme souvent d'un avant gardisme certain et d'une réelle adaptation aux procédures OTAN, l'armée de l'Air a en effet déjà pris deux tours de la composannte 3D de la NRF, la 5 (général Jean-Patrick Gaviard) et la 12 (général Gilles Desclaux).

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http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/07/querelles-dallemands-dans-les-forces-sp%C3%A9ciales.html

L'affaire de la libération de la Tanit avait donné lieu, on s'en souvient, à un début de polémique entre le GIGN et les commandos-marine. Comparé à ce qu'il se passe de l'autre côté du Rhin, c'est une aimable plaisanterie, comme nous le raconte le magazine Raids dans son dernier numéro. A lire impérativement pour tous ceux qui pensent que la querelle est une spécialté gauloise...

En avril dernier, des pirates somaliens capturent un porte-conteneurs allemand, le Hansa-Stavanger. Berlin songe alors à une opération de vive force pour le reprendre. Et là, la guerre des boutons éclate entre le GSG-9 et le KSK. Au final, l'opération fut annulée... Le GSG-9, ce sont des policiers (Bundespolizei), anciennement des "gardes-frontières". C'est une unité antiterroriste très réputée, comparable au GIGN. Beaucoup d'anciens militaires y servent. Le KSK (Kommando Spezialkräfte), ce sont les forces spéciales de l'armée de terre, dont le bilan en Afghanistan est assez modeste. Les deux unités veulent intervenir dans la libération des otages à l'étranger et se tirent dans les pattes. Reste une toisième unité, les forces spéciales de la Marine avec les Kampfschwimmer (nageurs de combat) et la Boarding Kompanie, qui aimeraient bien avoir aussi leur part du gâteau. C'est sans compter avec les lourdeurs administratives et la pusillanimité politique des autorités fédérales. Au point qu'à Berlin, on vante désormais l'efficacité du modèle français.

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  • 1 month later...

Sale serie pour les Special Forces US...4 tues en une semaine en Afghanistan, issus du 10 et du 20 SFG(A).

FORT BRAGG, N.C. (USASOC News Service, Aug. 3, 2009) — Three U.S. Army Special Forces National Guard Soldiers were killed in action on Aug. 2, 2009 in Qole Gerdsar, Afghanistan.

The following Soldiers, all assigned to Company C, 2nd Battalion, 20th Special Forces Group (Airborne) headquartered at Jackson, Miss., died when their vehicle was struck by a command wire improvised explosive device, while conducting a tactical ground movement:

Capt. Ronald G. Luce, 27, of Fayetteville, N.C., was a Special Forces team leader.

Sgt. 1st Class Severin W. Summers, 43, of Bentonia, Miss., was a Special Forces engineer sergeant.

Staff 1st Class. Alejandro Granado, 42, of Longview, Texas, was a Special Forces communications sergeant.

http://news.soc.mil/releases/News%20Archive/2009/August/090804-02.html

FORT BRAGG, N.C. (USASOC News Service, July 30, 2009) – An Army Special Forces Soldier died July 29 from wounds received during combat operations in Afghanistan while serving with 1st Battalion, 10th Special Forces Group (Airborne) based in Stuttgart, Germany.

Chief Warrant Officer 2 Douglas M. Vose, 38, was killed by intense direct small arms fire while conducting combat operations in Kabul Province while serving as the Special Forces Assistant Detachment Commander for Operational Detachment – Alpha 0114 in support of Operation Enduring Freedom as a member of the International Security Assistance Forces (ISAF) – Afghanistan.

Vose, born in Roseburg, Oregon, enlisted in April 1989 as a 19D, Cavalry Scout. He later attended the SF Qualification Course, graduating in 1999 as an 18E, Communications NCO and was assigned to 3rd BN, 10th SFG(A). He was reassigned to 1st BN in March 2002 and in 2006, he completed the Warrant Officer Basic Course, returning to 1st BN in Germany.

His awards include the Bronze Star Medal, the Purple Heart, the Meritorious Service Medal, the Army Commendation Medal, the Army Achievement Medal, the Army Good Conduct Medal and the Humanitarian Service Medal.

http://news.soc.mil/releases/News%20Archive/2009/July/090730-02.html

RIP

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  • 2 months later...

Lu dans le dernier TTU (731)

La base aérienne 120 de Cazaux a reçu, la semaine dernière, la NATO SOF Air and Aviation Conference, organisée par le NATO SOF Coordination Center (NSCC) de Mons (Belgique) et le Commandement des opérations spéciale(COS).

Venus de quinze nations de l’Alliance, une soixantaine d’experts du domaine des opérations aériennes spéciales ont profité des bâtiments de l’escadron 1/67 “Pyrénées” pour faire le point de l’état de l’art dans différents

domaines : intégration des moyens ISTAR (surveillance, acquisition, renseignement et reconnaissance), opérations à partir de terrains sommaires ou encore opérations aériennes spéciales en Afghanistan.

Sur ce théâtre, les forces spéciales de l’ISAF (Afghanistan) ne disposent, en effet, toujours pas de moyens aériens SOF (Special Operation Forces) dédiés et les nations les plus avancées dans ce domaine tentent d’inciter leurs partenaires à développer ces nouvelles capacités afin d’étoffer, à plus ou moins long terme, les moyens aériens spéciaux disponibles en Afghanistan.

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Réforme de l'armée: les forces spéciales vont s'étoffer et quitter Flawinne

mer 14 oct, 17:57

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a annoncé mercredi l'augmentation de 50 pour cent "au minumum" des effectifs des forces spéciales de l'armée belge, une petite unité d'élite appelée à quitter Flawinne pour Heverlee, près de Louvain.

Le Groupe des forces spéciales (Special Forces Group, SFG) verra ses effectifs passer à 159 personnes, précise une note du ministère de la Défense rendu publique mercredi. Il déménagera également de Flawinne à Heverlee, à une date qui reste à déterminer, retrouvant ainsi son ancienne garnison qu'elle avait quittée en 2000.

Les effectifs du SFG "seront augmentés de minimum 50%", a précisé mercredi M. De Crem devant les commissions de la défense réunies de la Chambre et du Sénat Cette petite unité, aux effectifs théoriques de 111 personnes, dépend actuellement hiérarchiquement directement du chef de la Défense (CHOD), le général Charles-Henri Delcour.

Mais son cadre est loin d'être rempli en raison des exigences physiques, morales et sociales imposées à ces militaires d'élite.

http://www.rtlinfo.be/info/belgique/politique/278646/reforme-de-l-armee-les-forces-speciales-vont-s-etoffer-et-quitter-flawinne

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Rappels sur les FS :

- Humans are more important than hardware.

- Quality is more important than quantity.

- SOF cannot be mass produced.

- Competent SOF cannot be created after the emergency arises.

On est à la limite de violer 3 des ces quatre règles.

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  • 1 month later...

http://blog.lefigaro.fr/berlin/2009/12/guttenberg-eclabousse-par-la-bavure-allemande-en-afghanistan.html

L’opposition estime par ailleurs que les assassinats ciblés sont contraires au mandat voté par le Bundestag pour les quelque 4400 soldats de la Bundeswehr déployés en Afghanistan. Officiellement, ils participent à une mission de « stabilisation et de reconstruction ». Et la participation des forces spéciales du KSK (Kommando Spezialkräfte) à l’opération pourrait remettre en cause l’existence même de cette unité d’élite, si elle est avérée. « Si maintenant il s’avérait que les commandos KSK ont participé à cette frappe aérienne, alors le KSK ne pourrait pas survivre dans sa forme actuelle. Nous aurions alors rapidement un débat sur un Etat dans l’Etat », prévient Rainer Arnold, porte parole du groupe parlementaire SPD pour les questions de Défense.

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Nous aurions alors rapidement un débat sur un Etat dans l’Etat

Stupide et caricatural; ils n'auraient d'ailleurs jamais agi sans aval politique. Et sur le thème "état dans l'état", j'avais cru comprendre justement que, en raison d'un échec à atteindre, et de loin, les effectifs requis, et aussi en raison d'un séjour afghan consacré majoritairement à l'inactivité, le KSK était pas trop "en état".

Quality is more important than quantity

Quantity is a quality.

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