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Alberas

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Thales rachète la part de Raytheon dans leur JV

https://ch.zonebourse.com/cours/action/THALES-4715/actualite/Thales-veut-prendre-le-controle-de-sa-coentreprise-avec-RTX-50521892/

 

Paris (awp/afp) - L'industriel français de défense Thales a annoncé mercredi vouloir prendre le contrôle de la coentreprise Thales Raytheon Systems, spécialisée dans la défense antimissiles de l'Otan, qu'il détient actuellement à part égales avec l'américain RTX.

Le groupe a signé un protocole d'accord avec RTX "en vue d'acquérir la totalité des parts de Thales Raytheon Systems Air and Missile Defense Command And Control SAS (TRS AMDC2)", a expliqué l'entreprise dans un communiqué.

La co-entreprise, qui existe depuis plus de 20 ans, s'est consacrée au "développement du système de commandement et de contrôle de l'espace aérien de l'Otan, Air Command and Control System (ACCS), destiné aux nations et à la structure de commandement" de l'Alliance atlantique, a rappelé Thales.

Le montant de la transaction n'a pas été précisé, et si sa finalisation "est anticipée avant la fin de l'année 2025", celle-ci reste conditionnée à "l'approbation des autorités antitrust et l'obtention des autorisations réglementaires usuelles", a remarqué Thales.

Cette annonce intervient trois semaines après un sommet de l'Otan lors duquel les Etats européens ont promis de gonfler leurs dépenses militaires à 5% du produit intérieur brut (PIB) d'ici à 2035, sous la pression du président américain Donald Trump.

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Il y a 10 heures, Alberas a dit :

Thales rachète la part de Raytheon dans leur JV

https://ch.zonebourse.com/cours/action/THALES-4715/actualite/Thales-veut-prendre-le-controle-de-sa-coentreprise-avec-RTX-50521892/

 

Paris (awp/afp) - L'industriel français de défense Thales a annoncé mercredi vouloir prendre le contrôle de la coentreprise Thales Raytheon Systems, spécialisée dans la défense antimissiles de l'Otan, qu'il détient actuellement à part égales avec l'américain RTX.

Le groupe a signé un protocole d'accord avec RTX "en vue d'acquérir la totalité des parts de Thales Raytheon Systems Air and Missile Defense Command And Control SAS (TRS AMDC2)", a expliqué l'entreprise dans un communiqué.

La co-entreprise, qui existe depuis plus de 20 ans, s'est consacrée au "développement du système de commandement et de contrôle de l'espace aérien de l'Otan, Air Command and Control System (ACCS), destiné aux nations et à la structure de commandement" de l'Alliance atlantique, a rappelé Thales.

Le montant de la transaction n'a pas été précisé, et si sa finalisation "est anticipée avant la fin de l'année 2025", celle-ci reste conditionnée à "l'approbation des autorités antitrust et l'obtention des autorisations réglementaires usuelles", a remarqué Thales.

Cette annonce intervient trois semaines après un sommet de l'Otan lors duquel les Etats européens ont promis de gonfler leurs dépenses militaires à 5% du produit intérieur brut (PIB) d'ici à 2035, sous la pression du président américain Donald Trump.

C'est curieux comme décision je trouve non? Cette JV permettait un "mariage" garantissant une capacité à être entendus aux USA.

Qu'en pense-tu en tant qu'insider?

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il y a 6 minutes, Patrick a dit :

C'est curieux comme décision je trouve non? Cette JV permettait un "mariage" garantissant une capacité à être entendus aux USA.

Qu'en pense-tu en tant qu'insider?

Il y a longtemps que j'ai quitté Thales et ce n'était pas dans mon domaine. Les échos que j'ai pu en avoir, peu après la création de la JV, décrivaient une structure administrativo/juridique trop lourde où tous les échanges techniques se faisaient à travers des NDA. Toutes ressemblances avec des  coopérations actuelles (et qui sont commentées sur AD NET) seraient  purement fortuites.

