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Cela chauffe en Centrafrique.


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Des militaires centrafricains ayant rallié la milice d'autodéfense anti-balaka ont annoncé dimanche à l'AFP une scission au sein du mouvement, accusé d'exactions et de pillages à Bangui et en province, et se sont dits prêts à coopérer pour le rétablissement de la sécurité.

 

http://www.romandie.com/news/n/_Centrafrique_des_militaires_anti_balaka_annoncent_une_scission_au_sein_de_la_milice_RP_160220141957-25-447504.asp

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http://www.theglobalobservatory.org/analysis/672-as-violence-persists-international-intervention-in-car-falls-short.html (5 février 2014)

 

Analyse de Roland Marchal, CERI, Sciences Po Paris (une grande page en anglais)

 

Voir aussi du même auteur :

 

http://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/files/etude153_154.pdf (1er mars 2009)

 

« Aux marges du monde, en Afrique centrale... » (50 pages en français)

 

Une analyse de la conjoncture en Centrafrique et de l’histoire de certains mouvements armés, inscrits dans cet espace régional, plaide pour une approche moins conventionnelle des politiques de sorties de crise. Elle met en exergue une zone centrée sur la Centrafrique et ses frontières avec les pays voisins comme véritable site d’analyse du factionnalisme armé depuis les indépendances, ainsi que des trajectoires spécifiques de construction étatique.

Je reviens sur le texte « Aux marges du monde, en Afrique centrale... » de Roland Marchal. Je ne l'avais que survolé lorsque j'ai donné le lien. Je l'ai maintenant lu presque en entier. C'est un texte absolument indispensable à connaître pour quelqu'un comme moi qui n'a pas trop suivi l'actualité de cette partie du monde durant les deux dernières décennies. Cela fourmille de questionnements, de critiques, de remises en questions, et d'explications sur le jeu des États et des chefs d'États de cette région du monde qui n'ont pas cessé de s'ingérer militairement dans les affaires des autres. Et ce n'est pas dit sur le ton de quelqu'un qui assène des vérités. Il y a une part de prudence et de doute méthodologique. C'est vraiment un grand grand texte. Cela dépasse tout ce que j'ai lu sur le sujet jusqu'à présent. (je laisse en suspens la thèse de Louisa Lombard que je n'ai pas lue en entier et qui à première vue a l'air riche en éclairages prometteurs - je mets aussi à une place à part les articles sur l'insécurité transfrontalière de Cyril Musilla et Saibou Issa déja signalés ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/4573-cela-chauffe-en-centrafrique/page-42#entry733367 )

Pour aller plus loin, je signale l'article de Marielle Debos, cité par Marchal :

http://www.isp.cnrs.fr/equipe/Debos_LimitesAccumulation_PolAf_Final.doc.pdf (mars 2008)

« Les limites de l’accumulation par les armes. Itinéraires d’ex-combattants au Tchad » (14 pages en français)

et ceci :

http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2006-2-page-101.htm (2006)

« La réforme du secteur de sécurité dans les États et sociétés fragiles : préalable indispensable au développement, ou dernière des illusions néocoloniales ? » par Jean-Marc Châtaigner (19 pages en français)

Extraits :

 

[Page 17] ensuite, il convient de déterminer la taille optimale des forces armées, en fonction certes des besoins mais aussi des capacités (il ne semble pas réaliste que dans certains pays, comme la Centrafrique, les salaires des forces armées représentent jusqu’à un tiers des salaires de la fonction publique) et aussi de l’adage selon lequel trop de forces de sécurité peuvent créer l’insécurité (y compris en s’affrontant dans leurs capacités de prédation)… Mieux vaut parfois pour un État, avec l’appui de ses bailleurs de fonds, organiser un schéma de sécurité qui ne soit pas complet, mais qui affiche clairement ses priorités d’action (en termes par exemple de sécurité de certains axes routiers), que d’entretenir des régiments militaires au sous-équipement chronique, aux effectifs incomplets, à l’armement obsolète, aux casernes en très mauvais état ou inexistantes, qui représenteront eux-mêmes une menace supplémentaire.

[Page 19] les rapports de force entre gouvernements faibles et bailleurs forts se révèlent infiniment plus complexes que ceux que l’on pourrait supposer (ce qu’illustre par exemple la décision prise en 1992 par le président Mitterrand – à la demande du président Idriss Deby – d’interrompre le processus de réforme des forces armées tchadiennes, qui remettait en cause le pouvoir de ce dernier).

