gargouille Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures (modifié) Je pense que l'on peut lui créer son fil à lui. https://www.daher.com/daher-fait-voler-son-drone-male-eyepulse/ Daher a réalisé avec succès la démonstration de vol de EyePulse, prototype de drone Moyenne Altitude Longue Endurance (MALE) présenté à la Direction générale de l’armement (DGA) dans le cadre de la convention d’appel à projet. 02/12/2025 Une promesse tenue en un temps record Ce premier vol réussi, réalisé sur le site de Tarbes, est une étape clé qui confirme la capacité du groupe Daher à agir dans le temps court et à répondre aux besoins des acteurs de la défense. En réalisant en moins de six mois, en partenariat avec Thales, un prototype démonstrateur de drone MALE, Daher a respecté ses engagements et prouve ainsi sa capacité à répondre à l’objectif de la DGA de pouvoir envisager de renforcer rapidement les capacités en drones des armées françaises et à l’export. Une démonstration maîtrisée La démonstration a consisté en une séquence de vol automatisée incluant la phase d’atterrissage en autonomie. Daher, architecte et chef de file du projet, a assuré l’intégration du système avionique, ScaleFlyt, de Thales sur une plateforme existante et a permis une phase de vol en autonomie complète après activation faite depuis le sol par l’ingénieur général de classe exceptionnelle de l’armement (IGCEA) Alexandre Lahousse, directeur général adjoint de la DGA, qui était accompagné d’une délégation de la DGA. Thales, partenaire technologique, a développé le système de pilotage à distance, fournissant la station sol et la liaison de données de commandement et contrôle sol-air. Cette intégration repose sur un principe de technologie de commande agnostique, interopérable avec différents systèmes, et vient compléter le niveau technologique avancé de la plateforme EyePulse de Daher qui est capable d’un vol automatique et autonome. Ce projet collaboratif souverain a mis en lumière l’expertise complémentaire des deux entreprises. ............... Modifié il y a 5 heures par gargouille 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) il y a 7 heures Auteur Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) Article d'Opexnews : https://opexnews.fr/daher-drone-male-eyepulse/ .............. Transformer un TBM en drone MALE opérationnel La recette d’EyePulse reste simple dans son principe : Daher part d’un avion qu’il maîtrise déjà et lui « enlève le cockpit ». Le TBM sert de base à un démonstrateur. Les équipes y intègrent le système de pilotage à distance ScaleFlyt de Thales, la station sol et la liaison de données de commandement et de contrôle. Lors de la démonstration, la DGA a déclenché depuis le sol une séquence de vol entièrement automatisée. L’appareil a volé en mode automatique et gèré seul son atterrissage, ce qui marque un jalon clé pour un futur emploi opérationnel. Côté performances, EyePulse se place dans le cœur de cible des besoins actuels : une autonomie annoncée entre 12 et 24 heures selon la charge utile, environ 500 kg d’emport et un plafond de plus de 30 000 pieds. Le drone peut assurer des missions de renseignement, de surveillance de zones étendues ou de sécurisation de frontières, avec la possibilité d’embarquer, à terme, des capteurs ou des armements supplémentaires. .................... Daher produit déjà entre 50 et 60 TBM par an à Tarbes. L’industriel estime qu’il peut, en réorganisant ses lignes d’assemblage, dégager d’ici 2028 une capacité de 10 à 40 drones par an, tout en transférant une partie de la production d’avions vers son futur site américain. Entre EyePulse, ENBATA et Aarok, l’État devra trancher Pour la DGA, EyePulse offre une option pragmatique : un système qui repose sur des technologies déjà éprouvées, colle à des doctrines d’emploi en évolution et peut monter en cadence rapidement si l’État décide de lancer une série. Pour Daher, ce programme change la donne : l’avionneur et logisticien de défense revendique désormais un rôle d’architecte de système d’armes. La suite dépendra des arbitrages de l’État entre les différents projets MALE soutenus : du démonstrateur « dronisé » de Daher au drone natif ENBATA d’Aura Aero, en passant par l’Aarok de Turgis & Gaillard et son positionnement ITAR-free. Une chose, en revanche, se précise : avec EyePulse, Tarbes ne se limite plus à l’aviation générale et s’impose comme un candidat crédible pour devenir l’un des piliers de la souveraineté française en matière de drones. Modifié il y a 7 heures par gargouille 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) il y a 7 heures Auteur Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) Dernier article (local) : https://www.nrpyrenees.fr/2025/12/02/premier-vol-du-prototype-de-drone-daher-a-tarbes-une-avancee-pour-la-defense-francaise-saluee-par-la-dga-13085678.php Extrait : Se préparer aux doctrines d’emploi de demain Grâce à sa conception modulaire et à ses technologies interopérables, le drone EyePulse pourra évoluer selon les besoins des forces armées et s’adapter à différents cahiers des charges, dans le respect des doctrines d’emploi en constante évolution. Selon Nicolas Chabbert, directeur général de la division Avions du groupe Daher : « Partenaire des forces armées depuis plus de trente ans, Daher s’appuie sur ses capacités d’innovation et son expertise industrielle duale pour contribuer pleinement à la transformation des capacités de défense françaises. Nous mobilisons nos compétences et nos ressources pour préparer une production de drones en série. Cette démonstration de vol de EyePulse confirme la pertinence de notre approche et notre capacité à monter en cadence. » Pour l’IGCEA Alexandre Lahousse, directeur général adjoint de la DGA : « La rapidité avec laquelle Daher a su mettre en œuvre cette démonstration illustre