Après, la JV a fonctionné plutôt bien En tout cas, ils semblent avoir fait le job au sein de l'OTAN. Elle devait être en sommeil depuis quelque temps. Le temps de la dissoudre est donc arrivé!

En tout cas cette affaire a permis à Thales de se faire connaitre à l'OTAN et d'obtenir, contre les fimes US, des marchés intéressants, en particulier pendant les opérations en Afganistan.

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S1 2025. Ca baigne pour Thales

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/thales-poursuit-son-envol-grace-au-contexte-favorable-dans-la-defense-20250723

Thales poursuit son envol grâce au contexte «favorable» dans la défense

e groupe a vu son chiffre d’affaires augmenter de 8,1% sur un an au premier semestre 2025, à 10,26 milliards d’euros, légèrement supérieur au consensus des analystes. Florence Piot / stock.adobe.com

L'industriel français de défense Thales a de nouveau publié mercredi des résultats en forte croissance au premier semestre, porté par un contexte «favorable» dans la défense liée à l'instabilité géopolitique, et a légèrement rehaussé ses objectifs pour l'année. Après une année 2024 record, le groupe a vu son chiffre d'affaires augmenter de 8,1% sur un an au premier semestre 2025, à 10,26 milliards d'euros, légèrement supérieur au consensus des analystes. Son bénéfice net a atteint 664 millions d'euros, en hausse de 6%, malgré un impôt exceptionnel de 60 millions d'euros versé en France, en raison d'une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés instaurées en 2025.

Cette croissance est «essentiellement tirée par la défense» (+12,7%) et les équipements électroniques destinés aux avions (avionique), car le groupe «bénéficie toujours d'un contexte favorable en termes de business», a expliqué le PDG de Thales Patrice Caine lors d'une conférence de presse en ligne. Les ventes bénéficient aussi de «l'augmentation continue des capacités de production», a indiqué le groupe. Thales a amélioré ses objectifs pour l'année et envisage désormais une croissance organique du chiffre d'affaires entre 6 et 7%, contre 5 à 6% précédemment, et une marge opérationnelle ajustée de 12,4% contre 12,2% précédemment.

Adapter ses flux d’exportation vers les États-Unis

Dans un contexte d'affrontement douanier avec les États-Unis, ces prévisions s'appuient sur des hypothèses de droits réciproques de 10% depuis l'Europe et de 25% depuis le Mexique, et excluent toute mesure de rétorsion qui pourrait être prise par l'Europe. Mais l'impact serait limité pour Thales et la société pourra adapter ses flux d'exportation vers les États-Unis, a avancé Pascal Bouchiat, directeur financier du groupe. Du côté des prises de commandes, le plan de réarmement européen ReArm Europe ainsi que la nouvelle augmentation des dépenses militaires annoncée en France sont positives pour la dynamique du groupe et offrent des perspectives supplémentaires à moyen terme, a souligné Patrice Caine.

Les prises de commandes sont en légère baisse (-4% par rapport à un premier semestre 2024 très élevé) mais une grosse commande britannique de missiles, pour 1,1 milliard de livres, s'y est ajoutée début juillet. Le groupe va aussi profiter d'une commande de 26 chasseurs Rafale par la marine indienne passée à Dassault. Dans sa branche spatiale, où la demande en satellites est atone, le groupe poursuit ses opérations de restructuration avec le redéploiement d'un millier de salariés mais l'activité reste «légèrement» profitable, selon Patrice Caine.

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  • 1 month later...

Ca bouge dans le spatial entre TAS, Leonardo et Airbus. On passe au stade de la vorisation des actifs. Je n'ose imaginer la quantité des cadvres qui vont rester dans les placards, bien cachés des cgargés de la due diligence :wub:

Ceci dit, avec Airbus space et TAS qui font chacun environ 2.2 milliards d'euros de CA et l'pport des autres entités, ça devrait faire une boite à 5 milliards de CA.

Problème, aucun n'est vraiment en bone santé. Mais peut être faut il en passer par là?

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/mega-fusion-dans-le-spatial-airbus-leonardo-et-thales-entrent-dans-le-money-time-1032235.html

Les discussions entre Airbus, Leonardo et Thales en vue de fusionner leurs activités spatiales entrent dans le « money time ». Les trois groupes vont très prochainement discuter de la valorisation de leurs activités spatiales.

Michel Cabirol

Publié le 12/09/25 à 05:58

L'opération de consolidation des activités spatiales d'Airbus, de Leonardo et de Thales a le feu vert de l’Élysée

Selon nos informations, Airbus, Leonardo et Thales, qui sont alignés sur le principe d'une consolidation à trois dans le domaine de l'espace (hors lanceurs), vont se rencontrer la semaine prochaine pour lancer les négociations sur la valorisation de leurs activités spatiales. Et précisément, les trois grands groupes européens, qui souhaitent fusionner ces activités au sein d'une même entité détenue à parts égales, vont devoir s'entendre sur la valorisation de cinq entreprises : Thales Alenia Space, Telespazio, Airbus Space Systems, Airbus Intelligence et, enfin, les activités spatiales de Leonardo.

Accélération des négocations

Le calendrier des négociations entre les actionnaires s'accélère dans la dernière ligne droite. Ainsi, les actionnaires vont entrer dans une phase très classique de négociations où chaque actionnaire va gonfler ses muscles et démontrer que son carnet de commandes va apporter à terme de la croissance et de la rentabilité pour la future société. Ainsi, Leonardo va notamment tenter de réduire le montant de la soulte qu'il devra payer pour détenir la même participation qu'Airbus et Thales dans la future entité. Une fois l'accord trouvé, les cinq sociétés seront vendues à la nouvelle entité créée, qui aura les mêmes actionnaires.

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Il y a 2 heures, Bechar06 a dit :

Toujours le "Buy Europen First"  Act  qui manque... Qu'en penses tu ? 

Même si le résultat est franco italien, c'est d'abord un rapprochement franco français (refusé il y a 10 ans par Airbus DS:) et je pene qu'il était indispensable. Et les synergies devraient être importantes.

On peut remarquer qu'OHB n'en fait pas partie. Les Allemands ne supportent pas d'être mioritaires :biggrin:

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il y a 31 minutes, Alberas a dit :

Même si le résultat est franco italien, c'est d'abord un rapprochement franco français (refusé il y a 10 ans par Airbus DS:) et je pene qu'il était indispensable. Et les synergies devraient être importantes.

Avec à la clé des simplifications et davantage de programmes menés en parallèle, ou plutôt des suppressions de postes?...

il y a 31 minutes, Alberas a dit :

On peut remarquer qu'OHB n'en fait pas partie. Les Allemands ne supportent pas d'être mioritaires :biggrin:

OUF.

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il y a 8 minutes, Patrick a dit :

Avec à la clé des simplifications et davantage de programmes menés en parallèle, ou plutôt des suppressions de postes?...

A priori les suppressions de postes ont déjà eu lieu.

il y a 11 minutes, Patrick a dit :

OUF.

:biggrin:

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il y a 9 minutes, Alberas a dit :

A priori les suppressions de postes ont déjà eu lieu.

Ça c'est moche par contre. Au moment où on va avoir besoin d'augmenter notre production dans plein de domaines y-compris les satellites grands et petits?

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Il y a 2 heures, Patrick a dit :

Ça c'est moche par contre. Au moment où on va avoir besoin d'augmenter notre production dans plein de domaines y-compris les satellites grands et petits?

La rentabilité de TAS est trop faible et celle d'Airbus Space est en pertes. Pour fusionner, la règle est de réduire les effectifs avant la crétaion de la Newco. D'autant plus quand il s'agit de grands groupes qui embauchent dans leurs autres activités. Le problème c'est surtout quand tu es déplacé loin de ta résidence. Je l'ai vécu. C'est pas marrant mais on s'en sort.

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il y a 55 minutes, Alberas a dit :

La rentabilité de TAS est trop faible et celle d'Airbus Space est en pertes. Pour fusionner, la règle est de réduire les effectifs avant la crétaion de la Newco. D'autant plus quand il s'agit de grands groupes qui embauchent dans leurs autres activités. Le problème c'est surtout quand tu es déplacé loin de ta résidence. Je l'ai vécu. C'est pas marrant mais on s'en sort.

J'ai peur quant à la perte d'efficacité industrielle que ça risque d'induire... Pas la meilleure chose quand on a déjà des difficultés...

Après la crise sociale chez Thalès ça fait beaucoup je trouve.

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On sort un peu du domaine de la défense, mais tout ce qui touche à l'Inde nous intéresse fortement. Et le fait que ce soit Thales qui ait été choisi par Indigo n'est surement pas neutre!

Thales séduit le géant indien IndiGo avec ses services de maintenance pour avion

 

Thales séduit le géant indien IndiGo avec ses services de maintenance pour avion | Crédits photo : Bernard Rousseau © THALES (Bernard Rousseau © THALES)

Par AGEFI - Dow Jones

Publié le 17 sept. 2025 à 06:56

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Thales pousse encore un peu plus ses pions en Inde. Le groupe tricolore de technologies et de défense a annoncé mercredi avoir signé avec IndiGo un contrat de maintenance avionique concernant plus de 1.200 appareils de la plus grande compagnie aérienne indienne.

Si Thales précise que cet accord court sur une durée de 11 ans, il est cependant resté silencieux sur les montants financiers en jeu dans son communiqué. Contacté par l'agence Agefi-Dow Jones, le fleuron tricolore ne s'est pas montré plus disert.

Dans le détail, ce contrat de maintenance avionique couvre les 430 monocouloirs Airbus A320 de la compagnie IndiGo, ainsi que les 800 appareils supplémentaires de la famille A32X qui feront l'objet d'une future commande.

+ Un site fraîchement ouvert à Delhi +

Les interventions sur les appareils seront pour la plupart gérées dans les nouvelles installations MRO (maintenance, réparation et révision) de Thales implantées à Gurugram, près de l'aéroport de Delhi en Inde.

Ce nouveau site avait été inauguré en grande pompe en mars dernier, en présence de Shri Kinjarapu Rammohan Naidu, le ministre indien de l'aviation civile.

En parallèle, Thales a également profité de l'occasion pour annoncer mercredi la prolongation de 5 ans du contrat entre sa filiale AvioBook (acquise en 2016) et IndiGo.

+ Une présence en Inde qui remonte à loin +

La compagnie aérienne indienne continuera ainsi d'utiliser la solution AvioBook Flight, qui vise à proposer de manière numérique les documents nécessaires aux pilotes lors de la préparation et de la conduite d'un vol. Cela permet ainsi de "réduire de manière significative la consommation de papier", souligne Thales.

Ces deux contrats permettront au groupe dirigé par Patrice Caine de renforcer ses positions dans un pays où la croissance du trafic aérien est promise à un bel avenir. Et où la société peut se targuer d'une connaissance fine du marché local puisqu'elle y est présente depuis 1953. De nos jours, plus de 2.200 personnes travaillent en Inde pour Thales et ses co-entreprises.

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  • 3 weeks later...

 

Si quelqu'un a l'article complet ....

https://www.latribune.fr/article/defense-aerospatiale/spatial/35313453201218/mega-fusion-dans-le-spatial-poker-menteur-entre-airbus-leonardo-et-thales

Méga-fusion dans le spatial : poker menteur entre Airbus, Leonardo et Thales

 

Les conseils d'administration d'Airbus, de Thales et de l'italien Leonardo se sont réunis en fin de semaine pour entériner le projet de fusion des activités spatiales dans le domaine des satellites. Mais les grands actionnaires de Thales et Leonardo ont demandé plus de temps pour se décider.

Airbus, Leonardo et Thales tentent de rapprocher leurs activités spatiales pour créer un acteur ayant la taille critique au niveau mondial pour rivaliser avec les groupes américains et chinois

Comme toujours, les derniers mètres sont les plus difficiles à boucler pour une opération d’envergure comme celle de « Bromo ». Ce projet ambitieux entre Airbus, Thales et l’italien Leonardo consiste à rapprocher les actifs spatiaux des trois géants européens dans le domaine des satellites pour en faire un acteur à la taille critique au niveau mondial. La semaine dernière, l’opération a d’abord subi une forte accélération, puis finalement un coup de frein. Selon des sources concordantes, les trois conseils d’administration des trois groupes se sont réunis en fin de semaine avec la volonté d’entériner ce projet et dans la foulée signer à trois un protocole d’accord (Memorandum of Understanding- MoU) pour s’engager à aller jusqu’au bout. Las… Les conseils de Leonardo et Thales ont demandé un peu plus de temps pour s’engager formellement dans cette opération alors que les discussions ne sont jusqu’ici pas engageantes. Celui d’Airbus, lui, était prêt en revanche à « toper ».

 

 

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il y a une heure, Alberas a dit :

https://www.latribune.fr/article/defense-aerospatiale/spatial/35313453201218/mega-fusion-dans-le-spatial-poker-menteur-entre-airbus-leonardo-et-thales

Méga-fusion dans le spatial : poker menteur entre Airbus, Leonardo et Thales

Les conseils d'administration d'Airbus, de Thales et de l'italien Leonardo se sont réunis en fin de semaine pour entériner le projet de fusion des activités spatiales dans le domaine des satellites. Mais les grands actionnaires de Thales et Leonardo ont demandé plus de temps pour se décider.

Comme toujours, les derniers mètres sont les plus difficiles à boucler pour une opération d’envergure comme celle de « Bromo ». Ce projet ambitieux entre Airbus, Thales et l’italien Leonardo consiste à rapprocher les actifs spatiaux des trois géants européens dans le domaine des satellites pour en faire un acteur à la taille critique au niveau mondial. La semaine dernière, l’opération a d’abord subi une forte accélération, puis finalement un coup de frein. Selon des sources concordantes, les trois conseils d’administration des trois groupes se sont réunis en fin de semaine avec la volonté d’entériner ce projet et dans la foulée signer à trois un protocole d’accord (Memorandum of Understanding- MoU) pour s’engager à aller jusqu’au bout. Las… Les conseils de Leonardo et Thales ont demandé un peu plus de temps pour s’engager formellement dans cette opération alors que les discussions ne sont jusqu’ici pas engageantes. Celui d’Airbus, lui, était prêt en revanche à « toper ».
 

Thales, Leonardo : des boards exigeants 

Qu’est-ce qui se cache derrière ces énièmes négociations ? Les bagarres se concentrent principalement sur la participation qu'auront chacun des acteurs dans la nouvelle entité qui sera créée à partir de cinq sociétés : Thales Alenia Space, Telespazio, Airbus Space Systems, Airbus Intelligence et les activités spatiales de Leonardo. Initialement, les trois groupes avaient entériné un accord fragile. Airbus et Thales obtenaient 35% chacun de la nouvelle société tandis que Leonardo se contentait de 30%. Puis, dans la dernière mouture, Airbus devait obtenir 35%, Thales 32,5% et Leonardo 32,5%. Pas suffisant, ont tranché les conseils de Thales et Leonardo.

Les PDG d’Airbus, de Thales et de Leonardo (Guillaume Faury, Patrice Caine et Roberto Cingolani) « restent tous alignés sur le principe de cette opération, ce qui est le plus important » assurent plusieurs sources proches du dossier. Les conseils de Thales et de Leonardo ont pudiquement demandé plus de précisions pour entériner l’opération « Bromo ». En Italie, le gouvernement a freiné et pousse Leonardo à demander une parité entre les différents acteurs (soit 33,3%). Rome souhaite à tout prix éviter une opération de type MBDA, le missilier européen où il ne détient que 25% (contre 37,5% Airbus et BAE Systems chacun) et ne pèse pas suffisamment au sein de la gouvernance. Des discussions qui se résument au célèbre adage que l’on prête à Albert Frère : « petit minoritaire, petit c.., gros minoritaire, gros c.. ». Côté français, Thales et son actionnaire industriel Dassault Aviation (26,6 %) poussent pour obtenir davantage. Le groupe Dassault défend ses intérêts… et par ricochet ceux de l’État français, coactionnaire de Thales (26,6%). L’Élysée défend le projet « Bromo » .
 

Airbus prêt à faire un effort

A la sortie de ces trois conseils d’administration, les trois groupes de défense étaient toujours prêts à faire des efforts pour trouver un accord. Initialement, ils avaient prévu de signer avant les vacances de la Toussaint un protocole d’accord, ce fameux « MoU », avant que le calendrier ne s’accélère trop vite en début de semaine... Le MoU sera-t-il signé ? Pour dénouer l’opération, Airbus, qui détient pourtant beaucoup plus d’actifs dans le spatial par rapport aux deux autres groupes, pourrait descendre à 34%, Thales et Leonardo montant à 33% chacun. Alors que le groupe européen avait demandé au départ 50% - ce qui avait fait capoter un des premiers projets -, il montre une vraie volonté d’aboutir dans un projet qu’il défend. Mais il souhaite symboliquement obtenir la place de premier actionnaire. « La part au capital est un élément symbolique, promet une source, l’important est d’avoir une gouvernance efficace ». Airbus, notamment, ne souhaite pas que les États français et italien n’imposent des contraintes de nationalité dans la gouvernance du futur groupe.

Pour autant, dans un secteur de souveraineté aussi fort (spatial de défense, notamment), les intérêts des États seront protégés par des entités nationales « Bromo »en France, en Italie, en Allemagne, en Grande-Bretagne et vraisemblablement en Espagne. Pour limiter le nombre de personnes du futur comité exécutif, chacun des patrons des entités nationales aura d’ailleurs un rôle dans le groupe de tête « Bromo » au niveau supranational dans les fonctions transverses (finances, stratégie…) ou dans les lignes de métiers (télécom, observation…). 
 

Rivaliser avec SpaceX et Starlink 

A ce jour, le calendrier semble rester inchangé. Les trois groupes espèrent déposer un projet en bonne et due forme d’ici à la fin de l’année à la Commission européenne. Ils visent une finalisation au premier trimestre 2027 si Bruxelles ne demande pas l’impossible pour agréer cette opération. Car l’objectif est de créer un véritable champion européen capable de lutter contre les groupes américains, notamment la combinaison de SpaceX/Starlink (Elon Musk), et chinois et non pas de renforcer des rivaux en Europe (l’allemand OHB System, voire l’espagnol Indra par exemple).

D’ici là, les trois groupes continueront à se bagarrer sur les valorisations de leurs actifs actuels et à venir. Un nouveau poker menteur à venir… Leonardo, notamment, pousse les feux pour engranger un maximum de contrats en solo afin de grossir son carnet de commandes. L’objectif est d’arriver le plus fort possible lorsque « Bromo » sera créé, début 2027.

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Dans cette cooentrepise créée à partir de cinq sociétés (Thales Alenia Space, Telespazio, Airbus Space Systems, Airbus Intelligence et les activités spatiales de Leonardo),  le gros des sites et emplois est en France ou en Italie ?

J'ai demandé a ChatGPT, mais est-ce bon ?

Voici une estimation pour les emplois dans la coentreprise Bromo, basée sur les cinq sociétés :

France -->  55–60 % --> Thales Alenia Space (~2/3 de ses emplois en France) + Airbus Space Systems (~50 %) + Airbus Intelligence (~100 % France)

Italie -->  35–40 % --> Leonardo (~100 % Italie) + Telespazio (~majorité Italie) + 1/3 Thales Alenia Space

Allemagne -->  5–7 % --> Airbus Space Systems (~40%, sites de Munich et Friedrichshafen)

Royaume-Uni -->  2–3 % --> Airbus Space Systems (Stevenage, Portsmouth)

Espagne -->  marginal (~1–2 %) --> Minoritaire, petite antenne Airbus

 

Donc c'est une alliance Franco-Italienne contre OHB et Indra en Europe ?

Modifié par Titus K
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6 hours ago, Titus K said:

Dans cette cooentrepise créée à partir de cinq sociétés (Thales Alenia Space, Telespazio, Airbus Space Systems, Airbus Intelligence et les activités spatiales de Leonardo),  le gros des sites et emplois est en France ou en Italie ?

J'ai demandé a ChatGPT, mais est-ce bon ?

Voici une estimation pour les emplois dans la coentreprise Bromo, basée sur les cinq sociétés :

France -->  55–60 % --> Thales Alenia Space (~2/3 de ses emplois en France) + Airbus Space Systems (~50 %) + Airbus Intelligence (~100 % France)

Italie -->  35–40 % --> Leonardo (~100 % Italie) + Telespazio (~majorité Italie) + 1/3 Thales Alenia Space

Allemagne -->  5–7 % --> Airbus Space Systems (~40%, sites de Munich et Friedrichshafen)

Royaume-Uni -->  2–3 % --> Airbus Space Systems (Stevenage, Portsmouth)

Espagne -->  marginal (~1–2 %) --> Minoritaire, petite antenne Airbus

 

Donc c'est une alliance Franco-Italienne contre OHB et Indra en Europe ?

Moi j'utilise Mistral et j'obtiens ceci:

--------------------------------

Airbus Defence and Space (satellites et infrastructures spatiales)

Effectifs : Environ 8 000 à 9 000 employés dédiés aux satellites et infrastructures spatiales.

France : ~5 000 (Toulouse, Elancourt)

Royaume-Uni : ~1 500 (Stevenage)

Allemagne : ~2 000 (Friedrichshafen, Ottobrunn)

Espagne : ~800 (Madrid)

Italie : Très peu, quelques centainesfrancebleu.fr+1.

Sites clés :

France : Toulouse (satellites de télécommunication, observation), Elancourt (satellites scientifiques)

Royaume-Uni : Stevenage (satellites de télécommunication, observation)

Allemagne : Friedrichshafen (satellites d’observation, plateformes), Ottobrunn (technologies spatiales)

Espagne : Madrid (satellites de télécommunication)

Thales Alenia Space (satellites et infrastructures spatiales)

Effectifs : ~7 500 employés, tous dédiés aux satellites et infrastructures spatiales.

France : ~4 000 (Cannes, Toulouse)

Italie : ~3 000 (Rome, Turin)

Espagne : ~500 (Madrid)

Royaume-Uni : Peu ou pas d’effectifs dédiés

Allemagne : Peu ou pas d’effectifs dédiésen.wikipedia.org.

Sites clés :

France : Cannes (siège, satellites de télécommunication, observation), Toulouse (satellites scientifiques)

Italie : Rome (siège Italie, satellites de télécommunication), Turin (composants, infrastructures)

Espagne : Madrid (satellites de télécommunication)

Leonardo (satellites et infrastructures spatiales)

Effectifs : ~1 500 à 2 000 employés, principalement en Italie.

Italie : ~1 800 (Rome, Milan)

France : ~200 (collaborations, Aix-en-Provence)

Royaume-Uni/Allemagne/Espagne : Très peu ou pas d’effectifszonebourse.com.

Sites clés :

Italie : Rome (satellites, infrastructures), Milan (électronique spatiale)

Synthèse et centre de gravité (satellites et infrastructures spatiales uniquement)

France : ~9 200 employés (Airbus + Thales + Leonardo)

Italie : ~4 800 employés

Royaume-Uni : ~1 500 employés (Airbus)

Allemagne : ~2 000 employés

Espagne : ~1 300 employés

Le centre de gravité reste la France, avec une forte concentration à Toulouse et Cannes, suivie de l’Italie (Rome, Turin). Le Royaume-Uni, grâce à Airbus Stevenage, arrive en troisième position, devant l’Allemagne et l’Espagne.

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