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http://radiookapi.net/actualite/2014/02/17/equateur-radio-okapi-emet-pour-la-premiere-fois-zongo/ (17 février 2014)

 

Radio Okapi émet pour la première fois sur la bande FM dans la ville de Zongo en Equateur sur la fréquence 95.1 MHz depuis le samedi 15 février dernier. Selon l’équipe technique de la Monusco, l’émetteur-relai a un rayon d’émission de 30 à 50 kilomètres. Cet émetteur va assurer la diffusion de la Radio Okapi à Zongo et dans les localités voisines ainsi qu’à Bangui, la capitale centrafricaine.

 

http://www.groupelavenir.cd/spip.php?article22795 (14 février 2014)

 

[Lors des incidents commencés le 5 décembre 2013] l’ambassade [du Congo RDC] a fermé la porte aux Congolais fuyant les combats.

http://www.dw.de/ramener-la-paix-en-centrafrique/a-17437871?maca=fra-rss-fre-all-1482-rdf (17 février 2014)

 

La branche considérée comme radicale de la milice conteste pour sa part les discussions en cours avec le général Kokaté. Selon Sylvestre Yagouzou le coordonateur des anti-balaka de la zone aéroport à Bangui « ce n'est pas un anti-balaka...

 

http://www.camer.be/31934/30:27/rep-centraficaine-centrafrique-adrien-poussou-je-demeure-inquiet-pour-mon-pays-central-african.html (17 février 2014)

 

Adrien Poussou, ancien ministre du précédent gouvernement :

Les mêmes qui détruisent systématiquement les mosquées et les domiciles de musulmans à travers le troisième, quatrième cinquième et huitième arrondissement de Bangui qui continue de se vider des ressortissants des préfectures de Vakaga, Bamingui et Haute-Kotto qui sont obligés de repartir dans leurs régions d’origine pour sauver leurs vies, démontrant ainsi le caractère génocidaire des attaques dont ils sont victimes.

http://www.lepoint.fr/monde/centrafrique-l-ex-president-francois-bozize-nous-sommes-en-voie-de-somalisation-14-02-2014-1791860_24.php (14 février 2014)

 

François Bozizé, ancien président :

Nous étions la Suisse africaine. Nous étions un exemple de coexistence et de cohabitation entre religions et cultures. Aujourd'hui, nous sommes en voie de "somalisation". Seule l'armée française permet de maintenir une illusion d'unité.

http://www.camer.be/31937/11:1/cameroun-cameroun---crise-centrafricaine---ngaoundere-terre-de-transit--cameroon.html (17 février 2014)

 

« D’après mon patron, c’est une concertation entre les Etats camerounais et tchadien qui autorise cette immigration massive de ceux qui veulent fuir la guerre centrafricaine ». Comme Hamadou, ils sont des dizaines de camionneurs à effectuer cette tâche depuis mardi.

http://www.france24.com/fr/20140212-centrafrique-operation-sangaris-anti-balaka-anti-seleka-france/ (13 février 2014)

Roland Marchal :

Cela me rappelle ce qui s'était passé en Ouganda dans les années 1970, lorsqu'Idi Amin Dada avait expulsé les Indiens et les Pakistanais. Une décision saluée alors par le peuple mais qui avait ruiné l'économie.

 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/centrafrique-la-presidente-veut-le-maintien-des-forces-francaises-jusqu-en-2015_1444616.html (17 février 2014)

 

Catherine Samba-Panza, présidente de transition de la République centrafricaine, a demandé lundi à la France le maintien de ses troupes dans le pays jusqu'en 2015

 

http://www.francetvinfo.fr/monde/centrafrique/pourquoi-l-operation-sangaris-pietine-en-centrafrique_531921.html (17 février 2014)

Il semble aussi, à écouter Pierre Servent, que l'opération n'a pas été bien conçue au départ :

 

"L'opération Serval, au Mali, fut quasiment ce qu'on appelle une 'blitzkrieg' [une guerre éclair]. On peut penser qu'il y a eu un effet Serval sur Sangaris, une sorte d'euphorie où tout semblait possible à court terme."

"En gros, 7 000 militaires étrangers sont présents sur le terrain, il en faudrait 80 000", explique Pierre Servent.

Modifié par Wallaby
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Ce dimanche 16 février, les militaires de la force française Sangaris ont mené leurs premières opérations de recherches d’armes dans la ville de Bouar, dans le nord-ouest de la RCA. Objectif : désarmer les divers groupes anti-balaka : 

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140216-centrafrique-rca-france-sangaris-mission-bouar-anti-balaka-desarmement/

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http://www.jeuneafrique.com/actu/20140217T084740Z20140217T084718Z/centrafrique-berberati-2e-ville-du-pays-n-en-peut-plus-des-anti-balaka.html (17 février 2014)

 

Mercredi, quelque 150 hussards parachutistes français sont arrivés dans la ville [de Berbérati] en "éclaireurs" avant le déploiement d'autres unités de la force française Sangaris et de la Misca.

 

http://www.newtimes.co.rw/news/index.php?i=15637&a=74634 (18 février 2014)

 

Selon le général Joseph Nzabamwita, porte-parole du ministère de la défense rwandais, interrogé hier soir, entre 1800 et 2000 civils attaqués par des anti-balakas ont été escortés à la frontière camerounaise par les Misca rwandais durant une mission de convoyage de 70 véhicules commerciaux et humanitaires de Bangui à Douala, tandis que 3 civils et 7 attaquants sont morts. Le journal New Times "comprend" que quelques centaines de civils sont montés dans les camions mais que la majorité des civils ont fait le trajet à pied.

 

Il ne serait pas venu à l'idée des journalistes du New Times de poser carrément la question, au lieu de lire entre les lignes et de "comprendre" ?

 

http://www.franceinter.fr/depeche-centrafrique-vers-une-prolongation-de-la-mission-francaise (18 février 2014)

 

Les députés français se prononceront sur la poursuite de la mission mardi prochain, le 25 février.

 

http://kurier.at/politik/eu/oesterreich-soll-an-eu-battlegroup-2016-teilnehmen/51.832.514 (18 février 2014)

 

L'Autriche fournira en tout et pour tout 9 officiers supérieurs pour l'opération européenne en Centrafrique, la plupart chargés de planifier l'opération au QG de Larissa en Grèce tandis que "quelques-uns seulement" iront à Bangui.

 

http://www.lefigaro.fr/international/2014/02/17/01003-20140217ARTFIG00293-sassou-nguesso-il-faut-plus-de-troupes.php (17 février 2014)

 

Denis Sassou-Nguesso, président du Congo-Brazzaville : « Après le contingent français (1600  hommes), c'est le contingent congolais qui est le plus important, avec ses 1000 hommes. Nous avons déployé des blindés et même un hélicoptère »!

Modifié par Wallaby
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En RCA, les Suédois envisagent de fournir un petit contingent de 50 soldats des forces spéciales. Ces troupes rejoindraient la RCA vers le mois de juin.

 

Au Mali, quelque 200 soldats d'une unité de reconnaissance basée à Karlsborg (le underrättelsebataljonen) pourraient être déployés à Tombouctou. 

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/02/18/des-soldats-suedois-au-mali-et-en-rca-11228.html

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Des tirs nourris d'armes automatiques et des explosions de roquettes et de grenades étaient entendus mercredi matin aux abords de l'aéroport de Bangui où des manifestants ont érigé des barricades contre les forces internationales, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Des balles ont sifflé près des soldats français qui gardent l'entrée principale de la zone aéroportuaire et qui se sont mis en postion de riposter tandis que que les tirs provoquaient des mouvements de foule dans les quartiers avoisinants, selon la même source.

Ces tirs opposeraient des soldats de la force africaine Misca à des miliciens anti-balaka retranchés dans des quartiers proches de l'aéroport, selon des sources militaires.

Des petits groupes de manifestants protestant contre les opérations de la force française Sangaris contre les miliciens anti-balaka ont érigé des barricades sur le principal axe menant à l'aéroport.

A quelques centaines de mètres de l'entrée de l'aéroport, 200 à 300 jeunes hommes dénonçaient avec véhémence l'action des forces française (Sangaris) et africaines (Misca) et la politique des autorités de transition.

De source militaire, les premières barricades ont été érigées mardi soir sur le boulevard menant à l'aéroport où sont basées les forces Sangaris et Misca. Des blindés français les ont enlevées à plusieurs reprises, mais dès leur passage terminé des manifestants les réinstallaient.

 

http://fr.news.yahoo.com/centrafrique-tirs-nourris-explosions-abords-l-39-aéroport-102601661.html

Modifié par alexandreVBCI
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http://www.rfi.fr/afrique/20140219-centrafrique-aeroport-bangui-tirs-misca-barrages/ (19 février 2014)

 

Ces groupes qualifiés de « criminels » par la Misca, la Mission africaine de maintien de la paix, ont érigé des barricades sur toutes les routes qui menaient à l'aéroport. Il y avait plusieurs barrages - certains parlent de 8 - rien que sur l'avenue des Martyrs. Le convoi de l'armée tchadienne a finalement pu partir aux environs de 8h ce matin mais il y a eu des échanges de tirs à l'arme lourde, assez nourris.

 

http://www.radiosiriri.org/nana-mambere-le-village-yongoro-est-toujours-deserte-a-cause-de-decomposition-des-cadavres/ (18 février 2014)

 

Nana Mambéré : Le village Yongoro est toujours déserté à cause de décomposition des cadavres.

 

http://www.lanouvellecentrafrique.info/centrafrique-combats-a-cantonnier-dans-la-nana-mambere/ (18 février 2014)

 

Cela a abouti à, il y a 48 heures, un grave accrochage, dans le village de Cantonnier, frontalier avec le Cameroun entre les forces de la MISCA, et des homme armés se disant Anti-Balaka, mais identifiés comme d’anciens soldats FACA, partisans de l’ancien président François Bozizé, venus du Cameroun voisin. Le bilan à ce jour, encore provisoire fait état de huit morts : deux anti-balaka et six civils. Côté MISCA, aucun élément n’aurait été touché.

 

http://www.peaceau.org/uploads/misca-com-rca-17-02-2014.pdf (17 février 2014)

 

La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) a riposté à une attaque d’un convoi par des éléments armés illégaux, dans la soirée du 16 février 2014, aux environs de l’agglomération de Beloko, sur le corridor reliant la capitale Bangui à la frontière avec le Cameroun.

(...)

C’est dans ce cadre que le cinquième convoi escorté par la MISCA a quitté Bangui le samedi 15 février 2014, avec soixante-douze (72) véhicules, dont soixante-deux (62) camions et dix (10) véhicules de transport d’usagers, rejoints, le dimanche 16 février 2014, dans la ville de Bouar, par dix-sept véhicules (17) supplémentaires, portant ainsi le nombre de véhicules à quatre-vingt-neuf (89). La colonne ainsi constituée a essuyé une attaque d’éléments armés du groupe dit des anti-balaka et de coupeurs de route. Ces derniers, équipés d’armes à feu, ont attaqué les militaires de la MISCA escortant le convoi, cependant que d’autres , également armés, tentaient de monter à bord des véhicules d’usagers, pour commettre des exactions sur les civils à bord.

 

Les éléments de la MISCA ont dû faire usage de la force appropriée, en position de légitime défense ainsi que pour protéger les civils en danger imminent. Le bilan de l’affrontement est de onze (11) assaillants armés neutralisés et de douze (12) civils légèrement blessés. Les civils ont immédiatement été pris en charge par l’équipe médicale de la MISCA insérée dans le convoi. L’escorte de la MISCA a récupéré 3 fusils automatiques, des fusils de chasse de calibre 12, ainsi que de nombreuses machettes, épées, arcs et flèches.

 

http://www.lefigaro.fr/international/2014/02/19/01003-20140219ARTFIG00172-l-exode-perilleux-des-musulmans-qui-fuient-bangui.php (19 février 2014)

 

La majorité [des musulmans en exode], au bout de deux jours de trajet, arrive finalement à Kaga-Bandoro, non sans avoir chèrement payé un « droit de passage » aux hommes de la Séléka qui gardent l'entrée de la cité.

Modifié par Wallaby
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Plus de 50% du volume des renforts annoncés pour Sangaris proviennent des Forces françaises à Djibouti.

 

http://lemamouth.blogspot.fr/2014/02/djibouti-renforce-sangaris.html#more

 

Les forces à Djibouti étaient déjà réduites au minimum... je me demande ce qui reste : la police militaire et les cuisiniers ?

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Plus de 50% du volume des renforts annoncés pour Sangaris proviennent des Forces françaises à Djibouti.

 

http://lemamouth.blogspot.fr/2014/02/djibouti-renforce-sangaris.html#more

 

Les forces à Djibouti étaient déjà réduites au minimum... je me demande ce qui reste : la police militaire et les cuisiniers ?

faut dire qu'avec toute les forces occidentale ,japonaise sur place Djibouti est pas en danger à l'heure actuelle .

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http://www.turkishpress.com/news.asp?id=389987 (20 février 2014)

 

Le procureur de la République Ghislain Grésenguet : « J'ai écrit au commandant de la Misca pour lui demander des troupes pour protéger les prisons, mais je n'ai pas reçu de réponse. » « Avant de redémarrer la justice, nous devons avoir des prisons sûres pour garder les délinquants ».

Modifié par Wallaby
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Sangaris : décès d’un militaire français

Le 23 février 2014, dans la région de Bouar, 400 km à l’ouest de Bangui, dans le cadre de l’opération Sangaris, un véhicule blindé léger, avec à son bord 3 militaires, a été victime d’un accident de la circulation alors qu’il progressait avec deux autres véhicules sur une piste en latérite. 

Les 3 soldats ont été blessés dont un grièvement. Malgré les soins prodigués par ses camarades puis par le médecin de l’équipe sanitaire arrivée peu après, ce dernier est décédé de ses blessures. Il s’agit d’un caporal du régiment d’infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers. Les 2 autres blessés ont quant à eux été évacués par hélicoptère sur Bangui où ils ont été pris en charge. Leur pronostic vital n’est pas engagé.

La mission à laquelle participait cet équipage visait à sécuriser la région de Bouar, et notamment en conduisant des patrouilles pour reconnaître les axes routiers autour de la ville, c'est-à-dire contrôler la libre circulation, faire appliquer les mesures de confiance et y faire cesser toute exaction éventuelle.

Il s’agit du 3èmemilitaire mort en Centrafrique depuis le début de l’opération Sangaris.

Actuellement, 2000 militaires sont déployés dans cette opération conformément à la décision du Président de la République de renforcer la force Sangaris.

 

 

 

page facebook  Armée Française opération extérieure .

 

Resquiat In Pace Marsouin .

 

un pote du fiston (le fiston  est en RCI ).

 

fait chié ...

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400 soldats en plus pour l'opération Sangaris portant à 2000 le nombres de soldats français dans ce pays.

Bonsoir

 

 

ce qui me gène, c'est d'etre parti à l'aventure avec si peu d'effectifs, à la base.

Ce qui me dérange, c'est qu'à la base, personne chez nos galonnés n'a averti du risque d'avoir les bras trop court avec si peu de personnel engagé.

La loyauté, c'est aussi avertir sa hierarchie que ça pue, pas uniquement avoir le petit doigt sur la couture du pantalon et executer les ordres impossibles.

 

Pour le futur, et n'etant pas un politique, moi, je placerai un ultimatum :

je demanderai à l'UE de fournir 20 000 hommes avant une date donnée sous peine de retirer nos effectifs et, une semaine avant la date butoir, je commencerai à faire retirer les personnels et matériels. Nous sommes pas le Père Noel et ne pouvons pas palier à 50 ans d'absence d'Etat, d'infrastructures...

Les Africains doivent aussi se prendre par la main.

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La stabilité de la Centrafrique n'est elle pas dans l’intérêt économique de la France, via, entre autre, les mines d'uranium dans les pays voisins ?

 

Malgré les beaux discours, c'est par pur pragmatisme que la France, ou tout autre pays censé, intervient dans des pays dont dépend son économie et/ou son industrie.

Ce n'est pas un défaut, c'est la pure logique appliquée.

 

Sans compter que là il y a peu d'influence étrangère à même de contre balancer la France dans ce pays non ? 

 

 

L'argument médiatique de la "stabilisation" ou "niveau de vie" comme cause principale du déclenchement de l'opération, c'est purement marketing : la France ne va pas laisser le Sahel et ses intérêts être menacés d'une façon ou d'une autre.

 

Edit : Et n'oublions pas que les frontières de la plupart des états ont été souvent tracés à la hâte sans tenir compte des ethnies au moment du "partage de l'Afrique" dans les siècles précédents, rien d'étonnant au manque de stabilité actuel de la plupart desdits pays.

Modifié par Blabla
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