l’agilité de l’entreprise. Sa faculté à utiliser pour de nouveaux usages des briques technologiques certifiées et maîtrisées facilite grandement leur intégration dans le domaine de la défense. Par ailleurs, le volet souverain de Daher, à travers sa capacité d’industrialisation et de production sur le territoire, est un atout majeur. Enfin, sa capacité à collaborer efficacement avec d’autres acteurs pour intégrer des technologies non maîtrisées en interne mérite également d’être saluée. » Modifié il y a 7 heures par gargouille 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) il y a 7 heures Auteur Share Posté(e) il y a 7 heures Et une vidéo : https://video.lefigaro.fr/figaro/economie/les-images-de-l-atterrissage-du-demonstrateur-de-drone-male-de-daher-20251201 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 17 minutes, gargouille a dit : Entre EyePulse, ENBATA et Aarok, l’État devra trancher Pour la DGA, EyePulse offre une option pragmatique : un système qui repose sur des technologies déjà éprouvées, colle à des doctrines d’emploi en évolution et peut monter en cadence rapidement si l’État décide de lancer une série. Pour Daher, ce programme change la donne : l’avionneur et logisticien de défense revendique désormais un rôle d’architecte de système d’armes. La suite dépendra des arbitrages de l’État entre les différents projets MALE soutenus : du démonstrateur « dronisé » de Daher au drone natif ENBATA d’Aura Aero, en passant par l’Aarok de Turgis & Gaillard et son positionnement ITAR-free. Une chose, en revanche, se précise : avec EyePulse, Tarbes ne se limite plus à l’aviation générale et s’impose comme un candidat crédible pour devenir l’un des piliers de la souveraineté française en matière de drones. Quand on a le choix entre trois bons systèmes, pourquoi se priver de deux d'entre-eux? Je suis partisan d'acquérir tout ce qui est souverain et qui fonctionne bien. On verra ensuite à l'usage celui qu'on privilégie. Or, au vu du besoin en drones, et des risques liés au brouillage, avoir plusieurs plates-formes différentes ne serait pas un luxe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures c'est un TBM de Daher Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Fusion possible avec un autre projet original de DAHER : https://www.daher.com/ecopulse-ouvre-la-voie-a-une-aviation-plus-durable/ l' ECOPULSE Tous les projers ambitieux de DAHER sont "xxxPULSE" ! EcoPulse, le démonstrateur d’avion à propulsion hybride-électrique distribuée développé conjointement par Daher, Safran et Airbus, a conclu sa campagne d’essais en vol, livrant des enseignements cruciaux pour atteindre les objectifs de décarbonation du transport aérien à l’horizon 2050. Ce projet collaboratif, emblématique de la filière aéronautique française, a permis d’acquérir une expérience unique dans la conception, la certification, la production et l’exploitation des avions hybrides-électriques Et qui parmi nous se rappelle des premières ébauches de Drones MALE en France ? Notamment un TBM 700 à ailes immenses... Daher a de la suite dans ses idées ( pas retrouvé de représentation de ce vieux projet ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Je vois surtout la future disposition des points d'emport sous voilure: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures 1 hour ago, Patrick said: Quand on a le choix entre trois bons systèmes, pourquoi se priver de deux d'entre-eux? Je suis partisan d'acquérir tout ce qui est souverain et qui fonctionne bien. On verra ensuite à l'usage celui qu'on privilégie. Or, au vu du besoin en drones, et des risques liés au brouillage, avoir plusieurs plates-formes différentes ne serait pas un luxe. C'est un peu chiant pour la maintenance. Une seule plateforme serait largement préférable (surtout que disposer de 3 systèmes ne réglerait pas la question du brouillage vu que le système de comm serait probablement le même). Financer 3 prototypes pour évaluation est une autre histoire cependant. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures L'armée n'est pas là pour faire du social ou de l'aide industrielle. Acheter trois systèmes concurrents qui font la même chose ça n'a aucun sens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures il y a 52 minutes, mehari a dit : Financer 3 prototypes pour évaluation est une autre histoire cependant. Cela coutera nettement ,moins cher que d'entretenir trois systèmes différents en terme de logisitique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Spurlos Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Je vais être rabat-joie: il y avait un pilote humain dans le drone? Ok je sors... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures 53 minutes ago, Spurlos said: Je vais être rabat-joie: il y avait un pilote humain dans le drone? Ok je sors... Chuuuut (j'ai envie de dire "TG" non pas ta gueule :p), on va te dire que c'est la première étape pour certifier l'appareil et que c'est une très grande étape (alors que c'est le plus facile et que l'Himalaya auquel se confronte Safran depuis des années est encore devant) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Il y a 1 heure, Spurlos a dit : Je vais être rabat-joie: il y avait un pilote humain dans le drone? Ok je sors... Même s'il y avait deux pilotes et deux ingénieurs à bord, quelle différence ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) il y a 25 minutes Auteur Share Posté(e) il y a 25 minutes (modifié) Ce que je remarque c'est : Côté performances, EyePulse se place dans le cœur de cible des besoins actuels : une autonomie annoncée entre 12 et 24 heures selon la charge utile, environ 500 kg d’emport et un plafond de plus de 30 000 pieds. L'AArok offre-rait 1000kg de plus en charge utile. Modifié il y a 24 minutes par gargouille Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant